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PROCEDE POUR LE REGLAGE DES HORLOGES
La présente invention a pour objet un procédé pour le réglage des horloges qui consiste,en principe, à comparer la fréquence des battements d'une horloge à la fréquence constante d'un secteur, ou à comparer entre eux les battements de deux horloger, au moyen d'i,.ipulsions de courant produites par les horloges à chaque 'battement, ces impulsions actionnant directement,ou par l'intermédiaire d'amplificateurs convenables,un système d'éclairage permettant d'observer un disque tournant portant des repères,ou un système oscillant, asservi doit à la fréquenoe du secteur, soit aux battements de l'une des horloges.
On a décrit ci-après, simplement à titre d'exemple,, u.iverses formes de réalisation du procédé suivant l'invention,en
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fig.l : un schéma d'une installation de réglage suivant l'invention ; fig.2 et 3 : des vues en plan du disque servant a l'observation ; fig.4 : une vue schématique d'un dispositif d'actionnement et d'asservissement du disque.
Dans l'exemple de réalisation représenté fig.l,on utilise un moteur synchrone,, accroché sur la secteur, faisant tourner à une vitesse voisine de la fréquence de battement d'une des horloges, un disque 1 portant un repère2 soumis à l'éclairement d'un tubeau néon 3 actionné au moyen de microphones ou de pick-up 4 électromagnétiques ou électrostatiques exclues par les horloges et dort les impulsions de courant sont, amplifiées par le système amplifioateur 5 agissant sur un relais 6 fermant le circuit de la lampe au néon 3 sur la source continue 7,On observe le déplacement apparent, du repère dû à l'effet stroboscopique,dans un sens ou dans l'autre, suivant l'écart relatif des fréquences.
Si le sens de rotation du risque est celui inuiqué par la flèche f (fig.2) et qu'un seul pick-up soit en fonction (4 par exemple), le déplacement du repère dans le se::$ trigonométrique indiquera une avance de l'horloge par rapport au secteur, ou un retard si le sens de rotation est inverse.
Si on suppose que les deux pic-up et 4a sont. en fonction et actionnés par deux horloges différentes H et H', on verra apparaître (fig.3) généralement le repère du disque en '..eux points différents représentant la projection de la marche relative de H et H'.Si la fréquence des cattements des deux horloges est rigoureusement identique, l'angle Ci restera constant et pourra être évalué au moyen d'une graduation appropriée placée soit..ur le disque,.soit sur un plateau fixe concentrique.
Dans l'exemple de La fig.3,si l'angle te-id à diminuer, H' avancera par rapport à H, ou retardera dans le cau contraire.Il est donc possible d'évaluer l'écart (le marche ntre @ deux horloges en .Mesurant le temps qui sépare deux coïncidences
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successives des repères, ou leur passage sur un même diamètr.e.
@i l'on suppose par exemple que le disque tourne à la vitesse (le cinq tours par seconde et que la fréquence des échap- pements soit voisine de 5, un écart entreles horloges de l'par jour représente 1 1 , il faudra que le disque fasse
24 x 60 1440 1440 tours entre deux coïncidences des repères. Le temps correspon- dant sera de 1440 = 228", soit 4'48" Une observation de la
5 même précision, faite en comparant le mobile le plus rapide des horloges :,oit la trotteuse des secondes,demanderait 300 fois plus de temps. De cett comparaison, il ressort nettement que le procès dé suivant l'invention présente un grand intérêt.
Le procédé suivant l'invention peut être réalisé,comme il vient d'être décrit, ou suivant de nombreuses variantes.
On peut, au lieu d'asservir la fréquence des éclairs de la source lumineuse aux battements d'une horloge, et observer un dis- que lié à un moteur synchrone actionné par le secteur,synchroniser la rotation d'un disque à l'échappement d'une horloge et observef les repères avec une lampe à néon reliée au secteur.
Suivant un mode de réalisation de cette variante, on peut utiliser un disque de compteur ( fig.4) actionné par un groupe moteur M et comportant un électro-frein F, ce moteur et cet élec- tro étant alimentés par le secteur.Cet ensemble constitue un dis- positif à vitesseconstante dont la vitesseest pratiquement inué- pendante de la tension du r éseau.
Un barreau ue fer doux E porté par l'axe du disque,soumis à l'action d'une bobine auxiliaire B,relié à l'amplificateur 5, suffit à asservir la rotation du système mobile aux battements d'une horloge actionnant le dit amplificateur, comme indiqué ci- dessus. En déterminant le moment d'inertie et l'amortissement du disque, la vitesse de rotation devient très sens iblement uniforme.
Le disque peut, par exemple, cornporteur qu@rante repères, ce qui, si sa vitesse de rotation est de 2,5 tours par seconde, uonne un uéfilement de cent repères par seconde.Il suffira donc
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trodes symétriques, reliée à un secteur de 50 périodes, donnant 100 éclairs par seconde, pour avoir l'impression d'immobilité des repères, si.la fréquence des 'battements de l'horloge est 5.
Toute modification de la fréquence de l'échappement, et par cuite de la vitesse du risque, amènera la rotation des repères dans un sens ou dans l'autre et il suffira d'agir sur la raquette ..Le l'échappement pour obtenir leur immobilit é.
Cette solution présente: l'avantage que l'on utilise une fréquence d'éclairs élevée rendant les phénomènes stroboscopiques plus nets et,par suite, l'observation moins fatigante aux fréquences basses de l'ordre de 5.
Ce procédé, cornue le précédent.,est particulièrement utile pnur le réglage des échappements synchronisés.
On peut également, pour comparer entre elles deux horloges, réaliser une combinaison des deux procédés précédents. La pre.mère horloge H commande,suivant le premier dispositif, un tube au néon avec lequel on observe la rotation d'un disque dont la vitesse est asservie aux battements de la deuxième horloge H@ ,comme il vient d'être indiqué.Tout écart entre la marche de H et celle de H' se traduit par un défilement des repères du disque et, si H est considéré comme étalon, il suffira d'agir sur la raquette de l'échappement de H'pour obtenir la concordance des réglages.
REVENDICATIONS
1 ) Un procédé pour le réglage des horloges qui consiste, en principe, à comparer la fréquence des battements d'une horloge à la fréquence constante d'un secteur, ou à comparer entre eux les battements de deux horloges,. au moyen d'impulsions de courant produites par les horloges à chaque battement, ces impulsions actionnant directement,, ou par l'Intermédiaire d'amplificateurs convenables,un système d'éclairage permettant d'observer un disque tournant portant des repères, ou un système oscillant, asservie soit à la fréquence du secteur, soit aux battements de l'une des horloges.
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