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Appareil pour l'entraînement à l'atterrissage à l'aveuglette des machines volantes.
L'invention a pour objet un appareil servant pour l'entrai- nement à l'atterrissage à l'aveuglette des machines volantes, c'est-à-dire en utilisant les indications acoustiques et optiques données par des rayons émis par un radio-phare. Cet appareil per- met de reproduire ces indications en faisant varier la position d'un voyant qui représente un avion.
Un exemple du nouvel appareil est décrit ci-après, en même temps qu'est donnée l'explication de l'atterrissage dite à l'aveu- glette.
La. fig.l est une vue de face partiellement schématique du dispositif choisi à titre d'exemple ; la fig.2 est une coupe de l'appareil suivant la ligne 2-2 de la fig.3 ; la fig.3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la fig.l ; la fig.4 est une élévation d'un détail ;
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la fig.5 est une coupe suivant la ligne 5-5 de la fig.4 ; la fig. 6 est une vue latérale en coupe partielle de la fig.4.
Les figs.4, 5, 6 sont à plus grande échelle que les figs.l, 2,3.
La paroi 1 d'un coffret ouvert 32 comporte une fenêtre 2, découpée en forme de secteur, qui est recouverte par une plaque 19 translucide, par exemple en verre dépoli.
Sur la plaque 19 est figuré un secteur 3, ayant même sommet que la fenêtre 2 et comportant deux repères 4,5 vers le sommet.
Dans la paroi 1 sont montés des boutons de réglage 7, 13 et un instrument indicateur à aiguilles 17. Sur la face arrière de la paroi 1 et du plateau 19, un levier 6 est monté fou sur un arbre A, et peut se déplacer dans le sens des flèches c (fig.2), à cet effet il est soumis à l'action d'un moyen de traction 8, ainsi que d'un ressort 9. Le moyen de traction 8 qui est par exemple un ruban, s'enroule ou se déroule sur le bouton 7, suivant le sens du mouvement que doit effectuer le levier 6. En faisant tourner le bouton 7, on peut donc régler la position du levier 6 derrière la fenêtre 2. Le bouton 7 comporte un porte-balai 35 qui glisse sur des conta,cts 33. Le bouton 13 comporte un porte- balai 36 destiné à coopérer avec deux contacts 34.
Sur l'arbre A, outre le levier 6, peut tourner un galet 12.
De même un galet 12' est supporté par la paroi 1, 19 ; le levier 6 supporte à son extrémité inférieure un galet 12". Sur les galets 12, 12', 12" et le bouton 13 passe un moyen de trac- tion sans fin 11, par exemple un fil métallique. Le moyen de traction 11 s'engage sur un dispositif de projection 10 qui peut se déplacer le long du levier 6 comme l'indique la flèche double a (fig.2) et sert à faire apparaître sur le plateau 19 un voyant 14, par exemple l'image d'un avion.
Le dispositif 10 consiste dans un boîtier cylindrique 23, une empoule à incandescence 20 montée dans ce boîtier et un dis-
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que de recouvrement 22, qui, comme l'indique la fig.5, est fixé sur le boîtier 23 de façon à pouvoir tourner et comporte une fe- nêtre 21, dont le contour a la forme d'un avion. Le boîtier 23 comporte un appendice 30 en forme de queue d'aronde, qui, ainsi que le montre la fig.5, s'adapte dans une rainure longitudinale 31 du levier 6. Le disque 22 est soumis à l'action d'un organe de friction 24 dont la longueur est égale à la moitié de la péri- phérie du disque 22. L'organe 24 qui est par exemple en caoutchouc comporte à chacune de ses extrémités un appendice 25, sur lequel agit le moyen de traction 11 par l'intermédiaire d'une butée 26.
Sur le trajet des appendices 25 se trouvent les doigts 28 d'un rail 29, qui est fixé sur le boîtier 23. Le moyen de traction 11 passe par des trous percés dans les doigts 28. Contre le. rail 29 sont fixés des guides 27 qui maintiennent l'organe de friction 24 dans son action sur le disque 22. Lorsque, sur la fig. 4, on tire sur la partie supérieure du moyen de traction 11,l'élément 24, 25,en venant buter contre le doigt supérieur 28, entraîne le dispositif 10, qui, par suite, grâce à son guidage en queue d'aronde 30, 31, se déplace le long du levier 6.
Lorsqu'on tire par contre sur la partie inférieure du moyen de traction qui se déplace alors dans le sens inverse, le frottement qui s'exerce entre les éléments 24, 22 a pour effet de faire tourner d.'abord le disque 22 d'un demi-tour et par suite la fenêtre 21 vient dans la position inverse de celle qui est figurée. Ensuite l'élé- ment 24, 25 arrive au contact du doigt inférieur 28, de sorte que le dispositif 10 se déplace maintenant le long du levier 6 dans le sens opposé au sens primitif.
Les porte-balais 35, 36 et les contacts 33,34 servent à ré- gler des dispositifs à résistances non figurés par l'intermédiai- re desquels un écouteur 15 et un haut-parleur 16 sont actionnés par un dispositif 18, qui contient un générateur de courant et un moyen servant à mettre périodiquement en circuit et hors cir- cuit les appareils acoustiques 15,16. Le générateur de courant peut être par exemple un générateur moteur électrique sur l'arbre
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duquel sont montés deux disques à cames servant chacun à ouvrir et à fermer périodiquement un contact. Ces deux contacts sont intercalés dans le circuit des appareils 15 et 16.
L'une des cames, conformément à la longueur de son profil, ferme le con- tact qu'elle commande pendant un laps de temps plus long que l'autre, de façon que le rapport entre les durées de fermeture des deux contacts corresponde au rapport de durée des points et traits connus émis par les radio-phares. Les dispositifs à ré- sistances peuvent être formés par exemple par un potentiomètre dont les points d'arrivée correspondent aux contacts 33,34 et les points de départ sont les porte-balais 35, 36. Le générateur moteur peut être accouplable à un secteur électrique.
Aussitôt après chaque came de l'un des disques à cames, une came de l'au- tre disque agit sur le contact qui lui correspond, de façon que les sons qui résultent de la mise en circuit par les contacts des appareils acoustiques 15, 16, se confondent en formant un son continu, correspondant au trait dit continu à condition que lors de la fermeture de l'un des contacts des appareils 15,16 la même résistance soit intercalée que lors de la fermeture de l'autre contact. Tel est le cas par exemple, lorsque le bouton 7 se trouve dans la position des figs.l et 2, où le porte-balai 35 se trouve donc dans sa position moyenne supérieure.
Mais si on fait tourner le bouton 7 à partir de cette position, la résis- tance intercalée dans les circuits des appareils 15, 16 au moment de la fermeture de l'un des contacts est plus forte qu'au moment de la fermeture de l'autre.
Suivant le sens de rotation du bouton, parmi les deux élé- ments du trait continu, les traits se font entendre avec plus d'intensité que les points ou les points sont plus intenses que les traits.
La fenêtre 2 représente l'espace débarrassé d'obstacles dans lequel les avions doivent atterrir. Les aviateurs entendent alors dans leur écouteur, c'est-à-dire l'appareil 15 par exemple ;le
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trait continu précité., c'est-à-dire un son continu, tant que l'avion se trouve dans un espace que représente le secteur 3. Ce son ininterrompu donne à l'aviateur la certitude qu'il se trouve sur le bon chemin conduisant au point d'atterrissage, c'est-à- dire vers la pointe des secteurs 2,3. Lorsque l'avion sort des limites à droite ou à gauche de l'espace représenté par le sec- teur 3, le son entendu par l'aviateur se modifie, c'est-à-dire que lorsqu'il dépasse l'une des limites du secteur, il entend les traits plus fort que les points et lorsqu'il dépasse l'autre limite, les points sont plus intenses que les.traits.
L'aviateur est donc incité à modifier sa route, jusqu'à ce qu'il entende de nouveau un trait continu.
Le procédé des traits et des points exposé ci-dessus peut être remplacé par un autre, par exemple le procédé dit a- n dans lequel les signaux Morse . - et servent comme les points et traits précités à se confondre sous forme de trait continu. Ces signaux sont rayonnés d'une manière connue par la manipulation de réflecteurs ou similaires, cette manipulation consistant à rendre ces réflecteurs alternativement actifs et inactifs, par exemple par l'ouverture et la fermeture de contacts disposés dans les réflecteurs.
En même temps on fait apparaître les écarts à partir de la route correcte de l'avion par un indicateur de direction monté sur la planche de bord de l'avion. L'aviateur reçoit en outre, lorsque la route qu'il suit est correcte, deux signaux acousti- ques qui lui indiquent en quel point de sa route il se trouve.
Ces deux signaux sont connus sous le nom de signal préliminaire et signal principal et peuvent se distinguer l'un de l'autre par la hauteur du son. En général, le signal préliminaire est plus grave que le signal principal. A ces deux signaux correspondent sur le dessin les repères 5,4.
La manière exposée ci-dessus dont s'effectue l'atterrissage à l'aveuglette peut être reproduite et expliquée au moyen de l'appareil antérieurement décrit.
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A cet effet, le voyant 14 peut se déplacer dans tous les sens dans la fenêtre 2, à savoir par le déplacement du disposi- tif de projection 10 le long du levier 6 et par le mouvement du levier lui-même.
On déplace le dispositif de projection 10 le long du levier 6 en faisant tourner le bouton 13 qui amène le dispositif 10 dans sa position sur le levier 6 à l'aide du moyen de traction 11. Lorsque le voyant 14 se déplaçant dans le sens de la flèche b arrive sur le repère 5, le porte-balai 36 arrive sur l'un des contacts 34. De ce fait, l'écouteur 15 et le haut-parleur 16 sont mis en circuit. Lorsque le voyant 14 arrive auprès du re- père 4, le porte-balai 36 atteint l'autre contact 34, de sorte que les appareils 15, 16 entrent de nouveau en action. On peut donc, comme sur l'avion avant l'atterrissage, c'est-à-dire avant que le voyant 14 atteigne la pointe des secteurs 2,3, entendre an signa.! préliminaire et un signal principal.
Ainsi qu'il a déjà été montré à propos des figs.4,5,6, à chaque inversion du sens du mouvement du voyant 14, ce voyant tourne de façon que son avant, qui représente l'hélice indique la direction du vol.
Le mouvement du levier 6 et par suite celui du dispositif de projection 10 autour de A comme centre s'effectue de la ma- nière décrite ci-dessus par la rotation du bouton 7 et à l'aide du moyen de traction 8 et du ressort 9. Le porte-balai 35 du bouton 7 met en circuit par l'intermédiaire des contacts 33 les appareils acoustiques 15, 16. Lorsque le levier 6 tourne dans la direction de la flèche c de droite (fig.2) au fur et à mesure que le porte-balai atteint un nouveau contact 33 pendant son mouvement de rotation également dirigé vers la droite, les traits se font entendre avec plus d'intensité que les points par exemple.
La raison en est, ainsi qu'il a été décrit ci-dessus, dans le fait que, pour chaque pas accompli par le porte-balai 35 en passant d'un contact au suivant,le rapport qui existe entre
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les résistances intercalées en avant des appareils 15, 16 varie.
Inversement, lorsque le levier 6 tourne dans le sens de la flè- che c de gauche (fig.2) et pour la même raison, à chaque pas du porte-balai 35,les points se font entendre avec plus d'intensité que les traits, exactement de la même manière que dans la prati- que .
La position. du voyant 14 est indiquée aussi optiquement à savoir par l'instrument indicateur à aiguille 17, qui corres- pond à l'indicateur de direction de l'avion.