<Desc/Clms Page number 1>
" Indicateur de pression
Depuis que l'on a adopté pour la pression de l'air des pneumatiques des voitures une valeur relativement peu élevée, il est intéressant, et même indispensable, de veiller constamment à ce que cette valeur ne tombe pas au-dessous d'une limite déterminée. De plus, le pourcentage de diminution de pression admissible étant
<Desc/Clms Page number 2>
relativement faible, il faut comme indicateurs de pression des appareils précis et sensibles.
Enfin les indications données par l'indicateur de pression doivent être nettes et bien visibles, même à une certaine distance.
L'objet.de la présente invention estun indicateur de pression remplissant les conditions voulues, cet indicateur pouvant d'ailleurs servir de manomètre gradué, s'il y a lieu.
Afin de bien faire comprendre l'invention dans toute sa généralité, on a représenté sur la figure 1 un schéma permettant de se rendre coopte du principe de l'appareil.
Sur ce schéma, qui est une coupe d'un dispositif schématique, 1 est une chambre (que l'on a supposé cylindrique pour faciliter l'exposé, mais qui peut être de forme quelconque), sur les parois de laquelle sont placés une membrane élastique, , portant un miroir, 3, et un verre transparent, 4.
Dans cette chambre se trouve un manchon élastique, 5, disposé de façon qu'il soit étanche au liquide coloré dont est rempli l'espace, 6, compris entre ce manchon, la membrane 2 et le verre 4.
La tension du. manchon 5 a une valeur déterminée.
Enfin la membrane 2 est soumise à la pression du fluide dont on veut connaître l'état de pression et qui est contenu dans un réservoir, 7. On règle alors l'appareil par exemple pour que, sous une pression de fluide de valeur déterminée, la membrane vienne appliquer le miroir, 3,
<Desc/Clms Page number 3>
sur le verre 4 et le fasse apparaître nettement en bla tandis que, si la valeur du fluide tombe au-dessous d' valeur déterminée, la tension du manchon élastique 5 d prépondérante, la membrane n'applique plus le miroir c le verre et, celui-ci n'étant plus apparent, le liquid ré apparatt, seul, au travers du verre.
On a représenté, à titre d'exemple, un indica pression conforme à l'invention sur la figure 2 qui es élévation de côté de l'appareil avec une partie en cou; Cet appareil se visse sur la valve du pneumatique aux et place du bouchon de valve de type courant.
Comme on le voit sur le dessin, cet indicateur pression se compose des pièces principales suivantes:
Un corps A, une enveloppe B, un manchon en ca@ C, un miroir D supporté par une pièce E, une membrane E caoutchouc H et un verre transparent formant couvercle
Le corps A porte sur sa périphérie des orifice cylindrique, R, et à sa partie arrière, une conduite longitudinal, T.
Le manche en caoutchouc C recouvre le corps A et une pièce d'appui, K, est intercalée, de préférence, entre l'enveloppe B et ce manchon*.
Le porte-miroir E est fixé sur la membrane en chouc H, qui est elle-même encastrée sur sa périphérie une rainure circulaire, P, ménagée dans le corps A
Sur cette membrane vient appuyer une pièce, I,
<Desc/Clms Page number 4>
est percée sur sa périphérie, d'orifices Q, correspondant aux orifices, R, du corps A.
Entre le manchon C et cette pièce I se trouve un joint, G, et le verre F est maintenu entre ce joint et le manchon C.
Enfin un liquide coloré remplit la chambre, 81, existant entre le miroir D et le verre F.
La fixation de l'appareil sur la valve est assurée au moyen d'un dispositif comprenant un écrou de nez de valve, N, une bague fendue, L, et une pièce d'entraînement de l'écrou, M. De plus, la partie arrière du corps A est munie d'un joint annulaire en caoutchouc, 0.
Le fonctionnement de l'appareil est alors le suivant:
Lorsque la pression du pneumatique est normale, l'air de la chambre passe à travers la valve qui est toujours ouverte, puis pénètre, par la conduite, t, dans la chambre, U, existant entre le corps A et la membrane H. La membrane H est donc soumise à la pression de l'air sur sa face opposée à celle qui porte le miroir. Sous l'effet de cette pression, le miroir D vient appuyer sur le verre F etvapparaît nettement en blanc. Le liquide coloré est alors refoulé en partie à travers les orifices Q & R entre le corps A et le manchon C, le corps A étant, de préférence, muni, sur sa périphérie, de rainures hélicoïdales formant pattes d'araignées, facilitant l'écoulement et la répartition du liquide.
Si la pression de l'air vient à baisser au-dessous d'une valeur déterminée, le manchon C fait pression sur le
<Desc/Clms Page number 5>
liquide et le refoule, à travers les orifices Q & R, dans la chambre S. La membrane H se déplace alors en entraînant le miroir D qui ne colle plus sur le verre F et l'on aperçoit seulement le liquide coloré dont la coloration est rendue plus visible par l'action réfléchissante du miroir.
L'usager est donc ainsi prévenu que la pression de son pneumatique est trop faible. Il procède alors à son gonflement et, aussitôt que la pression de l'air a atteint la valeur voulue, la membrane H, déplacée par la pression de l'air, fait recoller le miroir D contre le verre F, cette pression étant suffisante pour surmonter celle exercée par le manchon C et, par conséquent, ce miroir réapparaît nettement en blanc sur le verre.
Cet appareil permet donc de se rendre compte, d'une part, si la pression de l'air du pneumatique a une valeur au moins égale à la pression normale et, d'autre part, si cette pression a une valeur trop faible. Mais il serait intéressant dans certains cas d'avoir la possibilité de savoir d'une façon certaine si la valeur de cette pression n'est pas trop élevée.
Pour obtenir cette possibilité, il suffit, comme on le voit sur la figure d (qui est une coupe axiale de la membrane H) de munir la membrane H, non plus d'un seul miroir D, mais d'un deuxième miroir annulaire, D1, dont la face antérieure est en retrait sur celle de la face antérieure du miroir D, les miroirs D & D1 ayant des épaisseurs différentes
<Desc/Clms Page number 6>
De cette façon, lorsque la valeur de la pression de l'air est trop élevée, la membrane H sous l'action de cette pression vient appliquer sur le verre F, non plus seulement le miroir D, mais également le miroir D1. On aperçoit donc le miroir D et le miroir D1. En somme, on obtient ainsi les trois aspects suivants de visibilité de miroirs et de liquide coloré représentés sur les figures 4, 5 & 6.
Sur la figure 4, la pression du fluide est trop faible; on ne voit que le liquide coloré.
Sur la figure 5, la pression du fluide est normale; on aperçoit au centre du verre en blanc le miroir central D, entouré d'un. anneau D2 de liquide coloré.,
Sur la figure 6, la pression du fluide est trop forte; on aperçoit en blanc au centre du verre le miroir central D et en anneau concentrique le miroir D1.
Enfin on peut régler facilement la tension du manchon C au moyen de ressorts ou d'air comprimé, par exemple agissant dans l'espace annulaire X existant entre l'enveloppe B et le manchon C.
On peut ainsi étalonner un appareil de ce type au moyen d'une pièce mobile qui agit sur la tension du manchon C et la munir de graduations appropriées. On est alors en mesure de pouvoir connaître, avec une approximation très grande -qui peut être de 5 grammes - la valeur de la pression contrôlée. En effet, pour effectuer une mesure, on commence par manoeuvrer la pièce mobile dans un certain sens, de façon à impliquer le miroir central sur le verre ; on lit alors
<Desc/Clms Page number 7>
une certaine valeur de pression sur la graduation de l'apparei au moment précis où le miroir est appliqué sur le verre. On manoeuvre ensuite la pièce mobile en sens inverse jusqu'à ce que le miroir central ne s'applique plus sur le verre.
On lit alors une nouvelle valeur de pression au moment précis où le miroir décolle du verre et la valeur de la pression contrôlée est alors comprise entre les deux valeurs relevées.
On peut aussi supposer l'appareil muni de deux miroirs, l'un central, l'autre annulaire, comme précédemment décrit, la différence d'épaisseurs desdits miroirs étant établie en fonction de la précision de lecture désirée. Pour effectuez une mesure, on manoeuvre la pièce mobile de façon à appliquer le miroir central sur le verre, puis on effectue une première lecture sur la graduation de l'appareil. On manoeuvre ensuite la pièce mobile de façon à appliquer le miroir annulaire sur le verre, puis on effectue une deuxième lecture sur la graduation de l'appareil. On sait alors que la valeur de la pression à mesurer est comprise entre les deux valeurs lues.
L'appareil ainsi réalisé est donc un manomètre qui a l'avantage, non seulement d'être exact, simple, de lecture facile, mais surtout d'être extrêmement sensible parce que sor fonctionnement est assuré au moyen de pièces ayant une inertie pour ainsi dire nulle.
Enfin il est intéressant de munir d'indicateurs de pression l'appareil faisant l'objet du brevet n demand n 318. 314,du 12 février 1935, et représenté sur les figures 8 & 9 de ce brevet. Dans ce cas. on dispose un appareil sur
<Desc/Clms Page number 8>
chacune des branches correspondant à l'un des pneumatiques et l'on règle chaque appareil de façon à faire apparaître le liquide coloré aussitôt que la pression du pneumatique qu'il contrôle est tombée à une valeur inférieure à celle pour laquelle l'appareil cesse d'égaliser la pression de l'air dans les deux pneumatiques. On est ainsi certain de savoir, soit si les deux pneumatiques ont un gonflage défectueux, soit si l'un seulement des deux a un gonflage défectueux et lequel des deux.
Il est à remarquer enfin que lorsqu'on veut procéder la nuit Il des vérifications de gonflage au moyen de l'indicateur précité, on est obligé de léclairer par des moyens extérieurs. un peut éviter cet éclairage en remplaçant chaque partie formant miroir par une vitre blanche portant, à la place de l'argenture, un enduit phosphorescent du type bien connu de ceux qui sont utilisés en horlogerie pour les cadrans lumineux,celui-ci étant, par exemple, à base de sulfure de zinc et de sel de thorium.
Le liquide coloré est alors, de préférence, rouge, et, en tout cas, tel qu'il rend invisibles les plaques phosphorescentes.
De cette façon, les différents aspects de l'indicateur de pression sont les mêmes de jour et de nuit, en particulier lorsque l'indicateur ne comporte qu'une plaquer phosphorescente centrale, on ne voit que le liquide lorsque le pneumati- que est dégonflé et on aperçoit la plaque phosphorescente lorsque le pneumatique est à la pression convenable.
<Desc/Clms Page number 9>
Il est bien entendu que l'invention n'est pas