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Demande de brevet français en sa faveur du 16 Juin 1936.
Il est déjà connu de purifier le cuivre en faisant agir sur le cuivre fondu certains laitiers ou certains flux mais, en général, ces procédés conduisent à l'utilisation de quantités relativement importantes de laitiers ou flux et à des opérations longues et coûteuses, si l'on veut obtenir une désoxydation très intense.
Par la présente invention, la demanderesse a découvert la possibilité, grâce à une combinaison de moyens faisant intervenir un élément réducteur auxiliaire et un flux, et grâce à un choix judicieux des matières mises en oeuvre, d'obtenir des désoxydations très poussées du cuivre, même en partant de cuivre très oxydé (grain de son) et sans mettre en oeuvre des quantités prohibitives de matières.
Autrement dit, la demanderesse a trouvé que par des combinaisons de certains corps, on aboutissait à un degré-de désoxydation particulièrement poussé, et ce résultat est obtenu même sans faire intervenir un brassage violent entre laitier et métal, la durée de l'opération étant toutefois beaucoup plus longue dans ce cas d'absence de brassage.
Les corps en question permettent, en effet, même sans qu'on atteigne l'équilibre complet entre métal et laitier, d'atteindre déjà un degré de désoxydation très avancé.
Ces résultats sont obtenus, conformément à la présente invention, par la combinaison des deux moyens suivants:
1[deg.] Addition au métal fondu d'un élément métallique, réducteur par rapport à Cu2O, tel que le calcium ou tout autre métal alcalino-terreux ou alcalin soluble dans le cuivre liquide, ou encore le magnésiym, l'aluminium, le fer,
le zinc.
2[deg.] Action sur le bain métallique d'un flux à base
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cate de soude.
Cette action des flux peut s'exercer soit en fondant
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le cuivre, auquel on a ajouté l'élément réducteur, mode opé-
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flux solide avec le métal liquide porté à une température suffisante pour entraîner la fusion du flux, soit de toute autre manière, par exemple par action du flux en couche surnageante dans le four de fusion lui-même; on peut fondre, dans ce même four, le flux cité plus haut, par exemple en chargeant les éléments de ce flux sur le bain. Le brassage violent du cuivre et du flux est par exemple réalisé en versant violemment le cuivre sur le flux placé dans une poche, le versement étant effectué, par exemple en gros jet,et d'une hauteur telle qu'il se produise une sorte d'émulsionnement du flux dans le cuivre et une désoxydation quasi instantanée du cuivre.
L'addition de l'élément réducteur est faite soit avant que le laitier ait été mis en contact avec le bain, soit pendant que le laitier se trouve en contact avec le bain..
Il importe également de maintenir le laitier en contact avec le métal jusqu'à ce que la réaction d'absorption des oxydes soit suffisamment avancée, ce qui est quasiinstantané dans le cas du brassage violent du laitier avec le métal, mais évidemment plus long si l'on opère sans brassage,par exemple dans un four.
En ce qui concerne le choix de l'élément réducteur
à ajouter, il y a intérêt à utiliser des corps comme les métaux alcalins.ou alcalino-terreux, pas ou presque pas miscibles avec le cuivre, à l'état solide, afin d'éviter une influence nuisible sur la conductibilité électrique. Il est à noter que le calcium exerce une action extrêmement intense en combinaison avec un flux d'anhydride borique, d'acide métaphosphorique ou de silicate de soude.
Le magnésium, l'aluminium, le fer et le zinc peuvent également être utilisés en combinaison avec l'un des flux cités ci-dessus.
Exemple I
A un bain de 20 kilogsde cuivre à l'état fondu, contenant 0,106 % d'oxygène, on a ajouté 60 grs. de calcium. métallique, en même temps que l'on chargeait sur le bain'
1 kilog. d'anhydride borique.
On a laissé agir ce flux sur le métal pendant 10
\ minutes environ; un lingot prélevé dans le bain de cuivre au bout de 10 minutes d'action de ce laitier a indiqué une
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Exemple II
Une opération analogue a été réalisée dans les mêmes conditions sur un bain de 20 kilogs de cuivre, mais
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On a ajouté également 60 grs. de calcium métallique et 1 kilog. d'anhydride borique.
Le métal final ne renfermait plus d'oxygène décelable à l'analyse.
REVENDICATIONS
1. Procédé de désoxydation du cuivre par action d'un réducteur et d'un flux, caractérisé en ce que l'on fait agir sur le cuivre, en combinaison, à titre d'élément réducteur, du calcium ou tout autre métal alcalino-terreux ou alcalin, ou encore du magnésium, de l'aluminium, du fer ou du zinc, et à titre de flux, un flux à base d'anhydride borique ou d'acide métaphosphorique ou de silicate de soude, l'addition de l'élément réducteur étant faite soit avant
la mise en contact du bain et du flux, soit pendant que le flux est en contact avec le bain.
2. Procédé de désoxydation du cuivre conformément