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" Perfectionnements apportés aux dispositifs pour transmettre des mouvements à distance. "
L'invention est relative aux dispositifs pour transmettre des mouvements à distance, dispositifs du genre de ceux comprenant des organes flexibles ou articulée à l'intérieur de gaines souples ou rigides dont le profil peut comporter des parties curvilignes.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces dispositifs tels qu'ils répondent mieux que jusqu'à présent aux divers desiderata de la pratique, notamment que. tout en permettant de transmettre des mouve- monte dans les deux sens,, en traction aussi bien qu'en compression, ils donnent lieu au minimum de frottement à l'intérieur des susdites gaines, sans coincement possible et cela malgré que le profil de ces gaines paisse présenter des portions curvilignes de très faible rayon de courbure.
Elle consiste, principalement,- pour ce qui est des disposi- tifs du genre en question dont la transmission s'effectue par l'inter- médiaire d'un organe susceptible de résister à la compression comme à la traction, cet organe étant en particulier à section pleine et établi
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en un métal à la fois résistant et élastique, notamment en acier à haute résistance du type corde à piano --, à donner à la surface extérieure de cet organe ou à la surface extérieure d'éléments enfilés sur ce même organe, une forme telle quelle présente , d'une part/ des renflements ou tailliez assurant le guidage contre la gaine avec un frottement faible, et, d'autre part, des zones de section réduite assurant,
pour le passage dans les courbes, une bonne flexibilité compatible cependant avec la résistance mécanique, l'ensemble étant enfin tel qu'il puisse résister à des efforts alternée de compression et de traction, notamment sana possibilité de flambage.
Elle comprend, mise à part cette disposition principale, certaines autres dispositions qui peuvent éventuellement s'utiliser en même temps et dont il aura plus explicitement parlé ci-après, notamment, une deuxième disposition - relative aux dispositifs du genre en question pour lesquels l'organe détormable de transmission conforte des renflements propres à venir porter sur la surface intérieure de la gaine .... consistant à donner à ces renflements une forme telle qu'ils présentent deux zones de guidage juxtaposées,
et une troisième disposition - relative aux dispositifs du genre en question dont l'organe de transmission comprend- une suite d'éléments articulés les uns aux autres .... consistant à réaliser chacune des articulations en faisant pivoter, des tétas au moins partiellement sphérique, comportées par les extrémités en regard, desdite éléments, à l'intérieur d'une cage double obtenue avantageusement à partir d'un tube dont, après avoir engagé lesdites têtes, on referme les lèvres par sertissage ou tout autre procédé analogue.
Bile vise plus particulièrement certains modes d'applications, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise, plus particulièrement encore et ce à titre de produits industriels nouveaux,, les dispositifs du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les ensembles, notamment les commandes de tous engins de locomotion ( aérienne, terrestre, maritime), celles des engins de levage etc., comprenant de semblables dispositifs,
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Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit,
ainsi que des dessins ci-années, lesquels complément et dessins ne sont, bien entendu, donnés surtout qu'à titre d'indication.
Les fig. 1 à 5, de ces dessins, montrent en coupe un diapo- sitif de transmission par liens flexibles établi conformément à divers modes de réalisation de l'invention.
La fig. 6 montre en élévation, portions arrachées, un raccord à interposer entre deux éléments d'un tel dispositif.
La fig. 7 montre en coupe un dispositif du même genre établi conformément à un autre mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 8 et 9 montrent, respectivement en élévation et en coupe par IX-IX fig. 8, un dispositif pour la commande d'une transmis- sion du genre en question, l'ensemble étant conforme à l'invention.
La fig. 10, en élévation, et les fig. 11 et 12.respective- ment en élévation et en coupe par XII-XII fig. 11, montrent un semblable ensemble, établi suivant deux autres modes de réalisation de l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes de réalisation de ses diverses parties auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir un dispositif pour transmettre des mouvements à distance, à l'aide de liens déformables cou- lissant à l'intérieur d'un tube ou d'une gaine 1, de section circulaire ou éventuellement polygonale, dont de toute façon le profil peut présenter des courbes de rayon assez faible, ce dispositif étant destiné par exemple à la commande à distance d'un frein,, d'un robinet etc., on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On a déjà imaginé divers dispositifs de ce genre, mais ils ne répondaient pas de façon convenable aux desiderata de la pratique.
C'est ainsi qu'on a proposé de constituer les liens flexibles par une suite de maillons de chaînes ; mais un tel ensemble donnait lieu à des effets de frottement trop importants dans le tube.
On a également proposé d'enfiler sur un câble des sortes d'olives dont la surface extérieur., à l'endroit de la section maximum, venait frotter sur le tube; mais cette solution n'a été appliquée qu'à des bowden, et ne permettait d'assurer la transmission des mouvements
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que dans un seul séné, c'est-à-dire en traction, le médit câble ne pouvait pas travailler en compression.
Il est encore connu de constituer l'organe de transmission par une suite d'éléments articulés les uns aux autres par des rotules; de telles articulations n'écartaient pas toute possibilité de coincement.
Enfin on a proposé de constituer l'organe de transmission par une simple tige flexible, ou par un fil, coulissant dans un tube, mais le frottement est considérable et on est obligé en outre de prévoir un jeu important entre le tube et la tige, de sorte que la commande ne peut pas présenter une précision suffisante, surtout lorsqu'on travaille en compression.
L'invention prévoit un certain nombre de dispositions permettant d'obvier aux inconvénients qui viennent d'être signalés.
Suivant l'une de ces dispositions, on assure la transmission, à l'intérieur du tube 1, à l'aide d'un organe déformable agencé de manière à pouvoir agir aussi bien en compression quten traction, et on donne à cet organe une forme telle que sa surface extérieure présente, d'une part, des renflements ou saillies assurant le guidage contre la gaine en des pointa bien déterminés -- ce qui assure le minimum de frottement -- et, d'autre part, des zones de section réduite assurant, pour le passage dans les courbes, une bonne flexibilité compatible cependant avec la résistance mécanique imposée, l'ensemble étant enfin tel qu'il puisse résister à des efforts alternés de compression et de traction, notamment sans possibilité de flambage.
A cet effet,par exemple,
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ou bien, l'organe de tran8lÙs8ion étant constitué par un fil 2 (fig.2) métal résistant oui -une tige dont la section est pleine ..:et suffinammétal résistent ou une tige dont aeetion eat pleine .=et auffisam- ment résistante eu égard aux efforts à transmettra par exemple par une corde à piano ( par opposition aux câblée), on Tient enfiler sur ce fil des sortes d'olives 3 assurant le guidage de la manière qui Tient d'être indiquée, ces olives étant de préférence espacées de façon que le fil soit à nu sur une certaine distance, auquel cas lesdites olives sont fixées par exemple par soudure sur le fil ou la tige, ou bien on a recours,
à un organe déformable unique 4 assurant à @
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la fois la transmission des efforts et le guidage, cette solution étant illustrée sur les fig, 1 et 3 à 6 des dessins.
Pour ce qui est du profil extérieur à adopter pour un tel organe, l'un des modes de réalisation la Plus simple consiste à adop. ter ( fig. 4) la forme de fuseaux successifs, ces fuseaux étant tels, que le guidage soit assuré à ltaplomb de leur plus forte section où peut éventuellement être prévu au moins un bourrelet 5 de forme torique ou sphérique, que l'élasticité, donc la déformabilité, soit au contraire assurée par les étranglements tels que 6 ( fig. 1,3 et 4 ), et qu'enfin les zones intermédiaires soient dessinées de façon à résister à la compression, sans possibilité de flambement, Avantageusement en outre, concernant les zones de guidage, on leur fera comporter ( fig.
1 ), deux bourrelets tels que 5, cette disposition permettant d'éviter qu'un fuseau ne s'oriente mai dans la gaine et ne vienne à se coincer.
Enfin, un tel ensemble peut être obtenu par de multiples moyens, notamment par décolletage ou par laminage transversal entre deux cylindres munis de cannelures appropriées.
Dans le cas de la fig. 2, c'est-à-dire quand on utilise des olives convenablement distancées, on peut noter que le guidage dans les courbes est obtenu, non seulement par les fuseaux, mais aussi par la partie nue du fil ou de la tige, partie qui peut venir frotter, sans flambage possible, contre la paroi courte de la gaine.
Il va de soi en outre que de nombreux autres profils pourraient être adoptés, pourvu que l'ensemble soit tel que le guidage soit assuré dans des zones prédéterminées, contrairement; à ce qui se passe dans le cas d'un seul fil ou d'une tige cylindrique coulissant dans un tube, auquel cas le guidage est indéterminé, dépendant des déformations, c'est-à-dire des sinuosités plus ou moins quelconques, prises par le fil ou la tige flexible.
C'est ainsi qu'on pourrait entre autres modes de réalisaion, établir l'organe de transmission à partir d'une tige dans
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laquelle on Tiendrait façonner deux fileta devis de pas contraires fig. 5), ce qui donne lieu, d'une part, à des rainures 7 assurant l'élasticité par la réduction de section qu'allée provoquent, et, d'autre part, à des renflements ou parties en saillie 8 assurant le guidage.
Bien entendu, la tige flexible de transmission pourrait aussi être telle qu'elle présente sur son parcours des sections de formes différentes suivant les formes dudit parcours, c'est-à-dire suivant la-flexibilité locale exigée. Elle pourrait notamment compas ter des tiges cylindriques se raccordant à des tiges telles que spécifiées ci-dessus, par exemple par un tendeur 9 à vis 10 de pas contraires ( fig. 6). Elle pourrait aussi comporter des fuseaux de formes ou de longueurs différentes.
Suivant maintenant une autre disposition de l'invention, relative au cas ou la tige déformable devant assurer la transmission est constituée au moins partiellement par une suite d'éléments tels que 11 ( fig. 7 ) } articulés les uns aux autres par des systèmes à rotules, on agence cette liaison par rotules, en faisant pivoter,les têtes au moins partiellement sphériques 12 comportées par les éméments en regard, à l'intérieur d'une sorte de cage double 13 obtenue avantageusement à partir d'un tube dont, après avoir engagé lesdites têtes, on referme lea lèvres 14 par sertissage ou tout autre procédé analogue.
De telles articulations sont parti culièrement économiques puisqu'il suffit de partir d'une portion de ttbe dont, par exemple par molletage, décolletage, laminage,etc., on façonne la partie centrale de façon à y faire apparaître une gorge 15 destinée à séparer les deux cages externes qui sont alors prêtes à recevoir lesdites têtes, comme il vient d'être dit.
En outre, de telles cages présentent les même avantages que les susdits bourrelets 5 des fig. 1 et 2.
Eventuellement, au lieu. de rabattre les lèvres 14 après introduction des rotules 12, on pourrait les façonner à l'avance et n'introduire les rotules qu'au moment du montage en profitant de l'élasticité desdites lèvres qui pourraient, ai néccessaire, être
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fondues pour accroître cette élasticité.
Enfin, on pourra encore, pour réduire lea frottements des articulations, au lien de faire les têtes 12 entièrement sphériques, leur faire comporter une partie cylindrique ou autre 16, de sorte que ces têtes 12 ne portent aur les cages que par des zones sphériques de surface réduite.
En anite de quoi. quel que soit le mode de réalisation adopté, on peut obtenir une transmission à distance, par éléments flexibles ou articulés, qui présente, par rapport aux dispositifs de ce genre déjà existant@* de nombreux avantages, notamment les suivantat possibilité d'assurer un guidage partait des divers éléments de la tige flexible ou articulée constituant cette transmission, cela tout en permettant de réduire les jeux au minimum, puiaque les bourrelets 5 ou les eages 13 peuvent être ajustés sensiblement au diamètre intérieur de la gaine 1 ;
possibilité* en conséquence, de travailler avec une même précision aussi bien en traction qu'en compression,, puisqu; dane ce dernier cas il n'y a pas de flambage possible, alors que, dana les dispositifs existants, notamment: dans le cas d'une simple tige cylindrique coulis- santé, ce flambage cet important (ladite tige prenantalors une forme sinueuse) et diminue la longueur effective de la transmission; possibilité de travailler avec des rayons de courbure très faibles, d'autant plus faibles que les fuseaux 3,4, ou lea éléments articulés 11, sont plus courts;
suppression de tout coincement, cet avantage étant à signaler notamment pour les dispositifs de liaison par rotules à double cage 12, 13, ces dispositifs étant donc beaucoup plus sûrs que ceux à rotule unique qui avaient déjà été proposés; et prix d'établissement relativement modéré.
Pour ce qui est des moyens pour transmettre ou recevoir les mouvements aux extrémités correspondantes de la gaine, on pourra les réaliser de multiples manières, mais il y a lieu de noter à ce sujet que l'on pourra utilement profiter de l'avantage préasté par les dispositifs en question en ce qui concerne la possibilité, pour la tige déformable, d'épouser des courbes de très faible rayon.
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Otent ainsi que l'on pourra, sans avoir à recourir à des leviers de dimensions prohibitives, transmettre des mouvements circulaires ou
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semi-circulaires alternatifs.
Sur Ion fig. 8 et 9, on a représenté une transmission de ce genre : la manette 17 est prolongée par un levier 18 portant un doigt 19, lequel pénètre dans le tube de guidage, on dans un prolongement 20,
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de celui-ci, par une rainure 31 et entraîne directement la tige tJ.u1ble 4 dans les deux sens. On voit que, grâce à la constitution de cette tige, on peut adopter pour la. portion 20 dudit tube un rayon très faible, et,
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par suite a.i7, une faible longueur pour le levier 18.
Une variante est représentée sur la fig. 10 : une tige rigide cintrée 22 faisant corps avec la manette 17 cet liée ou articulée à la tige flexible et pénètre dans le tube de guidage 1.
Les fig. 11 et 12 représentent une autre variante utilisant les
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mêmes propriétés de la tige flexible ou articulée, I poignée ils stanonue 3.9 ou l'organe à commander est solidaire d'une pondit 83 if gorge 24.
Le carter 25, qui sert de palier à la poulie, ferme la gorge et empêche la tige flexible 4 de sortir de celle-ci.. Le bout de la tige est fixé en 26 sur la poulie.
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