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Pochoirs de duplicateurs et procédé pour la fabrication et l'utilisation de ces pochoirs Jusqu'ioi, dans l'exécution d'enseignes, affiches, motifs décoratifs et ornements au moyen de pochoirs, on est très limité dans lé choix des' formes,tant qu'il s'agit de pochoirs taillés ou découpés. Cette restriction est particulièrement frap- pante actuellement dans l'exécution au pochoir d'inscriptions (vignettes pour caisses, fûts, etc...) La constitution qu'on doit donner-au pochoir pour que ses parties tiennent ensemble, ne per- met pas par exemple la production d'une ligne circulaire fermée, (c'est ce qui a lieu parmi les lettres pour 0). Dans ce cas, on doit prévoir au moins une interruption qui doit être fermée, si né- cessaire, dans une seconde phase du travail.
Dans les pochoirs de duplicateurs, la prévision d'un second temps de travail correspond à une difficulté particulière. Dans ce cas, on a donc recours, en règle générale, à des dessins qui ne mettent pas en question la tenue du pochoir. Mais on doit alors tenir compte de ce qu'il faut laisser de côté desdessins et inscriptions, ayant dans certaines circonstances un effet particulièrement efficace.
Il est connu d'assurer la tenue des pochoirs au moyen d'un tissu à mailles, inclus dans le pochoir et laissant passer l'encre. Mais une inclusion de tissu n'est utilisable que dans les
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pochoirs dont le dessin est tracé par voie mécanique ou ch ique sur la couche formant le pochoir proprement dit. Au contr: 8, QUI:111û on découpe les pochoirs, leur tenue serait détruite. Il en st de mSTTe pour un procédé suivant lequel les parties séparées c reste de l'image sont formées par des réserves au moyen u'un ver 3 sur un tissu à mailles. La possibilité d'appliquer ce procède t limi- tée,d'une part, parce qu'on ne peut réaliser de cette man. e aucan tracé ochrn fin et, d'autre part, du fait que le procédé réser- ves au vernis est un procédé en négatif, nécessitant lors) l'exécution une attention particulière.
D'après le procédé suivant l'invention, il est ;sible d'obtenir d'une façon simple un pochoir, à travers loque-i. - peut reporter nussi bien los trnits très fins que les crânas à- lats.
Le principe de l'invention consiste en ce que l'on utilis comme feuille à pochoir, un stencil (de préférence rendu partir ière- ment résistant en vue de faciliter le découpage), sur 1er; <,)1 on trace les traits fins, à la manière usuelle, par moleta{;' tu com- pression de la couche imperméable de cire, protéine ou 8-', Logue, tandis que les grandes surfaces sont obtenues par 'L'ailla, ou dé- coupage des contouT3 ot réunion mutuelle ultérieure des ;tiens pleines du pochoir, au moyen d'un tissu collé, laissant 3ser la couleur. Les pochoirs ainsi établis sont en une seule piÈ:c et durent au moins aussi longtemps qu'un simple stencil.
On peut aussi, d'après le procédé suivant l'in', ntion, obtenir au pochoir des formes ou dessins en négatif, dan' lesquels par exemple les lettres sont réservées au milieu de grar.. s sur- faces perméables à l'encre et nbntpas besoin d'autre,,, ..iaisons avec les autres parties du pochoir que la couche pEHmÔtdJ '.0 et l'encre.
Le renforcement sert à éviter les flexions aaf bords du pochoir lors du découpage ou du taillage. Il peut être 0'1 tenu par une inclusion renforcée ou une couche d'imprégnation renfor- cée, ou encore par un durcissement.
A partir des pochoirs obtenus suivant l'invent on, on
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peut tirer des copies, à la manière usuelle pour la reproduction, et le dessin peut présenter de grandes surfaces perméables à l'en- cre. Les barrettes de liaison pour des parties isolées deviennent inutiles,et le même pochoir peut comporter les lignes les plus fi- nes, qui sont obtenues à la manière usuelle, par moletage ou perfo- ration de la couche formant le pochoir,
Le renforcement du pochoir peut être poussé à un point tel que le pochoir, y compris le tissu perméable à l'encre, possè- de une épaisseur suffisante pour donner à la couched'encre trans- mise à travers le pochoir, lors de la copie, une hauteur qui fasse apparaître le dessin en relief.
Ainsi, on peut, en utilisant par exemple un pochoir de. 3 mm d'épaisseur, obtenir une image ayant aussi 3 mm d'épaisseur, et créer ainsi un effet marqué de relief.
Le pochoir peut être, dès le début, livré avec un tissu à mailles convenable, perméable à l'encre, la feuille de pochoir et le tissu étant simplement réunis le long d'un bord, afin que le pochoir puisse être taillé et découpé, sans tracé sur le tissu à mailles.
Pour faciliter le travail, le pochoir peut aussi consister en plu- sieurs couches de colorationsdifférentes. De cette manière, le tracé sur le pochoir devient mieux visible. Le pochoir peut aussi consister en une matière transparente, pour faciliter le calquage de dessins qu'on a d'avance à sa disposition.
Le tirage peut avoir lieu sur les machines usuelles, à l'aide de châssis plats tout à fait simples, présentant alors une construction perfectionnée, décrite en détail, en se référant au dessin annexé.
Le dessin montre la réalisation du procédé pour l'obten- tion du pochoir suivant l'invention, le pochoir terminé, et son mode d'emploi, lors du tirage, dans des châssis plats.
La fig. 1 représente la feuille de pochoir, après tracé et découpage.
La fig. 2 montre cette même feuille, après collage avec la gaze perméable à l'encre.
La fig. 3 est une coupe à échelle agrandie, suivant la ligne III-III de la fig.2.
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Lc fig. 4 montre une feuille de pochoir, prête i; L' la ven- te,avec son 1'¯ssu perméable à l'encre.
Li fig. 5 montre,en perspective,un châssis d'imi" ssion supportant 1, pochoir.
Lr fig. 6 est une coupe longitudinale suivant VI''' '1 de la fi.5.
Li, fil(,. 7 montre une variante au châssis d'impr '[J310n avec le poch ir.
L fl(. 8 est une coupo suivant. VIII-VIII de In .Le.7.
1 -1 fiC,. 9 montre une autre variante du châssis 'impres- sion avec le pochoir .
Suivant les fig.l à 3, la feuille de pochoir 1 i être pourvue d'un dessin, représentant un cercle et une flèche 3 po- choir 1 consiste en une couche ae papier 2 (qui contient c fibres de soie japonaise agglutinées) et une couche 3 de ma tière , 11e comme la cire, la protéine ou analogues. Dans le dessin,!, couches sont montrées l'une au-dessus de l'autre,pour une représe tion nette,mais en réalité, elles s!entre-pénètrent,car la soie "ponaise est imprégnée de la matière imperméable à l'encre. Lors ( ÓCOUP3G8 de l'anneau 32,on faittomber l'anneau intérieur 4,qui,da l'exem- ple choisi,contient le dessin carré 4' .La flèche 31 est corstituée de surfaces en forme de coins,et d'un trait fin.
Dans la fig .2, les partiesdétachées du pochoir tent reliée; par le tissu 5 et 6,perméable à l'encre,avec la feuille G: pochoir 1,
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et collées un 7 "ln' Icursborda. L.u uurolu 4 gaz pU:!,". Jill". in 1"'.'\- tion prévu pour lui,sur le ,!tissu 6,et également collé. La fig.3 mon- tre comment le tissu 6 recouvre la feuille 1 et l'anneau ajouré 32, et comment le cercle 4 présente les traits fins 4'.
La fig . 4 montre un pochoir vierge 'suivant l'@nvention, prêt pour l' emploi, tel qu'il doit être livré au commerce.pour rece- voir toutes inscriptions ou dessins. Il est constitué pe- le pochoir proprement dit et une couche correspondante de gaze 6,qu sont bro- chés en un bloc, au moyen d'un dispositif d'attaque 8. La feuille de aux endroits ajourés gaze 6 peut être collée du pochoir après qu'on a coupé la pochoir 1 et qu'on y a porté les inscriptions voulues,.
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Les fig. 5 et 6 montrent le pochoir terminé,dans un châs- sis pourvu d'un fond perméable,et qui sert de duplicateur du type plan. Le pochoir 1 est fixé à la face inférieure du fond perméable 9. Celui-ci est monté dans un cadre 10. A cet effet,il est maintenu sur un de ses côtés par un dispositif de tension il, avec visde fixa- tion 12. De l'autre côté,il est maintenu,au moyen des vis 14,dans une traverse 13,déplaçable dans le sens de la longueur du châssis. La tra- verse 13 est tirée vers le coté transversal du châssis,au moyen des vis de tension 15 et des écrous 16, de sorte que le fond perméable est tendu rigidement. Sur la table d'impression 18 repose la feuille de papier 19 à imprimer.
Pour effectuer l'impression, on applique de l'encre d'im- pression à l'intérieur du châssis,sur le fond perméable 9,on la répar- tit sur ce fond,puis,après avoir posé le châssis sur la feuille 19, on étale l'encre sur le fond perméable,avec un rouleau encreur lisse ou analogue. L'encre est ainsi amenée à travers le pochoir l,par les parties ajourées de celui-ci,sur la feuille à imprimer 19.
Les.fig.7 et 8 montrent une forme quelque peu simplifiée de châssis d'impression 20,qui peut être par exemple en bois. La ten- sion du fond perméable 9 est obtenue dans ce cas au moyen d'une tra- verse 21 et de vis de pression 22,qui s'appuient sur lu châssis. Le châssis est maintenu sur la table d'impression 18 au moyen d'une pin- ce à vis 23. Il peut être relevé autour de la charnière 24. La feuille de papier 19 à imprimer est maintenue au moyen de deux guides longi- tudinaux 24', se trouvant sur le châssis,à une certaine distance du pochoir,afin que ce dernier puisse être facilement détaché de la feuille d'impression 19, après transfert de l'encre.
Dans la forma d'exécution de la fig.9,on a prévu des res- sorts de soutien.25,au lieu des guides longitudinaux 24'. Ces res- sorts maintiennent la feuille d'impression éloignée du châssis 20, mais cèdent lorsque l'enore,par l'effet d'une certaine pression exercée sur le fond perméable 9,est forcée vers la feuille de pa- pier 19, à, travers le pochoir,.