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aménagement des tiroirs dans les mécanismes de transmission hydrauliques à pistons.
L'invention a pour objet un aménagement particulier des tiroirs qui assurent la distribution du liquide dans les mé- canismes de transmission hydrauliques à pistons, dans lesquels l'énergie est transmise soit en partie mécaniquement et en partie hydrauliquement, soit seulement hydrauliquement. De tels mécanismes hydrauliques consistent essentiellement en une pompe et un moteur, dans lesquels des cylindres sont dis- posés radialement ou axialement par rapport à l'axe du méca- nisme de transmission et dans lesquels le changement de la course des pistons coulissant dans ces cylindres est opéré par des disques basculants ou par des excentriques décalables, ou bien encore par d'autres moyens assurant le même but.
Par suite du fonctionnement de la pompe et de l'effet analogue du moteur, un courant circulaire de liquide est engendré . pour la distribution duquel des pistons de forme spéciale doivent être prévus. Un mode de disposition de ces tiroirs consiste en ce que ceux-ci sont placés co-axialement l'un derrière l'autre , qu'ils ont essentiellement une forme de
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cloche et qu'on peut les mettre en contact avec leur surface frontale annulaire, cette position étant leur position de ré- gime normal dans laquelle ils forment deux chambres, c'est-à- dire une chambre extérieure et une chambre intérieure. Ces chambres communiquent par des canaux avec les cylindres de la pompe et du moteur.
Chacun de ces tiroirs doit être raccordé par l'une de ses extrémités à un arbre ou un organe semblable de telle manière qu'il tourne conjointement avec cet arbre ou qu'il soit retenu par celui-ci. Dans de tels mécanismes hydrauliques, la chambre extérieure ménagée autour du corps des tiroirs sert généralement de chambre de pression, tandis que la chambre ménagée à l'intérieur des tiroirs sert de cham- bre d'aspiration, étant donné que grâce à cette disposition on obtient les conditions les plus favorables pour utiliser en même temps la pression du liquide pour étanchéifier les deux tiroir l'un par rapport à l'autre et par rapport au car- ter qui les renferme.
Il résulte de cette disposition un effet de pression très considérable du liquide de circulation sur les tiroirs et conséquemment de très grandes forces de pres- sion de surface entre les tiroirs et le carter. Les tiroirs tournent dans le carter qui les renferme et que l'on peut, dans cet ordre d'idées, considérer comme leur coussinet, à des vitesses très variables depuis zéro jusqu'à un maximum élevé. Or, il arrive souvent dans ce type de mécanismes hy- drauliques à pistons qui transmettent l'énergie et mécanique- ment et hydrauliquement, que la rotation relative entre les tiroirs et le carter tournant du mécanisme reste très petite pendant une durée de fonctionnement très prolongée. Cette ro- tation relative peut même se rapprocher de la valeur zéro.
Il importe, pour cette rotation minime, que les organes soient logés dans leurs paliers dans des conditions parfaites. Ces
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conditions sont remplies lorsque l'arbre (c'est-à-dire les ti- roirs dans le cas de cette invention) peut s'adapter fidèle- ment à son coussinet. Par sa pression considérable (80 à 150 kg) le liquide pénétrant dans la chambre extérieure a pour effet que les tiroirs sont pressés sur le plan de glissement avec des pressions de surfaces très élevées.
Les conditions de fonc- tionnement dans lesquelles les tiroirs tournent dans le carter qui constitue leur coussinet, sont par conséquent les mêmes que celle des paliers à glissement soumis à des charges élevées en ce qui concerne la possibilité d'adaptation dans le palier et la charge uniforme par unité de surface, de même que la for- mation d'un coin d'huile ainsi favorisée entre la partie tour- nante et le coussinet ou bien le fourreau. Pour surmonter ces difficultés on a eu recours, dans les paliers à glissement soumis à des charges élevées, à des mesures visant à assurer l'adaptation des coussinets suivant l'arbre tournant, telles que p.ex. des coussinets à paliers sphériques ou bien des élé- ments de coussinet divisés et basculant autour de certains points ou encore d'autres moyens similaires.
Or, une pareille solution du problème de loger convenable- ment dans leurs paliers les tiroirs rotatifs des mécanismes de transmission hydrauliques à pistons,est rendue impossible par le fait que le carter qui sert en même temps de fourreau, doit être une carcasse rigide à cause des canaux d'huile sous pres-- sion.
Suivant l'état actuel de la technique, on ne connaît, pour résoudre ce problème, qu'une griffe d'entraînement qui permet de déplacer le tiroir suivant un seul plan de coordon- nées du tiroir parallèle à son axe et suivant un angle avec l'axe de l'arbre dans le même plan. Or, cette possibilité de
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déplacement dans un seul plan est insuffisante pour obtenir la solution du problème.
L'invention fournit une solution parfaite du problème de loger les dits tiroirs des mécanismes hydrauliques à pi- stons dans les conditions requises.
Il résulte de ce problème une série de questions cor- rélatives solutionnées par la présente invention.
Une de ces questions consiste en ce que les tiroirs doivent pouvoir effectuer ensemble dans la position dans la- quelle ils se trouvent en contact avec leurs faces frontales annulaires, des mouvements de va-et-vient suivant leur axe longitudinal afin qu'il ne se forme pas de stries sur les surfaces de glissement et que celles-ci restent tout-à-fait lisses. Ceci est très important au point de vue du graissage pour obtenir une pellicule d'huile résistante à toutes les vitesses malgré la charge élevée. En outre, il faut envisager la nécessité constante d'étanchéifier les tiroirs par rapport au fourreau.
Pendant les mouvements alternatifs des tiroirs dont il vient d'être question, il est nécessaire que les sur- faces frontales de ces tiroirs restent toujours en contact en formant joints étanches, étant donné que l'excédant de pression entre la chambre extérieure et la chambre intérieure des tiroirs qui, en régime normal, presse les tiroirs l'un contre l'autre, est variable et ne peut assurer à lui seul le fonctionnement parfait du mécanisme. Il résulte de ces conditions le problème de prévoir en plus de la pression du liquide des moyens mécaniques qui assurent un contact p.erma- nent des tiroirs par leurs surfaces frontales de manière à ce qu'ils puissent se mouvoir ensemble librement suivant leur axe, les surfaces de contact devant être séparables.
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Dès que les tiroirs sont éloignés l'un de l'autre, il se produit une communication libre..entre la chambre sous pres- sion extérieure et la chambre d'aspiration intérieure offrant libre passage au liquide. Dans cette position des tiroirs, des transmissions hydrauliques de ce genre sont débrayées.
Le problème de loger les tiroirs dans leur fourreau de manière parfaite dans toutes les conditions de fonctionnement et de protéger les tiroirs contre l'usure devra tenir compte des phénomènes qui se produisent lors d'un embrayage et dé- brayage rapides et fréquents, comme dans le cas de la manoeu- vre d'une grue.
Suivant l'état actuel de la technique, le mouvement d'embrayage est opéré par des moyens mécaniques qui déplacent toujours le même tiroir vers l'autre en sens axial jusqu'à ce que les deux tiroirs fassent contact. (En cas de débrayage, le mouvement se fait en sens contraire. ) Cette disposition connue ne tient pas compte des conditions de friction parti- culières. En déplaçant un tiroir vers l'autre, des effets d'étranglement de valeur croissante sont engendrés entre les surfaces frontales des tiroirs qui se rapprochent l'un de l'autre de sorte que la pression dans la chambre de pression augmente peu à peu.
Comme, tout d'abord, le carter ne tourne pas et que le tiroir effectuant le mouvement d'embrayage ne se déplace qu'à une petite vitesse suivant l'axe, on peut con- sidérer le coefficient de frottement entre le tiroir et son coussinet ou le carter comme coefficient de frottement au re- pos. Le déplacement d'un tel élément implique donc des forces considérables, eu égard aux pressions énormes du liquide et conséquemment une certaine usure du tiroir, La méthode connue jusqu'ici consistant à opérer le couplage en déplaçant toujours le même tiroir par rapport à l'autre, n'apporte pas de solution
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au problème de loger parfaitement les tiroirs dans leur ' fourreau et entraîne une usure prématurée du tiroir servant à effectuer la manoeuvre. Ce procédé nécessite en outre une force très considérable pour déplacer le tiroir.
Un autre problème réside dans le fait que dans les mé- canismes de transmission à pressions plus élevées très va- riables de liquide (100 kg et plus), des difficultés sé- rieuses surgissent en..::..raison, dès effets connus de la compres- sibilité de l'huile en relation avec l'élasticité des parois.
Ces circonstances offrent une analogie très nette avec les conditions ''qui se présentent. dans les machines vapeur à pi- stons trayaillant'à des pressions de vapeur très variables et dans lesquelles, conformément à la haute tension de va- peur, les moments d'.admission et d'échappement de la vapeur doivent être modifiés'en rapport avec la position respective du piston.
Pour faciliter la compréhension de l'invention, il y aura lieu d'observer que des pressions très différentes se présentent notamment dans le.mode de commande des trans- missions en question, dans lequel le carter est mis en rota- tion par une force motrice quelconque et où la vitesse mo- difiée par le mécanisme est captée d'un arbre ou élément semblable, ce mode de commande donnant lieu à une variation du nombre de tours, de l'arbre commandé depuis zéro jusqu'à un maximum.
L'objet de l'invention qui apporte une solution des problèmes considérés suivant un seul et même principe, con- siste dans l'application d'une garniture spéciale entre la chambre de pression et le carter du moteur ou de la pompe, ainsi que dans un raccord formant accouplement, ladite gar- niture et ledit raccord constituant desjoints articulés mobiles
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dans tous les sens. Ce raccord est logé entre chaque tiroir ou une broche solidaire de ce tiroir, d'une part, et les ar- bres commandant sa rotation ou d'autres éléments semblables, d'autre part.
La garniture et le raccord formant accouple- ment sont construits de telle manière que les tiroirs puissent s'adapter dans leur fourreau suivant les trois coordonnées parallèlement à leus axes et suivant un angle quelconque avec les arbres ou d'autres éléments avec lesquels ils sont reliés et qui sont exposés à des déformations élastiques ou à des manques de précision lors du montage du mécanisme.
On logera le raccord formant accouplement entre la bro- che de tiroir et les éléments qui la font tourner, dans le cas où la broche de tiroir est vreuse en vue d'offrir passage vers l'extérieur à l'huile sous très haute pression provenant de la chambre de pression, et ce, afin de pouvoir raccorder ri-. gidement le tiroir avec sa broche en évitant tout joint fle- xible.Si la broche et le tiroir forment un système rigide et que ledit accouplement est situé à l'autre bout de la bro- che, cette broche représente un long bras de levier libre qui, par son propre poids et par le poids des pièces d'accouplement qui sont fixées à la broche, exerce sur le tiroir un moment de renversement.
Dans ce cas la tâche s'impose d'équilibrer les effets de la pesanteur et les chocs d'inertie agissant sur la broche afin d'éviter qu'ils ne se propagent sur le ti- roir et qu'ils n'exercent aucune influence défavorable sur le logement du tiroir dans son fourreau. Il convient de rappe- ler ici que le problème essentiel de l'invention consistait à loger parfaitement les tiroirs dans leur palier.
Pour l'équilibrage précité, l'invention prévoit un sy- stème d'éléments faisant fonction de leviers et des masses
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formant contrepoids, ce système étant raccordé de façon mo- bile en un point avec l'enveloppe entourant le mécanisme ou d'autres pièces fixes quelconques et en un ou deux autres points articulés avec la broche de tiroir.
En tenant ompte de la nécessité d'amener en contact les tiroirs non seulement par la pression du liquide, mais aussi par des moyens mécaniques, l'invention prévoit un sy- stème de tringles de construction spéciale destinées à hau- baner les deux tiroirs à leurs faces frontales ainsi qu'un dis- positif de déclenchement haubanant ces tringles, lequel repose dans un guidage de manière à pouvoir coulisser librement sui- vant l'age du carter. Grâce à l'accouplement articulé spécial, les tiroirs ainsi haubanés peuvent effectuer des mouvements longitudinaux dans le fourreau, ce mouvement maintenant tou- jours parfaitement lisse les surfaces de glissement par le logement requis des tiroirs dans leur palier.
En outre, l'invention montre également la possibilité de loger convenablement les tiroirs lors d'un embrayage et débrayage rapides et très fréquents.La disposition de l'hauba- nage des tiroirs conforme à l'invention a pour effet que, lors d'une manoeuvre d'embrayage ou de désembrayage, celui des tiroirs est déplacé qui offre la plus faible résistance de frottement par rapport au carter contrairement à la méthode technique connue jusqu'ici suivant laquelle c'est toujours le même tiroir qui, en dépit des conditions de frottement, est mû à l'encontre de l'autre.
Veut-on par ex. actionner le mécanisme arrêté lorsque le moteur est en marche, il sera d'abord nécessaire de ramener en contact les deux tiroirs préalablement écartés l'un de l'autre. Ceci a lieu par voie mécanique à l'aide du dispositif
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de haubanage avec tringlerie, de telle sorte que la fente entre les:faces frontales des tiroirs devient de plus en plus petite et que l'effet d'étranglement sur le liquide qui la traverse, augmente progressivement, ce qui donne lieu à un accroissement de la pression du liquide dans la chambre de pression du mécanisme. Cette pression croissante presse les tiroirs latéralement sur leurs fourreaux, pro- voquant ainsi un effet de frottement. Ce frottement peut être celui du repos oubbien celui du mouvement.
Le frotte- ment est différent pour chaque tiroir lors de l'embrayage, parce qu'au moment de démarrage, le tiroir de pompe se trouve en rotation relative vis-à-vis du carter. C'est ainsi qu'a lieu entre le tiroir de pompe et le carter le frotte- ment de mouvement moindre tandis que, en même temps, il existe entre le tiroir de moteur et le carter un frottement de repos plus considérable, puisque le tiroir de moteur ne fait aucune rotation par rapport au carter,'Le carter est encore à l'arrêt. Conformément à l'invention le dispo- sitif haubanant les deux tiroirs par un système de tringles est aménagé de telle manière qu'il tend à rapprocher méca- niquement les tiroirs.
Or, vu que le tiroir qui subit la plus grande friction est retenu dans sa position, le hau- banage conforme à l'invention a pour effet de toujours déplacer celui des tiroirs qui, en comparaison avec l'autre, offre la pression minima'par rapport au carter, c'est-à-dire le frottement de mouvement.Les conditions analogues se pré- sentent également lors du débrayage. Grâce à ces conditions de fonctionnement des tiroirs lors du l'embrayage et du dé- brayage, le tiroir le plus mobile étant toujours déplacé seul, on obtient un ménagement très considérable des
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surfaces de glissement, parce que le déplacement a toujours lieu seulement avec la friction de mouvement minima. Par con- tre, on ne déplaçait jusqu'ici que toujours le même tiroir dans son fourreau, sans tenir compte des diverses conditions de frottement.
Un autre objet de l'invention est caractérisé par le fait que dans le type des mécanismes de transmission hydrau- liques à pistons, dans lequel la chambre extérieure entourant les tiroirs sert de chambre de pression, les tiroirs haubanés par la tringlerie susdite sont construits de telle façon que le bout d!arbre d'un des tiroirs qui traverse de manière étanche le carter entourant le tiroir et relie ce tiroir avec son arbre, a un diamètre plus grand que le bout d'arbre correspondant de l'autre tiroir. Cette construction des ti- roirs conforme à l'invention a pour effet que la pression dans la chambre de pression pousse les deux tiroirs haubanés mu- tuellement dans la direction du bout d'arbre de plus grand diamètre.
L'invention prévoit comme moment antagoniste contre cet effort de pression agissant dans la direction longitudi- nale des tiroirs un ressort ou d'autres éléments de construc- tion appropriés pour engendrer la contrepression. On obtient comme résultat que les tiroirs ainsi haubanés sont forcés de s'orienter dans différentes positions axiales suivant les va- riations de pression survenant à l'intérieur du mécanisme.
L'invention prévoit donc d'employer comme piston différentiel les tiroirs avec bouts d'arbres de différents diamètres, avec les éléments s'opposant à la pression unilatérale du liquide (de préférence des ressorts) et avec la tringlerie assurant lé haubanage mutuel des tiroirs. L'aménagement des tiroirs comme piston différentiel permet d'utiliser leur déplacement
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pour modifier les moments auxquels le liquide commence à péné- ter dans les cylindres de la pompe et du moteur et cesse de s'en échapper. La modification de ces moments conforme à l'in- vention est assurée par des arêtes de réglage disposées oblique- ment à la superficie des tiroirs.
Les figures 1 à 11 représentent différents modes de réa- lisation de l'invention:
La fig.1 montre une coupe longitudinale par le mécanisme de transmission.
La fig.2 montre une coupe longitudinale par un accouple- ment.
La fig.3 montre une coupe transversale suivant la ligne III - III de la fig. 2.
La fig.4 montre une coupe longitudinale par un autre type d'accouplement.
La fig.5 montre une coupe transversale suivant la ligne V - V de la fig. 4.
La fig.6 montre une coupe longitudinale par une troisième forme de réalisation de l'accouplement.
La fig.7 montre une coupe transversale suivant la ligne VII - VII de la fig.6.
La fig.8 montre une garniture des tiroirs dans la même coupe que la fig.l.
La fig.9montre une autre garniture des tiroirs dans la même coupe que la fig.l.
La fig.10 montre une coupe suivant la ligne X - X de la fig.l.
La fig.11 montre une coupe par la chambre des tiroirs (les tiroirs étant vus de face) suivant la disposition pour pressions très élevées et très variables.
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Dans la fig.l, le carter portant les cylindres de pompe ainsi que les pistons et le mécanisme de commande est disposé autour de l'arbre de pompe 1. Cet arbre de pompe 1 est relié par l'accouplement 2 avec le tiroir de pompe 3 qui tourne dans le foarreau 4, renfermé dans le carter 5. Une forme de réalisation de l'accouplement formant articulation est repré- sentéedans la fig.2 en coupe longitudinale et dans la fig.3 en coupe transversale. Cet accouplement consiste en un anneau ,avec lesquelles,
2 dans lequel sont fraisées les rainures 6,7, les griffes
10,11 du tiroir 3 viennent en prise, tandis que les rainures
8,9 se trouvent en prise avec les griffes 12,13 de l'arbre 1.
Ces griffes sont ajustées dans les rainures avec un jeu suffi- sant. Gràce à cette construction de l'accouplement 2, le ti- roir de pompe 3 peut donc s'adapter dans son fourreau 4 aux pressions de liquide dynamiques et statiques auxquelles il est soumis.
Une autre forme de réalisation de l'accouplement formant articulation est illustrée par les fig.4 et 5. Cet accouple- ment consiste en un anneau 14 dans lequel sont pratiquées d'un côté les rainures 15,16 et de l'autre côté les rainures 17,18 perpendiculairement aux premières. Dans les rainures 15,16 des griffes 19,20 du tiroir 3 viennent en prise avec jeu suffisant ainsi que les griffes 21,22 de l'arbre de com- mande 1 avec les rainures 17,18.
Une troisième forme de réalisation de cet accouplement 23 est représentée dans les fig. 6 et 7. Ici des rainures 24,25 sont en prise avec le tiroir 3 et les rainures 26,27 avec l'arbre 1.
Le raccord formant accouplement mobile en tour sens peut aussi être réalisé à l'aide d'un arbre flexible.
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Dans la fig.l, la douille 28 constitue la garniture particulière pratiquée entre la chambre de pression entou- rant les tiroirs et l'espace extérieur 30. Cette douille 28 ajustée de manière étanche sur le bout d'arbre 31 du tiroir 3 porte un collet 32 avec lequel il vient s'appliquer sur -une saillie annulaire 33 du carter 34. La douille 28 a, et au point 35 et au point 36, un certain jeu par rapport au carter 34 et au coussinet des tiroirs 4, de telle manière que le tiroir 3 ensemble avec cette douille 28 peut d'adap- ter dans son coussinet 4 en toute direction suivant les pressions de liquide agissant sur le tiroir.
Selon la fig. 8 une autre'forme de réalisation de cette garniture consisterait en ce que le collet 32 serait séparé de la douille 28 et que cette douille 28 recevrait une face sphérique 28a à l'endroit où il doit assurer l'étanchéité par rapport à ce collet séparé. Par cette mesure, la douille 28 peut s'orienter angulairement par rapport au fourreau des tiroirs 4. Conformément aux réalisations précitées, la douille 28 est maintenue par un anneau particulier 37 contre le carter 34, cette disposition ayant pour effet d'empêcher le collet 32 solidaire de la douille ou bien séparé de celle-ci de s'écarter sensiblement de la saillie annulaire 33 du carter.
Dès qu'une pression survient dans la chambre 29, le joint étanche latéral se forme instan- tanément par le fait que les pièces dont il vient d'être question, sont déplacées sousl' action de cette pression jusqu'à la butée d'étanchéification réciproque.
Selon la fig. 9 on peut aussi avoir recours à un bour- rage mou permettant une orientation angulaire correspondante comme par ex. la manchette 28a entre le tiroir 3 et l'anneau de joint 32.
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Une forme de réalisation du raccord formant accouple- monté ment/entre une broche 39(ou d'autres éléments semblables) solidaire du tiroir 38 et les organes déterminant la rota- tion de ce tiroir est illustrée par la fig.l.
Dans cette fig.l on aperçoit le tiroir de moteur 38 solidaire de la broche 39. Cette broche 39 traverse avec libre jeu 40 l'arbre de moteur 41 et est reliée à on autre extrémité avec l'accouplement 42 qui est visible aussi dans la fig.10. Dans cet accouplement 42 vient s'encastrer de manière coulissante une pièce 43 solidaire de la broche de tiroir 39, de sorte que la rotation de cette broche 39 est entravée par l'accouplement 42, les deux bras 44,45 de cet accouplement 42 étant retenus par les guidages 46,47.
Il ressort de la fig.10 que l'accouplement 42 peut se dé- placer horizontalement et que la pièce 43 peut se mouvoir verticalement dans l'accouplement 42, de sorte que la bro- che de tiroir 39 et conséquemment le tiroir de moteur 38 solidaire de cette broche peuvent s'orienter librement dans toutes les directions à l'intérieur du fourreau 4, suivant les variations de pression du liquide. Toute rotation de l'accouplement 42 est entravée par le fait que les guidages 46,47 sont assujettis à l'enveloppe 52 par des vis 48,49, 50,51.
La pièce 43 solidaire du bout extérieur de la broche 39 et qui empêche cette dernière de tourner, pourra servir en même temps de réservoir à air en vue de compenser les chocs causés par les variations périodiques de la quantité de liquide refoulée par les bras de manivelle du moteur et de la pompe. Ce réservoir à air 53 communique avec la chambre de pression 29 du mécanisme de transmission par un
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alésage 54 prévue dans la broche 39.
L'avantage particulier du mode de réalisation de l'in- vention dont il vient d'être question dans le chapitre précé- dent consiste en ce que tous' les organes conduisant l'huile sous pression entre la chambre de pression 29 et le réservoir à air 53 sont connectés rigidement de manière à éviter l'em- ploi des garnitures articulées. Ceci est d'une importance con- sidérable, vu que l'alésage de la broche de tiroir 39 servant de canal à l'huile sous pression entre la chambre de pression 29 et le réservoir à air 53, doit avoir un diamètre intérieur relativement grand pour que les chocs signalés ci-devant puissent se propager de la chambre de pression 29 vers le ré- servoir à air 53 avec un minimum de résistance.
Pour équilibrer les poids et chocs agissant sur la broche l'invention prévoit une solution constructive particulière selon fig.10. Celle-ci consiste en un contrepoids 55 fixé au levier 56 lequel est relié au point 57 avec un levier 58, le levier 56 appuyant par l'intermédiaire d'un talon 59 sur les pièces reliées avec la broche 39, et contrebalançant ainsi les effets de leut poids. Il est évident que le contre- poids 55 équilibre de même. les forces d'accélération agissant verticalement sur les organes raccordés avec la broche 39.
Afin d'équilibrer ainsi/Les forces d'accélération sollicitant sur la broche de tiroir 39 dans un sens horizontal, le levier 58 est relié au point 60 avec l'accouplement 42 par une arti- culation. En plus, une tringle 61 se trouve en prise avec ce levier 58 au point 62. Cette tringle est reliée d'une façon mobile avec l'enveloppe 52 au point 53. Les chocs horizontaux sollicitant sur la broche de tiroir 39 sont annulés par ce système de leviers de la manière suivante: un tel choc se transmet sur l'articulation 60, puis sur le levier 58 qui
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reçoit de l'autre côté un choc opposé par le contrepoids 55, ces deux chocs étant transmis à l'enveloppe 52 par l'intermédiaire des articulations 62 et 63.
La cons traction des différents accouplements faisant l'objet de l'invention permet aux deux tiroirs de se dé-' placer librement suivant leur axe.
Un autre objet de l'invention se rapporte à un mode particulier de réalisation d'un haubanage mutuel des deux tiroirs 3, 38. Il se compose (voir fig.l) d'une tringle 64 reliée par le palier 65 au tiroir de pompe 3 de telle manière que des forces exercées par la tringle 64 en di- rection longitudinale peuvent être transmises au tiroir de pompe 3 par l'intermédiaire du palier 65. D'autre part le tiroir de moteur 38 est, comme il vient d'être dit, solidaire de la broche de tiroir 39. Le haubanage mutuel des tiroirs 3, 38 est réalisé par ex. par le fait qu'une pièce à filetage intérieur 66 est raccordée à l'extrémité de la broche 39 et qu'une pièce à filetage extérieur 67 correspondante est reliée avec la tringle 64.
Le haubanage des tiroirs 3, 38 est réalisé par une rotation mutuelle de l'écrou 66 et de la pièce filetée 67 de façon à ce que par ex. cette pièce 67 soit retenue par des griffes 68 et que l'écrou 66 soit tourné moyennant le levier 69.
Comme le montre la fig.l, l'écrou 66 peut coulisser axialement dans son guidage 70. On voit également sur la fig.l que les forces de couplage sont transmises de l'écrou 66 ou bien de la pièce filetée 67 aux broches 39, 64 par des pièces d' entraînement 71, 72 de forme annulaire,ces pièces d'entraînement ayant un jeu radial par rapport aux broches. Ce dispositif a pour effet que
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la broche de tiroir 39 peut se déplacer perpendiculairement à son axe tout en assurant aux tiroirs 3, 38 la possibilité de s'adapter dans leur coussinet 4, ces facteurs constituant l'élément essentiel de la présente invention.
Une autre forme de réalisation de l'invention consiste en ce que dans le type de mécanismes de transmission hydrau- liques à pistons dans lequel la chambre 29 qui entoure les tiroirs 3, 38 est employée comme chambre de pression, le dia- mètre du bout d'arbre 31 ou bien 73 du tiroir de pompe 3 est plus petit , que le diamètre du bout d'arbre 31a ou bien 74 du tiroir de moteur 38.
Par conséquent, la pression à l'intérieur de l'espace annu- laire3a ou bien 75 communiquant avec la chambre de pression 29, la- quelle agit sur le tiroir de pompe 3, est supérieure à celle de l'espace annulaire 38a ou bien 76 sollicitant le tiroir de moteur 38.
Il en résulte le déplacement des tiroirs 3, 38 haubanés dans la direction de la flèche 77. L'invention prévoit comme con- trepression par ex. un ressort 66a ou bien 78 agissant de manière appro- priée sur le bout extérieur de la broche de tiroir 39.
La fig.ll représente une forme particulière, conforme à l'invention, des arêtes de réglage 79, 80 à la superficie des tiroirs 3, 38. Ces arêtes sont disposées obliquement par rapport à l'axe des tiroirs, de sorte que les moments de fermeture des canaux d'aspiration et de refoulement 81,82, 83, 84 conduisant vers les 'cylindres de la pompe et du mo- teur sont modifiés de la manière voulue.