BE414893A - - Google Patents

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BE414893A
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43BCHARACTERISTIC FEATURES OF FOOTWEAR; PARTS OF FOOTWEAR
    • A43B13/00Soles; Sole-and-heel integral units
    • A43B13/28Soles; Sole-and-heel integral units characterised by their attachment, also attachment of combined soles and heels

Landscapes

  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Description


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  " Perfectionnements aux chaussures et à leur procédé de fabrication .11 
La présente invention est relative à des perfectionnements apportés à la fabrication des chaussures et elle est ici décrite dans son application au collage des semelles secondes aux chaussures . 



   L'objet général de l'invention consiste à con-   fectionner   une chaussure comportant une semelle entièrement soudée, possédant une flexibilité maximum et dans laquelle la colle qui réunit la chaussure et la semelle forme un lien qui durera aussi longtemps que cette dernière . 



   On sait qu'au début de la fabrication des chaussures collées, les semelles étaient fixées au moyen de colle à base de gutta-percha. Bien que le joint obtenu par une telle colle fût considéré comme satisfaisant au début, il ne durait pas suffisamment et risquait d'être 

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 détérioré par l'action de la chaleur, même de celle à laquelle les chaussures sont soumises pendant leur usage normal. Bien que des millions de paires de chaussures aient été fabriquées de cette façon, le fait que l'on   n@utilise   plus la gutta-percha, ou des colles analogues pour fixer les semelles aux chaussures, prouve que de telles colles ne satisfont pas aux exigences actuelles . 



   Plus tard, on a soudé les semelles aux chaussures avec de la pyroxyline   .-.L'emploi   de cette colle subssiste encore, mais, malgré son emploi généralisé, elle possède une propriété qui est indésirable pour souder les semelles et qui parait être inhérente à la nature de la colle; c'est-à-dire que l'on a constaté qu'elle raidissait les matières sur lesquelles elle était appliquée et que par suite, les chaussures dont les semelles avaient été fixées à l'aide de pyroxyline, ne possédaient pas le degré de souplesse généralement désiré . 



   On s'est efforcé, d'ailleurs avec un certain succès, de trouver des colles à base de latex utilisables pour la soudure des semelles, mais ces colles n'ont jamais donné la résistance et la durée désirées pour ce genre d'-   ouvrage::  
Pour souder du cuir à du cuir, on a beaucoup utilisé des colles à base de caoutchouc,   c'est-à-dire   des dissolutiohs de caoutchouc naturel dans des solvants tels que le   paphte,   mais bien qu'elles aient donné satisfaction sous certaines conditions ( par exemple pour l'affichage des semelles avant   piqûre)   ces colles n'ont jamais été   perfectiobnées   au point de donner des résultats efficients lorsqu'elles sont employées pour la fixation permanente des semelles aux chaussures par collage . 

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   Considérée sous un de ses aspects, l'invention consiste en une chaussure comportant une semelle soudée à l'aide d'une matière correspondant à du caoutchouc synthétique comprenant du chloro-2-butadiène-1,3 polymérisé connu plus simplement sous le nom de   chloro-prène   polymérisé, et se trouvant dans le commerce sous le nom de   "Duprène".   



   Considérée d'un autre point de vue, l'invention comprend un procédé de fabrication de chaussures qui consiste : à appliquer une solution de chloro-prène polymérisé sur une empeigne et une couche analogue sur la portion marginale de la semelle, à laisser   s'évapover   les solvants, puis à presser la chaussure et la semelle l'une contre l'autre, de manière à souder les surfaces encollées . Les chaussures dont les semelles sont soudées de cette manière, sont supérieures à bien des égards à celles dans la fabrication desquelles d'autres colles connues sont employées pour unir la semelle à la chaussure . Le lien est très flexible,c'est- à-dire que la présence de la colle ne raidit   ue   très peu les parties qu'elle relie .

   Le chloro-prène polymérisé présente une affinité exceptionnelle et apparemment unique pour le cuir, et le joint entre des pièces de cuir unies par cette composition spéciale est de beaucoup supérieur même à celui obtenu par l'utilisation de pyroxyline. La résistance . du joint augmente considérablement après sa formation, sans doute du fait de la polymérisation ultérieure du chloroprène . Des essais montrent qu'il ne se détériore pas en vieillissant, les qualités que le chloro-prène polymérisé acquiert avec le temps étant nettement supérieures à celles du caoutchouc naturel. Le joint est très résistant à l'action des huiles qui peuvent se trouver dans le cuir ou de celles susceptibles de venir en contact avec lui pendant 

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 l'usage de la chaussure et il est aussi durable que la chaussure elle-même .

   En outre, -la soudure des semelles par ce procédé peut être utilisée avec   sûreté,   quelles que soient les conditions climatériques auxquelles sont soumises les chaussures, le joint résistant à toutes les températures que le cuir peut supporter sans être détruit . 



   Etant donné que la couche de colle appliquée sur la partie marginale de la semelle ne la raidit pas, la pression exercée pour unir cette dernière à la chaussure aide la semelle à se conformer plus facilement au fond de ladite chaussure sur lequel elle est maintenue par le joint solide et instantané que crée la pression entre les surfaces encollées . De plus, attendu que la semelle, malgré l'enduisage, est sans raideur et par suite aussi de la formation du joint initial, la mise en humeur et le galbage de la semelle ne sont pas nécessaires lorsqu'on utilise pour le collage du chloro-prène polymérisé . Toutefois, les semelles peuvent être mises en humeur soit avant, soit après l'application de la colle, sans affecter les résultats obtenus . 



   La colle suivant la présente invention convient particulièrement pour le collage des semelles secondes aux chaussures cousu-trépointe, étant donné que grâce à son utilisation, l'emploi, dans la machine à souder les semelles, d'un dispositif de maintien de la trépointe, devient inutile. 



  La presse à souder les semelles, bien connue, comporte, pour la soudure de la semelle seconde contre le fond de la chaussure, un dispositif qui sert à maintenir la trépointe et la portion marginale débordante de la semelle seconde évitant ainsi que ces parties ne se plient ou ne se roulent. Dans le présent cas, la colle suivant l'invention est appliquée au moins entre la portion marginale de la semelle seconde et la trépointe. Sur les faces du fond de la 

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 chaussure produites par le rafraichissage de la couture en première, on applique, de préférence une colle cellulosique, de sorte que ces faces sont collées aux portions correspondantes de la semelle seconde par la pression   qu'exer-   ce la machine sur la fond de la chaussure .

   On exerce ensuite sur la portion marginale de la semelle seconde et sur la trépointe, une pression progressive qui soude ces parties sans les plier ou les rouler . 



   Sur les dessins :
La figure 1 est une vue en perspective d'une semelle seconde, dont la partie marginale a été rendue rugueuse, comme c'est l'habitude pour le collage des semelles, et enduite de   chloro-prène   polymérisé . 



   La figure 2 est une vue en perspective. d'une chaussure montée sur sa forme, dont la partie rabattue de l'empeigne a été rendue rugueuse en vue de l'application de la colle et a été partiellement enduite de   chloro-prène   polymérisé . 



   La figure 3 est une vue en coupe de la chaussure après que la semelle y a été appliquée et qu'elle a été pressée dessus. 



   La figure 4 est une vue en perspective d'une chaussure cousu trépointe préparée en vue de la fixation d'une semelle débordante suivant la présente invention. 



   La figure 5 est une vue en perspective d'une semelle seconde, préparée en vue de sa fixation à une chaussure telle.que celle représentée sur la figure 1. 



   La figure 6 est une vue en perspective de la parbie avant d'une semelle seconde préparée d'une manière dige férente en vue de sa fixation à une chaussure telle que celle de la figure 1. 



   La figure 7 est une vue en coupe transversale de 

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 la chaussure et d'un tampon d'une machine à coller, représentant une phase de la fixation d'une semelle seconde à une chaussure par le procédé suivant l'invention. 



   La figure 8 est une vue en coupe transversale de la chaussure de la figure 7, après avoir été retirée de la machine à coller . 



   Les figures 9 et 10 sont des vues en coupe représentant comment s'exerce progressivement la pression sur la trépointe et la partie marginale de la semelle après qu'elle a été retirée de la machine à coller . 



   Dans la fabrication de colle à partir de chloroprène polymérisé, désodorisé ou non, on peut utiliser de 2 à 10 % (par exemple 5%) d'un plastifiant, de préférence de la résine de bois, bien que toutes autres matières contenant une grande proportion d'acide abiétique et de son anhydride, par exemple du'-goudron de pin, puissent être uti lisées. Cette matière facilite le calendrage, rend davantage poisseuse la colle résultante,favorisé les réactions avec le soufre et les oxydes métalliques utilisés dans la composition de la colle et, en outre, rend la colle plus lisse et facilite son application. Pendant le calendrage, on ajoute de l'oxyde de magnésium léger, par exemple   10% .   



  On ajoute aussi de l'oxyde de zinc par exemple 5% pour favoriser le vieillissement. L'emploi de l'oxyde de   magnésiun   empêche le roussissement pendant le calendrage avec l'oxyde de zinc,ainsi que la formation d'acide chlorhydrique libre. 



  Après avoir soigneusement calendré ce composé en vue de répartir uniformément ses divers constituants,on découpe les feuilles en petits morceaix et on les met dans un   malaxeur   ou baratte.Bien qu'il soit possible d'utiliser divers solvants, on a constaté qu'un mélange en parties égales, de benzol et de trichloréthylène constitue un bon solvant, 

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 4 litres 54 environ de ce solvant étant nécessaires pour 1 Kg 350 environ de   chl@ono-prène   calendré. On peut utiliser d'autres solvants tels que le tétra-chlorure de carbone, le toluol, l'oxyde de propylène, le di-chlorure d'éthylène et le chloroforme . 



   On introduit environ 2 % de soufre, calculés sur la quantité de chloro-prene, dans le malaxeur, avec les solvants et les autres matières . On agite l'ensemble jusqu'à ce que l'on obtienne une colle lisse et uniforme . 



   Alors qu'un accélérateur n'est pas nécessaire, il est désirable, dans la plupart des cas, d'ajouter à la colle une petite quantité d'accélérateur au moment de l'emploi . 



  Par exemple, avant   emploi,   on ajoute à la colle une petite quantité de butaldéhyde aniline dissoute dans du benzol, on a trouvé qu'une proportion de 1 % de cette dissolution, par rapport à la quantité de matières solides contenues dans la colle donne de bons résultats . D'autres accélérateurs, par exemple environ 1% d'héxa-méthylène-tétramine ou environ 1/4 % de mono-sulfure de tétra-méthyl-thiouram peuvent aussi être utilisés . L'accélérateur a pour effet d'augmenter la résistance du collage à la chaleur et aux huiles, ainsi que d'améliorer ses qualités de vieillissement . 



   La colle à base de chloro-prène polymérisé ainsi préparée est très facile à appliquer, étant exempte de fibres et possédant, comparativement aux autres colles, une affinité extraordinaire pour le cuir . En outre, sa profondeur de pénétration dans le cuir peut être modifiée en faisant varier les proportions des différents solvants utilisés . Par exemple, si l'on utilise une plus grande proportion de benzol, par rapport au trichloréthylène, la puissance de pénétration de la colle se trouve augmentée et vice-versa, si l'on utilise davantage de trichloréthylène par rapport au 

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 benzol, la colle -pénétrera moins et, par suite, restera davantage en surface.

   En équilibrant convenablement les proportions de ces solvants, on peut obtenir une colle qui pénètre suffisamment dans le cuir pour assurer une fixation solide ( par exemple à une profondeur d'un ou de quelques dixièmes de m/m) et il restera encore une quantité suffisante de colle sur la surface pour former un joint parfait avec une autre pièce de cuir ayant reçu un traitement similaire. Un effet encore plus important dans ce sens peut être obtenu en remplaçant par du tétrachlorure de carbone tout ou partie du trichloréthylène . 



   Le mode opératoire est le suivant :
On prépare une semelle seconde, telle que celle indiquée en 1, sur la figure 1, dont la partie marginale de la face interne est rendue rugueuse, en 2, pour recevoir la colle qui est représentée comme ayant été appliquée en 3 sur ladite partie . La rugosité peut être obtenue au moyen d'une quelconque des machines à gratter le cuit utilisées dans la fabrication des chaussures montées à la colle . On peut appliquer la colle soit à la main, soit, et de préférence, au moyen d'une colleuse du type à refoulement, telle que celle décrite dans le brevet français du 9 Octobre 1933 N  762.252. 



   Une chaussure 4 sur laquelle on désire fixer la semelle 1, peut avoir son empeigne 5 montée sur sa première 6 d'une manière habituelle quelconque. Par exemple, comme représenté ici, l'emboîtage sera monté au moyen de semences 7. A sa partie cambrure, l'empeigne pourra être fixée par des crampons incurvés 8 dans la position où elle a été montée sur la forme, par exemple au moyen de la monteuse décrite dans'le brevet français N  658.350 du 13 Juillet 1928. 



  La partie avant sera montée de la même manière ou bien, l'empeigne pourra, comme représenté, être maintenue par 

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 collage seulement dans la position où elle a été tendue sur la forme . La   portion@   d'empeigne 9 rabattue sur la forme est grattée de la manière habituelle, après quoi, on l'enduit d'une couche de colle à base de chloro-prène poly- mérisé, comme indiqué en 9' . Cette colle peut être étendue à la main ou au moyen de toute machine appropriée, par exemple une machine du type à refoulement . Après que les parties périphériques de la semelle seconde et de la chaus- sure ont été ainsi enduites, on les laisse sécher pendant      le temps voulu .

   Toutefois, la durée du séchage n'est pas du tout rigoureuse , l'ouvrage étant apte à être assemblé au bout d'une heure environ et restant dans cet état pendant six heures ou davantage . Après un certain temps, on place la semelle sur le fond de la chaussure et celle-ci dans une machine à souder les semelles ou dans une machine à afficher les semelles, comportant un tampon élastique approprié pour conformer la semelle à la chaussure et à la forme, pendant l'application de la pression . En ce qui concerne la résis- tance du joint initial formé entre la chaussure et la semel- le, il est sans importance que la pression soit supprimée immédiatement ou maintenue pendant un temps considérable. 



  Toutefois, pour assurer une conformation meilleure et plus permanente de la semelle au fond'de la chaussure, ainsi que pour éviter la nécessité de mouler préalablement la semelle au galbe du pavé de la forme, il est préférable, dans la plupart des cas, de maintenir la pression pendant assez long- temps, par exemple une minute ou dans certains cas, davan- tage . 



   La résistance du joint initial est tellement grande que l'on ne risque pas de détériorer celui-ci lorsqu'on enlève la forme   aussitôt   que la pression a cessé . Cette résistance est supérieure à celle d'un joint de pyroxyline 

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 après plusieurs heures . En outre, la résistance du chloro- prène polymérisé augmente avec une telle rapidité, notam- ment lorsqu'on utilise un accélérateur, qu'elle correspond en moins d'une journée, à celle d'un joint de pyroxyline ayant atteint sa résistance maximum, et, au bout de 3 ou 4 jours, c'est-à-dire avant que les chaussures n'aient été acquises par l'usager, le joint a pratiquement atteint son . maximum de résistance qui est supérieur d'au moins 50 % à celle d'un joint de pyroxyline .

   En outre, les qualités de vieillissement d'un joint de composition à base de chloro- prène polymérisé sont de beaucoup supérieures à celles des colles à base de caoutchouc utilisées jusqu'ici} le   ohloro-   prène étant pratiquement insensible à l'action de la lumière,   @   de l'oxygène de l'air et des huiles se trouvant habituelle- ment dans les matériaux entrant dans la confection des   chaus-   sures . En fait, au fur et à mesure que s'opère la polymé- risation du   chloro-prène,   soit naturellement, soit par suite de la présence de l'accélérateur, le joint prend un état analogue à celui obtenu dans la vulcanisation du caoutchouc naturel à chaud et sous pression.

   Etant donné que les tempé- ratures de vulcanisation sont nuisibles au cuir, il est évi- dent que le   chloro-prène   polymérisé est de beaucoup supé- rieur au caoutchouc pour le travail du cuir . En outre, il est évident que les autres qualités et caractéristiques de la composition à base de chloro-prène polymérisé, qui la rendent particulièrement utilisable pour le oollage des se- melles en cuir sur le fond des chaussures, ne résultaient pas et ne pouvaient être prévues de la connaissance des pro- priétés du caoutchouc naturel, qui est la matière connue lui ressemblant le plus . 



   Dans la fabrication des chaussures à trépointe à semelles débordantes, soudées conformément à la présente 

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 invention, les opérations, jusques et y compris la couture en première et le rafraîchissage, sont de préférence exécu- tées d'après la pratique habituelle suivie dans la fabrica- tion des chaussures Goodyear . On choisit une trépointe suffisamment large pour correspondre à la partie débordan- te de la semelle et on rafraîchit la couture en première      aussi complètement que possible de façon à   réduire   la quan- tité de remplissage nécessaire et arriver à avoir une chaus- sure à semelle relativement plate . 



   Une chaussure montée et   rafraîchie   de cette manière est représentée sur la figure 4. Elle comporte une empei- gne 10 assemblée et montée sur une forme 12, et munie d'une trépointe 14 maintenue contre la partie marginale de l'em- peigne 10 et la lèvre 16 d'une première 18 par une couture en première 20. Si la trépointe est fixée à l'aide de la machine Goodyear bien connue, elle sera cousue au point de chaînette, les boucles des points apparaissant à la surface de la trépointe et le brin simple du fil étant logé dans la gravure ménagée à la base de la lèvre de la première ,   Tou-   tefois, si on le préfère, on.peut utiliser une couture au point de chaînette, dont le brin simple sera   placé   la sur- face de la trépointe; ou bien encore on peut utiliser une couture à points de navette .

   La couture terminée, la tré- pointe est martelée et incisée si nécessaire, suivant le procédé habituel ; après quoi, cette couture est rafraîchie aussi près que possible des points, de manière à laisser une surface plate, indiquée en 22, d'environ 6 m/m de large et constituée par les bords de la lèvre de la première, des couches de matières d'empeigne et de la trépointe . La sur- face 22 peut être martelée ou lissée, si on le désire, en vue de rendre compact et d'aplatir le fond de la chaussure. 

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  Comme représenté sur la figure 4, la chaussure est munie d'un remplissage plastique 24 de type usuel et d'un   cambrion   26. 



   En vue du collage de la semelle seconde sur la chaus- sure, on carde la surface visible de la trépointe 14 et la surface 22 du fond de la chaussure résultant du rafraî- chissage de la couture en première, par exemple au moyen d'une brosse métallique rotative . 'Une semelle 30, repré- sentée sur la figure 5, a des dimensions et une forme appro- priées à la chaussure à laquelle elle doit être soudée, la partie marginale de cette semelle étant cardée, soit sur une surface s'étendant, comme montré figure 5, depuis le bord de la semelle jusqu'à la ligne pointillée indiquée en 32, soit sur une surface un peu plus grande, suivant la pratique usitée par le fabricant dahs la préparation des se- melles à coller . 



   ;
La surface 22 mentionnée plus haut peut maintenant être enduite de colle à base de cellulose, de colle de pyro- xyline, de préférence qu'on laisse sécher . A ce moment, la surface de la trépointe comprise entre son bord extérieur et les points de la couture en première est enduite de colle prenant instantanément à la pression, c'est-à-dire   d'une   colle ayant une nature telle que les pièces sur lesquelles elle a été appliquée adhèrent l'une à l'autre pour ainsi dire instantanément lorsqu'elles sont mises sous presse après que ladite colle, en séchant, est arrivée à l'état poisseux ou qu'elle est passée de l'état poisseux à l'état non poisseux. 



  Parmi les colles de ce genre, on citera par exemple les sui- vantes : une dispersion de caoutchouc dans l'eau, habituelle-    ment appelée adhésif à base de latex" ; lacolle de caout-   chouc composée de caoutchouc dissous dans du benzol, du 

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 naphte ou autre solvant organique équivalent, et la colle comprenant essentiellement une solution ou dispersion de chloro-prène polymérisé, décrite plus en détail dans la suite . 



   De   même,   la partie de la semelle seconde corres- pondant à la surface 22 produite par le rafraîchissage de la couture en première et comprise, comme représenté sur la figure 5, entre la ligne 32 et la ligne 34, peut être enduite de pyroxyline ou autre colle à base de cellulose ap- propriée, indiquée en 36 et de préférence, de même nature que la colle appliquée sur ladite surface 22. Après séchage la surface comprise entre le bord extérieur de la bande de pyroxyline séchée et le bord de la semelle, indiquée en 38 sur la figure 5, est enduite de la colle spéciale sus-men- tionnée . 



   Après que cette dernière colle, tant sur la semelle que sur le fond de la chaussure, a atteint au moins la   pfiase   poisseuse, on traite la colle à base de cellulose ap-   pliquée   sur la surface 22, au moyen d'un émollient appro- prié ayant, de préférence, une viscosité élevée, tel que celui décrit dans l'addition du 11 Juin 1932 N    42.060   ou dans l'addition du 25 Août   1933 N    43. 978 rattachées au brevet français du 6 Janvier   1932   N    729.292.   Un tel émol- lient, par suite de sa viscosité ne s'étale presque pas sur la colle prenant instantanément à la pression;

   il peut être , placé sur la surface 36 de la semelle aussi bien que sur la surface 22 du fond de la chaussure, bien qu'il soit pré- férable, en général, de ne l'appliquer que sur cette der- nière .      



   La semelle est alors placée sur le fond de la chaussure et   oncles   presse l'une contre l'autre dans une maohine à souder, d'un type approprié, mais de préférence, une machine dont le tampon porte-semelle est en matière 

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 élastique mais relativement résistant, par exemple en caoutchouc durci ou autre matière appropriée, comme indiqué en 40 sur la figure 7, laquelle montre la chaussure et la semelle comprimées entre le tampon 40 et le tas 42. Il est à noter que, par suite de la nature relativement non élastique du tampon 40, la trépointe et la partie marginale de la semelle n'ont pas tendance à se rouler vers l'empeigne, bien que la surface de la semelle indiquée en 36 sur la figure 5 soit pressée fortement contre la surface 22 formée par le rafraichissage de la couture en première . 



   ,Lorsque la colle a suffisamment fait prise pour permettre de retirer la chaussure de la machine, on constate que la semelle est soudée au fond de la chaussure bien que sa partie marginale ne soit pas collée solidement à la partie extérieure de la trépointe . En effet, ces deux parties peuvent être réellement hors de contact l'une avec ltautre, comme indiqué en 50 sur la figure 8. En conséquence, on presse maintenant progressivement la trépointe et le bord de la semelle sans les relever vers l'empeigne, au moins à la partie avant de la chaussure . Dans ce but, le bord de la semelle 30 et la trépointe 14 sont pressés par exemple entre le porte-ouvrage 54 et le rouleau 56 d'une machine à marquer le faux-point, de typé connu, obligeant ainsi la colle spéciale à fixer la trépointe solidement et d'une fa- çon permanente au bord de la semelle .

   Il s'ensuit que ces parties restent dans le plan général de la semelle seconde, au moins à l'avant de la chaussure . La pression qui, à ce moment, est appliquée à la trépointe et la portion marginale de la chaussure, peut toutefois être appliquée comme indiqué sur la figure   10   ou bien en frappant la semelle avec un outil 60 à mouvement alternatif, pendant que la trépointe est supportée sur la table 62 d'une machine à marteler de type connu, ou bien au moyen de tout autre dispositif appro- 

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 prié. Il n'est pas indispensable que cette pression soit appliquée progressivement, bien que l'on ait tout intérêt à opérer ainsi. 



   Le procédé ci-dessus décrit peut être modifié en n'appliquant la colle spéciale qu'après que la chaussure a été enlevée de la machine à   souder   Ainsi, la chaussure étant dans l'état représenté sur la figure 8, on peut insérer ladite colle dans la fente 50 entre la trépointe 14 et le bord de la semelle 30, et après avoir permis à la majeure partie du solvant de s'évaporer suffisamment de la colle, la trépointe et la partie marginale de la semelle sont pressées l'une contre l'autre comme décrit au précédent paragraphe. 



   Dans une autre variante du procédé suivant l'invention, on se sert de la colle prenant instantanément à la pression, comme le seul agent de fixation de la semelle . 



  Dans ce cas, une plus large bande de ladite colle, indiquée en 66 sur la figure 6, est appliquée sur la semelle 68. Cette bande est suffisamment importante pour recouvrir toute la surface qui sera en contact avec la trépointe et avec la surface 22 produite par le rafraîchis sage de la couture en première, ces dernières étant également enduites de la colle sus-mentionnée . Quand tout ou presque tout le solvant s'est évaporé, chaussure et semelle sont placées l'une sur l'autre et mises dans la machine à souder dont la pression est réglée de manière à produire un joint solide entre la surface 22 et la partie correspondante de la semelle seconde. 



  Puis, la chaussure ayant été retirée de la machine, la trépointe et le bord de la semelle sont fortement pressés ensemble -comme il a été dit précédemment, par exemple à l'aide de machines du type représenté sur las figures 9 et 10. 



   La soudure de la semelle une fois terminée comme il vient   d'être   décrit, on peut fraiser le bord de cette dernière, fixer le talon et procéder au finissage de la chaussure par l'un quelconque des moyens de la pratique habituelle.

Claims (1)

  1. @ RESUME - 1 - Procédé de fabrication de chaussures consistant à appliquer sur l'empeigne, de la colle consti- tuée par du chloro-prène polymérisé dissout dans un solvant organique; à appliquer une couche analogue sur la partie marginale de la semelle; à laisser évaporer le solvant; puis à presser la chaussure et la semelle pour souder l'une à l'autre les surfaces enduites de colle .
    2 - Procédé suivant 1 caractérisé en ce que, après application du chloro-prène polymérisé et après un temps suffisant pour permettre à la plus grande partie du solvant de s'évaporer - de telle sorte que la pénétration du chloro-prène polymérisé dans le cuit de l'empeigne et de la Somalie se trouve retardée et qu'une partie du chloro-prène polymérisé est déposée sur la surface du cuir sous forme d'une pellicule continue - lesdites parties sont soumises à une pression suffisante pour souder les surfaces enduites de chloro-prène polymérisé .
    3 - Procédé suivant 1 , caractérisé par le fait que le chloro-prène polymérisé contient un accélérateur tel que par exemple un oxyde métallique, pour faciliter le vieillissement du chloro-prène polymérisé .
    4 - Procédé suivant 1 , dans lequel on dissout le chloro-prène polymérisé dans des parties sensiblement égales de benzol et de trichloréthylène; on en imprègne profondément le cuir et lors de l'application du solvant, on laisse une quantité suffisante de colle sur ces surfaces, de sorte que la semelle peut être soudée aula chaussure en la pressant sur elle, et ensuite en pressant la chaussure et la semelle ensemble .
    5 - Procédé suivant 1 , applicable en particulier au collage des semelles secondes aux chaussures <Desc/Clms Page number 17> trépointe, dans lequel la çolle est appliquée sur la trépointe et sur les faces obtenues par le rafraîchissage de la couture eh première, caractérisé par le fait que la pression exercée par la machine soude la semelle seconde en une opération aux dites faces$ et qu'ensuite la trépointe et le débordant de la semelle seconde sont fixés l'un à l'autre par': une pression progressive appliquée sur ces parties .
    6 - Une chaussure obtenue par le procédé suivant l'un quelconque des paragraphes précédents .
    7 - Une chaussure caractérisée par le fait que. sa semelle seconde est fixée au fond de ladite chaussure au moyen de chloro-prène polymérisé .
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