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'PERFECTIONNEMENTS AUX PROCEDES ET DISPOSITIFS POUR L'INJECTION DE COMBUSTIBLE DANS LES MOTEURS A COMBUSTION INTERNE"
L'invention se rapporte aux procédés d'injection de combust ible dans les moteurs à combustion interne, ainsi qu'aux dispositifs susceptibles d'être utilisés pour l'ap. plication de ces procédés.
Plus particulièrement, l'invention a trait aux pro- oédés utilisés pour injecter le combustible moyennant un ou plusieurs injecteurs comprenant au moins un orifice d'injec- tion et une soupape ou un organe analogue pour commander la communication d'une conduite d'amenée de combustible avec cet orifice d' injeotion, cette soupape étant maintenue fermée par
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une force quelconque de grandeur déterminée, contre laquelle elle est ouverte par la pression du combustible dans la con- duite d'amenée lorsque cette pression est assez élevée pour surmonter cette force.
De tels injecteurs sont utilisés pour limiter la du- rée de l'injection aux périodes où le combustible se trouve sous une pression suffisante dans la conduite d'amenée pour être bien distribué et pulvérisé en entrant dans la chambre de combustion du moteur.
Dans la plupart des injecteurs connus, la pression du combustible dans la conduite d'amenée à laquelle la soupape s'ouvre est plus élevée que celle où elle se ferme,un rapport fixe existant entre ces deux pressions pour chaque injecteur.
Si des mesures spéciales ne sont pas prises pour faire tomber la pression dans la conduite d'amenée de com- bustible de l'injecteur ou pour fermer la soupape par des moyens extérieurs à la fin de chaque injection, il ne suffit pas, pour faire cesser celle-ci, d'interrompre le débit de combustible vers la conduite qui mène le combustible à l'in- jecteur, car une quantité de combustible correspondant à l'aug- mentation de volume du contenu de cette conduite sera encore injectée pendant la détente de celui-ci jusqu'à la pression de fermeture de l'injecteur,
La quantité minima de combustible qui peut être injectée chaque fois que la soupape s'ouvre oor- respond donc à l'augmentation de volume du contenu de la condui- te lors de sa détente de pression d'ouverture à la pression de fermeture de l'injecteur. Pour pouvoir injecter de petites quantités de combustible, il est par conséquent désirable que la force qui maintient fermée la soupape soit aussi faible que possible.
D'autre part, dans l'intérêt du bon rendement du moteur, l'injection doit souvent être effectuée dans un temps très limité et à une pression élevée du combustible dans la conduite qui l'amène à l'injecteur. Cette pression doit de plus
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aller en augmentant pendant la durée de l'injection, et il faut tendre à réduire la période pendant laquelle l'injection est causée par la détente du contenu de la conduite d'amenée. A cet effet, il est utile d'avoir une force élevée pour la fermeture automatique de la soupape.
On sait qu'il est souvent avantageux d'injecter, avant chaque injection principale, une petite quantité de combustible dite de préinjection pour amorcer la combustion dans le cy- lindre moteur sans y provoquer une augmentation de pression soudaine, et pour faciliter l'inflammation du combustible in- jecté subséquemment. Ce qui a été dit plus haut au sujet de l'injection de petites quantités de combustible se rapporte aussi à la préinjection.
L'invention a, entre autres, pour objet de réaliser un procédé d'injection tenant compte des désirs exposés ci- dessus ; d'autres buts et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-dessous et des dessins annexés.
D'une façon générale, d'après le procédé suivant l'invention, on fait varier périodiquement la pression qui est demandée au combustible à injecter pour que l'injection puisse avoir lieu.
Suivant une réalisation de ce procédé, on déplace, à l'aide d'un piston, d'abord une quantité de combustible pour tenir fermée la soupape de l'injeoteur avant l'injection, puis une quantité de combustible pour ouvrir cette soupape et pour être injectée.
Ce procédé pourra être perfectionné et complété de nombreuses façons qui ressortiront de la description d'exemples qui suivra plus bas. En particulier, il sera avan- tageux, pour permettre l'interruption de l'injection, d'amener
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l'égalisation des pressions du combustible contenu dans deux espaces, dans l'un desquels la pression du combustible tend à fermer la soupape de l'injecteur et dans l'autre desquels elle tend à l'ouvrir.
Une application du procédé suivant l'invention à l'injection du combustible avec préinjection consiste à ob- tenir l'ouverture de la soupape de l'injecteur entrant en jeu à des pressions différentes dans la conduite d'amenée correspondante suivant qu'il s'agit de la préinjection ou de l'injection principale. Ce résultat peut être obtenu soit en utilisant un injecteur dont on fait varier la force de ferme- ture, soit en desservant alternativement, pour la préinjection et l'injection principale, des injecteurs distincts dont les soupapes s'ouvrent à des pressions différentes dans leur con- duite d'amenée.
Les dispositifs suivant -l'invention comprendront, en général, des moyens quelgonques propres à assurer leur fonctionnement d'âpres l'un des procédés suivant l'invention mentionnés ci-dessus.
En particulier, ces dispositifs peuvent comprendre deux conduites partant du cylindre d'une pompe d'injection et allant l'une à un espace dans lequel la pression du. combustible tend à fermer la soupape de l'injecteur, et l'autre à un espace dans lequel la pression du combustible tend à l'ouvrir. Cette dernière conduite peut aussi servir pour amener à l'injecteur le combustible à injecter.
Elle peut rester en communication ouverte avec la chambre de pompage de la pompe d'injection, tandis que la conduite menant à l'espace dans lequel le combustible tend à fermer la soupape communiquera avec cette chambre de préférence à travers un orifice pouvant être obturé, p.ex. par le piston de pompe lui-même, @
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Il peut en outre être avantageux, dans les cas où la soupape de l'injecteur est fermée par une pression hydrau- lique, d'assister delle-oi par une force sensiblement constan- te telle que celle d'un ressort.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et de la représentation, dans les dessins annexés, de quelques dispositifs et de leurs procédés de fonctionnement, dispositifset procédés qui tous constituent des réalisations de l'invention sans limiter celle-ci et qui sont donnés uniquement à titre d'exemple.
La figure 1 représente en coupe un dispositif d'in- jection et un injecteur.
La figure 2 représente un autre dispositif analogue permettant de réaliser la préinjeotion du combustible.
La figure 3 représente une variante de la réalisation indiquée à la figure 2.
La figure 4 montre un dispositif d'injection à deux injecteurs avec la pompe d'injection qui les alimente.
Dans le dispositif de la fig. 1, un piston de pompe 1 rôdé dans le cylindre 2 est mû dans un sens par la came 3 et dans l'autre par le ressort de rappel 4. L'arbre de la came 3 est entrainé par le moteur d'une façon non représentée dans le dessin. Le piston 1 porte des dents qui coulissent dans les rainures ? du pignon 8¯; il peut par conséquent être tourné autour de son axe à l'aide de ce pignon et de.,la cré- maillère sans que son mouvement alternatif soit affecté par cette rotation. Le piston à est muni d'un évidement 10 qui forme, avec la âurface du piston, deux arêtes de oommande 11 et 12,,et qui se trouve en communication avec la chambre de pompage 14 par la rainure longitudinale 13.
Une troisième arête 15 est formée par la face oblique du piston 1 La .Il.
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conduite d'expiration.17 qui vient du réservoir de com- bustible 16 débouche dans l'alésage du cylindre 2, à un niveau tel que son embouchure fait face à l'évidement 10 lorsque le piston 1 est à son point mort bas représenté dans la figure. L'embouchure de la conduite de fermeture 18 de l'injecteur dans l'alésage du cylindre 2 est située de façon à être commandée par les arêtes 11 et 15 pendant la course du piston 1. Enfin, la conduite d'injection 19, qui amène à l'in- jeoteur 20 le combustible à injecter, part de la chambre de pompage 14 et reste en communication ouverte avec celle-ci.
L'injecteur 20 est logé dans la culasse 21 d'un cylindre du moteur. La communication de la conduite d'in- jection 19 avec les orifices d'injection 22 est commandée par la soupape 23, dont la tige 25 est rodée dans le corps d'injecteur 24,La soupape 23 est à commande hydraulique. Elle est ouverte par la pression du combustible dans la conduite d'injection 19, pression qui règne aussi dans la chambre an- nulaire 26 et qui agit par le bas sur la tige 25, et fermée par la pression du combustible dans la chambre 27 qui est re- liée à la conduite de fermeture 18. En outre, un ressort 28 agit sur la soupape 23 dans le sens de la fermeture. Ce res- sort s'appuie sur un écrou 29 vissé dans la partie supérieure du corps d'injecteur 24 et fixé par un contre-écrou 30.
Quand le piston 1 se trouve à son point mort inférieur c.à.d. dans la position représentée dans le dessin, la conduite 18 et la chambre 27 de fermeture de l'injecteur et la conduite d'injection 19 avec la chambre annulaire 26 se trouvent, par la chambre de pompage 14, en communication avec la conduite d'aspiration 17, de sorte que la pression à laquelle la pompe aspire le combustible règne dans ces chambres et conduites..
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Au début de sa course de refoulement l'arête 12 ferme l'embouchure de la conduite d'aspiration 17; dès lors, le combustible est refoulé par la conduite d'injection 19 dans la chambre annulaire 26 et par la conduite de fermeture 18 dans la chambre de fermeture 27 de l'injeoteur. Il convient de rappeler ici que les combustibles liquides que l'on utilise pour les moteurs à bombustion interne sont sensiblement compres- sibles et permettent d'obtenir les pressions de l'ordre de grandeur voulu par le déplaoement de combustible,par un piston de pompe d'injection de dimensions courantesdans une chambre dont la capacité correspond à des dimensions aisément accep- tables. On obtient donc une augmentation de la pression qui agit simultanément dans les deux sens sur la tige 25 de la soupape 23 dans les chambres 26 et 27.
Dès que cette pression dépasse celle des gaz dans le cylindre moteur devant l'injecteur, sa résultante tend à tenir la soupape 23 dans sa position de fermeture, car la pointe et le siège de la soupape ne sont pas exposés à la pression du combustible dans la chambre annu- laire 26, mais seulement à celle des gaz contenus dans le cy- lindre moteur. Par contre, la seotion entière de la tige 25 estlsoumise à la pression dans la chambre de fermeture 87. De toutes façons néanmoins, et dès le début de la course du pis- ton 1, la soupape 23 est maintenue fermée par le ressort 28.
En progressant, le piston 1 ferme alors l'embouchure de la conduite 18 et enferme dans cette conduite et dans la chambre de fermeture une quantité de combustible sous pression qui tend à maintenir fermée la soupape µµ. La fermeture de la conduite 18 a lieu plus tôt ou plus tard suivant la position angulaire du piston 1. Là-dessus, la compression du combustible continue dans la conduite d'injection 19 et dans la chambre annulaire 26 juqu'à ce que la pression dans celle-ci suffise
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à soulever la soupape 23 de son siège contre les forces réunies du ressort 28 et de la pression du combustible dans la chambre de fermeture 27. Alors l'injection commence.
Elle a lieu continuellement ou par intermittences suivant que la quantité de combustible refoulé par le piston 1 suffit à maintenir la pression dans la chambre 26 au-dessus de la pression de fermeture de l'injecteur ou non. Cette pres- sion de fermeture est moins élevée que la pression nécessaire dans la chambre 26 pour ouvrir la soupape, car maintenant la pointe et le siège de la soupape sont aussi exposés à une pression de combustible approchant celle dans la chambre 26, tandis que la force tendant à fermer la soupape n'a pas sensiblement changé lors de son ouverture, la course de la soupape n'étant que très petité.
La fin de l'injection est aménée par le piston 1 dont l'arête 11 découvre l'embouchure de la conduite 18, De ce fait, les pressions du combustible contenu dans les deux chambres 26 et 27 s'égalisent, et la soupape 23 est fermée par la force du ressort 28 et par la résultante des pressions agissant sur elle. Cette fermeture immédiate de la soupape 23 supprime la période d'injection qui serait causée par la détente du contenu de la conduite 19 à travers les orifices d'injection 22. Comme l'arête 15 est oblique et l'arête 11 perpendiculaire par rapport à l'axe du piston le il suffit de faire tourner le piston autour de son axe à l'aide de la crémaillère 9 pour modifier la durée de l'injection et la quantité injectée.
L'injection terminée, le piston de pompe continue sa course ascendante de sorte.que la réduction de vitesse du piston qui précède nécessairement son arrivée au point mort supérieur n'affeote pas l'injection elle-même. Après le passage de ce point mort, la conduite 18 est de nouveau @
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obturée pour une partie de la course descendante du piston, pendant laquelle le déplacement de celui-ci produit une dé- tente du combustible qui se trouve dans la conduite d'in- jection 19 et dans la chambre annulaire 26.
Ensuite, lorsque l'arête 15 découvre à nouveau l'embouchure de la conduite de fermeture 18, les pressions dans les chambres 26 et 27 sont de nouveau égalisées à travers les conduites 18 et 19, et la détente du combustible continue dans ces chambres et par ces conduites jusqu'à leur évacuation partielle pendant que le piston 1 poursuit sa course descendante. Peu avant son point mort inférieur, il découvre l'embouchure de la conduite d'aspiration 17, et le combustible venant du réservoir 16 accède librement à la chambre de pompage 14 et de là aux chambres 26 et 27. Là-dessus, le cycle décrit se répète.
La pompe représentée à la figure 2 est munie d'une chambre d'aspiration 31 qui est reliée au réservoir de com- bustible 16 par une conduite 32. Un Orifice 33, placé de fa- çon à être fermé par l'arête supérieure 34 du piston . peu après le début de sa course asoendante et un passage 35 de section restreinte,situé plus bas, relient la chambre d'as- piration 31 à l'alésage du cylindre de pompe. Au même niveau que le passage 35, la conduite de fermeture 18 de l'injecteur quitte le cylindre de pompe. Le piston 1 est muni d'une gorge 39 et d'un évidement 41 qui sont limités par les arêtes 36, 37 et 38 disposées de façon à ce que, pendant leur course asoendente, elle ouvrent, ferment et rouvrent les embouchures de la conduite 18 et du passage 35. Les arêtes 36 et 37 se trouvent dans des plans perpendiculaires à l'axe du piston.
Par oontre, l'arête 38 est oblique par rapport à l'axe du piston sur la partie de sa circonférence ou elle commande l'em- bouohure de la conduite 18. Cette arête 38 rejoint l'arête 37
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de façon à laisser un passage par lequel l'évidement 41 communique avec la gorge 39 qui elle-même est reliée à la chambre de pompage 14 par la rainure 40.
Le piston 1 peut être tourné autour de son axe à l'aide de la crémaillère, 1 d'une façon analogue au piston 1 de la figure 1. Les autres pièces du dispositif correspon- dent dans leurs caractéristiques et fonctions aux pièces de la figure 1 qui portent les mêmes chiffres de référence.
Au début de sa oourse ascendante, le piston 1 ferme d'abord l'orifice d'aspiration 33 et commence ensuite sa course de refoulement proprement dite. Dans la première partie de celle-ci le combustible nécessaire à la préinjec- tion est refoulé, l'embouchure de la conduite 18 dans le oy- lindre restant recouverte par le piston 1. Pendant cette période, la pression du oombustible enfermé dans la conduite 18 et dans la chambre de fermeture 27 est plus basse que pendant l'injection principale en raison de la détente précédemment produite pendant la descente du piston 1. Dès que celui-ci a refoulé une petite quantité de combustible vers la conduite 19 et la chambre annulaire 26, la soupape 23 s'ouvre, et la préinjection se produit.
Elle est bientôt terminée par l'éga- lisation des pressions dans les chambres 26 et 27 qui a lieu à travers la chambre 14 de la pompe lorsque l'arête 36 dé- couvre l'orifice de la conduite 18 et le passage 35. La son- pape 23 est alors immédiatement fermée par la force modérée du ressort 28. A cause de la pression d'ouverture peu élevée de l'injecteur et de sa fermeture immédiate à la fin de l'in- jection, la petite quantité de combustible préinjectée est déterminée avec la précision désirable. Après l'égalisation des pressions dans les conduites 18 et 19 et dans les chambres
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26 et 27, le combustible y est comprimé par le piston 1 qui poursuit sa course.
Cette compression dépend de la vitesse du piston, car une partie du combustible refoulé par lui s'échappe par le passage 35 dans la chambre d'aspiration 31 où règne une pression beaucoup plus basse. La quantité du combustible qui s'échappe est plus grande à petite vitesse du piston qu'à grande vitesse à cause de la durée plus grande de la compression, et la pression finale obtenue dans les chambres 26 et 27 est d'autant moins élevée. Cette période de compression est terminée par la fermeture de l'embouchure de la conduite 18; le combustible refoulé par la suite dans la conduite 19 et la chambre 26 provoque l'ouverture de la soupape 23 pour l'injection principale, qui a lieu de la façon décrite dans le premier exemple.
Pour terminer l'injection principale, le passage de l'arête 38 sur l'orifice de la conduite de fermeture 18 provoque une nouvelle égalisation des pressions dans les chambres 26 et 27 aux deux extrémités de la tige 25, de sorte que la soupape 23 est fermée; comme l'arête 37 est perpen- diculaire, l'arête 38 par contre oblique par rapport à l'axe du piston 1, la section de la course du piston pendant laquel- le a lieu l'injection principale et qui détermine la quantité de combustible injectée dépend de la position angulaire du piston. Le début de l'injection est constant, tandis que sa fin peut être réglée.
Le piston 1 continue sa course en ralentissant, puis redescend en diminuant a pression simultanément dans les chambres 26 et 27; dans cette dernière, la détente est pas- sagèrement suspendue par la fermeture de la conduite 18, mais l'équilibre des pressions se rétablit à sa réouverture. Fina- lement, cette conduite 18 est une fois de plus obturée; la
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pression qui y reste, et qui peut être nulle, détermine,avec celle du ressort 28, la pression d'ouverture de l'injecteur à la préinjection suivante. Enfin, l'arête 34 rouvre l'orifice d'aspiration 33 et permet le ravitaillement en combustible de la chambre de pompage 14, de la conduite 19 et de l'espace annulaire 26 à la pression d'aspiration.
Une variante consisterait à prévoir plusieurs injecteurs alimentés simultanément par la même pompe. Leurs chambres de fermeture 27 pourraient être reliées entre elles de façon à obtenir à tout instant une force de fermeture identique pour tous les injecteurs.
.On pourrait aussi prévoir deux injecteurs, l'un - disposé par exemple dans une chambre de précombustion du cylindre moteur - servant à la préinjection et l'autre pour l'injection principale. Dans ce cas, l'injecteur pour la pré- injection serait relié au cylindre de la pompe non par une conduite d'injection comme celle indiquée par 19, mais par une conduite d'injection séparée, commandée par l'arête 34 du piston 1. et fermée pendant 1injection principale. Une telle conduite de préinjection serait raccordée au cylindre de pom- pe de la façon indiquée en 42 par des lignes pointillées.
Dans l'exemple représenté à la figure 3, qui est une variante de celui de la figure 2, le piston 1 comporte une seconde gorge 62 reliée par la rainure 40 à la chambre de pom- page 14. Cette gorge fil relie la conauite 18 à la chambre d'aspiration 31 par la rainure 40, la chambre de pompage 14 et l'orifice 33 quand le piston 1 se trouve à son point mort . inférieur représenté dans le dessin. La pression d'aspiration s'établit alors dans la chambre de fermeture 27 de l'injecteur. et s'y maintient pour la préinjection, l'embouchure de la conduite 18 étant refermée peu après le début de la course
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ascendante du piston 1.
Dans l'exemple de la figure 4, 2 désigne de nouveau le cylindre de pompe dans lequel le piston 1 est animé d'un mouvement de va-et-vient. Les moyens qui actionnent ce piston, ainsi que ceux qui permettent de le tourner autour de son axe, ne sont pas représentés dans la figure et peuvent par exemple être semblables à ceux utilisés dans l'exemple de la figure 1.
Une conduite d'aspiration 44 venant d'un réservoir de combus- tible qui n'est pas indiqué dans la figure débouche latéralement dans l'alésage du cylindre 2, juste au-dessus de l'arête fron- tale 43 du piston 1 quand celui-ci se trouve à son point mort inférieur, position qui est représentée dans le dessin. Un peu plus haut et du côté diamétralement opposé la conduite de re- foulement 45 pour la préinjection quitte le cylindre 2, tandis que la conduite de refoulement 48 part de la chambre de pompage 47 au fond du cylindre 2. 0ette dernière conduite 48 est comman- dée par la soupape automatique de refoulement 46.
Le piston 1 comporte un évidement 49 qui se trouve en communication ouverte avec la chambre de pompage 47 par la rainure longitudinale 50 et qui est limitée par l'arête 51, oblique du côté où la conduite d'aspiration 44 rejoint le oylindre.
Deux injecteurs distincts l'un pour la préinjection, l'autre pour l'injection principale montés dans un corps commun 54 sont disposés dans la culasse 52 du cylindre de combustion du moteur. La soupape de préinjection 55 commande la communication de la conduite de préhjeotion 45 aux orifices d'injection 56.
Cette soupape 55 se trouve sous la force du ressort 57 qui tend à la fermer et sera p.ex. bandé de façon à ce que la soupape fifi s'ouvre dès que la pression dans la conduite 45 dépasse p. ex.
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80 kg/om2. Par oontre la soupape d'injection principale 58 qui commande les orifices d'injection 60 s'ouvre par exemple à la pression de 200 kg/cm2 dans la conduite correspondante 48, contre la force du ressort 59. Quand la soupape 55 est fer- mée, la pression du combustible dans la conduite d'injection correspondante 45.n'agit dans le sens de l'ouverture de la soupape que sur l'épaule 55a à l'exclusion de la pointe 55b qui se trouve de l'autre côté du siège de la soupape. Par contre, quand celle-ci est ouverte, sa pointe est soumise elle aussi à une pression de combustible qui, suivant l'étranglement qui a lieu entre la soupape et son siège, se rapproche de celle dans la conduite 45.
A force égale du ressort 57, la soupape 55 se ferme donc à une pression moins élevée dans la conduite 45 que celle à laquelle elle s'ouvre. Des considérations analogues sont va- lables pour la soupape 58.
Au début de la course ascendante du piston 1 l'em- bouchure de la conduite d'aspiration 44 est fermée. A ce moment, la pression qui règne dans la conduite d'injection principale 55 correspond environ à la pression de fermeture de l'injecteur correspondant, soit par exemple 150 kg/cm2. Cette pression tient fermée la soupape de refoulement 46 pendant que le piston 1 comprime le combustible dans la chambre de pompage 47 et dans la conduite de préinjection 45. Cette compression se poursuit jusqu'à la pression d'ouverture de la soupape 55 qui est, sui- vaut ce qui à été dit plus haut, p.ex. de 80 kg/cm . Alors la soupape s'ouvre, et le combustible est injecté dans la chambre de combustion 61 à travers les orifices 56.
Immédiatement après, l'arête frontale 43 du piston 1 ferme la sortie de la conduite 45 et interrompt le refoulement de combustible dans celle-ci.
Par conséquent, le combustible contenu dans cette conduite se
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détend à travers les orifices 56 jusqu'à ce que sa pression soit tombée à la pression de fermeture de l'injecteur, p.ex. à 60 kg/cm2. Alors la soupape 55 retourne à son siège et la préinjection est terminée. Dans la chambre de combustion 61, qui contient à cet instant de l'air comprimé de température très élevée, la petite quantité de combustible préinjectée s'incendie sans augmentation nuisible de pression et forme un noyau de combustion auquel le combustible introduit sub- séquemment s'allume à son tour au fur et à mesure de son in- jection, sans délai nuisible.
Après la fermeture de la conduite 45 la pression du combustible est augmentée d'abord dans la chambre de pompage 47, puis dans cette dernière et dansla conduite 48 dès que la soupape de refoulement 46 s'est ouverte. Quand la pression d'ouverture de la soupape 58, qui a été indiquée par 200 kg/cm2 à titre d'exemple, est atteinte, celle-ci s'ouvre contre la force du ressort 59, et le combustible qui continue à être refoulé par le piston 1 est injecté dans la chambre 61 par les orifices d'injection 60. Le refoulement de combustible dans la conduite 48 est interrompu par l'ouverture de la con- duite d'aspiration 44.moyennant l'arête 51 du piston.
La pression dans la chambre de pompage tombe alors à la pression d'aspiration de la pompe, la soupape de refoulement 46 se ferme, et le combustible contenu dans la conduite 48 se dé- tend à travers les orifices 60 jusqu'à la pression de ferme- ture de la soupape 58, soit à 150 kg/cm2 pour l'exemple donné.
Cette soupape fermée, l'injection est terminée.
On pourrait aussi réaliser le procédé suivant l'in- vention à l'aide d'un dispositif comprenant un seul injecteur dans lequel la force de fermeture de la soupape serait exer- cée par un ressort, ce ressort étant alternativement bandé @
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et détendu par un mécanisme de commande extérieur. Ce méca- nisme pourra comprendre in dispositif pneumatique, hydraulique ou à organes rigides pour transmettre les forces nécessaires au ressort.
Il va sans dire que l'invention n'est nullement limitée aux procédés et dispositifs décrits ci-dessus et représentés dans les dessins annexés à titre d'exemple et que de nombreuses autres réalisations et applications peuvent être imaginées sans sortir du cadre de l'invention.