<Desc/Clms Page number 1>
Dispositif de contrôle thermostatique éleotrique.
Cette invention a trait aux dispositifs de contrôle thermostatiques et, en ce qui concerne certaines particularités plus spécifiques, aux contrôles thermostatiques électriques.
Parmi les divers objets de l'invention on doit noter la création d'un dispositif de contrôle thermostatique de la classe envisagée, dans lequel le mécanisme opératoire tout en- tier est enfermé hermétiquement à l'intérieur d'une enveloppe, de sorte que ce mécanisme est à l'abri de l'action de fluides, de gaz délétères ambiants ou autres agents de cette nature ; la
<Desc/Clms Page number 2>
création d'un dispositif de contrôle de cette classe dans le- quel la capacité d'absorption de la chaleur de l'élément répondant thermiquement est fortement réduite, ce qui a pour conséquence une réponse plus immédiate aux changements de con- dition de la température ambiante;
la création d'un commuta- teur thermostatique électrique capable de fonctionner en toute sécurité et efficacement avec de forts courants électriques aussi bien qutavec des courants très faibles ; et enfin, la création de divers moyens de réglage ou ajustement des tem- pératures auxquelles doit répondre ce contrôle thermostatique, D'autres objets de l'invention seront en partie évidents et en partie mis en évidence dans ce qui va suivre.
L'invention comprend donc les éléments et combinaisons d'éléments, les particularités de construction et les dispo- sitions d'organes comme décrit, avec référence aux dessins an- nexés qui montrent plusieurs possibilités de réalisation de l'invention.
La fig. 1 est une coupe verticale axiale d'un commuta- teur thermostatique électrique réalisant la présente invention; la fig. 2 est une coupe transversale suivant la ligne 2-2 de la fig. 1 ; la fig. 3 est une coupe transversale partielle montrant la construction d'un élément d'entrée; la fig. 4 est une vue en perspective d'une partie du commutateur de la fig. 1;
EMI2.1
la fige 5 est une vue en pt.rSP66üTfldr!rané t1ùtiraopa.:liie A4qo.e:commutateur fig. 1: la fig. 6 est une vue en plan d'un élément thermosta- tique; la fig. 7 est une coupe axiale d'une variante de forme
<Desc/Clms Page number 3>
du commutateur d'après la fig. 1; la fige 8 est une coupe axiale semblable à la fig.
V, montrant un autre type de commutateur; la fig. 9 est une coupe transversale suivant la ligne 9-9 de la fig. 8 ; la fig. 10 est une vue partielle d'une variante de cons- truction; la fig. 11 est une vue par-dessus d'un commutateur em- ployant la construction montrée par la fig. 10 ; la tige 12 est une coupe transversale axiale d'une va- riante d'une partie de la fig. 1 répondant thermiquement; la fig. 15 est une coupe transversale suivant la ligne 13-13 de la fig' 12; la fig. 14 est une vue en perspective d'un levier de réglage, et la fig. 15 une coupe axiale semblable à la fig. 1, mon- trant une autre variante d'exécution.
Dans ces diverses figures, les organes de même fonction sont désignés par les mêmes chiffres de référence.
En se reportant plus spécialement à la fig. 1, on voit que le dispositif de contrôle qui y est représenté affecte la forme d'un commutateur électrique comprenant une partie 1 répondant thermiquement, une partie 2 formant commutateur élec- trique et une partie intermédiaire de jonction 3. Ainsi qu'il sera expliqué plus amplement dans la suite, les parties 1, 2 et 3 sont reliées entre elles de manière à présenter une en- veloppe hermétiquement close. On décrira d'abord la seotionll répondant thermiquement.
Le chiffre 4 désigne une plaque de base munie d'une par- tie 5 en forme de coupe et munie d'oreilles 6 pour le montage.
<Desc/Clms Page number 4>
La. coupe 5 possède un épaulement annulaire 7 contre lequel repose le bord plat 8 d'un disque thermostatique 9 à ondula- tiens radiales et à action de déclanehement. On ne décrira pas longuement la construction et le fonctionnement de ce disque et il suffira de dire qu'il possède une ouverture cen- trale 10 et qu'il est conformé de manière à prendre deux pe- sitions de concavité ou cenicité opposée. Dora d'un change- ment de température dépassant certaines limites fixées, le disque 9 saute d'une position de conicité à l'autre. Ce mou- vement de déclanchement en réponse à un changement de tempé- rature est utilisé, conformément à la présente invention, pour produire le contrôle thermique.
On peut également employer un disque thermostatique à détente non ondulé et non développable (à la place du disque ondulé 9) bien que dans la plupart des cas l'emploi du disque ondulé soit préférable à cause de la plus grande amplitude de son mouvement de détente.
Dans la coupe 5 de la plaque de base 4 est insérée, de manière à maintenir le disque thermostatique 9 en place, une plaque de fond ou couvercle 11 ayant un bord périphérique in- cliné 12 avec repli 13. Le bord 12 s'applique à joint étanche contre la paroi inclinée correspondante de la coupe 5 de la plaque de base 4. Le repli 13 maintient le bord plat 8 du disque 9 contre l'épaulement 7, mais avec assez de jeu pour ne pas gêner l'action de détente du disque.
La partie en forme de coupe 5 de la plaque de base 4 présente en son milieu une zone plate 14 servant de butée pour limiter dans une direction le mouvement de la partie een- trale du disque 9. Une saillie circulaire 15 est prévue de la même manière dans la plaque de fermeture 11 pour limiter la
<Desc/Clms Page number 5>
partie centrale du disque 9 quand il se déplace en direction opposée.
La plaque de fermeture 11 est de préférence brasée ou soudée sur la plaque de base 4 le long des lignes de jonction des deux plaques indiquées en 16, afin de sceller herméti- quement ces deux éléments l'un à, l'autre.
Du centre de la coupe 5 de la plaque de base 4, et monté sur cette plaque, s'élève un élément tubulaire 17 dans lequel peut glisser une tige 18. Le tube 17 est brasé ou soudé, comme indiqué en 19, sur la plaque de base 4 afin de sceller her- métiquement ces deux éléments l'un à l'autre. La tige 18 qui transmet le mouvement du disque à réponse thermique c à la partie du dispositif 2 formant le contrôle, est terminée à son extrémité inférieure par une partie cylindrique 20 et une collerette 21 saillant à l'extérieur. La partie cylindrique 20 a un diamètre un peu inférieur à celui du trou 10 percé au centre du disque 9 et s'y ajuste sans coincement. La colle- rette 21 repose légèrement sur le bord supérieur intérieur du disque 9.
La partie de contrôle 2 du dispositif assemblé ' exerce une pression élastique sur la tige 18 par des moyens à décrire plus loin, afin que la collerette 21 soit toujours maintenue en contact avec le disque 9. Donc, lorsque le disque saute d'une position à l'autre, la tige 18 oscille longitudi- nalement à l'intérieur du tube 17. Le tube 17 avec la tige 18 qu'il renferme, forme le moyen de liaison déjà désigné par le chiffre 3.
La partie de contrôle 2 du dispositif comprend une base 22, généralement de forme circulaire à bord extérieur descen- dant 23. La base 22 est montée en son centre sur l'extrémité supérieure du tube 17 qui à cet endroit est muni d'un petit
<Desc/Clms Page number 6>
plateau 24. Ce plateau 24 est de préférence brasé ou soudé à la base 22 afin de produire également un joint hermétique.
Près du bord extérieur de la plaque de base 22 est prévue une nervure 25 en saillie vers le haut. Sur cette nervure 25 vient s'asseoir le couvercle 26 en forme de coupe, muni à son extrémité inférieure d'un rebord extérieur 27. Au. montage on pose le bord inférieur du couvercle 26 sur la nervure 25 et on relie des bornes électriques au couvercle 26 et à la base 22, de sorte que la nervure 25 fond en partie, ce qui a pour effet de souder le couvercle 26 sur la base 22. Une autre substance soudante indiquée en 28 peut être coulée entre la plaque de base)22 et le rebord 27 sur l'épaisseur restante de la nervure 25, afin de sceller hermétiquement le couvercle 26 et la plaque de base 22 l'un à l'autre.
Sur la plaque-de base 22 sont'montés les divers éléments dont l'ensemble constitue le commutateur électrique du pré- sent dispositif de contrôle. 29 désigne une paire d'éléments d'entrée constituant support pour un levier à ressort 30 qui est l'élément mobile du dispositif de commutation.
Le mode de construction des éléments d'entrée de courant 29 est re- présenté plus complètement aux fig. 3 et 4 qui montrent que chacun d'eux se compose d'un court tube métallique 31 ou rivet tubulaire ajusté exactement dans une ouverture 32 de la plaque de base 22, et ce tube est muni à son extrémité extérieure d'un rebord 33 que l'on brase ou soude sur la plaque de base 22.
travers le tube 31 passe un conducteur de liaison ou de support 34 et un court tube de verre coulé sur plaoe est mis en position de manière à sceller le conducteur 34 à l'in térieur du tube 31, De cette manière le conducteur ou fil 34 est hermétiquement scellé en place, de sorte qu'il peut être
<Desc/Clms Page number 7>
employé comme moyen de conduction vers l'intérieur du dispo- sitif, mais en même temps sans causer d'interruption dans l'enveloppe qui l'entoure. à leurs extrémités intérieures, les fils 34 sont repliés autour de, et brasés ou soudés à une barre transversale 36 à laquelle ile servent de support. A la partie centrale de la barre 36 est rivée ou. fixée autrement l'une des extrémités 37 d'un ressort 30.
Dans la forme d'exécution représentée le res- sort 30 comprend-une partie 38 enroulée en spirale, adjacente à son extrémité fixe 37 et une partie plate 39 relativement longue qui s'étend diamétralement en travers de la base 22.
A l'extrémité libre du ressort 30 est rivé ou fixé autrement un bouton de contact 40 fait de préférence en un métal bon conducteur tel que de l'argent.
La partie plate 39 du ressort 30 passe par le centre de la coupe 26 et à cet endroit elle est en prise avec un organe de levage 41 porté par l'extrémité supérieure de la tige 18.
Cet organe de levage 41 est fait de préférence en bakélite ou en une autre substance isolante. Il est donné au ressort 30 une tension initiale telle qu'il tende à tout moment à pousser la tige 18 de haut en bas pour maintenir la collerette 21 en contact avec le disque thermostatique 9.
Le côté opposé de la plaque de base 22 supporte le sys- tème de contact relativement fixe du commutateur électrique.
Celui-ci comprend une paire d'éléments d'entrée 42 semblables aux éléments 29 représentés en fig. 3, et par lesquels passent des fils 43. Les extrémités intérieures des fils 43 (voir fig. 5) sont repliées l'une vers l'autre de manière à former des parties transversales 44, et les extrémités 45 des deux fils sont respectivement pliées autour de l'autre fil, puis
<Desc/Clms Page number 8>
brasées ou soudées. Les parties transversales 44 des fils 43 servent à supporter entre elles le bouton de contact fixe 46 auquel elles sont de préférence soudées eu brasées.
Comme in- diqué en fig. 1, le bouton de contact 46 possède de préfé- rence un dos 47 qui peut être fait en un métal soudant appro- prié, et une face 48 faite de préférence en un métal bon eon- ducteur tel que de l'argent. La face 48 occupe uh emplace- ment pour coopérer avec le contact mobile 40 du ressort 30, afin d'établie ou de oouper un circuit électrique entre les fils 43 et 34.
Pour la connexion du commutateur avec l'extérieur on fixe par exemple des fils 49 et 50 aux extrémités en saillie des fils 34 et 43. Les fils 49 et 50 peuvent être enfermés dans une gaine 51 qui de préférence sera hermétiquement scel- lée à la plaque de base 22 par tout moyen approprié. Dans la fig. 1 la gaine 51 est représentée en arrachement pour mieux montrer les connexionx. On comprend que dans certains cas il n'est pas nécessaire de sceller la gaine 51àà la plaque de base 22.
De ce qui précède on voit que le mécanisme opératoire tout entier du dispositif est scellé hermétiquement à l'in- térieur d'une enveloppe comprenant la base 4, le couvercle 11, le tube 17, la base 22 et le couvercle 26. En 52 est repré- senté un tube d'échappement ou appendice fixé au chapeau 26.
Au moment du montage on reèie de préférence le tube 52 à une pompe à vide, on fait le vide d'air dans l'enveloppe, puis on pince et/ou soude l'extrémité du. tube comme indiqué en 53.
Dans ces conditions le vide règne à l'intérieur de l'enve- loppe. Au lieu de sceller le tube 52 après avoir fait le vide dans le dispositif on peut aussi remplir totalement ou par-
<Desc/Clms Page number 9>
tiellement l'enveloppe avec un gaz tel que l'argon, l'hélium, l'azote ou autre servant à éloigner rapidement la chaleur des contacts du commutateur et par suite à en prolonger la durée. La charge de gaz peut, évidemment, avoir une pression supérieure ou inférieure à la pression atmosphérique.
Le dispositif fonctionne comme suit:
Supposons par exemple que le dispositif de la forme re- présentée par la fig. 1 soit employé pour maintenir la tempé- rature intérieure d'un réfrigérant électrique entre des limi- tes de par exemple +4 à +7 C. On a trouvé que pour cela la surface de l'élément réfrigérant placé à l'intérieur de l'ap- pareil doit être maintenue à une température de -7 à -1 C. Le présent dispositif est agencé pour être monté en surface sur Isolément réfrigérant, en fixant la base plate 4 à une surface plate quelconque de cet élément.
Le disque thermostatique 9 pour un tel contrôle doit être établi pour une température de déclanchement de par exemple -12 à -11 C pour un changement de température dans un sens, et de +3 à +4 C pour un change- ment de température dans l'autre sens, la différence entre ces deux températures étant de 14 à 16 C représentant la diffé- fentielle thermale opératoire du disque en question. Cette' différentielle opératoire est celle présentée par le disque quand son mouvement est entièrement libre. On diminue cette différentielle en limitant l'amplitude de mouvement du disque entre ses deux positions opposées de conicité. D'une façon générale la différentielle diminue à peu près dans les mêmes proportions que la diminution du mouvement.
Par exemple, si on diminue de moitié le mouvement non limité ou libre, la diffé- rentielle diminue également d'environ la moitié de sa valeur précédente.
<Desc/Clms Page number 10>
Comme la variation désirée ou différentielle de la tem- pérature de l'élément réfrigérant n'est que de 4 C, il faut régler la différentielle du disque 9 à approximativement la même valeur. Cela signifie qu'il faut réduire le mouvement du disque à environ un tiers de son mouvement libre. Dans le pré- sent dispositif cette réduction de mouvement ést faite en ré- glant la position de la région 14 de la plaque de base 4 et la partie 15 du couvercle 11 qui constituent des butées limi- tant le mouvement du disque, chacune dans une direction.
La fig. 1 des dessins montre le commutateur électrique dans sa position de circuit coupé, la surface de l'élément de réfrigération ayant atteint la valeur de -7 C et ayant trans- mis cette température à travers la base 4 au disque thermos- tatique 9. Le circuit ouvert entre les contacts 40 et 48 indi- que que le circuit du moteur du compresseur réfrigérant est coupé et que l'action réfrigérante de Isolément réfrigérant est interrompue. La température à la surface de l'élément ré- frigérant commence donc à monter parce qu'il absorbe de la cha- leurdu réfrigérant.
Au moment où, ou peu âpres que la tempé- rature de la surface a atteint -1 C, le disque thermostatique 9 aura atteint cette même température et sautera à sa position inférieure, ce qui permettra à la tige 18 de descendre et par conséquent au ressort 30 d'amener les contacts 40 et 48 en juxtaposition pour fermer le circuit du moteur du compresseur.
La réfrigération commence alors et la température de l'élément réfrigérant tombe lentement jusqu'à ce que la température ci-dessus de -7 C soit atteinte, et alors le cycle des opéra- tions recommence. La température du réfrigérant est donc main- tenue entre les limites voulues.
Il est fréquent que dans ces réfrigérants il se produise
<Desc/Clms Page number 11>
une forte condensation et formation de givre, mais comme les organes actifs du présent dispositif sont hermétiquement scellés à l'intérieur de l'enveloppe, cette condensation et ce givre n'ont aucun effet nuisible sur son fonctionnement.
Le dispositif tel que décrit, grâce à sa propriété d'être complètement fermé, peut être exposé à ou immergé dans des agents qui autrement auraient une action nuisible sur son fonctionnement. D'autre part, en raisoh de 1'évacuation et du remplacement de l'air par le vide ou par des gaz non oxydants, le commutateur peut supporter de manière satisfaisante des courants relativement forts devant être coupés, notamment à des intervalles de temps rapprochés, en prllongeant la durée du contact du commutateur.Par un raisonnement semblable on voit que le commutateur peut conduire en toute sécurité des oourants considérablement plus forts qu'un commutateur de mêmes dimensions fonctionnant à l'air libre.
Ce commutateur est aussi particulièrement approprié au contrôle de courants très faibles parce que, grâce à la fer- meture hermétique, les contacts du commutateur sont maintenus propres et libres de poussières atmosphériques ou d'une con- tamination par d'autres sources comme par exemple les compo- sés sulfureux toujours présents dans l'ait dans des régions où l'on brûle du charbon.
De même, à cause de sa fermeture hermétique, ce dispo- sitif peut être entièrement ou partiellement immergé pour son fonctionnement dans des substances visqueuses telles que le goudron et la poix fondus, les peintures, huiles et autres corps ou encore dans des corps solides en poudre ou autre forme.
Il peut aussi être employé dans des endroits comme par exemple des réfrigérants où. la condensation pourrait sautrement lui
<Desc/Clms Page number 12>
nuire, en en plein air ou en des endroits découverts où les intempéries pourraient détrure les organes actifs. En outre, le dispositif peut être placé dans des agents inflammables ou explosifs où les étincelles d'un commutateur à l'air litre pourraient produire une inflammation suivie d'incendie ou d'explosion.
L'isolement de la partie thermique udu dispositif de son élément de contrôle, réalisé par le tube 17 et la tige 18, est particulièrement avantagea au point de vue du on- trôle. Le résultat en est que la masse effective de la partie répondant thermiquement du dispositif qui est une source de retard dans la réponse à. un changement de température, est faible par rapport à la masse totale du dispositif. En outre l'élément thermostatique est placé de telle Manière par rap- port à son enveloppe que les changements de température lui sont facilement transmis par conductibilité, même bien qu'il soit complètement isolé de l'atmosphère.
Dans la forme d'exécution qui vient d'être décrite de l'invention, il n'a pas été prévu de moyens pour régler la température à, laquelle le disque thermostatique saute d'une position à l'autre, en dehors de la différentielle opéra- toire. La fig. 7 montre un moyen pour faire un tel réglage.
En se reportant à cette figure on voit que sur le haut du couvercle 26 est monté un autre couvercle 54 en forme de coupe muni le long de son bord inférieur d'un rebord tourné vers l'extérieur 55 fixé au couvercle 26 de préférence par soudure ou brasure. Dans le centre de la partie supérieure du couvercle 54 est vissée une vis de réglage 56 avec bouton de manoeuvre 57.
Dans le haut du couvercle 26 et en son centre est percé
<Desc/Clms Page number 13>
un trou 58. A l'intérieur du couvercle 54 et sur le dessus du couvercle 26 est soudé ou brasé une sorte de soufflet 59 qui est ouvert sur le trou 58. La partie supérieure 60 du soufflet 59 est fermée et porte un grain 61 sur lequel agit la vis 56. Sur la face intérieure du dessus du soufflet 59 est fixé un ressort de compression 62 dont l'extrémité inférieure reçoit un bouton isolant 63 s'appuyant sur le haut du ressort 30 directement en face du point d'appui de l'organe de levage 41. Le soufflet 59 est hermétiquement scellé sur le couvercle 26 de sorte que la fermeture hermétique de l'enveloppe ren- fermant tous les organes mobiles subsiste.
Le ressort de compression 62 est un ressort en biais que l'on charge en réglant la vis 56. Sa force est transmise au disque thermostatique 9 par l'organe de levage 41, la tige 18 et la collerette 21. Lorsque le disque thermostatique 9 saute à sa position haute, la charge du ressort en biais 82 ajoute son effet aux efforts mécaniques inhérents au disque 9 qui doivent être surmontés par des efforts antagonistes dans le disque, produits par le changement de température, avant que le disque puisse sauter d'une position à l'autre. mans le mouvement descendant du disque 9 la charge du ressort 62 se retranche des efforts mécaniques inhérents au disque 9.
Par conséquent, on voit que si l'on fait varier la charge sur le disque au moyen du ressort 62 par réglage de la vis 56, la température à laquelle répondra le disque dans ses mouvements de montée et de descente variera aussi.
L'accroissement de la charge du ressort 62 aura pour résultat un besoin de température en excès sur la quantité normale, pour produire un mouvement vers le haut. Mais comme la charge du ressort 62 sur le mouvement descendant se sous-
<Desc/Clms Page number 14>
trait, la différentielle opératoire du disque thermostatique 9 reste pratiquement invariable. En d'autres termes, le degré de réponse à la température est affecté pendant que la quan- tité nette de changement de température nécessaire pour pro- duire le mouvement du disque ne l'est pas.
Les fig. 8 et 9 montrent un autre moyen pour réaliser le contrôle de la température de fonctionnement du disque thermostatique 9. Bans cette forme d'exécution le ressort 30, désigné ici par 64, est fait en un métal thermostatique composite, tel que du bi-métal, sa forme restant pratiquement la même que celle du ressort 50. Le ressort 64 est aussi monté de la même manière que précédemment. 65 représente une résistance électrique en forme de grille, placée au-dessus du ressort bi-métallique 64 de telle manière que lorsque le courant passe par la grille la chaleur rayonne de cette grille vers le ressort bi-métal 64. Les extrémités 66 de la grille 65 lui servent de supports et passent dans les élé- ments d'entrée 67 montés sur la plaque de base 22. Ces élé- ments d'entrée 67 sont semblables à ceux 29 et 42 déjà dé- crits.
Des connexions extérieures sont établies vers les fils 34 et 43. Le circuit électrique sur lequel est la grille comprend de préférence un rhéostat ou son équivalent pour faire varier la quantité de courant à faire passer par la grille chauffante et par suite varier la température du res- sort bi-métal 64. Bien entendu, la grille 65 n'a pratique- ment aucun effet thermique sur le disque thermostatique 9.
En fonctionnement le dispositif des fig. 8 et 9 se com- porte comme suit:
Lors du montage on place le ressort bi-métal 64 de ma- nière à ce qu'il s'étende vers le bas et on le règle de
<Desc/Clms Page number 15>
manière à donner une pression de contact satisfaisante àudes températures en dehors de la limite des températures aux{* quelles on doit employer le dispositif. Dans le cas du ther- mostat de réfrigérateur décrit, par exemple, on règle le res- sort pour une pression de contact satisfaisante à des tempé- ratures supérieures à celles à employer à l'intérieur du réfrigérant. On fait cela parce qu'à la température la plus basse du dispositif la seule fonction de la grille 65 est de rayonner de la chaleur; évidemment elle ne peut avoir aucune action de refroidissement au-dessous des températures du ré- frigérant.
L'absorption de chaleur par le ressort thermos- tatique 64 augmente sa pression de contact et sa tension. L'aug- mentation et la diminution de la tension du ressort changent la température de fonctionnement du disque 9, comme expliqué pour la forme d'exécution de la fig. 7.
Le travail du ressort thermostatique 64 en sens inverse n'est d'ordinaire pas satisfaisant parce que, quand sa tempé- rature cmonte la pression entre les contacts 40 et 48 dimi- nue et le passage du courant dans le commutateur est moins bien assuré.
Les fig. 10 et 11 montrent une modification qui peut être appliquée à l'une quelconque des formes d'exécution pré- cédentes de' l'invention. A la place de l'organe de levage 41 en contact avec la face inférieure du ressort 30, une tête 68 est ajustée à force dans un trou 69 du levier 30? Le ressort 30 est de préférence renflé de chaque côté du trou 69 comme indiqué en 70 fig. 11, afin que le trou 69 ne diminue pas la résistance du ressort à cet endroit. Dans la lace inférieure de la tête 68 est creusée une cavité 71 qui reçoit l'extré- mité arrondie 72 de la tige 18. Avec cette disposition un
<Desc/Clms Page number 16>
léger déplacement latéral de la tige 18 est sans effet sur le fonctionnement du ressort 30.
La fig. 12 montre uh autre moyen de régler la tempé- rature de fonctionnement du disque thermostatique 9. Dans cette forme d'exécution les moyens de réglage de la tempé- rature de fonctionnement agissent directement sur le disque 9 au lieu d'agir sur la tige 18. La partie en forme de coupe de la plaque de base 4 est faite plus profonde et sur sa partie supérieure est montée une enveloppe ou couvercle en forme de coupe 73. Ce couvercle, bien que circulaire, n'est pas concentrique avec la plaque 4.
A l'intérieur de la coupe 5 est monté, par exemple par soudure, un bras de ressort 74 dirigé diamétralement et dont l'extrémité 75 est repliée vers le bas (voir aussi fig, 14).
L'extrémité 75 est pourvue d'une encoche 76 qui repose sur l'une des ondulations du disque 9. L'autre extrémité du levier 74 est repliée de manière à former une patte 77 qui est sou- dée à la paroi intérieure de la coupe 5. Une ouverture allon- gée 78 du ressort 74 permet le libre passage du tube 17 qui, ici, pénètre dans la coupe 5 et se termine de manière à cons- tituer une butée ou moyen de limitation de mouvement pour le disque thermostatique 9.
Un soufflet compressible 79 est monté sur le dessus de la plaque de base 4 à l'intérieur du couvercle 73 et soh ex- trémité ouverte 80 est soudée ou brasée sur la plaque de base de manière à conserver le joint hermétique. Léextrémité fer- mée du soufflet 79 porte un grain 82 avec lequel vient en contact l'extrémité d'une vis 83 Tissée dans le dessus du couvercle 73. Un bouton de manoeuvre 84 permet de régler à la main la position de la vis 83. Une tige 85 aveo tata
<Desc/Clms Page number 17>
élargie 86 fait réaction entre la surface intérieure de l'ex- trémité supérieure fermée 81 du soufflet 79 et le ressort 74. Donc, en vissant la vis 83 vers le bas on augmente la tension dans le ressort 74 et par l'intermédiaire de la tête 75 du ressort on obtient une plus grande pression élastique sur le disque 9.
Cette pression accrue a tendance à augmenter la température à laquelle le disque sautera vers le haut, d'une façon fort semblable à celle décrite avec référence aux figures précédentes.
Un inconvénient de la forme d'exécution des fig, 12 et 13 est que cette construction augmente de façon inopportune la capacité thermique de la partie 1 répondant thermiquement de l'ensemble de l'appareil. Et ceci provient de ce qu'une quantité supplémentaire de métal inhérente à tous les éléments de réglage se trouve dans la même région conductrice que le disque '9 et que toute cette masse de métal ainsi prévue doit subir le changement de température avant que le disque 9 su- bisse de changement.
La fig. 15 montre une forme d'exécution de l'invention dans laquelle cette capacité thermique accrue de façon inop- portune est supprimée, tandis que les moyens de réglage d'après la fig; 12 sont toujours employés. Un deuxième tube 87 est scellé à la fois à la coupe 5 de la plaque de base 4 et à la plaque de base 22, comme l'est le tube 17. A l'intérieur du tube 87 glisse une tige 88 qui en réalité constitue un prolongement de la tige 85 de la fig. 12. Dans la fige 13 le couvercle 73 et le soufflet 79 sont montés sur le dessus du couvercle 26 et la tige 88 traverse entièrement la chambre de contact et pénètre dans le soufflet 79 placé dans le cou- vercle 73.
De cette manière une partie importante des parties
<Desc/Clms Page number 18>
métalliques nécessaires pour former le moyen de réglage est éloignée du voisinage immédiat du disque thermostatique 9 et la capacité thermique de la partie de l'appareil répon- dant thermiquement est ainsi diminuée.
89 désigne un index placé en regard de marques indi- catrices gravées sur le bouton 84 pour indiquer la tempéra- ture à laquelle le disque 9 est réglé pour fonctionner, Des index semblables peuvent être prévus pour les autres formes déexécution de l'invention.
La fig. 15 est, comme on le voit, une coupe axiale prise à angle droit par rapport aux autres coupes axiales des dessins.
Bien que dans toutes les formes de réalisation de l'in- vention, déerites dans oe qui précède le moyen contrôlé soit présenté sous la forme d'un commutateur électrique, in com- prend facilement que d'autres dispositifs contrôlés peuvent être employés, tels que des soupapes ou leurs équivalents.
De ce qui précède on déduit que tous les buts et ou- jets de l'invention sont réalisés et que d'autres avantages encore sont obtenus.
Comme on peut faire bien des changements dans la réa- lisation des constructions ci-dessus décrites sans s'écarter de l'esprit de l'invention, il doit être entendu que tout ce qui est décrit et représenté doit être interprété comme donné à nitre d'illustration et sans aucun sens limitatif.