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H R E V E T D' I N V E N T I 0 A1 au nom de Jean-Jacques , Charles , MEYER Manche pour outil-portatif.
La présente invention à trait à des outils portatifs appelés pellepioche et devant remplir le double rôle de pelle et de pioche , et dont les par ties amovibles ,au nombre de deux ,consistent essentiellement , d'une part, en une partie métallique qui d'un côté affecte la forme d'une pelle et de l'autre cote la forme d'une pioche avec entre eux un oeil ou analogue pour recevoir un manche ,habituellement en bois ,qui constitue ,d'autre part,la seconde partie de l'outil.
Lorsque le manche est en place dans l'oeil,il est orienté perpendiculairement au plan de la pelle-pioche de manière à permettre l'emploi de l'outil soit comme pioche soit comme herminette.
Les pelles-pioches connues de ce genre ne peuvent servir comme pelle que pour autant que l'usager les saisisse par la partie " pioche ou pic"@ c'est-à-dire , qu'en fait , le rôle de pelle de ces outils est ramené à celui d'une truelle.
Suivant la présente invention) on prévoit d'agencer le susdit manche de telle manière qu'il puisse coopérer avec la partie métallique susdite pour recevoir la partie pioche ou pic et la maintenir en réalisant ainsi une
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pelle sensiblement dans le prolongement du manche,
Ce nouveau manche ne nécessite aucune modification en quoique ce soit de la partie métallique des pelles-pioches connues , ni aucune modification dans le paquetage de l'outil pour son transport.
Le nouveau manche est essentiellement caractérisé par ce fait qu'il présente à l'une de ses extrémités une cavité dans laquelle le pic de l'outil s'emboîte , en totalité ou en partie,pour s'y fixer solidement , ce qui transforme la truelle en une vraie pelle à manche , maniable à deux mains ; cette cavité étant formée par un tube métallique ou virole dont les parois d'entrée sont façonnées pour épouser le pourtour du pic de l'outil et pour présenter également un étranglement avec nervures légèrement élastiques qui serviront de siége au côté chanfreiné du pic lorsqu'il sera emboité dans la virole.
Les dessins ci-joints montrent , à titre-d'exemple , un mode de réalisation du manche d'outil de la présente invention.
La figure I représente la virole métallique toute seule.
La figure 2 représente le manche complet adapté au pic de l'outil pour le transformer en pelle à manche.
La figure 3 montre la forme donnée au manche en bois pour recevoir la virole.
Le nouveau manche peut être entièrement métallique ou partie en métal et partie en bois ,le côté bois présentant le renflement a qui se bloque dans l'oeil cône b de l'outil , lorsqu'il sera utilisé sous forme de pioche.
Il peut avoir aussi les mêmes dimensions que le manche des outils connus de ce genre ; mais , comme l'outil utilisé sous forme de pioche gagnarait en rendement si la longueur actuelle de son manche en bois était allongée , parce que ,du fait de cet allongement , la pioche deviendrait maniable à deux mains , en même temps que toute cause de fatigue du poignet serait supprimée , le nouveau manche aura,de préférence , une telle longueur augmentée , laquelle sera obtenue en prolongeant le manche en bois des outils connus par une virole mé- tallique assujettie sur une portée d faite sur ce manche à l'opposé du renflement a.La fixation de la virole peut encore être renforcée par un rivet e.
Les parois d'entrée de la virole c présentent une forme particulière épousant le pourtour du pic de l'outil avec un étranglement à nervures dont les deux nervures intérieures ± offrent un siége légèrement élastique au côté chan-
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freiné f du pic , lorsqu'il sera emboité dans la virole , puisque de par la forme donnée aux parois d'entrée de la virole , les nervures g peuvent s'écarter un peu l'une de l'autre .
Dés lors , pour utiliser l'outil sous forme de pioche , maniable à deux mains par suite de l'allongement de son manche , l'usager engagera ce dernier dans l'oeil b , côté virole c en premier lieu comme il opére actuellement avec le manche entièrement en bois.
Pour transformerl'outil en une pelle à manche maniable à deux mains et de bon rendement au travail , l'usager emboitera le pic dans la virole , comme montré par la figure 2 , jusqu'à ce que le côté chanfreiné f vienne porter sur les nervures g ; comme ces nervures peuvent s'écarter un peu l'une de l'autre, il lui suffira de cogner sur le sol l'extrémité renflée a du manche pour obtenir un assemblage solide des deux parties.
Pour dégager instantanément le pic de la virole , il suffit de tenir l'outil par le bout renflé a du manche côté pelle vers le sol et de donner avec la paume de la main , quelques légers coups sur l'un des grands côtés de la virole c ; on peut arriver au même résultat en tenant l'outil par son manche et en frappant le côté pelle sur le sol ou en frappant l'outil avec le talon.
Si ,après usage , la virole se trouvait plus ou moins remplie de terre , le montage ultérieur de l'outil n'en serait pas gêné , on pourrait toujours rentrer le pic dans la virole , car en y pénétrant il pulvériserait la terre séchée et la dégagerait.
Si l'entrée de la virole venait à se déformer par écrasement.,empêchant l'introduction du pic ; il resterait encore la ressource d'utiliser la pelle-pioche de la façpn usuelle.
Afin de réduire au minimum le poids de la virole c , de même que sa longueur , tout en permettant d'y emboiter le pic de l'outil , l'extrémité de la portée d du manche en bois peut être entaillée comme montrée par la figure 3.
La virole c pourrait aussi être formée par un tube métallique de faible épaisseur de parois , donc léger , dont le côté d'entrée , recevant le pic , serait renforcé par une bague rapportée qui augmenterait de son épaisseur celle des parois du tube.