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MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à l'appni d'une demande de
BREVET D'INVENTION sous le bénéfice de la Convention internationale du 20 mars 1883 "Perfectionnements à la construction des voûtes suspendues et murs accrochés de fours et de foyers et aux briques servant à ladite construction"
Cette invention a pour objet des perfectionnements à la construction des voûtes suspendues et murs accrochés de fours et de foyers et aux briques servant à ladite construction.
On connaît déjà des voûtes et des murs de foyers ou ,de fours constituée à l'aide de blocs réfractaires qui comportent, à l'une de leurs extrémités, une partie organisée pour s'emboîter avec un organe d'encrage et dont deux faces latérales opposées sont garnies d'une série de saillies alternant avec des oavités de façon que les cavités de l'une des faoes correspondent aux saillies de l'autre face, tandis que les.deux autres faoes latérales sont munies de.saillies et de cavités disposées en alternance
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de façon également que les cavités de l'une de ces deux autres faoes correspondent aux saillies de l'autre face.
Si l'on dispose sous forme de rangées plusieurs de ces blocs réfracta ires identiques, les blocs de chaque rangée s'emboîtent les uns, dans les autres par leurs faces latérales. Les blocs des rangées voisines s'emboîtent également les uns dans les autres par leurs autres faces latérales, les blocs des rangées respectives étant décalés par rapport à ceux des rangées voisines, tandis que des organes d'accrochage retiennent les blocs par une de leurs extrémités.
Cette interpénétration ou cet emboîtage des blocs, à l'aide des saillies et cavités judicieusement réparties sur leurs faces, avec décalage par rangée, fait que chaque bloc est solidaire, par l'intermédiaire de ces nervures et saillies, des quatre blocs qui l'entourent.
Or, pour certains usages, il faut utiliser un produit réfraotaire de qualité susceptible de résister aux températures très élevées et à l'action chimique des gaz de combustion et des particules de combustible ou de cendre que ces gaz contiennent en suspension.
Certains produits réfraotaires, tels que le carborundum, le corindon, etc.., ont une grande r ésistance à la chaleur et à l'action chimique des cendres de certains combustibles, mais leur très grande conduotibili- té ne permet pas de les maintenir directement sur des organes métalliques d'accrochage, lesquels seraient portés à une température dangereuse et soumis à une oxydation rapide.
Ces produits réfractaires étant, en outre, d'un cotit élevé par rapport aux réfractaires à teneur
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moyenne en alumine, une paroi de voûte ou de mur entiè- rement constituée avec ces produits aurait l'inconvénient d'être trés onéreuse et devrait être calorifugée pour éviter les pertes par chaleur rayonnante.
Certains autres produits réfractaires, à très -haute teneur en alumine, tels que la sillimanite par exemple (67% d'alumine ont également une grande résis- tance à la chaleur et à l'action chimique des cendres de certains combustibles et leur conductibilité est assez faible pour permettre de les maintenir directement par des organes métalliques d'accrochage, mais ils sont également beaucoup plus coûteux que les réfractaires à teneur moyenne en alumine et une paroi de voûte ou de mur en- tièrement constituée avec ces derniers produits serait également d'un prix très élevé.
Enfin, dans les deux oas, il y a lieu de rem- placer l'ensemble des blocs constituant la paroi, dès que l'usure de cette paroi atteint, par exemple, la moitié de son épaisseur. On est ainsi conduit à rebuter, après un certain temps de,marche, la moitié environ des produits constituant cette paroi.
C'est pourquoi, dans certains cas, on a cherché à réaliser des fours ou foyers dans lesquels des revête- ments spéciaux étaient associés à des revêtements réfrac- taires par assemblages tels qu'assemblages à queue d'aron- de ou assemblages équivalents. Mais l'établissement de tels revêtements présente l'inconvénient de faire suppor- ter l'effort par un élément ou un très petit nombre d'é- léments de chaque bloc; si cet élément est brisé ou oède, il ne reste alors plus rien pour tenir le ou les bloos. On peut être ainsi amené à des réparations fré- quentes et coûteuses,'étant donné le prix élevé des revê- tements spéciaux utilisés, sans compter les inconvénients
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qui peuvent résulter de la chute de blocs/dans le foyer ou dans le four.
La présente invention vise à remédier aux différents inconvénients qui viennent d'être signalés et à réaliser une paroi mixte dont seule 1(épaisseur d'usure est un produit coûteux de qualité susceptible de résister aux températures très élevées ou à des actions chimique$ déterminées et dont l'autre partie est un produit ré- fractaire de qualité courante présentant la résistance mécanique suffisante pour retenir l'ensemble à des organes d'accrochage, l'épaisseur d'usure étant constituée par des blocs dont les faces latérales opposées sont garnies de saillies alternant avec des cavités de telle façon que les cavités de l'une des faces correspondent aux saillies de l'autre face et lesdits blocs en outre ayant, de préférence, une épaisseur alternativement différente.
On réalise ainsi une sérieuse économie, en ce sens qu'il suffit, lorsque cela est nécessaire, de remplacer le revêtement côté foyer, en conservant l'autre partie retenue aux organes métalliques d'accrochage et ainsi susceptible d'être réutilisée pour le maintien d'une nouvelle garniture d'usure.
Même dans le cas où cette partie ne pourrait être réutilisée, le coût pour le remplacement de l'ensemble reste très inférieur à ce qu'il est dans le cas où toute la paroi est constituée en produits réfractaires de cotit élevé. En outre, le maintien de l'épaisseur d'usure se trouve parfaitement assuré, la pose de l'ensemble se fait facilement et les réparations sont très aisées.
Une disposition particulière permettant d'atteindre les buts de l'invention est représentée à titre d'exemple, sur le dessin annexé, mais il est bien entendu. que l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation particulier.
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Sur ce dessin ;
La fig, 1 es une coupe verticale partielle d'un élément de voûte, cette coupe pouvant être aussi bien la coupe horizontale d'un élément de mur si l'on met à part les fers d'accrochage;
La fig. 2 est également une coupe verticale partielle, mais dans une détection perpendiculaire à la coupe de la fig. 1;
La fig. 3 est une coupe verticale et transversale d'un élément de mur accroché établi conformément à l'invention;
Les fig. 4 et 5 sont des vues en élévation sur deux faces de blocs réfractaires spéciaux susceptibles d'être utilisés conformément à l'invention ;
Les fig. 6 et 7 sont des vues analogues de blocs de plus faible épaisseur.
Ainsi qu'on le voit sur le dessin, la paroi réfraotaire mixte qui fait l'objet de l'invasion est constituée par une série de blocs réfraotaires 1, 1' de qualité courante auxquels sont assooiés des blocs 2, 2' faits en un produit réfractaire spécial présentant les qualités voulues, par exemple des blocs en carborundum, en corindon, en sillimanite, etc..
Les blocs 1 l' présentent, à une de leurs extrémités, une partie 3 qui est organisée pour qu'elle puisse s'emboîter sur un organe d'ancrage 4., par exemple.
Les faoes latérales opposées de chaque bloc 1, l' peuvent être garnies de saillies 5 alternant avec des rainures ou cavités 6 de telle façon que les cavités de l'une des faces correspondent aux saillies de l'autre face, les deux autres faces latérales du bloc étant munies de saillies ou cavités disposées d'une façon analogue.
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Les blocs 2, 2' en produit réfractaire spécial ont leurs faces organisées de la manière qui vient d'être décrite, la disposition des saillies et des cavités pouvant être celle qui est représentée sur les fig.
4 à 7, bien que toutes autres dispositions puissent être utilisées permettant un emboîtage des différents blocs les uns dans les autres et un maintien de ces blocs les uns par les autres. Mais les blocs 2, 2' ont leurs deux extrémités constituées par exemple par des faces planes, et en tout cas, aucune de leurs extrémités ne présente de dispositif d'ancrage. Les blocs 2, 2' constituent en euxmêmes des produits industriels nouveaux.
Pour la construction d'un revêtement mixte conformément à l'invention, on utilise deux types de blocs spéciaux 2, 2' . ce sont ceux qui sont représentés respectivement sur les fige 4 et 5 d'une part et 6 et 7 d'autre part et ils se combinent avec des blocs 1, l' ayant également des épaisseurs différentes et correspondantes, comme on le voit en particulier sur les fig. 1 et 2. De cette façon un bloc tel que 2' se trouvera maintenu par les quatre blocs 2 qui l'entourent et un bloc 2 se trouvera maintenu par les quatre blocs 2' qui l'entourent, ainsi que par une partie des quatre blocs l' qui l'entourent également.
On réalise ainsi une paroi mixte dont le revêtement superficiel d'épaisseur voulue se trouve parfaitement maintenu en place, les blocs dont il est formé étant, grâce aux saillies et aux cavités dont il a été question ci-dessus, maintenus les uns par les autres ainsi que par des parties de blocs en produit réfractaire ordinaire dont est constitué le reste du revêtement de la paroi.
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On réalise ainsi d'une façon très économique une paroi mixte dont la surface extérieure peut satisfaire aux conditions particulières exigées et dont le maintien se trouve assuré d'une façon très efficace, la facilité du montage et des réparations éventuelles venant encore s'ajouter aux avantages qui viennent d'être rappelés.
Il est évident que les dispositifs qui ont été décrits et représentés n'ont été donnés qu'à titre d'exemple et que des modifications pourraient y être apportées sans que l'économie générale de l'invention s'en trouve ppur cela altérée. C'est ainsi, par exemple, que la disposition particulière des saillies et cavités représentée sur,les fig. 4 à 7 pourrait être modifiée du moment qu'on réalise un emboîtement owune interpénétration des blocs les uns dans les autres et que tous ces blocs, à l'épaisseur près, soient analogues les uns aux autres, cela afin qu'au moment du montage ou de la réparation l'ouvrier n'ait pas à hésiter sur le choix du bloc à placer ou sur le côté sur lequel il doit être tourné.
C'est ainsi également que les organes d'ancrage ou d'accrochage du reste de la paroi (mur ou voûte) pourraient être différents de ceux qui ont été représentés sur les fig. 1, 2 et 3.