<Desc/Clms Page number 1>
EMI1.1
Dispositif de roulement, W
La présente invention a pour objet un dispositif de roule- ment, comportant au moins une roue et un rail, pour véhicules, portes coulissantes, mécanismes de transport ainsi que installa- tions à câbles porteurs ou tracteurs.
Le dispositif ou système de roulement conforme à l'invention consiste en ce que la roue se guide constamment, au moins d'un côté, contre tout déplacement latéral (transversal) par rapport au rail, qui, lui-même, possède un profil arrondi aux points de contact, et, dans ce but, la roue possède une surface qui, à l'endroit de contact avec le rail, a une forme courbée fuyante dans le profil axial, de manière que les lignes de courbure des rails et des profils de roue s'écartent toujours l'une de l'autre à leur point de contact.
Au dessin annexé sont représentées quelques formes de réali- sation de l'objet de l'invention.
<Desc/Clms Page number 2>
Fig.l et 2 donnent une coupe radiale et une coupe axiale d'une roue du dispositif de roulement, première forme.
Fig.3 et 4 sont des variantes des fig.l et 2, le corps de roue n'étant vu que sur une moitié latérale à la fig.4.
Fig.5 et 6 donnent deux formes de rail.
Fig.7 et 8 sont des variantes, pour une deuxième forme du dis- positif de roulement, les profils de la roue et du rail étant in- versés par rapport à ceux des fig.l à 4.
Fig.9 donne une autre forme du corps de roue.
Fig.10 représente la meilleure position des points de contact entre roue et rail par rapport au guidage et au point de vue d'é- vitement d'un effet de coincement.
Fig.ll donne une autre forme de réalisation, pour une paire de rails et un couple de roues.
Dans l'exemple des fig.l et 2, la roue présente deux flas- ques accouplées dont les surfaces de roulement 2 et 3 qui s'écar- tent l'une de l'autre vers la périphérie de la roue et, en profil axial, ont, par rapport à la tête de rail 5, une courbure fuyante.
Les roues des fig. 3 et 9 sont également faites ou équipées de deux flasques, mais dans les fig.l et 2, les surfaces de roule- ment 2 et 3 de la roue se rencontrent dans le plan médian de la roue, tandis que dans les fig.3 et 9, elles sont séparées l'une de l'autre par exemple par une partie médiane cylindrique 4.
Dans tous ces dispositifs, les roues et rails sont guidés constamment et forcément ; le guidage de la roue se produit à l'endroit même où la roue se déroule sur le rail. Par opposition à ce qui se produit avec les roues connues à surface de roulement conique et jeu entre les bourrelets de roue et la tête du rail, le dispositif conforme à l'invention rend au moins très difficile (peu probable) un glissement entre roue et rail.
Des essais ont démontré qu'un coincement de la tête de rail entre les flasques ou bourrelets de la roue ne se produit pas quand, pour la roue et le rail, on choisit, pour des surfaces de
<Desc/Clms Page number 3>
roulement à profil en arc de cercle, des proportions telles que représenté à la fig.10, c'est-à-dire quand la distance entre les points de contact 2, 3 et la ligne de réunion des centres M des cercles de courbure est au moins égale à 2/3 du rayon de ces cer- clesde courbure. Il va de soi que les matériaux constituant la roue et le rail doivent être adaptés au trafic envisagé en ce qui concerne leurs degrés'de dureté. En général, on fera de préférence les roues en matière plus dure que les rails.
La fig. 4 représente une forme de réalisation dans laquelle la roue n'est guidée que d'un côté sur le rail. La surface de gui- dage 2 de la roue est cependant ici, comme dans les figures précé- dentes, d'un profil en forme courbe fuyante par rapport à la tête de rail 5. La roue se déroule ici sur le rail par sa surface cy- lindrique 4. Il va de soi que, comme surfaces de roulement 4, on peut prendre d'autres profils que le profil cylindrique. Ces sur- faces de roulement peuvent avoir en profil, comme la surface gui- de, une forme de cercle, de parabole ou autre courbe. Il en est de même pour les rails, et les fig. 5 et 6 donnent deux exemples de formes de rails en ce sens.
Les fig.7 et 8 représentent des formes de réalisation où, pour le double guidage latéral des roues 1, ce n'est plus la roue, mais le rail qui comporte deux flasques. Ce qui a, été dit des flasques des roues des fig.l à 6, se répète pour les surfaces de roulement 2 et 3 de ce rail des fig.7 et 8, car il s'agit ici sim- plement de l'interversion des profils.
La fig.ll montre l'application de l'invention à un couple de roues, chaque roue étant guidée d'un seul côté et se déroulant ainsi sans jeu latéral sur son rail respectif. Il va de soi que les composantes latérales agissant sur les rails doivent être ab- sorbées par une liaison correspondante des rails entre eux, par exemple par leurs supports ou traverses auxquelles ils sont fixés.
Il s'est démontré qu'avec une disposition telle que décrite, on peut obtenir un bien meilleur déroulement des roues sur les
<Desc/Clms Page number 4>
rails qu'avec les dispositifs de roulement connus. En même temps, par la forte diminution du frottement de glissement entre roues et rails, on obtient un avancement des mobiles beaucoup plus calme et exempt de chocs. L'usure est ainsi de beaucoup réduite.
REVENDICATIONS.
1. Dispositif de roulement comprenant au moins un rail et une roue, caractérisé en ce que la roue se guide constamment, au moins d'un côté, contre tout déplacement latéral par rapport au rail, lequel présente aux points de contact un profil arrondi, la roue possédant, à cet effet, une surface qui, en profil axial, a une courbure fuyante par rapport au rail, au point de contact avec le rail, de telle sorte que les lignes de courbure des rails et des profils de roue s'écartent toujours l'une de l'autre à leur point de contact.