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"Perfectionnements aux procédés et aux appareils pour le filtrage d'huile de graissage 11,
La présente invention est relative à un procédé et à un appareil perfectionnés pour le filtrage d'huile de graissage .
L'huile par elle-même présente des caractéristiques qui, pratiquement, se conservent indéfiniment, et elle a également une durée de conservation pratiquement indófinie.
La diminution d'efficacité de l'huile est provoquée par les impuretés qui se rassemblent dans l'huile lorsqu'elle est utilisée, notamment lorsque l'huile est chauffée au cours de son utilisation. Des filtres à huile fabriqués
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jusque ici pour le traitement d'huile e de grais sage ont été établis en vue d'assurer le filtrage principalement à l'aide de moyens de filtrag; qui, au. bout d'un certain temps, provoquent la formation d'une couche d'impuretés suffisante pour réaliser une action de filtrage satisfaisante. Toutefois, des filtres de ce genrene peuvent; éliminer de l'huile les parties oxydées les plus asphaltique s formées à la suite du. chauffage de l'huile au cours de son utilisation.
L'invention a pour objet un procédé et un appareil poux -le filtrage d'huile, cprocédé et cet appareil peme fiant de réaliser un filtra si parfait que l'huile filtrée présente une limpidité visible à l'oeil nu, ainsi que la pureté chimique nécessaire.
L'invention consiste en un procédé de filtrage d'huile de graissa qui a été chauffée au cours de son utilisation, caractérisé par le fait qu'on fait passer lentement l'huile à travers et en contact avec une masse dense et épaisse de matière absorbante fibreuse, de sorte qu'on élimine ainsi de l'huile en principe toutes les parties oxydées les plus asphaltiques formées à la suite du chauffage de l'huile au cours deson emploi.
De préférence, l'huile passant à travers la matière absorbante fibreuse est détournée, par ce passage, d'un système de circulation dans lequel l'huile est utilisée et se trouve chauffée, la proportion d'huile détournée étant en corrélation avec l'efficacité du filtre, afin que la totalité de l'huile soit en principe maintenue indéfiniment exempte de matières oxydées.
L'invention consiste également en un filtre pour
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huile de graissage, comprenant une enveloppe destinée à contenir une cartouche de filtrage et pourvue de moyens mécaniquespour limiter à une valeur inférieure e à une pression prédéteminée la différence de pression de l'huile entre son point d'entrée dans l'enveloppe et son point de sortiedecelle-ci.
L'invention consiste encore en une cartouche pour lefiltrage d'huile degraissage , caractérisée par une masse homogène dense qui est tassée suffisamment fortement pour assurer une résistance élevée à la compression et ne pas présenter de conduitss ou canaux libres pour le passage de l'huile, cette masse étant supportée à l'intérieur de la cartouche au point d'être en principe incompressible en totalité ou en partie sous l'action d'une pression de fonctionnement normale prédéterminée.
Dans le dessin annexé : La fig. 1 est une élévation en coupe d'un fïltre établi pour être utilisé sur une automobile ordinaire.
La fig. est une élévation en coupe du dispositif de suppott à ressort à boudin disposé à l'intérieur de la cartouche du filtre.
La f ig . 3 est unevue en coupe détailléed'une soupape .
La fig. 4 est une élévation en coupe montrant un système de filtrage double.
La fig. 5 est un plan en coupe d'un appareil pour la formation d'une cartouche et sur lequel est montrée une cartouche partiellement formée.
La fig. 6 est une élévation d'un. couvercle métal- lique decartouche.
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La fig. 7 est une vue d'une cartouche. la fig. 8 e s t une élévation en coupe d'une autre forme de cartouche.
La fig. 9 montre une matière formant une sorte de mèche et qui peut être utilisée comme moyen ou agent de filtrage.
La fig. 10 représente une partie d'un moyen ou agent de filtra formé de minces feuilles de pap ier .
La fig. 11 est une coupe transversale d'unecartouche de filtrage dans laquelle une matière formant une sorte de mèche, comme montré fig. 9, est enroulée sous forme de couche alternant avec un :agent de filtra@ en papier tel que celui montré fig. 10.
Dans la misee n oeuvre de l'invention comme représenté fig. 1, une enveloppe defiltre 1 est pourvue d'un couvercle 2 fermant la partie supérieure de cette dernière.
A l'extrémité inférieure de l'enveloppe 1 est prévue une partie tonnant une sorte de puits 4, qui présente un épaulement 3 destiné à supporter une cartouche de filtrage.
Une piècetubulaire 5 est supportée à demeure dans le fond de la partie 4 et s'étend vers le haut et centralement à travers le filtre. L'extrémité supérieure de la pièce tubulaire 5 est de préférence taraudée et un prolongement fileté 10 s'y adapte. A la base du filtre est prévue une tubulure d'admission d'huile 6 qui s'adapte sur la conduite sous pression venant du moteur à combustion interne, de manière à assurer un écoulement à travers le filtre, c' es t- à-dire que l'huile passait à travers la matière absorbante fibreuse est détournée d'un système de circulation dans lequel l'huile est utilisée et se trouve chauffée.
La partie
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de l'huile ainsi détournée est en corrélation avec l'effi- cacité du filtre, afin que la totalité del'huile soit en prineipe maintenue indéfiniment exempte dematières oxydées qui se forcent dans l'huile à la suite du chauffage de celle-ci au cours de son utilisation.
La tubulure d'admission 6 est très étroite à l'endroit du passai 7. Dans une partie supérieure de la pièce tubulaire 5 sont ménages deux ouvertures 9 à travers lesquelles l'huit passe sous la Arme d'un mince filet se déplaçant rapidement et venant frapper contre un cône 11. Ce cône est formé de préférence d'une matière rigide, par exemple en tôle mince, et il est de préférence solidaire de la cartouche de filtrage. @a partie supérieure n'est pas perforée afin de former une sur face de distribution pleine, tamis que sa partie inférieure présente un grand nombre de peti tes perforations 12 à trave rs lesquelles l'huile passe pour entrer dans la matière de fil- traép 13. La base 14 du cône repose sur l'épaulement 3 de la partie 4.
Par suite du passage étroit 7 et de la pression à laquelle l'huile est soumise, cette huile est agitée jusqu'à devenir homogène clam la pièce tubulaire 5 avant de passer, à trave rs les ouvertures 9, dans l'espace libre existant à l'intérieur de la cartouche de filtrage et avant d'être projetéecontre la surface de distribution pleine du cône 11. Par suite, les ingrédients qui sont plus denses que l'huile se séparent de celle-ci après son passage à travers les ouvertures 9, et tanbent, par pesanteur, dans la zone tranquille ou calme à l'intérieur de la partie 4 fbrmant pui ts .
A l'intérieur de la cartouche s ont prévus des
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moyens pour supporter la résistance .normale de la matière de filtrage à la compression, ces moyens affectant avantageusenent la for me d'un ressort à boudin 15 qui est fixé à la base 14 par soudure, ou, de préférence, en introdui- sant une extrémité 16 du ressort dans une rainure 17. pmtiquée dans la base. L'agent d e filtrage consiste en une Matière absorbante fibreuse, telle que des fibres cellulosiques, qui a la propriété de réagir avec l'acide sulfuri- que pouvait être tonné dans le moteur et d'éliminer par suite cet acide.
Les fibres doivent: être très longues et enchevêtrées les unes dans les autres afin d'éviter toute possibilité de formation de passages ou. conduits, et elles doivent: être tassées assez fortement pour former une masse dense et homogène qui opposera une résistance élevée à la canpression et ne présentera pas de conduits ou canaux libres pour le passage de l'huile, mais cette masse ne doit pas être dense au point d'empêcher le passage de l'huile à travers cette dernière. Le mode préféré de formation d'une cartouche sera indiqué ci-après.
Un sac 18 est attaché à la partie supérieure 19 au cône 11 et entoure la matière ou agent de filtrage, son autre extrémité 20 étant: fixée sur la base du cône, par exemple par une cordelette de fronçage.
La cartouche 21 ainsi tonnée, s'adapte autour de la pièce tubulaire 5 et à l'intérieur de l'enveloppe 1.
Elle est surmontée d'un chapeau perforé 22, représenté en détail sur la fig. 6. Un écrou 23 est vissé sur le prolongement 10 (qui est représenté en détail sur la fig. 3), assujettissant ainsi le chapeau 23 à ce prolongement, et permettant de retirer le couvercle en même temps que le
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prolongement 10 est enlevé. Le prolongement 10 présente un passage étroit 24. La section de ce passage est en corrélation avec la capacité de filtrage de la cartouche et avec la section de la tubulure d'admission 7, de sorte que, lorsque la soupape à boulet 25 est ouverte, la capacité du filtre sera sensiblement la même que la quantité d'huile admise à la base et que la pression ne sera pas augmentée ou ne sera pas sensiblement réduite.
La section du passage 24 dépendra des caractéristiques de la cartouche etégalement des caractéristiques de l'huile utilisée. La soupape à boulet 25 constitue un moyen mécanique pour limiter à une valeur inférieure à une pression prédéterminée la différence de pression de l'huile entre son point d'entrée dans l'en- veloppe et son point de sortie de celle-ci. La soupape 25 s'applique sur un siège 26 qui doit être lisse et être suffisamment évasé pour assurer un écoulement maximum pour l'ouverture de la soupape. La soupape est normalement maintenue en position fermée par un ressort 27, qui peut être réglé par une vis 28. Un bouchon ou organe obturateur 29 est disposé au-dessus de la vis 28 et porte contre un épaulement 30 ménagé dans un alésage 31.
La partiesupérieure du prolongement 10 constitue un b out on 32 qui est traversépar une poignée 33. Le prolongement 10 agit également comme organe de verrouillage, étant donné qu'il coopère avec l'extrémité supérieure de la pièce tubulaire 5 pour verrouiller l'enveloppe et constituer un ensemble clos, la poignée 33 servant à manoeuvrer le prolongement 10.
Le couvercle 2 s'adapte autour du prolongement 10, au-dessous du bouton 32, etd'une rondelle 34, et il peut également être enlevé avec le chapeau 22. Une tresse de
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garniture 35 est disposée entre le couvercle 2 et l'épaulement 36 de l'enveloppe 1. Une chambre 37 est formée entre le chapeau 22 de la cartouche et le couvercle2 de l'enveloppe 1, et, de ce tte chambre, part une tubulure de sortie 38 reliée de toute manière convenable au carter de manive-lle. la tubulurede sortie 38 a une section suffisamment grande pour assurer l'évacuation de la totalité de l'huile filtrée ou ayant passé au-delà de la soupape 25, sans créer aucune pression appréciable dans la chambre 37. Un orifice de purge 39, fermé par un bouchon 40, est prévu à la base de la partie 4 formant puits.
La formation de la cartouche est d'une grande importance pour l'obtention d'un filtre satisfaisant. La matière constituant la cartouche doit être telle qu'un acide fort, tel que l'acide sulfurique, qui peut être formé dans un moteur à combustion interne, soit éliminé chimiquement par la matière de filtrage. Des libres cellulosiques, telles que le coton, le papier, et autres substances analogues, élimineront ces acides, lorsqu'ils sont formés, en réagissant avec eux, La matière et son mode d'agglomération doivent également être tels qu'ils empêchent la formation de petits conduits ou canaux par lesquels l'huile puisse passer à travers le filtre.
La formation de ces petits conduits ou canaux est extrêmement difficile à empêcher, car, dans toute masse de matière hétérogène et à l'état peu serré il se formera de petits canaux de ce genre, à moins que des précautions spéciales soient prises pour empêcher ceci de se produire. La cartouche devra également avoir.une densité telle qu'elle permette à l'huile de la traverser librement tout en éliminant les impuretés de cette dernière, etelle
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devra en outre avoir une élasticité ou rigidité suffisante pour ne pas être comprimée à un degré prononcé sous l'action de la pression prédéterminée à laquelle elle est soumise. Ceci exige une corrélation entre la pression à laquelle la soupape stouvrira et le degré de compression de la cartouche.
Par exemple, on a produit, comme décrit t ci-aprés, une cartouche pouvant résister à une pression de l'ordre de 2. 8 kilogramnes par centimètre carré sans compression appréciable et, en conséquence, la soupape 25 est réglée de façon que la cartouche ne soit pas soumise à une chute de pression plus grande s'exerçant sur ladite cartouche. Dtautre part, dans le présent dispositif, on estime que la contre-pression provenant de la chambre 37 sera égale à zéro lorsque la pression s'exerçant sur la soupape 25 dépasse 2.8 kilogrammes par centimètre carré et, par conséquent, la pression maximum à laquelle la cartouche est soumise, ainsi que la chute de pression sur cette dernière est) limitée au degré de compression de ce tte cartou- che.
Sur la fig. 5 on a représenté le mode préféré de fabrication de la cartouche. La matière sous formede cordelettes est formée de fil de coton pur, exempt de filasseet de fibres et connu dans le commerce sous le nom de "fil noué", qui consiste en des bobines de fils de diverses grosseurs . On préfère utiliser des cordons comprenant environ 10 à 200 fils dans chaque toron. Les torons comprenant un nombre supérieur de fils sont re jetés (généralement ceux qui ont un diamètre supérieur à 3 cm. à l'état lâche ou non comprimé).
On fait passer ces torons entre des rouleaux pour' écraser les noeuds, et on les
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égrène ensuite sur une grande roue rotative présentant des rangées de dents espacées de 10 à 12.centimètres l'une de l'autre, les dents étant espacées les unes des autres d'environ 2.5 centimètres dans les dites rangées. La roue a un diamètre d'environ un mètre et une largeur d'environ 30 centimètres. Elle tourne à une vitesse d'environ 40 tours par minute et le fil s'enroule sur elle. La masse est ensuite enlevée sous la forme d'une bande composée de fils libres, les masses de fils étant alors étendues, mais sans que les fils s'enchevêtrent. Les fibres libres sont rejetées, et la matière est ensuite pesée suivant les quantités désirées.
La quantité de matière requise pour former une cartouche est mesurée et la bande de matière est ensuite divisée à peu près en deux et est amenée au dispositif d'enroulement représenté fig. 5.
Ce dispositif comprend une tige 41 portant un mandrin 42, comportant deux broches 43 qui s'adapte dans des perforations correspondantes 44 ménagées dans la base du cône 11 qui a été enfilé sur la tige 41 par l'autre extrémité. Un cylindre 47 renferme la tige 41. Le ressort de support 15, qui est un ressort à boudin à pas à gauche, a préalablement été attaché à la base du cône, et sa dernière spire forme une fente triangulaire adjacente à la base. Une plaque de recouvrement 45 est disposée à l'extrémité opposée de la tige 41 et est maintenue/en place par un bloc 46. Dans de nombreux cas, une petite quantité de :fil est enroulée autour de la base du cône et sous le ressort, et il est parfois difficile d'obtenir un bourrage complet et uniforme en ce point.
On fait alors tourner la tige 41 à une vitesse d'environ 60 tours par minute dans un sens tel
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que l'extrémité du fil de coton soit saisie sous le ressort et y soit maintenue. Le coton est étalé sous la fonne d'un rubau ayant approximativement la longueur dela cartouche et on le fait avancer à travers une fente étroite 48 pendant que l'ouvrier le maintient à l'état très tendu. La matière est avancée de manière à produire une cartouche uniforme, les torons étant avancés, si cela est nécessaire, à mesure qu'une partie de la cartouche se trouve remplie. La tension exercée est suffisante pour que 210 gramnes de fibres de coton occupent 100 centimètres cubes du volume de la carou- che .
Si la matière est enroulée trop serrée, ellese dilatera après avoir été enlevée du cylindre 47. La cartouche devra de préférence être à même de résister, avec le ressort, à une compression maximum de 2. 8 kilogrammes par centimètre carré, aveo une marge de 0.35 kilogramme en plus ou en moins
Lorsque la matière a été introduite dans la cartouche, elle affectera la forme de fibres enroulées en spirale et circonférentiellement parallèles, enroulées serrées dans et autour du ressort 15, de manière que la formation de petits conduits ou canaux ne puisse se produire lorsque la cartouche est utilisée.
Le sac 18, avant l'opération d'enroulement, est attaché à la partie supérieure du cône 11 et repose à plat le long de la tige 41, une bande de caoutchouc (non représentée) le maintenant sur le cône. A la fin de l'opération, le bloc 46 et la plaque 45 sont enlevés et le sac 18 est tiré sur l'extérieur du cylindre 47. La cartouche est alors poussée hors du cylindre par le mandrin 42 et est amenée dans un autre élément de friction 50, qui tire
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le sac 18 en arrière et maintient le coton dans celui-ci, le sac 18 est très fortement tendu, tiré vers le bas sur l'extérieur de l'élément 50 et assujetti par une cordelette de fronçage sur la base du cône.
Une poignée 49, formée d'un fil métallique et représentée fig. 7 es t alors introduite et est passée sous la boucle supérieure du ressort 15, les extrémités ouvertes étant fixées par des points de soudure et enfoncées dans la cartouche. Une poignée de ce genre constitue un élément ne se corrodant pas, permettant de retirer la cartouche du filtre et d'éviter d'avoir à utiliser des outils dans ce but.
Ainsi qu'on le voit, le cône 11 réserve une zone ou espace libre ou ouvert s'étendant jusqu'à un certain point à l'intérieur de la cartouche de filtrage.
Les perforations 9 distribuent de préférence l'huile dans cette zone ou espace en un point situé environ à mi-chemin entre la partie supérieure du. cône et les perforations supérieures 12.
Ainsi qu'on le comprendra, l'huile débouchant des perforations 9 vient frapper, sous la forme d'un mince filet, sur la surface de distribution pleine de la partie supérieure du. cône, de sorte que les grosses impuretés sont précipitées et qu'en même temps les parois du cône sont maintenues propres. L'huile descend alors, et du fait que la section du passage d'écoulement augnente, sa vitesse diminue, mais une vitesse suffisante est maintenue sur la surface du. cône, de sorte que le passage de l'huile sur les orifices 12 est suffisant pour empêcher qu'ils soient obstrués par des substances ayant tendance à produire une
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résistance, ainsi que cela est fréquemment le cas lorsque de l'huile est déchargéedirectement dans une matière de filtrage.
En même temps, à la partie inférieure du cône et dans la partie formant puits 4, une z one calme ou tranquille est réservée dans laquelle les impuretés lourdes peuvent se déposer.
Le ressort 15 est de préférence conformé pour suivre l'inclinaison du cône 11, jus qu'à et y compris la première spire au-dessus de l'orifice le plus élevé formé dans le c ône , et, à partir decepoint et au-delà, l'évasement du ressort à boudin est inversé pour supporter le mieux possible la partie supérieure de la masse de matière de filtrage .
Il est important, en préparant le filtre, d'assurer une corrélation entre la masse d'agent de filtrage et la quantité d'huile qui la traverse, ainsi qu'entre la viscosité de l'huile etla hauteur de cette masse, et également entre la hauteur de la dite masse et l'aire de celle-ci à travers laquelle l'huile peut entrer. Ceci implique, dans de nombreux cas, que le fait de doubler l'aire d'admission de l'huile oblige à plus que doubler la masse d'agent de filtrage au-dessus d'elle. Pour cette raison, il a été trouvé judicieux, dans de nombreux cas, d'utiliser une installation double dans laquelle deux cartouches sont disposées dans un système unique plutôt que d'essayer de construire un dispositif plus grand, étant donné qu'on peut réaliser une économie considérable dans la quantité de matière requise.
On remarquera qu' à partir du moment où l'huile passe à travers les orifices 9 jus qu'à ce qu'elle ait
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vermine son passage à travers le filtre, .la section d'écou- lement s'élargit constamment*Ainsi, après avoir quitté les orifices 9, l'huile descend dans le cône, dont la section transversale augmente constamnent, et elle entre ensuite dans la cartouche à s on point le plus étroit et monte à travers celle-ci, de sorte que la section transversale @lente également. Ceci permet une meilleure répartition/des impuretés dans toute lartouche, et la totalité de ces impuretés a moins tendance à se déposer dans la première partie de la cartouche.
La forme de la cartouche est également telle que les impuretés ayant tendance à se déposer après une longue période d'emploi du filtre n'obstrue pas les orifices d'entrée d'huile, mais, dans le cas où ce dépôt se produirait, les dites impuretés sont recueillies dans les parties inférieures de la cartouche.
Dans la cartouche représentée fig. 8, le moyen de support de la matièreabsorbante fibreuseconsiste en une certaine quantité de crin animal grossier 50, de préférence bouclé, des soies de porc étant de préférence utilisées. Cette matière est enroulée autour d'une pièce métallique conique 11 présentant, dans sa partie inférieure, des ouvertures 12 et fixée à une base métallique 14. Une poignée ou anse métallique 51 est fixée à cette base 14. la cartouche, lorsqu'elle est préparée avec des soies de porc, est de préférence formée en égrenant une matière cellulosique, telle que des boudins rompus ou cassés, comme décrit précédemment, mais en poussant l'égrenage un peu plus loin.
Les soies de porc, peuvent être introduites directement dans l'égreneuse avec les fibres de
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coton et elles se mélangent intimement avec celles-ci. La matière mélangée est alors enroulée assez serrée sur un mandrin, Par exemple, on a préparé une cartouche en employant six parties de soies de porc pour vingt sept parties de fibres de coton.
La quantité de soies de porc peut être modifiée pour satisfaire à des cas particuliers et à la limite de compression désirée. Dans tous les cas, les soies de porc sont utilisées en quantité suffisante pour que la cartouche résiste à la pression à laquelle elle doit être soumise.
Naturellement, lorsque cela est désirable, la cartouche peut être supportée par un moyen métallique, mais, ordinairement, ce moyen métallique est inutile lorsqu'on emploie un corps de support fibreux, tel que des soies de porc.
On préfère employer au moins 10 % de s oies de porc et, dans certains cas, on peut utiliser plus de 50 % de soies de porc, mais la capacité dtabsorption de fibres cellulosiques est beaucoup plus grande que eelle des soies de porc, et on préfère que le pourcentage de ces derrières soit aussi faible que possible.
La fig. 9 montre une matière fbmant une sorte de mèche qui peut être enroulée en spirale autour d'un axe pour constituer une cartouche se supportant d'elle-même.
Ainsi qu'on le verra, cette matière, qui est désignée dans son ensemble par le chiffre de référence 52, comporte une chaîne 53'et une trame 54. De préférence, la chaîne est disposée horizontalement dans la cartouche et la trame est disposée verticalement dans cette dernière. Toutefois, ladite matière assure des résultats satisfaisants lorsque cette disposition estinversée.
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Les fils de trame 54 sont de préférence consti- tués par une matière assez duveteuse et tissée d'une ma- nière peu serrée, alors que la chaîne 53 est de préférence tissée serrée. Cette matière formant une sorte de mèche, lorsqu'elle est enroulée serrée, est extrêmement incompres- sible et, en même temps, la nature duveteuse des fils de trame empêche qu'il se forme de petits conduits ou canaux entre les couches de matière.
La matière représentée fig. 9 ne comprend qu'une seule couche de matière, mais en réalité, ce genre de ma- tière est généralement fait de deux couches tonnant trame, comportant chacune des fils de chaîne transversaux tissés serrés, et ces fils transversaux sont ensuite liés par un second fil de chaîne tissé entre les deux couches et parallèle à la matière formant la trame.
La fig. 10 montre une variante dans laquelle on utilise un tissu fin consistant, dans ce cas, en des feuil- les 55 de papier cellulosique très raffiné, ces feuilles, qui sont de préférence minces, sont enroulées sous forme d'éléments dont l'épaisseur est sensiblement égale au tissu tissé précédemment décri t.
Le papier et la matière formant une sorte de mèche peuvent être appliqués en couches alternées, si on le désire, comme montré fig. 11, sur laquelle une couche de ladite matière, désignée par le nombre de référence 52, et une couche de feuilles de papier, désignéepar le nombre de référence 55, sont représentées comme étant enroulées ensemble en spirale - Dans cette forme de réalisation, la manière ou mèche 52 sert de moyen de support pour la couche de feuilles de papier 55.
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On voit que la présente invention assure le filtrage d'huile de graissage en faisant passer lentement 'l'huile à travers une masse épaisse et dense de matière absorbante fibreuse et en contact avec celle-ci, .de sorte qu'on é limine ainsi de l'huile en principe la totalité des parties oxydées les plus asphaltiques formées à la suite de réchauffement de l'huile au cours de son utilisation.
Il n'est naturellement pas nécessaire que le filtrage soit effectué pendant que l'huile est chaude, ainsi que cela est le cas lorsque l'invention est appliquée à un moteur à combustion interne et qu'une partie de l'huile circulant dans le système de lubrification du moteur est détournée pour passer à travers le filtre, comme décrit précédemment. L'huile peut être retirée du moteur et on peut la faire passer ensuite à travers un filtre établi conformément à la présente invention.
REVENDICATIONS
1. - Un procédé de filtrage d'huile de graissage qui a été chauffée au cours de son utilisation, caractérisé par le fait qu'on fait passer lentement l'huile à travers une masse dense et épaisse de matière absorbante fibreuse et en contact avec celle-ci, éliminant de ce fait de l'huile en principe la totalité des parties oxydées les plus asphaltiques formées à la suite de l'échauffement de l'huile au cours de son emploi.