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COMPRESSEUR ROTATIF
La présente invention se rapporte à des compresseurs rotatifs à gaz, et plus particulièrement à des compresseurs rota- tifs à grande vitesse.
Les dispositifs précédemment connus de ce type peuvent être répartis de façon générale en trois classes: les compresseurs centrifuges, les pompes à engrenages et des variantes de pompes à engrenages, et les compresseurs oomportant des pales à mouvement coulissant.
Comme les compresseurs centrifuges engendrent la pres- sion sous l'action de la vitesse, la pression dépend de la vitesse périphérique des roues à palettes, et la pression limite qu'un com- presseur rotatif peut produire dépend de sa vitesse maximum de rotation. Bien qu'ils soient généralement efficaces pour de grands volumes, les compresseurs centrifuges sont inefficaces lorsque la pression est élevée relativement au volume, et en particulier lorsque le volume est faible.
En commandant l'arbre du compresseur à une vitesse élevée par des engrenages multiplicateurs de vitesse, on peut obtenir un meilleur rendement pour des pressions élevées
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et des volumes relativement petits, mais cette construction entrai- ne des difficultés, telles que le bruit et les vibrations des en- grenages, le prix élevé de leur fabrication et le grand espace qu' ils occupent, et la difficulté d'obtenir une résistance convenable dans la construction du rotor du compresseur.
En outre, dans des compresseurs centrifuges, la pression engendrée varie proportion- nellement au poids spécifique du gaz pompé, ce qui exige, avec des commandes par un moteur électrique ou une turbine à vapeur de ty- pe courant, l'emploi d'engrenages multiplicateurs de vitesse ou 4'un compresseur à étages multiples pour la production de pressions relativement élevées pour des gaz d'un faible poids spécifique.
Le type de pompe à engrenages ne peut être employé effi- cacement pour comprimer des gaz à des pressions dépassant 0,5 - 0, 7 kg/cm2. et leur faible vitesse de marche exige de grandes di- mensions qui imposent des limites pratiques au débit maximum du dispositif. Le type de pompe à engrenages n'est pas un véritable oompresseur, mais une pompe à déplacement du fluide, et toute com- pression qui se produit n'a lieu qu'après que le rotor est venu dans une position pour laquelle la charge qu'il entraîne est en communication avec l'évacuation, et la compression est alors pro- duite par un écoulement de retour en arriève à partir de l'évacua- tion, ce qui produit des pulsations.
La grande surface des rotors exposée à la différence de pression entre l'admission et l'évacua- tion crée une forte charge latérale non équilibrée sur les arbres, avec l'usure et la détérioration qui en résultent, en particulier lorsque la pression atteint les limites les plus élevées qu'il est possible d'obtenir en pratique.
Le type de compresseur rotatif à pales à mouvement cou- lissant ne convient également pas pour des vitesses élevées. Un mouvement oscillant rapide des pales produit des forces d'inertie de grande valeur, et ces effets d'inertie, ainsi que les forces cen- trifages engendrées sont nuisibles,provoquant une usure rapide des pales et du carter,usure qui est fréquemment accrue par le contact suivant une ligne seulement entre pale et carter. La difficulté
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d'obtenir un équilibre dynamique par suite du manque de symétrie du rotor, et les charges latérales élevées sur les arbres dues aux surfaces du rotor exposées à une différence de pression entre l'ad- mission et l'évacuation, sont des défauts communs dans ce genre de ventilateur.
Aucun de ces trois types de pompes n'est capable de fonctionner à des pressions internes réglables.
La présente invention a pour buts principaux d'obtenir une pompe, qui est exempte de pièces à mouvement alternatif,en éli- minant ainsi des pertes par inertie lorsqu'on fait marcher la pompe à des vitesses constantes; une pompe simple qui,lorsqu'on la fait marcher à vitesse constante, est capable de produire une pression de refoulement variable et qui, lorsqu'on la fait marcher à des vi- tesses variables,est capable de produire un volume ou débit désiré à une pression variable à volonté ; une pompe rotative qui est ca- pable de produire une pression de refoulement fixe sans variation de vitesse, indépendamment de variations dans le poids spécifique d'un gaz pompé; une pompe qu'on peut faire marcher soit comme sim- ple pompe à déplacement du fluide soit comme compresseur;
une pompe avec un rotor parfaitement symétrique permettant le fonctionnement du compresseur à des vitesses élevées; une construction assurant des pressions équilibrées suivant un diamètre quelconque du rotor ou un équilibre symétrique de pression ; une pompe dont les dimensions sont petites en raison des caractéristiques précédentes, ce qui permet de l'utiliser dans beaucoup d'endroits empêchant l'emploi d'autres types de pompe s.
L'invention a également et plus particulièrement pour but d'obtenir un compresseur oomportant un diaphragme mobile, for- mant piston, dont la construction est telle que les pertes par trot. tement,résultant du contact entre ce diaphragme mobile-piston et le rotor,sont éliminées ou réduites à un minimum;d'obtenir, dans un compresseur rotatif, une disposition permettant une faible vi- tesse du fluide dans les lumières d'admission, en assurant ainsi un remplissage convenable des chambres de compression,même lors- qu'on fait maroher la pompe à des vitesses très élevées,ainsi que
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des lumiètes d'évacuation appropriées;
et d'obtenir un compresseur rotatif capable de comprimer un gaz suivant le même cycle que ce- lui représenté sur un diagramme d'indicateur de compresseurs du type à piston, et cela avec un haut rendement.
L'invention est décrite ci-après de façon détaillée en référence aux dessins ci-joints, dans lesquels :
La fig. 1 est une vue en plan d'un oompresseur rotatif construit conformément à l'invention ;
La fig. 2 en est une vue en élévation de côté;
La fig. 3 est une vue en coupe verticale à travers le compresseur suivant la ligne 3-3 de la fig.4;
La fig. 4 est une vue en coupe verticale suivant la li- gne 4-4 de la fig.3;
La fig. 5 est une vue en coupe suivant la ligne 5-5 de la fig.3 ;
La fig. 6 est une vue en coupe suivant la ligne 6-6 de la fig.3;
La fig. 7 est une vue en développement en plan, montrant la disposition et la construction des rainures du rotor dans un type de compresseur construit conformément à l'invention, les li- gnes en traits mixtes représentant une position de déplacement du rotor par rapport aux diaphragmes formant piston;
La fig. 8 est une vue en développement axial montrant la construction et la disposition des rainures;
La fig. 9 est une vue semblable à oelle de la fig.7, mon- trant le type de compresseur représenté sur les fig.l à 6 inclusi- vement ;
La fig. 10 est une vue en coupe entrant la position re- lative des rainures et des lumières dans une construction telle que représentée dans la vue en développement des fig. 7 et 8, cet- te coupe passant par la ligne 10-10 de la fig.7;
La fig. 11 est une vue montrant la relation des rainures et lumières dans une construction telle que représentée sur les fig. 1 à 6,cette coupe passant par la ligne 11-11 de la fig.9;
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La fig. 12 est une vue en élévation,partiellement en cou- pe, d'un compresseur à étages multiples construit conformément à l'invention;
La fig. 13 est une vue partielle en coupe transversale par le carter du compresseur à étages multiples ;
La fig. 14 est une vue en coupe suivant la ligne 14-14 de la fig.13;
La fig. 15 est une vue en coupe suivant la ligne 15-15 de la fig.13;
La fig. 16 est une vue en coupe suivant la ligne 16-16 de la fig.15; et
Les fig. 17 à 26 sont des vues plus ou moins sohémati- ques représentant des variantes de l'invention.
En référence aux dessins, et plus particulièrement aux fig. 1 à 11 de ceux-ci, le compresseur comprend un élément fixe et un élément mobile, l'élément fixe ou stator étant représenté sous la forme d'un carter ou enveloppe cylindrique 10, oomportant à ses extrémités des paliers 11 pour recevoir un arbre de rotor 12. Le stator 10 est de préférence revêtu intérieurement d'un fourreau en métal antifriotion,oomme indiqué en 13,et le rotor 14,fixé sur l'ar- bre 12,peut tourner à frottement doux dans ce fourreau.
Dans le ro- tor sont ménagées des rainures hélicoïdales 15, qui, sur les fig.1 à 11,sont représentées comme étant au nombre de deux et sont dispo- sées symétriquement dans le rotor, comme on le verra olairement par l'examen des vues en développement représentées sur les fig.7 à 11.
Dans des rainures 16 du carter, qui sont diamétralement opposées ou symétriquement disposées l'une par rapport à l'autre, sont montés des diaphragmes rotatifs, formant pistons. qui sont représentés comme étant au nombre de deux et qui sont désignés par 17 et 18; chaque diaphragme comprend plusieurs lobes 19, dont chacun est construit de façon à s'adapter dans les rainures 15 avec le jeu le plus faible possible sur toute la longueur de ces rainures. Chaque rainure constitue une figure géométrique engen- drée par le contour d'un lobe du diaphragme lorsque le diaphragme
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est disposé de façon à couper le rotor, et le diaphragme et le rotor se déplacent à des vitesses constamment proportionnelles.
Ces lobes des diaphragmes peuvent prendre des formes multiples; ils sont représentés comme étant de forme oiroulaire sur certaines des figures et comme étant des développantes de oerole sur d'au- tres figures (voir les lobes 19a sur les fig. 21 et 22). Il est évident que la forme des rainures variera de marne que la forme des lobes des diaphragmes, comme on le verra clairement par un examen comparatif des fig. 18 et 22, où les rainures 15 et 15a sont engendrées par des lobes de forme circulaire et par des lo- bes en développante de cercle, respectivement. Les rainures sont disposées chacune suivant un angle par rapport au sens de rotation, c'est-à-dire que les extrémités opposées des rainures sont décalées l'une par rapport à l'autre relativement au plan du mouvement de oes rainures pendant le mouvement de rotation du rotor.
Par con- séquent, l'action des lobes dans les rainures est semblable à celle des dents d'une roue hélicoïdale engrenant avec une vis sans fin, bien qu'il n'y ait pas de similitude directe nécessaire avec la forme extérieure des dents de roues hélicoïdales. Si on fait tour- ner le rotor 14 sans aucune commande extérieure des diaphragmes 17 et 18, ces diaphragmes peuvent être commandés par le rotor,et les divers lobes agiront de façon à obturer complètement en tout temps l'une des rainures ou les deux rainures 15 du rotor. En outre, bien qu'il ait été représenté deux rainures 15 et deux diaphragmes 17 et 18 et une disposition symétrique de ces éléments,il est évi- demment possible de modifier le nombre de l'un ou l'autre de ceux- ci ou des deux et de s'écarter de leur disposition symétrique, si on le désire.
Il est à remarquer que les rainures sont de préférence disposées à la circonférence du rotor, et que les rainures doivent de préférence avoir une longueur oiroonférentielle supérieure à la distance entre des diaphragmes adjaoents. La raison de cet ao- croissement de longueur des rainures 15 deviendra immédiatement évidente si l'on remarque que, dans un dispositif oomportant deux
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diaphragmes et deux rainures, avec le rotor tournant à une vites- se de 3600 tours par minute, il ne faudrait que 1/120ème de seconde pour qu'un point donné du rotor passe de l'un à l'autre des dia- phragmes.
La période admissible d'admission dans la rainure est par suite extrêmement courte et l'accroissement de longueur de la rainure permet un prolongement du temps de remplissage, ce qui aug- mentera notablement le rendement et réduira les pressions néces- saires à l'admission.
Les diaphragmes servent principalement à chasser le fluide des rainures du rotor, lequel fluide peut être introduit dans ces rainures d'une manière appropriée quelconque. Sur les fig. 1 à 11, la paroi du carter ou stator est représentée comme com- portant des lumières d'admission 20 et d'échappement 21; chaque lumière est représentée comme se composant d'un groupe d'orifices, les bords adjacents de ces groupes d'orifices étant disposés sen- siblement suivant le même angle, par rapport à l'axe du rotor, que les bords latéraux des rainures. Il n'est toutefois pas essentiel que les lumières soient disposées dans le stator,car ces lumières peuvent évidemment être disposées d'une manière quelconque qui permette une admission et un échappement convenables du fluide.
Sur la fig. 19, des lumières d'admission 20a sont ménagées dans le rotor et communiquent continuellement avec une extrémité de la rainure; sur la fig.20, les lumières d'admission et d'échappement sont toutes deux ménagées dans le rotor. Toutefois, dans la cons- truction de la fig. 20, lorsqu'on désire employer la pompe autrement que comme une pompe de déplacement d'un fluide,il est pratiquement essentiel d'avoir recours à un système de distribution pour aomman- der l'échappement,comme représenté sur les fig.23 et 24 et comme décrit plus en détail ci-après. Sur les fig.25 et 26,les lobes 19b du diaphragme 18a comportent des lumières 19c.
Il est évident que, dans les constructions représentées sur les ig.23 à 26 in- clusivement, la question de savoir si les lumières représentées constituent des lumières d'admission ou d'échappement dépend en- tièrement du sens de rotation du rotor. Dans chaque cas, avec le
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sens de rotation tel qu'indiqué, les lumières constituent des lumières d'échappement. Si, au contraire,le sens de rotation est inversé, oes lumières deviennent des lumières d'admission. Dans la-construction des fig. 25 et 26, si. les lumières 19o sont des lumières d'échappement et si l'on désire employer la pompe autre- ment que comme une pompe de circulation ou de déplacement de flui- de, il faut avoir reoours à un système de distribution dont une forme de réalisation est décrite ci-après plus particulièrement.
De même, il est évident que, sur les fig.25 et 26, en augmentant simplement l'épaisseur des diaphragmes, on peut ménager sur les deux faoes des lumières telles que représentées en 190, en oomman- dant ainsi à la fois l'admission et l'éohappement.
Dans les circonstances ordinaires, la disposition des lumières d'admission ne constitue pas une ohose importante; il est toutefois préférable que ces lumières soient disposées de telle manière que l'admission dans les rainures commence immédia- tement dès qu'un diaphragme passe sur les bords ou extrémités avant des rainures, de façon à empêcher des effets dus à l'action du vide .
La disposition des lumières d'admission et d'échappement, et des organes de distribution associés avec celles-ci, s'il est prévu de tels organes de distribution, peut être telle que l'échap- pement commence immédiatement dès que le diaphragme vient en en- gagement avec la rainure et dès que l'admission de fluide dans la rainure cesse, ou que l'échappement soit retardé pendant une frao- tion de tour déterminée après que le diaphragme est venu en enga- gement avec la rainure de façon à obturer celle-ci.
Dans le pre- mier cas, la pompe agira simplement comme pompe de circulation ou de déplacement du fluide et aucune pression ne sera engendrée,tan- dis que dans le dernier cas le diaphragme agira de façon à compri- mer le fluide dans la rainure et à engendrer une pression, dépen- dant de l'étendue de cette fraction de tour. Les fig. 7 et 8 re- présentent des vues en développement d'un compresseur simple,tel que représenté sur les fig. 1 à 6.
Dans ces figures, les lumières
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d'échappement 21 sont disposées de telle manière que le lobe 19 du diaphragme reste en engagement avec la rainure, pendant une fraotion de tour déterminée après qu'il est venu en engagement avec cette rainure et après interruption de la communication avec les lumières d'admission 20, avant que le bord de la rainure, voi- sin des lumières d'échappement 21, soit déplaoé d'une distance x dans le sens axial du carter. Par conséquent, le fluide refoulé d'une rainure par le diaphragme dans les lumières 21 sera oompri- mé. La fig. 10 représente olairement le mouvement axial nécessaire avant que les lumières d'échappement 21 soient ouvertes;la flèche sur cette fig. 10 indique la direction du mouvement de la rainure.
La fig. 9 représente une vue en développement dans le cas où les lumières d'échappement sont immédiatement ouvertes après interruption de l'admission et obturation de la rainure par le lobe du diaphragme, et par conséquent il n'y aura pas de com- pression.
La fig. 11, qui est une vue en coupe semblable à celle de la fig.10, mais correspondant à la construction du type repré- senté sur la fig. 9, montre clairement qu'il n'y aura pas de compres- sion, étant donné que les lumières d'échappement 21 seront ouvertes de façon à permettre immédiatement l'écoulement du fluide à tra- vers celles-ci. Cette fig. Il montre également clairement que, par l'emploi d'un tiroir V pour déterminer le point initial d'ouvertu- re des lumières d'éohappement 21, on peut faire fonctionner ce dispositif comme le dispositif représenté sur la fig.10; car,avec le tiroir V dans sa position représentée en traits mixtes, on ob- tient sensiblement le même degré de compression que dans le cas représenté sur la fig.10. Le tiroir V peut être actionné de toute manière appropriée.
Il est évident qu'en déplaçant simplement le bord avant de la lumière d'échappement 21 vers la droite sur la fig.ll, le tiroir V, au lieu d'agir de façon à transformer une pom- pe de circulation ou de déplacement d'un fluide en une pompe gé- nératrice de pression, agira de façon à transformer une pompe à basse pression en une pompe à pression plus élevée.
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le système de distribution, précédemment mentionné, peut évidemment être employé avantageusement dans un grand nombre de cas et pour divers buts.
Il a été précédemment mentionné que l'on peut utiliser un système de distribution avec les lumières d'é- chappement pour déterminer si la pompe fonctionne simplement comme pompe de circulation ou de déplacement d'un fluide ou agit comme compresseur, ou pour déterminer le degré de compression se produi- sant dans un compresseur. Dans ces conditions,on déplace le tiroir pour déterminer le point initial d'ouverture effective de l'échap- pement par rapport aux positions relatives du diaphragme et de la rainure.
Dans certaines circonstances, par exemple lorsqu'on désire utiliser le dispositif pour la réduction de pressions ou pour le refoulement à des pressions inférieures à celles qui résulteraient normalement d'une pleine admission, il peut également devenir né- cessaire de commander les lumières d'admission de façon à détermi- ner la quantité de fluide admis dans chaque rainure. Dans ce cas, le tiroir agit de préférence de façon à interrompre la période finale de communication normale, comme indiqué par le tiroir V sur la fig. 9.
Dans la construction du type particulièrement représen- té sur les fig. 1 à 6, la position relative des rainures et lumiè- res est telle que représentée sur la vue en développement de la fig.9; c'est-à-dire que les rainures ont la même largeur axiale que la distance entre des bords adjacents des lumières d'admis- sion et d'échappement, et, dans cette construction,le tiroir 24 est monté de façon à pouvoir coulisser sur la face extérieure de la paroi du stator ou carter, par l'engagement à coulisse d'oreil- les 25, sur sa face extérieure,contre des supports appropriés 26 formés sur la paroi extérieure de la chambre d'échappement 27. Il est prévu un dispositif, tel que des tiges convenablement guidées 28, comportant des fourches 29 destinées à venir en engagement avec les tiroirs, pour déplacer ces tiroirs dans la position dé- sirée.
Dans l'exemple considéré, les tiges 28 sont représentées comme étant reliées par un étrier 30 actionné par l'intermédiaire
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d'un volant à main 31.
Le rotor est représenté comme étant entrainé par le mo- teur synchrone 32, assurant une vitesse uniforme de marche. Les diaphragmes 17 et 18 sont de même entraînes à une vitesse propor- tionnée à la vitesse de rotation du rotor. Dans l'exemple considé- ré, les arbres 33 des diaphragmes 17,18 sont prolongés et sont re- liés directement à des moteurs synchrones 34;
ceux-ci sont montés, comme indiqué de façon générale en 35, de telle manière qu'on peut régler leur position par un mouvement angulaire de rotation autour de leur axe . La commande des diaphragmes supprimera la pression de contact et le frottement engendrés lorsque ces diaphragmes sont entraînés par le rotor, et, par l'emploi de moteurs synchrones de position réglable ou d'un autre dispositif de commande, permettant un réglage correspondant, les diaphragmes peuvent être maintenus dans une position telle que tout frottement est pratiquement éliminé, La fig.17 représente l'emploi de moteurs autres que des moteurs électriques à cet effet, tandis que sur les fig.19 et
20, les arbres des diaphragmes sont commandés directement à partir de l'arbre du rotor.
Lorsqu'on emploie comme dispositif de comman- de des moteurs autres que des moteurs électriques, il suffit que cas moteurs possèdent un couple suffisant pour décharger le rotor de l'effort d'entrainement nécessaire pour produire le mouvement de rotation des diaphragmes.
En outre, bien que les arbres des diaphragmes, sur les fig. 1 à 11, aient été représentés comme étant parallèles à l'axe de rotation du rotor, cette disposition n'est pas nécessaire, car on peut adopter un angle quelconque qu'on juge désirable. Sur les fig. 17 et 18, les arbres 33a des diaphragmes sont représentés comme étant parallèles aux rainures adjacentes du rotor.
Les fig. 12 à 16 représentent un compresseur à trois étages,construit oonformément à l'invention; les étages à basse pression,à pression intermédiaire et à haute pression sont dési- . gués de façon générale par A, B et C. La disposition employée dans ce compresseur, pour chaque étage, est identique à celle qui vient
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d'être déorite en référence aux fig. 1 à 6, en ce qui concerne les rainures 36 du rotor et les diaphragmes 37. et n'exige pas d'autre description. Les rainures du rotor, dans les étages B et C sont d'une oapaoité réduite par rapport aux rainures de l'étage précédent, de façon à tenir oompte des réductions de volume par compression dans l'étage précédent, et les lumières correspondan- tes du stator 38 sont de dimensions convenablement proportionnées.
Les lumières d'échappement 39 des étages A et B sont chacune en communication directe avec les lumières d'admission 40 de l'étage suivant B on 0,respectivement. Les tiroirs 41,42 et 43, commandant les lumières d'échappement des étages A,B et 0, comportent chacun, attaché à l'oreille 44, un goujon à tête 45 ; entre la tête de ce goujon 45 et l'oreille 44 du tiroir sont disposés une fourche 46 et un ressort 47, et ce ressort maintient en temps normal la fourche 46 en engagement avec la tête 45, mais lui permet de déder dans certaines circonstances, comme expliqué ci-après. Chaque four- che 46 fait partie d'un dispositif 48, pouvant coulisser sur un guide approprié 49 dans la chambre de distribution 50. Chaque dis- positif 48 comprend, en outre de la fourche 46, un manchon 51, en- courant le guide 49. et un tiroir 52, fixé à ce manchon.
Le tiroir 52 commande la communication entre des lumières 53 et 54 de la chambre de distribution 50 ; la lumière 53 est en communication avec la lumière d'admission de l'étage associé, tandis que la lumiè- re 54 est en communication avec la lumière d'échappement du même étage. Le manchon 51 comporte une gorge ou rainure 55, coopérant avec une fourchette 56, qui est montée à pivot sur un axe-pivot approprié 57 et qui est munie d'un galet 58 coopérant avec une came 59. Cette came 59 est commune à tous les étages et est actionnée par une tige-poussoir appropriée 60. La came 59 oomporte des fen- tes 61 dans lesquelles se déplacent les galets 58,ces fentes étant coudées en un point intermédiaire de leur longueur, chaque fente comportant une partie coudée suivant un angle, comme indiqué en 62.
La partie coudée constitue un dispositif pour faire passer le galet d'une extrémité à l'autre de la fente, et ces parties coudées des
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fentes sont disposées de telle manière que les fourchettes 56 des étages A,B et 0 sont actionnées successivement, de façon à dé- placer le tiroir correspondant 52 vers la gauche sur la fig.15.
Sur la fig.16, la tige-poussoir 60 se trouve dans une phase inter- médiaire de fonctionnement, le tiroir 41 de l'étage A se trouvant dans la position active et le tiroir 52 de cet étage A étant dis- posé de façon à empêcher la communication entre l'échappement et l'admission de l' étage . Dans l'étage B, le tiroir 42 est partielle- ment déplacé dans sa position inactive, et le tiroir 52 de cet étage n'a pas encore mis en communication l'échappement et l'admis- sion de cet étage; tandis que, dans l'étage 0, les tiroirs 43 et 52 sont déplacés.
Il est à remarquer que lorsque le tiroir de l'é- tage a atteint une position déterminée représentant l'ouverture maximum de l'échappement, la partie saillante du goujon à tête 45 renoontre une butée appropriée 63, après quoi le tiroir ne partici- pe plus à des mouvements ultérieurs quelconques qui sont communi- qués au dispositif 48 correspondant, la fourche 46 de ce disposi- tif coulissant sur le goujon 45 et oomprimant le ressort 47.
Il est évident qu'avec une disposition de ce genre, il est possible de produire une pression désirée, qui peut être soit la pression de l'étage A, la pression résultant de la combinaison des étages A et B, ou la pression résultant de la combinaison des étages A, B et 0. Les tiroirs de décharge permettent au fluide, pro- venant d'étages déchargés, de retourner à l'admission de cet étage, de sorte qu'il n'y a pas de compression dans ces étages.
En référence plus particulièrement aux fig. 23 et 24, celles-oi représentent des lumières de distribution 64, s'étendant à travers la paroi du rotor jusqu'à l'intérieur de celui-ci, et, de même, représentent un système de distribution pour commander ces lumières. Dans l'exemple considéré, une botte fixe 65 est repré- sentée comme étant logée à lintérieur du rotor et oomportant des lumières 66, destinées à communiquer avec les lumières 64 en des endroits déterminés d'avance, de façon à coopérer avec ces lumières
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64 du rotor pendant des angles déterminés du mouvement de rota- tion du rotor. Un organe de distribution 67 est de position angulaire réglable à l'intérieur de la botte 65, pour ooopérer avec ces lumières 66.
Il est évident que, par le réglage de la position de cet organe de distribution, on peut déterminer de façon réglable la durée de la communication entre les lumières 64 et 66. Pour le mouvement de rotation du rotor dans le sens de la flèche sur la fig.24, les lumières 64 deviennent les lumières d'échappement; lorsque ce sens de rotation est inversé, elles deviennent les lu- mières d'admission. On peut produire de toute manière appropriée un mouvement angulaire de rotation de l'organe de distribution 67; dans le nispositif représenté,cet organe oomporte un secteur denté, à denture hélicoïdale,68, en prise avec une vis sans fin 69, dont l'arbre 70 s'étend à l'extérieur du carter ou stator.
Sur les fig. 25 et 26, dans lesquelles les divers lobes des diaphragmes sont évidés en 19o pour constituer des lumières, la paroi du stator comporte une lumière 71 pour communiquer avec la lumière 19c du lobe actif du diaphragme. Cette communication est représentée comme étant commandée par un tiroir rotatif,, en forme de secteur, 72, qui, comme dans le cas des organes de distri- bution précédemment décrits, est de position réglable, par exem- ple au moyen d'un bras 73 relié à ce secteur 72 et qui par suite détermine l'angle de rotation pendant lequel la lumière est en communication avec une rainure choisie dans le rotor.
De même que dans le cas de la fig.24, la lumière joue le rôle de lumière d'é- chappement lorsque le mouvement de rotation du rotor a lieu dans le sens de la flèche, et elle joue le rôle de lumière d'admission lorsque le sens de rotation est inversé. Il est évident que les divers genres de lumières, tels que représentés, peuvent être em- ployés en combinaison l'un avec l'autre et qu'on peut apporter de nombreuses modifications au système de distribution pour obte- nir des secteurs d'admission et d'échappement réglables de façon variable.