<Desc/Clms Page number 1>
BREVET D'INVENTION " Perfectionnements apportés aux appareils pour le moulage d'objets creux, par exemple à partir de résines artificiel- les ".
La présente invention est relative à des perfectionnements apportés aux appareils pour le moulage d'objets creux sous pression à partir de résines artificielles qui peuvent être moulées sous l'action de la chaleur et de la pression. L'inven- tion est applicable en particulier, mais non exclusivement aux appareils pour le moulage d'objets creux présentant une ou plusieurs parties étrécies telles que par exemple les bouteilles et les objets analogues présentant une partie étrécie formant goulot.
Conformément à la présente invention il est prévu un appa- reil pour le moulage d'objets creux à partir de résines artifi- cielles , comprenant un ou plusieurs moules creux séparables, des moyens ou dispositifs pour chauffer le ou lesdits moules, et des moyens pour souffler une poudre de moulage sur les parois
<Desc/Clms Page number 2>
intérieures du ou desdits moules pour garnir ces derniers et pour faire agir du fluide sous pression à l'intérieur du ou des moules garnis.
Conformément à la présente invention il est prévu égale- ment un appareil pour mouler des objets creux à partir de rési- nes artificielles, comprenant un support mobile pour un ou plu- sieurs moules ou cavités de moulage, des moyens pour chauffer le ou lesdits moules ou cavités de moulage et des moyens pour souffler une composition moulable sur les parois intérieures du ou desdits moules ou cavités de moulage au moyen de fluide sous pression.
Ledit support mobile porte de préférence des cavités de moulage; dans ce cas il est prévu des moyens pour coopérer avec lesdites cavités de moulage pour les fermer à une extrémité et former ainsi des moules complets.
Du fluide admis sous pression à l'intérieur du ou desdits moules est employé non seulement pour garnir l'intérieur des moules de la composition à base de résines artificielles mais aussi pour.fournir la pression de moulage nécessaire. Si on.le désire, des sources de fluide sous pression séparées peuvent être employées pour garnir lesmoules et pour appliquer la pres- sion de moulage. Dans l'un et l'autre cas une ou plusieurs tuyè- res ou analogues communes peuvent être employées pour introduire la composition moulable à l'intérieur du ou des moules et pour fournir le fluide sous pression pour appliquer la pression de moulage.
Ces tuyères peuvent être connectées à leur tour à une source de fluide à basse pression, de préférence de l'air, pour garnir les moules et à une source de fluide à haute pression, de préfé- rence de l'aér, pour appliquer la pression de moulage . Toute- fois, on préfère suivant l'invention employer uniquement une source d'air à haute pression tant pour garnir les moules que pour appliquer la pression de moulage nécessaire.
<Desc/Clms Page number 3>
Le fluide sous pression, de préférence de l'air, pour appliquer la pression de moulage sera à une pression convena- ble suivant la résine employée et peut, par exemple, être à une pression d'environ 200 atmosphères.
L'appareil comprend aussi, de préférence, des moyens pour éjecter les objets finis du ou des moules ou cavités de moulage. i l'appareil est destiné à être employépour mouler des objets creux présentant une ou plusieurs parties étrécies, le ou les moules doivent être séparables. Dans le cas d'objets n'ayant qu'une seule partie étrécie, tels que par exemple, les objets en forme de bouteilles ayant un goulot étroit et un corps plus large, le moule ou chaque moule peut être pourvu d'une base amovible ou séparable et les objets peuvent être retirés axialement du moule .
Dans ce cas, un bloc de moulage convenable peut comprendre un certain nombre de cavités de mou- lage , lesdites cavités ayant, à la partie inférieure ou supé- rieure, un diamètre relativement étroit correspondant au diamè- tre extérieur du goulot à former et, à la partie supérieure ou inférieure, un diamètre relativement plus grand correspondant au diamètre extérieur du corps de la bouteille ou autre objet.
Les parties étrécies des cavités de moulage individuelles peuvent servir à l'introduction,.par des tuyères convenables qui s'adaptent de façon étanche contre les moules, de fluide sous pression, par exemple d'air, pour garnir les moules et/ou pour le moulage sous pression et les moules peuvent être complé- tés par des têtes s'adaptant et s'étendant sur une certaine distance dans les parties des cavités qui correspondent aux corps des objets à mouler. Lesdites têtes peuvent être portées par un piston propre à être mû vers le bloc de moulage et/ou le bloc de moulage peut être rapproché et mis en contact avec les têtes pour compléter les moules . Evidemment, si on le désire,on peat construire d'une manière similaire dans le bloc un seul moule au lieu de plusieurs.
<Desc/Clms Page number 4>
Les tuyères susdites peuvent être portées avec le ou les moules ou cavités de moulage ou bien, comme variante, les moules ou cavités de moulage peuvent être mis en relation opératoire avec les tuyères à un stade convenable du fonction - nement de la machine . Si les tuyères sont mobiles avec les moules, des moyens sont prévus pour les connecter à une source de fluide sous pression et avec une alimentation en composi- tion de moulage, par exemple, une poudre de moulage.
Pour charger un moule de la composition de moulage à base de résine, on préfère, suivant l'invention, prévoir des moyens pour fournir une quantité, de préférence mesurée, de composi- tion de moulage à une chambre, cavité ou conduite convenable qui peut être connectée, d'une part, à une source de fluide sous pression, et, d'autre part, à une tuyère ou analogue pour le chargement du moule. Les tuyères ou analogues présentent, de préférence, un grand nombre d'ouvertures dirigées vers les cô- tés et vers la base du moule de façon à diriger la composition de moulage vers les parois du moule.
Dans les cas où la ou les tuyères sont portées par un ou plusieurs moules ou cavités de moulage, lesdites chambres, cavités de remplissage ou analogues sont, de préférence,égale- ment portées par le support mobile et peuvent être amenées en coïncidence avec des moyens propres à leur fournir des quantités, de préférence définies ou mesurées, de matière moula- ble.
La ou lesdites chambres de remplissage ou analogues peuvent être connectées aux tuyères au moyen de conduites convenables.
Des moyens sont prévus pour fermer l'orifice d'admission de la matière dans chacune desdites chambres de remplissage ou analogues afin d'empêcher l'échappement de fluide sous pres- sion à travers cet orifice . Lorsqu'il est prévu plusieurs de ces chambres de remplissage, elles peuvent être connectées par des
<Desc/Clms Page number 5>
conduites convenables à une conduite commune à certaines ou à la totalité d'entre elles et des moyens peuvent être prévus pour connecter cette conduite commune à une source de fluide sous pression, par exemple d'air.
Le ou les moules ou cavités de moulage, de préférence dahs un ou plusieurs blocs de moulage, comme exposé ci-dessus, peuvent être portés par une table rotative . La rotation de cette table peut être assurée par tout moyen convenable tel que par exemple un moteur hydraulique convenable/et des moyens sont prévus,de préférence, ponr faire tourner la table graduellement ou pas-a- pas de façon à amener le ou les moules ou cavités de moulage dans des positions successives pour le chargement des moules et/ou chambres de remplissage, pour effectuer le moulage sous pression, pour éjecter les objets moulés et, si est néces- saire, pour nettoyer les moules ou cavités .
Si on le désire, deux ou un plus grand nombre de ces opérations peuvent être réalisées à une seule station, par exemple les opérations de chargement des moules et de moulage, sous pression.
Des moyens sont de préférence prévus pour verrouiller la table dans les positions successives et ces moyens peuvent être associés à des moyens pour connecter la table, les tuyères ou analogues portées par elle, à une source de fluide sous pression,
Le ou les moules, blocs de moulage ou analogues, peuvent être montés de façon qu'on puisse les faire glisser verticalement de manière qu'on puisse les pousser vers le haut ou vers le bas en contact avec les tuyères de chargement et/ou d'application da pression et/ou avec les têtes de fermeture des moules. Si on le désire,lesdites tuyères et/ou têtes peuvent être mobiles verticalement.
La ou les tuyères peuvent entrer dans le ou les moules ou cavités de moulage par le bas et les objets peuvent être éjectés vers le haut,ou bien la ou les tuyères peuvent entrer par le haut et dans ce cas les objets peuvent être éjectés vers le bas ou bien des moyens peuvent être prévus pour renverser le n
<Desc/Clms Page number 6>
ou les moules ou analogues et dans ce cas les objets peuvent de nouveau être éjectés vers le haut par des organes d'éjec- tion convenables qui sont amenés à entrer dans les moules.Les objets finis peuvent être enlevés à la main ou automatiquement et, si on le désire?être placés sur un transporteur convenable.
Des moyens, électriques de préférence,peuvent être employés pour chauffer les cavités de moulage et/ou les têtes de fermetu- re des moules. Si on le désire, le fluide sous pression destiné à fournir la pression de moulage peut également être chauffé.
Suivant l'invention, on préfère employer des moyens hydrau- liques pour actionner les différentes parties mobiles de l'ap- pareil et ces moyens peuvent être commandés par des soupapes convenables qui peuvent être actionnées automatiquement dans la succession voulue par tous moyens convenables,par exemple, par des cames ou analogues qui peuvent à leur tour être comman- dées électriquement. L'alimentation en fluide sous pression peut également être commandée automatiquement.
Si l'appareil est destiné à être employé pour le moulage d'objets qui présentent des parties étrécies extérieures entre leurs extrémités, on peut employer des moules ou des cavités de moulage qui sont divisés ou fendus et sont séparables laté- ralement.
Une forme d'appareil pratique comprend une table rotative montée de manière à tourner dans un plan horizontal et une sé- rie de groupes de moulage, portés par ladite table à distancer les uns des autres, lesdits groupes de moulage comprenant chacun une série de cavités de moulage ouvertes à la partie supérieure, une tuyère perforée s'étendant à partir du bas dans chaque cavi- té de moulage et connectée à une chambre de remplissage séparée, et une conduite présentant un orifice d'admission au bord de la table rotative et présentant des branches connectées aux diffé- rentes chambres de remplissage et, partant, aux tuyères. Les groupes sont portés par la table rotative de manière qu'ils¯ Sa puis-
<Desc/Clms Page number 7>
sent y être déplacés verticalement.
A des distances convenables autour de la table sont disposées une station à laquelle les chambres de remplissage sont chargées, une station à laquelle la matière chargée dans les chambres de remplissage est soufflée dans les moules et moulée sous pression sous forme d'objets creux et une station à laquelle les objets eent- finis sont éjectés des moules. Dans eette forme d'appareil, les cavités de moulage sont ouvertes à la partie supérieure. La station de chargement comprend des moyens placés au-dessus de la table pour fournir une quantité déterminée de poudre de moulage à chaque chambre de remplissage .
A la station de moulage, un piston mobile verticalement est placé au-dessous de la table, ce piston étant agencé de/façon qu'en montant il soulève un groupe de moulage et amène les parties supérieures ouvertes des cavités de moulage en contact intime avec une série de têtes qui forment des ferme- tures pour les cavités afin de compléter les moules .
Il est prévu également un piston qui peut être amené en contact avec un creux des parois latérales de la table pour verrouiller la table en position fixe Ce piston porte une tuyère propre à établir un contact étanche à l'air avec l'orifice d'admission susdit au bord de la table .Au-dessus de la table il est pré@u également en un piston mobile verticalement (ou il peut y/avoir plusieurs) portant des tiges agencées de manière à venir en contact avec la partie supérieure du groupe pour séparer les cavités de moula- ge des tttes à la fin de 1.'opération de moulage. Les cavités de moulage sont entourées par des éléments de chauffage électri- que auxquels du courant est fourni et les dites têtes de ferme- ture sont également chauffées électriquement.
A la station d'é- jection, un piston mobile verticalement est placé au-dessous de la table et ce piston porte des tiges d'éjection propres à venir en contact avec une plaque portant des manchons d'éjection entou- rant les tuyères perforées pour soulever lesdits manchons et éjecter les objets finis vers le haut hors des cavités de moula-
<Desc/Clms Page number 8>
ge . Lesdits pistons sont actionnés hydrauliquement et la table rotative est actionnée par un moteur hydraulique oscillant ayant une connexion de commande à sens unique avec la table ce qui per- met de faire tourner cette dernière par intermittence .
Lorsqu'un groupe de moulage vient de recevoir sa charge à la station de chargement, la table est mise en rotation pour ame- ner le groupe à la station de moulage. A cet instant une soupape commandant le fonctionnement du moteur hydraulique est fermée pour arrêter la table ; ensuite une soupe commandant l'alimenta- tion en liquide du piston de moulage, du piston de verrouillage de la table et du piston d'éjection est ouverte, provoquant ainsi le mouvement de ces pistons. Lorsque la table est verrouillée et que le groupe est maintenu en position élevée contre les têtes de fermeture, une soupape à air est ouverte pour souffler la poudre des chambres de remplissage dans les moules. La poudre adhère aux parois chaudes du moule et coule pour former un revê- tement sur la surface intérieure .
Un interrupteur à temps fonctionne alors pour arrêter le mouvement de toutes les pièces, de préférence des cames ou analogues, commandant la soupape et après un temps convenable le mécanisme de commande est de nou- veau mis en fonctionnement pour permettre au fluide de s'échapper de derrière les pistons,ce qui fait que ceux-ci retournent dans leur position initiale . Lorsque ceci a lieu, la marche du mo- teur hydraulique est renversée mais celui-ci n'entraîne pas la table avec lui . Les groupes de moulage sont abaissés et le pis- ton supérieur est actionné pour aider à l'abaissement du groupe à partir des têtes de fermeture .
La table continue ensuite sa rotation, quand elle est libre, pour amener le groupe à la sta- tion d'éjection, pour amener un groupe vide qusqu'à la station de chargement et pour amener un groupe chargé jusqu'à la station de moulage. Il est évident que l'éjection a lieu à la station d'éjection quand le piston de moulage est amené à fermer les moules et que le chargement est effectué à la stationne charge-
<Desc/Clms Page number 9>
ment en même temps. Juste avant que le piston de moulage soit abaissé, l'alimentation en air comprimé est interrompue et l'intérieur des moules est ouvert à l'atmosphère.
Il va de soi que l'on peut prévoir tous moyens convenables pour fournir du fluide sous pression pour le moulage et pour actionner les divers dispositifs hydrauliques . Le tout peut être commandé par des soupapes actionnées par un ou plusieurs arbres à cames commandés à leur tour électriquement par l'inter- rupteur à temps. Des moyens peuvent être prévus pour faire va- rier la pression et/ou les températures de travail et/ou le temps employé, pour s'adapter aux compositions de moulage particulières.
Pour que l'invention puisse être bien comprise une forme de réalisation préférée va en être décrite à titre d'exemple avec référence aux dessins ci-annexés/dans lesquels,:
Fig. 1 est une élévation de l'appareil monté, avec coupe partielle,
Fig. 2 est une vue en plan de la fig. 1,
Fig 3 est une coupe suivant la ligne A-B de la Fig. 2,
Fig. 4 est une élévation en coupe du châssis ou botte de moulage, à plus grande échelle ,
Fig. 5 est une vue en plan de la plaque inférieure de la boîte de remplissage, les conduites d'air étant représentées
EMI9.1
!. en trait tuo,fium,y wn.hn.on.,u.
Fig. 6 est une coupe verticale à travers le moteur hydrau- lique , suivant la ligne H-I de la Fig. 7,
Fig. 7 est un plan en coupe suivant la ligne F-G de la Fig.6,
Fig. 8 est un plan en coupe suivant la ligne K-L de la Fig. 6,
Fig. 9 est une élévation en coupe du dispositif de verrouil- lage de la table,
Fig. 10 est une coupe verticale suivant la ligne M-N de la
EMI9.2
Fig. 12, représentant en détail une paire de soupapes-à'piston, Fig. 11 est une élévation latérale du groupe de soupa-
<Desc/Clms Page number 10>
pes dans son ensemble .
Fig. 12 est une vue en plan de la Fig. 11,
Fig. 13 est une élévation de bout de la fig. 11, et
Fig. 14 est une vue générale montrant les agencements de la tuyauterie .
A la Fig. 1, la machine repose sur une plaque 1 formant bâ- ti, qui fait partie de la traverse inférieure 2, dans laquelle sont placés le cylindre principal et son piston 5. Deux colonnes 4 et 5 passent à travers des trous 6 , 7, dans la traverse infé- rieure 2 et sont fixées par des écrous 8,9 . Les colonnes repo- sent sur la traverse inférieure 2 sur des épaulements 10. Des épaulements 11 sont prévus à l'extrémité supérieure des--dites colonnes et la traverse supérieure 12 repose sur eux. Des écrous 13 immobilisent ladite traverse supérieure de manière qu'elle ne puisse monter. Une table rotative 14 est montée sur ladite colonne 5 et présente trois fentes radiales 15 séparées les unes des autres par des dissances égales.
La Fig. 2 représente la table 14 lorsqu'un groupe de moulage complet 16 est placé dans chacune desdites fentes 15. Les positions C, D et E indiquées à la Fig. 2 seront désignées ci-après comme étant respectivement la position de moulage , la position d'éjection et la position de remplissage ou chargement.
Dans la position d'éjection, une poutre 17 porte un piston 18 actionné hydrauliquement dans un cylindre236 et portant une tête 19 sur laquelle sont montées des chevilles d'éjection 20.
Un groupe de moulage complet comprend un châssis ou boite de moulage 16 et une boite de remplissage 21, connectées par des connexions 22 étanches à. la pression. Dans la position de rem- plissage un groupe de remplissages 23 est fixé à la colonne 5 par une console 24. Dans la position de moulage le châssis de moulage 16 se'trouve directement au-dessus de la tête 25 du piston 3. Dans la position de moulage la traverse supérieure 12 porte une plaque-matrice 26 qui y est fixée par des écrous
<Desc/Clms Page number 11>
et des boulons 27-28 et à travers la plaque-matriee 26 passent quatre tiges 29, deux desdites tiges étant montées sur chacune des pièces de connexion 30. Chacune des pièces 30 est connectée à un piston 31 actionné hydrauliquement dans un cylindre 32.
Les- dits cylindres 32 sont placés dans des enveloppes 33 montées sur la.traverse supérieure 12 par l'intermédiaire de pièces 34 # et sent fixées par des écrous 35. Le châssis de moulage 16 (Fig.
3 et 4) consiste en une plaque supérieure 36 portant vingt moules 37 maintenus dans la plaque par des écrous 38. La plaque supérieure 36 est fixée à la plaque 39 à tuyères par des plaques latérales 40 convenablement fixées aux deux premières plaques par des boulons et des écrous . Des tuyères 41., sont fixées à la plaque 39 à raison d'une par moule par des écrous 42 et passent à travers des manchons d'éjection 43 pour des bouteelles, lesquels peuvent se déplacer surlesdites tuyères . Les manchons d'éjection
43 sont portés par une plaque éjectrice 44 reposant sur la pla- que 39. Il est par conséquent évident que la plaque 44 peut s'é- loigner de la plaque 39 an direction ascendante .
La plaque infé- rieure 45, fixée convenablement à la plaque 39 à tuyères, contient des conduites de fluide 46 établissant une connexion étanche à la pression avec les tuyères 41. Les plaques latérales 40 possèdent des oreilles 47 pour maintenir ledit châssis de moulage dans 1--se fente, 15 de la table rotative 14, les teilles 47 reposant sur des bandes 48 fixées aux bords de chacune des fentes 15. La boite de remplissage 21 consiste en une plaque 49 dans laquelle sont ména- gés vingt trous 52 (Fig. 2) pour recevoir des manchons 50 portant des tuyaux de remplissage 51 passant à travers la table 14 et supportés sur celle-ci par des flasques ou brides 53.
La plaque e inférieure porte des pièces de connexion 55 qui y sont vissés et les tuyaux 51 passent à travers les dites pièces de connexion
55 et y sont fixés par des chevilles 56.On remarquera par eonsé- quent qu'un groupe de moulage complet (châssis de moulage 16 et groupe de remplissage 21) est, monté dans la table de la manière
<Desc/Clms Page number 12>
suivante. La boite de moulage 16 est placée dans la fepte 15 de la table 14 et y est suspendue par les oreilles 47 reposant sur les bandes 48. Les tuyaux de remplissage 51 sont passés à travers des trous dans la table 14 et reposent sur les flasques 55 placées sur celle-ci . La plaque inférieure 54 est ensuite fixée aux tuyaux de remplissage 51 au moyen des pièces 55 et des/ chevilles 56.
La plaque inférieure 54 contient des conduites de fluide consistant dans la conduite de fluide principale 57 (Fig. 5), connectant les conduites 58, 59. Les conduites 58,59 sont connectées à des chambres 60, une desdites chambres 60 étant placée au-dessous de @@ chaque tuyau de remplissage 51, ladite chambre et ledit tuyau étant connectés par un tiroir 61 qui sera décrit ci-après. Des conduites 62 connectent les cham- bres 60 par l'intermédiaire des connexions de pression 22 aux conduites de fluide 46 de la plaque inférieure 45 du châssis de moulage 16.
Il est évident que l'on peut monter dans la table 14 trois groupes de moulage, complets distants de 120 . On remar- quera que dans la position de moulage C, le châssis de moulage 16 se trouve directement au-dessous de la traverse supérieure 12, dans la position de pressage, que le second châssis de moulage 16 se trouve dans la position d'éjection D et que le troisième groupe de moulage (16 et 21) se trouve dans la position de remplissage E.
Un groupe de remplissage 25 porté par la console 24 est disposé en saillie par rapport à la colonne 5 de façon telle que dans la position de remplissage E le groupe 25 se trouve directement au-dessus de la boite de remplissage 21. Le groupe de remplissage 23 consiste en une enveloppe extérieure 63 fixée à un bloc 64 à travers lequel passent deux plaques coulissantes ou tiroirs 65, 66, qui s'étendent à l'extérieur du bloc 64 de chaque côté de celui-ci en passant à travers des fentes rectan- gulaires ménagées dans ledit bloc 64 . L'enveloppe 63 porte vingt
<Desc/Clms Page number 13>
trémies 67 allant en s'étrécissant vers le bas pour former des trous 68 qui se trouvent directement au-dessus de conduites 69 dans le bloc 64.
Il est évident par conséquent qu'en déplaçant le tiroir 65 de façon que les trous 70 arrivent au-dessus des conduites 69,de la matière contenue dans lesdites trémies 67 peut passer dans lesdites conduites 69)cependant que le tiroir 66 reste placé de manière à recouvrir des conduites 72 placées dans le prolongement des conduites 69. La conduite 69 a des di- mensions telles que seule la quantité de la composition ou de la poudre à base de résines artificielles requise pour l'opéra- tion de moulage d'une bouteille y passe à chaque mouvement du tiroir 65.
De plus/quand le tiroir 66 est ouvert après la ferme- ture de la conduite 69 au moyen du tiroir 65, seule la quantité de poudre ou analogue nécessaire tombera de la conduite 69 à dravers la conduite 72 et dans les tuyaux de remplissage 51 coïncident avec lesdites conduites. Cette quantité de poudre tombera donc jusqu'au tiroir inférieur 61, dans lequel sont mé- nagés des trous 73 coïncidant avec les chambres 60 et qui est mobile pour retenir ladite poudre ou la laisser passer dans les chambres 60.
Dans la position de pressage C le châssis de moulage 16 se trouve directement au-dessus de la tête 25 du piston 3.
Quand celui-ci, qui est actionné hydrauliquement , monte, la tête 25 soulève tout le groupe de moulage dans la fente 15 jusqu'à ce que la partie supérieure de chacun des moules 37 soit fermée par une tête de fermeture 74 fixée dans la plaque-matri- ce 26 par un écrou 75 et portant,entre ledit écrou et ladite ma- trice, un élément de chauffage électrique 76.
Dans la position d'éjection D le châssis de moulage 16 he trouve directement au-dessus de la tête 19 du piston 18. Les chevilles d'éjection 20 sont disposées sur la tête 19 de façon à se trouver le long de la ligne de centre du châssis de mou- lage 16 et au-dessous de la plaque inférieure 45 quand le piston
<Desc/Clms Page number 14>
est dans sa position la plus basse , La plaque inférieure 45' et la plaque 39 à tuyères sont percées de trous disposés centra- lement par rapport aux tuyères 41, de sorte que quand le piston
18 monte les chevilles 20 passent à travers les plaques 45 et
39 et soulèvent la plaque éjectrice 44 et les manchons éjecteurs
45, dont les extrémités butent contre le goulot 77 des bouteilles finies 78, poussant ainsi lesdites bouteilles vers le haut hors des moules 37.
Le châssis de moulage 16 est immobilisé en direc- tion verticale dans la position d'éjection D au moyen d'un bras à consoles 79, fixé à la colonne 5 et, au moyen de deux écrous, à une tige 80 montée dans la poutre 17. Le bras à consoles 79 est disposé centralement par rapport au châssis de moulage 16 dans la position d'éjection D.
Chacun des moules 37 est entouré d'un élément de chauffage électrique180, convenablement isolé et ces éléments sont connecté entre eux par des conducteurs dans la plaque de moulage 36.Des bagues collectrices 81 placées sur la colonne 5 et isolées de celle-ci fournissent du courant, provenant de n'importe quelle source convenable,à des balais 82, un blai étant placé sur cha- cune des trois bagues fournies pour l'emploi avec du courant tri- phasé . Chacun des balais 82 est connecté à un conducteur rigide
83qui se termine par une connexion à fiche 84 placée sur la table
14. Une connexion à fiche correspondante conduit le courant au châssis de moulage 16 au moyen d'un câble flexible 85 qui est connecté aux éléments de chauffage280 au moyen d'une troisième connexion à fiche 86 .
Il va de soi qu'il y aura un groupe com- plet comprenant trois balais et des conducteurs rigides pour ame- ner le courant à chacun des châssis de moulage 16 dans la table
14. Il est également évident que les balais et les bagues collec- trices permettent un chauffage continu des moules pendant la ro- tation de la table et que les câbles flexibles 85 permettent le mouvement des châssis de moulage jusqu'à la position de pressage.
<Desc/Clms Page number 15>
Suivant la matière particulière employée pour le moulage, il est désirable de faire varier la température à laquelle les moules sont maintenus . En outre, il est désirable de maintenir les moules pratiquement à la température choisie. A cette fin, une console 87 fixée à la traverse supérieure 12 porte un re- lais thermostatique (représenté schématiquement à la Fig. 1) pour maintenir la température des moules pratiquement constante.
Pour faire tourner la table 14 afin de mouvoir un groupe de moulage d'une position à la suivante, il est prévu un moteur hydraulique B8. Le moteur hydraulique 88 (Fig. 6,7,et 8) com- prend une enveloppe ou carter 89 entourant la colonne 5. L'en- veloppe 89 est supportée à son extrémité inférieure par un roulement à billes 80 et un manchon 91 connecté à la table 14 par des boulons 92 court sur un roulement à billes 93 placé à l'extrémité supérieure de l'enveloppe 89 du moteur. La partie supérieure et la partie inférieure de l'enveloppe du moteur sont fermées de manière étanche au fluide par des bourrages 94 et 95 et des bagues de pression filetées 96 et 97. Il est évident par conséquent qu'une chambre à fluide 98 est formée autour de la colonne 5. Une butée fixe 99 est montée dans la colonne 5 (fig. 7).
Une butée mobile 100 est fixée à l'enveloppe 89 par l'oreille 101. Des orifices d'admission de fluide 102, 103 sont ménagés dans l'enveloppe 89. Ainsi, quand du fluide est admis par l'orifice 102, la pression du fluide agira contre la butée mobile 100 pour faire tourner l'enveloppe 89 autour de la colonne 5. L'enveloppe 89 porte trois griffes 104 disposées à des 'intervalles de 1200 autour de sa circonférence , ces griffes étant pressées vers le haut par des ressorts 105 en prise avec des creux à parois inclinées ménagés dans le bord inférieur 106 du manchon 91. Lesdits creux sont disposés de façon à provoquer une rotation du manchon 91 et de la table 14 telle qu'un châssis de moulage 16 passe successivement par les positions E, C, D lors de la rotation de l'enveloppe 89.
<Desc/Clms Page number 16>
L'amenée de fluide à l'orifice d'admission 102 est interrompue après une rotation d'un tiers de tour. Du fluide sous pression est alors fourni à l'orifice d'admission 103 et l'orifice d'admission 102 est connecté à l'échappement.
Le fluide sous pression amènera ensuite l'enveloppe 89 à tour- ner en sens inverse d'un tiers de tour, les griffes 104 étant graduellement retirées des creux à parois inclinées et réenga- gées dans ces creux après la rotation en arrière. Par consé- quent, on remarquera qu'en réglant convenablement l'alimenta- tion en fluide, de la manière décrite ci-après, on peut amener la table à tourner d'un tiers de tour et que l'enveloppe 89 du moteur peut ensuite être ramenée en arrière, prête pour la rotation suivante.
Afin de verrouiller la table dans la position convenable après chaque rotation, un dispositif de verrouillage 107 est monté sur la colonne 4. Ce dispositif (fig. 9) comprend une cheville 108 actionnée par un piston 109 actionné hydraulique- ment dans un cylindre 110 et agencé de manière à s'engager dans un creux 111 (Fig. 1) ménagé dans des oreilles 112 disposées au nombre de trois sur la table 14 à des intervalles de 120 .
Le cylindre 110 présente des orifices d'admission 113 et 114 pour le fluide. L'orifice d'admission 114 est relié à une sour- ,de pression de fluide constante, tandis que l'alimentation vers l'orifice d'admission 113 est commandée comme décrit ci- après. Quand la pression du fluide est appliquée à l'orifice d'admission 113 et agit sur la surface 115, la force du fluide agissant sur la surface plus petite 116 est vaincue et la che- ville 108 est mue en avant dans le creux 111. Quand l'alimen- tation en fluide de l'orifice d'admission 113 est interrompue et que cet orifice est connecté à l'échappement, la pression constante agissait sur la surface 116 amène le retrait de la cheville 108 du creux 111.
<Desc/Clms Page number 17>
Une tuyère à fluide sous pression 117 est connectée à la cheville 108 de manière à se déplacer avec elle et s'engage dans un creux 118 de l'oreille 112, ledit creux 118 étant pour- vu d'une bague de garniture pour établir une connexion étanche au fluide. La tuyère 117 est connectée par un tuyau d'alimen- tation flexible 119 à la source de fluide sous pression,par exemple de l'air. Le creux 118 est connecté par une conduite 120 dans l'oreille 112 à une connexion flexible 121, une sou- pape à ressort 122 étant placée entre elles . La connexion flexible 121 est connectée d'une manière étanche à la pression à la conduite principale 57 dans la plaque 54 (Fig. 5). Une ti- ge 123 portée par la tête 25 présente une surface 124 agissant com- me une came pour ouvrir la soupape 122 quand.la tête 25 est soulevée .
Lors de l'abaissement de la tête 25 la soupape sera fermée sous l'action de son ressort. Il est évident qu'à chacun des trois endroits de la table 14 où un groupe de moulage est monté , il y aura une connexion flexible 121 et une soupape 120 menant du creux 118 à la conduite principale 57.
Il est évident que chaque groupe de moulage passe par un cycle de trois opérations, à savoir , le remplissage, le pressage et le moulage et que ces trois opérations sont réali- sées dans des groupes de moulage différents, pratiquement en même temps.
Les opérations accomplies dans chaque groupe (16 et 21) pendant un tour complet de la table 14 vont être décrites ci- après. Un châssis de moulage vide 16 connecté à une botte de remplissage 21 est amené à tourner jusqu'à ce que les tuyaux de remplissage 51 dans la.-dite boîte de remplissage se trou- vent directement au-dessous des conduites 72 dans le bloc 64 (fig. 3). La rotation de la table est alors arrêtée et la table est verrouillée en position par le dispositif 107 de la manière décrite ci-dessus.
Des cylindres 125 et 126, connecter au bloc 64 par des
<Desc/Clms Page number 18>
tiges 127 et par un étrier 128, sont disposés l'un au-dessus de l'autre. Des pistons 129 et 150 placés dans lesdits cylin- dres sont connectés par des boulons et des écrous en 131 aux tiroirs 65 et 66 respectivement. Les cylindres 125 et 126 possèdent deux orifices d'admission de fluide 132, 133 et 134, 135 respectivement . Les orifices d'admission 132 et 135 sont connectés à une conduite commune 136, et les orifices d'admis- sion 133 et 134 sont connectés à une conduite commune 157.
Du fluide sous pression est introduit dans la conduite 137 et est ainsi admis par les orifices 133 et 154, ce qui a pour effet d'ouvrir le tiroir 65 (représenté dans la position ouver- te dans la fig. 3) et de fermer le tiroir 66. La composition ou la poudre à base de résines artificielles qui se trouve dans chacune des trémies 67 tombe par les trous 68 dans chacune des chambres 69 formées par le bloc 64 et le tiroir 66 fermé.
L'alimentation en fluide de la conduite 137 est alors inter- rompue et cette dernière est connectée à l'échappement; simul- tanément du fluide sous pression est admis dans la conduite 136 d'où il résulte que du fluide sous pression est admis par les orifices 132 et 155 et amène les pistons 130 et 129 , respectivement à ouvrir le tiroir 66 et à fermer le tiroir 65.
Le piston 150 porte une pièce 138 présentant une surface oblique jouant le rôle de came et agencée de manière à venir en prise avec la surface oblique 159 de la pièce 140. La pièce 140 montée sur un arbre 141 est portée par un manchon 142 monté dans un trou de la table 14. Un ressort de compression
145 butant contre une flasque ou bride sur ledit arbre 141 maintient la pièce 140 dans une position activées permet que la pièce soit repoussée vers le bas pour permettre la rotation subséquente de la table jusqu'à une autre position.
A l'extrémité inférieure dudit arbre 141 est montée une pièce
145 présentant une surface oblique 146 disposée à l'opposé de ladite surface oblique 139. Ladite surface 146 bute contre
<Desc/Clms Page number 19>
la surface oblique 147 de la butée 148 fixée au tiroir 61.
Il est évident par conséquent que quand le piston 130 ouvre le toroir 66, le tiroir 61 est aussi ouvert au moyen des piè- ces 138, 139, 140,141, 145,146, 147 et 148. Ainsi, quand le tiroir 66 s'ouvre/le tiroir 61 s'ouvre également et la poudre qui se trouve dans les conduites 69 tombe par les trous
71 et 73 des tiroirs 66 et 61 dans les chambres 60. Du côté de la plaque 54 éloigné de la butée 148 sont montées deux consoles 149. Ces consoles portent des tiges 150 portant à leur tour des ressorts 151 qui butent contre le tiroir 61 et amènent ce dernier à fermer les tuyaux de remplissage 51 quand le tiroir 66 est fermé par le piston 130.
Par conséquent, dans cette position une quantité de la composition de moulage suffisante pour la production d'une bou- teille a été transférée des trémies 67 à chacune des vingt chambres 60 de la plaque 54.
Le moteur hydraulique 88 fait ensuite tourner la table 14 9) d'un tiers de tour, comme décrit plus haut, et celle-ci est ver- rouillée en position telle que le châssis de moulage se trouve immédiatement au-dessus de la tête 25 du piston 3. Il va de soi que la pièce 140 retenue par un ressort passera aisément sous le cylindre 126, la pièce 140 glissant le long d'une pla- que 152 formant couvercle , En même temps que le verrouillage de la table il s'établit une connexion hanche à la pression à l'endroit du creux 118 de l'oreille 112 comme décrit plus haut. La pression du fluide est alors appliquée au cylindre principal pour soulever le piston 3.
La tête 25 du piston sou- lève tout le groupe de moulage dans la fente 15 jusqu'à ce que la partie supérieure de chacun des moules 37 soit fermée par la tête de fermeture correspondante 74, qui est agencée de manière à donner la forme au fond de la bouteille 78. Les mou- les 37 sont donc fermés d'une manière étanche au fluide par les têtes 74. En même temps que les moules 37 sont fermés,la
<Desc/Clms Page number 20>
surface jouant le rôle de came 124 de la pièce 125 portée par la tête 25, actionne la soupape 122 et admet de l'air for- tement comprimé dans la conduite principale 57 dans la plaque de remplissage inférieure 54 . L'air entrant dans les chambres 60 refoule la poudre ou la composition à base de résines ar- tificielles qu'elles montiennent, le long des conduites 62.
La plaque inférieure 54 est connectée à la plaque 45 du châssis de moulage 16 par des conduites 153, des boîtes à bourrage 154 et des presse-étoupe 155 étant prévus à chaque extrémité desdites conduites pour établir une connexion étanche à la pression entre les plaques 54 et 45. Une connexion simi- laire étanche à la pression est prévue entre chacune des vingt conduites 62 dans la plaque 54 et les vingt conduites 46 dans la plaque 45. La poudre ou analogue qui se trouve dans les cham- bres 60 est ainsi refoulée par l'air comprimé le long des con- duites 46 et monte dana les tuyères 41, pour être projetée à l'état finement divisé sur les c8tés des moules 37 par des trous 156 ménagés dans les tuyères 41. Ces trous 156 sont mé- nagés dans l'extrémité des tuyères 41 de manière à diriger la poudre pratiquement sur toute la superficie des moules.
Les moules 57 sont, comme décrits plus haut, maintenus à une température pratiquement constante, et la poudre quand elle est pulvérisée à travers les trous 156 des tuyères 41 devient suffisaient visqueuse pour adhérer aux cotes des moules 37, fermés par les têtes de fermeture 74, et pour former un revê- tement pratiquement uniforme sur toute la surface desdits mou- les. Il est évident que quand l'air comprimé, par exemple à une pression de 200 atmosphères, entre dans les moules 37 la pres- sion s'élève rapidement à 200 atmosphères et sera maintenue pendant un temps suffisant pour compléter le moulage et le dur- cissement de la bouteille. Quand le moulage est achevé une sou- pape d'air principal 157, qui sera décrite ci-après, est ac- tionnée pour connecter l'intérieur des moules à l'atmosphère.
<Desc/Clms Page number 21>
Simultanément, de la pression hydraulique est appliquée aux deux pistons 31 dans les cylindres 32, et le cylindre conte- nant le piston principal 3 est connecté à l'échappement. Les tiges 29 sont mues vers le bas par les pistons 31 et passent à travers des trous de la plaque-matrice 26 pour arriver en contact avec la partie supérieure de la plaque de moulage 36, poussant ainsi l'entièreté du groupe de moulage vers le bas dans sa position normale, où il est suspendu dans la table 14 par les oreilles 47 en contact avec les bandes 48 courant le long des bords de la fente 15. Par l'abaissement de la tête 25 et du piston 3, la soupape 122 est fermée par son ressort quand la surface jouant le rôle de came 124 cesse d'être en contact a@ec elle.
La table 14 est mue ensuite d'un tiers de tour par le mo- teur hydraulique 88, après que la cheville de verrouillage 108 et la tuyère 117 de connexion à la source de fluide sous pres- été sion ontretirés des creux de l'oreille 112 sur la table 14,
Cette dernière est alors arrêtée et verrouillée par le dispositif 107 sur la colonne 4 avec un autre groupe de moula- ge dans la position de pressage C et le châssis de moulage 16 contenant les objets pressés se trouve dans la position d'éjec- tion D.
Quand le châssis de moulage se trouve au-dessus du cy- lindre d'éjection236, de la pression hydraulique lui est appli- qué pour soulever le piston 18 avec sa tête 19 et les chevilles d'éjection 20 qui se trouvent sur cette dernière . Lesdites chevilles 20 passant à travers des trous disposés centralement dans les plaques 45 et 39 (fig. 3), viennent en contact avec la plaque d'éjection 44 amenant ainsi les manchons d'éjection 43 (fig. 4), portés par celle-ci , à éjecter les bouteilles finies 78 en exerçant une pression sur les parties 77 corres- pondant aux goulots desdites bouteilles. Ces dernières peuvent être enlevées de n'importe quelle manière convenable , par exemple à la tain.
<Desc/Clms Page number 22>
Il est évident que puisque trois groupes de moulage (16 et 21) sont montés dans la table 14 une des trois opéra- tions de remplissage, de pressage et d'éjection sera accom- plie sur chacun des moules d'une manière pratiquement simul- tanée . Les trois groupes de moulage sont ensuite amenés par rotation au stade suivant des opérations, l'ensemble de l'ap- pareil étant ainsi capable d'une production continue .
Toutes les opérations décrites ci-dessus sont de préfé- rence effectuées hydrauliquegent, à la seule exception de l'opération de pressage proprement dite qui est effectuée au moyen d'air comprimé . Pour la commande de toutes les diver- ses opérations, il est prévu un dispositif de commande 158 monté convenablement sur un socle 159 . Le dispasitif de commande, représenté en détail aux fig. 10 à 13, comprend une boite de saupape multiple 160, des arbres à cames 161 et 180 commandés par un moteur électrique 162 par l'intermé- diaire d'un mécanisme d'engrenage réducteur 163.
La boite de soupape multiple 160 consiste en six grou- pes de soupapes 164, l'un desdits groupes étant représenté en coupe à la fig .10.
Le groupe 164 comprend une enveloppe ou carter 165 contenant deux chambres de soupape 166 et 167 et une conduite de connexion 168. La chambre 166 est connectée par l'orifice d'admission 169 à une source de force hydraulique . La chambre de soupape 166 contenant la soupape 170 est donc remplie d'eau ;
lorsque la tige de soupape 171 est soulevée, au moyen d'une came, de l'eau passe par la conduite de con- nexion 168 et arrive par la chambre de soupape 167 et l'ori- fice d'admission 172 dans le cylindre ou analogue à action- ner.Q,uand le fonctionnement dudit cylindre ou analogue est terminé, la soupape 170 se ferme et la soupape 173 s'ouvre pour permettre à l'eau du cylindre d'actionnement de passer hal la lumière 174 vers l'échappement à travers l'orifice d'é- #
<Desc/Clms Page number 23>
chappement 175. Quand la soupape 175 se ferme, la soupape
170 est ouverte et l'eau est de nouveau admise dans le cy- lindre d'actionnement.
La soupape 175 consiste en une sou- pape principale contenant une soupape auxiliaire 176 pour égaliser les pressions régnant des deux côtés de la soupape principale 173. On comprendra que chacun des six groupes de soupapes 164 contient deux soupapes et que les douze soupapes ont toutes une construction similaire à celle de la soupape 173 représentée à la fig. 10.
La boîte de soupape multiple 160 comprend six des groupes 164 , dont les chambres de soupape 166 sont connectées par une conduite 177 de façon que de l'eau admise par l'orifice 169 (fig. 12) remplisse toutes les chambres de soupape 166, les cinq orifices d'admission restants étant de préférence obturés pat des tampons comme en 178. Une conduite 179 connec- te tous les orifices d'échappement 175 entre eux de sorte qu'on peut disposer rapidement de l'eau d'échappement.
Les soupapes de ladite boîte de soupape multiple 160 sont actionnées par des cames montées sur le,deux arbres à cames 161 et 180 qui sont actionnés par l'intermédiaire d'un engre- nage 181 par un moteur électrique 162, qui est commandé par un interrupteur à temps 182 d'une manière qui va être décrite ci-après . La transmission de la commande aux-'dits arbres cames est effectuée par un mécanisme d'engrenage réducteur 163.
Toutes les cames actionnant les soupapes d'alimentation hydrau- lique sont des cames à levée simple . De l'extrémité de l'ar- bre à cames 161 une commande convenable 184 est transmise à la tige 183 d'une soupape 157 de n'importe quelle espèce conve- nable représentée ici schématiquement comme étant une soupape à tiroir rotatif. La soupape à tiroir 157 consiste en un ti- roir circulaire 185 dont la face intérieure présente une rai- nure 186 ayant approximativement la forme d'un L. Ledit tiroir est maintenu par un ressort 187 en contact de glissement étan-
<Desc/Clms Page number 24>
che à la pression avec la face 188 de la pièce 189 dans la- quelle sont ménagés des lumières.
La pièce 189 contient une lumière d'admission 190 connectée à la source d'air compri- mé, une lumière 191 connectée au tuyau 119 et une lumière d'échappement 192 connectée à l'atmosphère . Il est évident que lorsque le tiroir 185 tourne dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre (fig. 13) la lumière 190 est cou- verte et que la lumière 191 est connectée à la lumière 192 au moyen de la rainure 186.
Pendant l'opération de moulage la pression d'air doit être maintenue dans le moule 37 pendant un temps assez court, par exemple environ huit à vingt-cinq secondes . En conséquen- ce, le moteur 162 est connecté à un interrupteur à temps 182 (représenté schématiquement à la fig. l), et après que le groupe de moulage a été soulevé par la tête 25 et a été fer- mé par les têtes 74, ledit interrupteur à temps ouvre le circuit de courant vers le moteur 162, arrête ainsi ce der- nier et par conséquent les arbres à cames 161 et 180 et alors la lumière d'admission d'&ir 190 et la lumière 191 vers la connexion 119 sont reliées entre elles au moyen de la rainure 186.
Quand la pression a été maintenue dans le moule pendant un temps suffisant l'interrupteur à temps 182 ferme le cir- cuit du moteur et le fonctionnement de tout l'appareil conti- nue.
Fig. 14 est une vue générale schématique de l'ensemble de l'appareil employé; 193 est une pompe à eau qui fournit
4 de l'eau à un accumulateur 19 dont la partie supérieure est connectée par un tuyau 195 à un réservoir 196 qui commu- nique avec le compresseur d'air 197. Par conséquent, le tuyau de connexion 195 forme un tampon d'ait dans le réservoir d'eau 194. Le réservoir d'air 196 est en communication directe avec le compresseur en 198 et avec la lumière d'admission 190 de la soupape 157 en / 199. #
<Desc/Clms Page number 25>
Un amplificateur hydraulique 200 de type connu en soi est connecté par des robinets 201 , 202 à la tuyauterie d'eau principale 203.
Il est évident que l'amplificateur ne doit être compris dans le circuit que quand une pression d'eau supérieure à celle fournie par le compresseur est nécessaire.
La tuyauterie principale 203 amène de l'eau à haute pres- sion à l'orifice d'admission 178 (fig. 12) àlimentant ainsi en eau chacune des soupapes 204,205, 206, 207, 208, et 209.
Les lumières 172 des soupapes 210, 211, 212, 213, 214,215 sont connectées respectivement aux cylindres supérieurs 52, à la conduite 136, à la conduite 137 (représentée à la fig.3), à l'orifice d'admission d'eau 102 du moteur, à l'orifice d'admission d'eau 103 du moteur et à la conduite 216, les connexions étant représentées schématiquement à la fig. 14.
La conduite 216 est connectée au dispositif de verrouillage 107 , au cylindre éjecteur236 et au cylindre principal conte- nant le piston 3 , l'orifice d'admission 114 du dispositif de verrouillage 107 est connecté à la tuyauterie d'ali- mentation principale 203 par une conduite 217. Toutes les lu- mières d'échappement 175 sont connectées entre elles par la conduite 179 et sont toutes maintenues en communication ouver- te avec l'échappement.
Si l'on suppose maintenant que la table 14, portant trois groupes de moulage complets (16 et 21) est fixe après un cycle complet d'opérations , la soupape 207 est ouverte par sa came et admet de l'eau par la soupape 213 jusqu'à l'orifice d'ad- mission 102 du moteur hydraulique 88, faisant ainsi tourner de 1200 le moteur 88 et la table 14 . La soupape 207 est en- suite fermée par sa came et le moteur 88 s'arrête . La soupape 209 est ensuite ouverte par sa came pour admettre de l'eau par la soupape 215 dans la, conduite,216 et actionne ainsi le dispositif de verrouillage 107, le cylindre principal contenant le piston 3 et le cylindre éjecteur236.
Ensuite , la soupape
<Desc/Clms Page number 26>
à air 157 admet de l'air sous pression dans la conduite 119, laquelle est connectée par la pièce 117 et le creux 118 à la connexion flexible 121 par l'intermédiaire de la soupape
122 ouverte par la pièce jouant le rôle de came 124. Immé- diatement après que la soupape à air principale est ouverte, l'interrupteur à temps 182 oàvre le circuit du moteur 162 et arrête ainsi le fonctionnement des arbres à cames 161 et 180, et l'air comprimé accomplit alors l'opération de pressage dans les moules 37. En même temps que la soupape 209 est ouverte, les soupapes 205 et 206 sont actionnées par leur came et laissent passer de l'eau par les soupapes 211 et 212 et par les conduites 136 et 137 pour actionner le groupe de remplissage de la manière décrite ci-dessus.
Après l'intervalle de temps nécessaire pour l'accomplis- semend du moulage sous pression, l'interrupteur à temps 182 ferme le circuit du moteur et fait ainsi fonctionner de nou- veau les arbres 161 et180. Aussitôt que la rotation des arbres à cames recommence la soupape à air 157 met la lumière 191 en communication avec l'atmosphère à travers la lumière 192.
La soupape 204 est actionnée par sa came et admet.de l'eau par la soupape 210 dans les cylindres supérieurs 32 ce qui amène les tiges 29 à repousser le châssis de moulage vers le bas et en même temps que l'ouverture de la soupape 204, la soupape 215 est ouverte vers l'échappement par sa came , le piston 3 esabaissé avec le piston éjecteur 18 et le dispositif de verrouillage est dégagé de la. table 14 de la manière dé- crite précédemment.
En même temps que l'opération mentionnée ci-dessus , la soupape 208 est ouverte par sa came et admet de l'eau par la soupape 214 jusqu'à l'orifice d'admission 103 du moteur et l'enveloppe 89 du moteur est alors mise en rotation en sens inverse, prêtepour la rotation suivante, et quand l'enveloppe a tourné de façon telle que les griffes 104 s'en- gagent dans le creux suivant, la soupape 208 est fermée.
<Desc/Clms Page number 27>
La table 14 tourne alors de la manière décrite précédemment.
On comprendra que quand la tête 25 monte, le bloc de moulage ramène les tiges 29 dans leur position supérieure, la soupape
210 ayant été mise en communication avec l'échappement par sa came . Bien que ce qui précède soit la description d'une forme préférésc de l'appareil suivant l'invention, on compren- dra que diverses modifications peuvent y être apportées sans se départir de la portée du présent brevet.
REVENDICATIONS.
1. Appareil pour le moulage dobjets creux à partir de résines artificielles,comprenant un ou plusieurs moules creux séparables,des moyens pour chauffer le ou lesdits moules et des moyens pour souffler une poudre de moulage contre les pa- rois intérieures; du ou desdits moules pour garnir ces derniers et pour faire agir du fluide sous pression à l'intérieur du ou des moules garnis.
2.. Appareil pour le moulage d'objets creux à partir de ré- sines artificielles,comprenant un support mobile pour un pu plusieurs moules ou cavités de moulage,des moyens pour chauffet le ou lesdits moules ou cavités de moulage et des moyens pour souffler une composition moulable à base de résines artificiel- les sur les parois intérieures du ou desdits moules ou cavités de moulage au moyen de fluide sous pression,
3. Appareil suivant l'une quelconque des revendications précédentes,comprenant une ou plusieurs tuyères ou analagues danse ou lesdits moules ou agencées de façon à pouvoir y entrer pour 1'introduction de la composition moulable et/ou du fluide sous pression.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.