BE423517A

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Publication number: BE423517A
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Description

MECANISME REDUCTEUR OU MULTIPLICATEUR DE VITESSE-
Tous les mécanismes réducteurs ou multiplicateurs de vitesse employés actuellement nécessitent soit un grand nombre d'en. grenages,soit l'emploi d'un engrenage à vis sans fin. Le but de la présente invention est d'obtenir un mécanisme réduc- teur ou multiplicateur de vitesse avec un minimum d'engre- nages,et même sans le secours d'engrenages dans le cas d'un mouvement alternatif.

Malgré un rendement très élevé,ce mécanisme est ca- ractérisé par la simplicité de ses organes,et par un faible, prix de revient même pour un rapport très élevé d'augmenta- tion ou de réduction de vitesse.

Les dessins ci.joints montrent à titre d'exemple des schémas de ce mécanisme, soit comme mécanisme à grande ré- duction ou multiplication de vitesse,soit encore comme mé- canisme de multiplication d'un mouvement alternatif,spéoia- @ lement appli'oable aux machines à laver le linge.

La fige 1 montre schématiquement le principe sur le- quel est basé la présente,invention,
La fig. 2 est un schéma d'une utilisation de ce prin cipe pour obtenir une multiplication d'un mouvement alter- natif,sans emploi d'engrenages, et spécialement prévu pomme commande du battoir dans les machines à laver le linge.

La fig. 3 montre à titre d'exemple une réalisation du mécanisme ci -dessus, vu en perspective.

La fig. 4 représente représente schématiquement l'utilisation du principe comme mécanisme réducteur de vitesse.

La Fig.5 donne un schéma d'une réalisation du principe de la Fig.4 comme mécanisme réducteur de vitesse
Les fige 6 et 7 montrent à titre d'exemple une réalisation vue de coté et de face du mécanisme représenté schématiquement en perspective par la Fig. 5.

Le principe sur lequel est basé la. présente invention est montré par le schéma de la Fig.l.Sur un axe 0 est fixé rigidement une roue R.Sur cet axe 0 peut tourner librement un bras B portant à l'autre extrémité une roue folle r de même diamètre que R. Si on fait tourner le bras B autour de l'axe 0,en maintenant par un artifice quelconque la roue folle r dans sa position initiale, le point Al viendra en A2 dans la position o2 et en A3 dans la position o.Si maintenant on relie les deux roues R et r de telle façon que R soit sollicité à tourner dans le même sens que r ,la roue R restera
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immobila.Au con+raire si R est oblig é â tourner dans lesen au sens de rotation de r sur lui même,la roue R tournera deux fois plus rapidement que le bras B autour de O.

Ce principe est appliqué dans la Fig.2 comme mécanisme multiplicateur de mouvement alternatif et spécialement anpli - cable à la commande d'un battoir de machine à laver le linge.

On admet que pour être parfait il faut que le battoir d'une machine à laver décrive alternativement un demi tour complet à gauche et à droite.Oe mouvement qui est habituellement obtenu au moyen d'un système bielle-manivelle dont le mouvement alternatif est amplifié par un système d'engrenages quelconque présente l'inconvénient d'un rendement mécani. que peu élevé,et d'être soumis à un martelage continuel des dents ,provoquant une usure rapide et un mouvement bruyant.

Dans le mécanisme de la présente invention décrit en principe par la Fig.2,les roues R et r sont reliées entre

elles par une bielle b de telle façon que l'angle formé par o1 ,0 et o1,A1 soit de 90 . De cette façon la roue R se]la obli, gée de décrire un mouvement de rotation opposé au sensde rota'' tion que pourrait avoir le roue r,
Suivant le schéma de la fig. 1 le mouvement de R sera alors double de celui du bras B pour autant que la position de Al soit invariable.En effet,quand le bras B aura décrit 90 degrés ol ira en o2 et Al en A2 .Mais alors c1 ira en c2 obligeant la roue R à décrire 180 degrés.

Pratiquement on néglige les roues R et r pour ne comser- ver que deux bras R et r portant les pivots articulés o1, A1 et ol . Quant à l'arc décrit par le bras B de ol en o2 il est commandé par une bielle formée par le prolongement de r ce qui oblige en même temps le point Al de se maintenir dans une position approximativement invariable durant le trajet de A1 en A2.

Un exemple pratique de la réalisation de cette inven- tion est indiquée par le schéma de la fig. 3. Dans cette figure l'axe 0 porte le battoir le bras B est constitué par un car, ter B qui renferme les bras R solidaire de l'axe 0 et le bras r solidaire de la bielle de commande b1. Ces deux bras
R et r sont réunis entre eux par la biellette b.

La bielle b1 est commandée par une manivelle fixée sur un engrenage de fémultiplication d'angle,E et e par exemple.Le pigon e porte' alors sur son, axe un volant servant à la commande du système
Il est naturel que, ce type de mécanisme,un des objets de la présente invention,peut donner lieu à de nombreuses va riantes,le schéma n'étant indiqué qu'à titre d'exemple.Les détails de construction des dispositions décrites peuvent être modifiés sous de nombreux rapports,De mème l'applica- tion de ce mécanisme peut être utilisé indifféremment pour la commande du battoir soit au dessus soit au dessous de la cuve de la machine à laver,

Le schéma de la fig.

4 montre l'utilisation du principe de la fig.l comme mécanisme réducteur ou multiplicateur de viles'. se. Dans ce cas les roues R et r sont reliées entre elles de telle façon que le mouvement de R soit sollicité dans le même sens que celui qu'aurait éventuellement la roue r. Pourcela il suffit de réunir les deux roues R et r par une courroie,un cable ou une chaine sans fin,ou bien encore par un eng@enage intermédiaire.Si dans ce cas on fait les diamètre de R et r légaux, la différence étant égale à 0,01 d'un des diamètre par exemple,la vitesse de R autour de l'axe 0 sera égale au centième de la vitesse du bras B autour de ce même axe.Natu- rellement pour autant que r ne soit animé d'aucun mouvement de rotation sur lui-mème.

Pour simplifier le mécanisme on peut faire tourner la roue r dans la roue R qui forment alors en -mages intérieurs, et sollicités à tourner tous deux dans le même sens.

La fig. 5 donne le schéma en perspective d'une telle réalisation. Dans ce cas la roue r roule dans R qui est fixe.La roue r est montée folle sur un arbre coudé ou à excentrique B sur l'arbre ol.La face opposé- de la roue r est reliée à un axe 0 au moyen d'un accouplement variable quelconque C, qui peut être par exemple à tournevis,à double cardans, à olivee etc,.Il est évident que si la roue R fixe possède 51 dents par exemple et pa roue folle r 50 dents seulement,la démultiplica. tion de la vitesse de l'arbre ol sera éale à 50 fois.De même si on oblige la roue folle r à tournera 50 tours par exemple l'axe ol tournera 50 fois plus vite,
La fig.6 représente une réalisation pratique de cette in. vention comme réducteur de vitesse vu en élévation de coté et la fig.

7 en représente une vue en élévation de face.

Dans ces deux figures la roue r est constituée par une rouo dentée folle sur l'excentrique B fixé rigidement sur l'axe 01. Cette roue dentée r roule int érieurement de la roue

R qui est fixée rigidement dans le carter 0'renfermant tout le mécanisme.La roue R est munie sur sa face intérieure d'une série d'alvéoles dans lesquelles viennent s'engager des galets G pouvant tourner librement et maintenus en place par deux bagues latérales g et g'.Par la rotation de l'arbre ol la roue dentée r roulera dans R et les dents de r viendront s'engager entre les galets G.Les galets feront donc office de dents, d'engrenage, dont le nombre sera supérieur au nombre des dents de r.

Par suite de l'immobilité de R la roue folle r sera animée d'un mouvement lent de rotation sur l'axe B, malgré une grande vitesse de rotation de l'arbre o1. Ce mouvement de rotation de r sera transmis à l'arbre 0 par le joint variable 0 qui est ici.du type à tournevis.Le carter 0 est étanche et rem pli d'huile,tous les organes fonctionnant dans un bain d'huile
L'invention de ce réducteur de vitesse n'est évidemment pas limitée aux détails de construction des dispositions décrites, ou représentées,ceux-ci étant donnée à titre d'exemple unique.. ment et peuvent être modifiés sousde nombreux rapports.

Ainsi la roue r peut être montée sur l'axe B au moyen d'un roulement à billes ou à rouleaux,On peut immobilisés la roue r au carter par l'intermédiaire d'un joint variable quelconque et utiliser alors la rotation lente de la roue R.De même R pourra être un simple engrenage intérieur ordinaire ou à cage, ou bien encore les galets peuvent être immobilisés sur r au lieu de sur R etc..

REVENDICATIONS
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Claims

1) Un mécanisme permettant une multiplication,d'un mouvement alternatif,constitué par deux arbres coudés parallèles , pouvant tourner librement à chaque extrémité d'un b@as. Les deux coudes sont réunis entre eux par un bras articulé de telle façon que le prolongement des deux coudes sur un cen- tre commun forment un angle quelconque mais de préférence <Desc/Clms Page number 6> 90degrés.Si un de ces arbres coudés est maintenu immobile tout en tournant d'un certain angle autour du second arbre coudé, ce dernier décrira un angle plus grand que celui décrit par la rotation du premier arbre coudé.

2) L'application de la revendication 1 comme mécanisme de commande du battoir des machines à laver le linge, tant comme emploi au dessus qu'en dessous des machines.L'immo'- bilisation relative d'un des deux arbres coudés étant ob- @ tenue par @ une fixation rigide à la bielle de commande 3) Un mécanisme permettant une forte réduction de vitesse et constitué par deux roues tournant librement à chaque ex- trémité d'un bras.

Des deux roues sont reliées entre elles de telle façon que leur mouvement de rotation sur elles. mèmes soit solidaire et de même sens .Si le diamètrede ces deux roues sont inégaux, et que l'une des deux roues est immobilisme,la rotation du bras autour de l'une des deux roues,obligera la roue restée libre à tourner lentement sur elle mème.La réduction sera d'autant plus forte que la différenoe des deux diamètres des roues sera faible.

4) Une forme d'exécution de la revendication 3 caractérisée en ce que l'un- des deux roues est intérieure à l' autre.

L'immobilité de l'une assure une vitesse de rotation dé-- multipliée de '''autre par rapport à la vitesse de rotation du bras reliant les deux centres des roues.

5) L'emploi d'un joint variable pour assurer soit l'immobili- té de la roue intérieure, soit pour trans mettre la rota- tion de la roue intérieure à un axe si c'est la roue ex- térieuro qui est immobile.

6) L'emploi d'une denture à galets ou à billes comme engrena. ges et constitué de telle façon que l'ur des deux engrena., ges porte sur son pourtour une série d'alvéoles contenant une bille ou un galet pouvant tourner librement. Chaque <Desc/Clms Page number 7> bille ou galet dépasse de la circonférence de la roue de telle façon a former denture.Les dents de l'autre roue sont dessinée de telle façon à engrener exactement entre chaque bille ou galet.Le frottement d'engrènement est duit à son minimum par suite de la rotation de ces billes ou galets, 7) Une forme d'exécution des revendications 4,5 et 6 oarac- tris en ce que dans le réducteur de vitesse la roue ex EMI7.1 tBi8BxBBtxgtx8 térieure est fixée rigidement dans un carter formant bain d'huile.

Cette roue extérieure porte une série d'alvéoles dans lesquelles tournent librement des galets. La roue in- térieure montée sur un arbre à excentrique porte sur son pourtour des dents engrenant parfaitement entre chaque galets de la roue extérieure.Le mouvement de rotation de la roue intérieure sur elle mème est transmis à un arbre situé dans le même axe que l'arbre portant l'excentrique au moyen d'un joint variable à tournevis,Tout le mécanis me est enferma dans le mème carter formant bain d'huile.

8) Inapplication de ce mécanisme comme multiplicateur de vitesse en commandant la rotation de la roue intérieure sur elle-même et en utilisant une ou plusieurs des reven dioations 3,4,5,6 et 7.