BE408370A - - Google Patents

Description

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   Revêtement   rotecteur   contre la -pourriture des mâts, poteaux, traverses et analogues en bois et procédé pour sa fabrication. 



   L'objet de l'invention est un revêtement protégeant de la pourriture les mâts, poteaux, traverses ou analogues en bois, lequel contient comme partie active un sel imprégnateur soluble dans l'eau, qui se dissout graduellement et uniformément par l'humidité atmosphérique et pénètre sous forme de solution   impr,égnante dans le bois à protéger. 



  Suivant l'invention, le recouvrement protecteur contre la   pourriture est constitué de manière à ce que le sel imprégnateur soluble dans l'eau, réuni à des fibres.appropriées, forme une couverture homogène et perméable à l'eau. 



   Dans la couverture suivant l'invention, le sel imprégnateur se loge entre de nombreuses fibres finement divisées et comprimées, lesquelles, par leur réunion et leur feutrage, constituent le moyen de liaison pour le sel imprégnateur et en même temps forment, par suite de l'action capillaire de la couverture consti- tuée par elles, un dépôt d'humidité qui apporte graduellement et uniformément au bois à protéger la solution imprégnante résultant des pluies ou analogues et qui agit avec une efficacité uniforme pendant une longue période de temps. 



   Le recouvrement protecteur contre la pourriture peut être 

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   fabriqué à l'état sec ou à l'état humide ; ilpossède de préférence   un support imperméable ou peu perméable à l'eau, qui empêche l'épanchement de la solution imprégnante. Le recouvrement, que l'on enroule en forme d'hélice autour d'un mât, est coupé en biseau à son extrémité. 



   Pour empêcher qu'une trop grande quantité de solution imprégnante, formée par des pluies persistantes, soit retenue dans le recouvrement protecteur, la masse imprégnante est, suivant l'invention, discontinue et le bord inférieur du recouvrement protecteur s'applique à joint étanche contre le mât en bois enveloppé. Le joint inférieur étanche peut adopter la forme d'une rigole, hors de laquelle la solution imprégnante qu'elle recueille est réabsorbée par le recouvrement protecteur. 



   Le recouvrement protecteur contre la pourriture est représenté au dessin annexé, dans lequel:
Fig.l et 2 le montrent en coupe et à échelle agrandie;
Fig.3 représente l'extrémité coupée en biseau du recouvrement protecteur en forme de bande d'enroulement;
Fig.4 montre un chapeau protecteur pour la tête d'un mât en bois;
Fig.5 montre un mât en bois, dont la tête et le pied portent le recouvrement protecteur ;
Fig. 6 et 7 montrent en élévation et en coupe un recouvrement imprégnateur en forme de bande d'enroulement et dont la masse imprégnante est discontinue;
Fig.8 montre en coupe une autre forme de ce revêtement imprégnateur et
Fig.9 montre à échelle agrandie l'extrémité inférieure du revêtement imprégnateur munie d'une rigole. 



   Le support solide a est constitué en jute, en carton bitumé ou en une autre matière appropriée et imprégnée de bitume, de goudron ou d'un autre agent analogue convenable qui le rende imperméable. Sur le côté supérieur de ce support a, est placée 

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 sous forme finement divisée, le sel imprégnateur, de manière à ce que celui-ci soit retenu par ces fibres. Des essais ont démontré que le sel imprégnateur sec peut rester retenu entre les fibres et que la fabrication de cette couche peut facilement être faite en mêlant les fibres libres avec le sel et en pressant ce mélange en forme d'une plaque feutrée. La plaque ainsi fabriquée ou même pendant sa fabrication est placée et convenablement fixée sur un support a imperméable. 



   Dans le cas où, par exemple, lorsqu'une dissolution plus graduelle du sel et une liaison plus solide de celui-ci avec les fibres sont désirées, on peut entreprendre la fabrication de la couche b de fibres à l'état plus ou moins humide et, le cas échéant, en y ajoutant un agent approprié de liaison, de manière à obtenir un mélange humide, pâteux et fibreux qui contienne le sel imprégnateur à l'état plus ou moins dissous, par exemple, sous forme d'émulsion et qui, après séchage et le cas échéant après compression, produise une masse homogène avec le sel imprégnateur, qui constitue la couverture. De la sorte, les fibres peuvent retenir des grandes quantités de sel imprégnateur. 



   Dans le recouvrement protecteur contre la pourriture représenté à la fig. 2, le support est supprimé. Lorsque le côté extérieur de ce recouvrement doit être imperméable, on le   recou-   vre, après son placement, d'une couche de goudron ou d'une autre matière imperméable ou on l'entoure de carton bitumé, de jute, etc. 



   Lors du placement de la couverture sur des parties de bois en contact avec le sol, la couche inférieure a de cette couverture est imperméable, afin d'empêcher la déperdition de la solution imprégnante dissoute par les pluies ou analogues. La couverture peut être enroulée suivant des lignes hélicoïdales autour de la partie en bois à protéger, laquelle peut, par exemple, comme montré à la fig. 5 être un mât. Etant donné que le commencement et la fin de l'enroulement viennent à angle droit par rapport à l'axe longitudinal du mât, les extrémités de la couverture sont de préférence et conformément à l'inclinaison 

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 des spires, découpées en biseau, comme on le voit en fig.3.

   Si la tête libre du mât doit être protégée, le recouvrement protecteur adopte pour cet endroit la forme d'un chapeau conique, que, comme montré en fig.5, l'on pose sur ladite tête du mât. La   fig.4   montre la coupe, sur une plaque plane, de ce chapeau. Une légère perméabilité de la couche inférieure a de ce recouvrement protecteur est désirée, afin que la pluie puisse dissoudre le sel imprégnateur et pour que celui-ei puisse pénétrer dans la tête du mât. On pratique à cet effet dans la couche inférieure de la couverture se trouvant, après le placement de cette dernière, vers l'extérieur, plusieurs trous ou bien on fabrique cette couche de manière à ce qu'elle présente une certaine porosité. 



   Pour rendre, comme représenté en fig.l, discontinue la matière b imprégnante du recouvrement fixée sur le support a, cette matière b possède sur ses bords longitudinaux, ainsi qu'on le voit en fig. 6 et 7, des bandes imperméables ou peu perméables c. Cette caractéristique de discontinuité de la matière b peut aussi être réalisée à l'aide d'intervalles creux, en prévoyant cette bande de matière b, comme le montre la fig.8, quelque peu plus étroite que le support a. Ces interruptions contrarient la pénétration de la solution de sel imprégnateur dans ce recouvrement et retiennent ainsi cette solution lorsqu'elle est formée en excès. 



   Pour recueillir, au bord inférieur des recouvrements imprégnateurs, lorsque ceux-ci sont, comme le montre la fig.5, enroulés autour de mâts verticaux, l'excès de solution imprégnante, on munit l'extrémité inférieure du recouvrement d'une rigole d. 



  Cette rigole peut, comme le montre la fig.9, être formée au bord inférieur par le repliement du support imperméable, lequel dépasse ce bord, ou bien elle peut consister en une pièce spéciale fixée sur le mât et entourer le recouvrement imprégnateur. La retenue de la solution imprégnante de sel en excès peut aussi être obtenue en'rendant étanche vers le mât en bois le bord inférieur du 

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Le sel ou le mélange de sels servant à la fabrication du recouvrement imprégnateur est, ainsi qu'il est dit ci-dessus, soluble dans l'eau. Des sels imprégnateurs semblables sont connus. 



  Un mélange de dinitrophénol, de fluorure de sodium et de chlorure de zinc est particulièrement oonvenable. On peut aussi ajouter au sel empêchant la putréfaction des produits chimiques capables   @   de tuer les animaux destructeurs du bois, comme, par exemple, les fourmis blanches (termites) des pays tropicaux; une adjonc- tion semblable peut aussi consister en arsenic ou analogue. Il s'entend que les mélanges cités ne sont pas limitatifs et que l'invention ne se borne pas aux exemples décrits, bien d'autres formes de réalisation étant encore possibles. 



    REVENDICATIONS.   



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1.- Revêtement protecteur contre la pourriture des mâts, poteaux, traverses ou analogues en bois, caractérisé en ce qu'il consiste en une couverture homogène formée par un mélange de sels d'imprégnation solubles dans l'eau et de fibres, laquelle couverture est placée ou enroulée sur la partie en bois à protéger.

Claims (1)

1. 2. - Procédé pour la fabrication du revêtement protecteur contre la pourriture suivant revendication 1, caractérisé en ce que le sel imprégnateur, qui est soluble dans l'eau, est mélangé à des fibres libres et qu'ensuite il est comprimé avec celles-ci pour former une masse feutrée.

   3. - Procédé pour la fabrication du revêtement protecteur contre la pourriture suivant revendication 1, caractérisé en ce que les fibres sont mélangées à l'état humide au sel imprégnateur et, le cas échéant, avec adjonction d'un agent de liaison et forme une bouillie, au moyen de laquelle la couverture est fabriquée.

   4. - Revêtement protecteur contre la pourriture suivant revendication 1, caractérisé en ce que la couverture formée d'un mélange de sels imprégnateurs et de fibres est reliée à un support imperméable à l'eau.

   5. - Revêtement protecteur contre la pourriture suivant <Desc/Clms Page number 6> revendication 1, caractérisé en ce que la couverture imprégnée, formée d'un mélange de sels imprégnateurs et de fibres, est reliée à un support peu perméable à l'eau.

   6.- Revêtement protecteur contre la pourriture suivant revendication 1, caractérisé en ce que la couverture imprégnée formée d'un mélange de sels imprégnateurs et de fibres et adoptant la forme d'une bande d'enroulement, est coupée en biseau à ses extrémités.

   7. - Revêtement protecteur contre la pourriture suivant revendications 1, 4 et 5, caractérisé en ce que la masse imprégnée (b), qui consiste en un mélange de sels imprégnateurs et de fibres, laquelle masse est fixée sur un support (a) imperméable ou peu perméable à l'eau, présente sur ses bords longitudinaux des bandes (c) imperméables ou peu perméables à l'eau.

   8. - Revêtement protecteur contre la pourriture suivant revendications 1, 4 et 7, caractérisé en ce que sa masse imprégnée (b) est plus étroite que son support (a).

   9.- Revêtement protecteur contre la pourriture suivant revendication 1, caractérisé en ce qu'à son bord inférieur est formée une rigole (d) pour la solution imprégnante constituée par la masse imprégnée.

   10. - Revêtement protecteur contre la pourriture suivant revendications 1, 4 et 9, caractérisé en ce que le support imperméable (a), portant la masse imprégnée (b), est replié en forme de rigole et entoure le bord inférieur de ladite masse imprégnée.