BE406382A - - Google Patents

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BE406382A
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    • HELECTRICITY
    • H02GENERATION; CONVERSION OR DISTRIBUTION OF ELECTRIC POWER
    • H02KDYNAMO-ELECTRIC MACHINES
    • H02K23/00DC commutator motors or generators having mechanical commutator; Universal AC/DC commutator motors
    • H02K23/02DC commutator motors or generators having mechanical commutator; Universal AC/DC commutator motors characterised by arrangement for exciting
    • H02K23/023DC commutator motors or generators having mechanical commutator; Universal AC/DC commutator motors characterised by arrangement for exciting having short-circuited brushes

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Description


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    "MACHINES   DYNAMOELECTRIQUES " 
La présente invention a pour objet des dispositifs l'aide desquels il est possible d'effectuer un réglage étendu de la tension ou du courant des machines dynamoélectriques, tel qu'il est nécessaire particulièrement pour le soudage à l'arc électrique, et elle concerne en particulier les machines à champ transversal, pour lesquelles l'application de l'invention est particulièrement avantageuse. Par conséquent et en vue d'une meilleure compréhension de l'invention on donnera d'abord une description du fonctionnement de la machine à champ transversal. 



   Il est connu qu'une machine   à   champ transversal est constituée, encas d'exécution bipolaire, principalement d'un induit 1 avec balais principaux, ou de   travail,2,3,   qui sont 

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 traversés par le courant de travail, d'une cage relativement faible 4, portant les noyaux polaires 5,6 avec épanouissements polaires 7,8 et enroulements 9, 10, ainsi que d'une paire de balais d'excitation court-circuités   11,12,   disposés normalement aux balais de travail. L'induit   tournant ,   vide dans un sens de rotation déterminé, est traversé, dans une direction déter- minée, par un courant passant par les balais d'excitation, qui est provoqué   dtabod,-   les enroulements 9,10 étant sans courant,- par le flux rémanent des pôles.

   Ce courant engendre un champ transversal (lignes de force   I3,I4 )   se fermant sur les pôles et induisant, entre les balais de travail 2, 3, situés sohémati- quement centralement sous les pôles, la tension   nroprement   dite de la machine. Si les balais 2, 3 étaient mis en court circuit, il s'établirait un courant dont la réaction d'induit agirait l'encontre du flux rémanent. La valeur de la réaction d'induit peut être calculée comme suit. Supposons que l'induit ait un enroulement usuel à deux couches,- sans raccourcissement notable du pas, - de par exemple 200 conducteurs.

   Chaque conducteur est traversé par la moitié du courant de travail .La réaction d'in- duit, qui tend à produire un champ réparti triangulairement sur la périphérie de l'induit, possède au maximum une valeur de I X 50 ambres-tours par pôle, I désignant le courant de tra- 2 vail. Lorsque le flux rémanent est faible, comme d'habitude, un courant d'induit déjà très faible l'annihilerait. Peur obtenir des courants plus forts et aussi pour être le plus indépendant possible de la grandeur accidentelle de la rémanence, on neutra- lise la réaction d'induit par des enroulements en série, qu'on place, le plus souvent sous forme   d'enroulement   concentré, sur les pôles et qui tendent par conséquent à produire un champ rectangulaire.

   Si chaque pôle était muni de 12.5 spires ( en sup- posant que l'arc polaire soit égal au pas des pôles ) traversés par la totalité du courant de travail, ou si chaque pôle était muni de 25 spires traversées par la moitié du courant de travail, les deux flux, lorsqu'on tient compte de leur différence de forme, 

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 se neutraliseraient dans leur action inductrice sur les balais d'excitation, et l'action du flux rémanent resterait conservée . 



  Or, afin de se rendre le plus indépendant possible des variations du flux rémanent, comme déjà mentionné plus haut;il est nécessaire de prévoir sur les pôles encore des ampères-tours excitateurs assez grands, ce qui est réalisé de la manière la plus simple par une augmentation du nombre de spires en série, qui doit être par exemple doublé, donc être porté par exemple à 25 spires par pôle au lieu de 12.5 ,en cas de montage des deux pôles en série, ou à 50 apires par pôle, en cas de montage des deux pôles en   Darallèle.   



   Lorsque la machine est mise en charge, par exemple à l'aide d'une résistance, le fonctionnement se présente comme suit: la tension de marche à vide établit un courant passant par la machine et la résistance, la réaction d'induit est vaincue par l'excitation des pôles, de sorte qu'un courant intense passe par les balais court-circuités, ce courant établissant à son tour un champ transversal intense,passant par les épanouissements polaires (c'est pourquoi ces derniers doivent être assez puissants), qui   augmente   son tour la tension aux bornes, cette dernière provoquant , son tour un accroissement ultérieur du courant de travail. 



  S'il n'y avait   pas. déjà.   à des courants relativement faibles, saturation dans les noyaux polaires, ou dans la cage, par suite d'une forte dispersion polaire et grâce à une construction exacte, le courant prendrait, comme dans chaque machine excitée en série, des valeurs formidables.

   Lors de l'établissement de la saturation, l'action des spires des aimants de champ sur le flux d'induit résultant dans la direction des balais 2, 3 (dénommé aussi champ longitudinal) ,diminue, par suite de la saturation, vu que le champ de réaction   d'induit,-   eu égard aux grands chemins de dispersion qui lui sont offerts et qui vont par les épanouissements polaires   à   la cage ( lignes de force 16),cette   dernir   passant intentionnellement près des épanouissements polaires,- augmente plus rapidement que le champ des pôles qui entre dans l'induit 

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 et des culasses.

   Par   conséauent   le champ longitudinal total de l'induit diminue à partir   d'une   certaine intensité , de sorte que la tension aux bornes descend à zéro et que le courant de court-circuit est limité. La dépendance de la valeur de la tension de celle de l'intensité de courant est très avantageuse en cas de construction appropriée, donc dans le cas du choix des dimensions des pôles et de la cage, ainsi que des nombres des spires polaires, pour le courant de soudage maximum à obtenir. 



  La polarité est indépendante du.sens de rotation. Le problème qui reste à résoudre est de pouvoir régler le courant de soudage d'une manière simple sur faibles   valeurs.sans   entrer dans des domaines instables et sans arriver pour la tension maximum en dessous de la valeur qui est nécessaire au fonctionnement certain et tranquille d'un arc pour soudage électrique de métaux, avec ses court-circuits fréquents. 



   La diminution du nombre effectif des spires polaires par le montage de résistances en parallèle, ou par prélèvement, n'est pas un moyen   approprié   dans ce cas, parce que, - comme déjà mentionné, - le courant de court circuit qui s'établit devient bientôt très instable,- par suite de la faible saturation des pôles ou des culasses,- et parce que sa valeur entre en une dépendance inadmissible de la rémanence et des résistances de passage aux balais. En outre, en cas de diminution de la différence des nombres de spires polaires et d'induit, ces ampèrestours actifs diminuent rapidement de manière que la tension atteinte devient bientôt tellement faible que le maintien d'un arc   à   faible courant de soudage offre des difficultés considérables. 



   Quoiqu'il soit possible d'obtenir, aussi pour les faibles courants, une valeur de tension maximum plus ou moins acceptable par le fait, qu'on provoque, au moyen d'étranglements, une saturation tout à fait extraordinaire des pôles ou culasses au cas de courant maximum, de sorte que le nombre nécessaire de spires sur les pôles augmente par exemple à 50 au lieu de 25 en cas de montage des deux pôles en série, ou à 100 au lieu de 50 

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 en cas de montage des deux pôles en parallèle, cette méthode entraine une consommation en cuivrée des dimensions de pôles et des -certes de cuivre tellement élevées qu'elle devient très antiéconomique.

   En outre, le montage de résistances sans induc- tion en parallèle avec les enroulements polaires est dangereux, parce qu'en cas de variations subites du courant, la machine peut se démagnétiser, voir même subir une inversion de polarité, -car suite du manque d'excitation et de la prépondérance de la   réactiond'induit,   et   -oarce   que de toute manière se produisent dans le cas optimum, des fluctuations du courant qui sont très nuisibles au soudage et entrainent très facilement une extinction de l'arc. Le changement du nombre de spires par prélèvement est, d'autre part, assez   compliqué,   couteux et difficilement réalisa- ble avec une précision suffisante. 



   On peut aussi régler le courant de soudage par un change- ment mécanique des sections magnétiques transversales des pôles, ou des culasses, ou de la résistance magnétique des flux de dis- persion des pôles et de l'induit. Mais la construction mécanique devient dans ce cas très compliquée et couteuse, et un réglage à distance n'est pas réalisable. 



   Les caractéristiques de tension de courant sont assez défa- vorables pour les courants faibles, parce que le nombre de spires,      parexemple de 25 spires par pôle, en cas de montage   des]eux   pôles en parallèle, ne peut pas établir au travers des sections de -odes considérablement affaiblies un flux Suffisamment fort pour arriver   à   une grande tension maximum, vu que cette dernière,- la réaction d'induit étant constante, donc non croissante,- doit être considérablement affaiblie pour obtenir des courants de soudage faibles. 



   Dans les machines   à   changement de dispersion polaire et d'induit par intercalation de fers entre les pôles, ou entre pôle et culasse, la dispersion polaire et leflux de la réaction d'induit acquièrent de nouveau, aux courants faibles, à cause 
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 valeurs tellement élevées, que dans ce cas la tension maximum obtenable devient pour cette raison assez faible et qu'en outre, - comme il a été déjà mentionné,- le flux de réaction d'induit surmonte, - en cas de changements subits du courant -très facilement le flux polaire entrant dans l'induit, ce qui amène une démagnétisation ou une inversion des pôles, ou provoque tout au moins, des fluctuations de courant d'une telle grandeur que le maintien d'un arc à faible intensité de courant devient pour ainsi dire impossible. 



   La présente invention supprime tous les désavantages   énumé-   rés et permet de réaliser par des moyens extrêmement simples un ample réglage stable, les qualités de soudage étant excellentes sur toute l'étendue du réglage. 



   Suivant l'invention le réglage des différents courants de soudage dans les machines à enroulements de champ et à forts ampères-tours antagonistes de charnu ou d'induit, avec forte dispersion de l'enroulement de champ, est obtenu par le fait qu'au moins des parties des Enroulements des pôles sont montées en groupes parallèles, de sorte qu'un groupe contient des pôles nord 7, l'autre groupe des pôles sud 8, le courant total étant divisé et réparti au moyen d'une ou de plusieurs résistances 18, suivant un rapport variable sur lesdeux polarités. 



   Quoique le montage,- représenté schématiquement dans la figure 1 pour machines à champ transversal, - est très simple, la compréhension du fonctionnement de la disposition n'est pas facile, et   s'est   pourquoi on donne dans ce qui suit une explication plus détaillée du fonctionnement. 



   Supposons le cas le plus simple, d'une machine de construction symétrique et à un enroulement seulement par pôle. Les nombres de spires desdeux pôles soient égaux, par exemple de 50 spires par pôle, les sections des conducteurs aussi égales, de même   leadimensions   des pôles et des culasses. 



   Supposons que le courant total I se divise en 3 en courants 

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 partiels il et i2. La totalité des ampères-tours actifs se monte sur les pôles nord et sud ensemble à i150 + i250 = (il + i2) 50   = 1.50   ampères-tours, sans tenir compte de la valeur de la résistance 18. La totalité des ampères-tours change par conséquent seulement avec le courant I, tandis que le nombre de spires efficace n'est pas changé. Il semblerait par conséquent, que cette disposition ne se prête aucunument au réglage du courant de soudage. Mais comparons les deux états limites, le cas o-ù la résistance 18 égale zéro ( court circuit) et le cas où elle est infiniment grande ( circuit ouvert). 



   Dans le premier cas, avec la résistance 18 mise en court circuit, le couplage est tout-à-fait normal, avec deux branches parallèles sur les pôles, la moitié du courant d'induit passant par chacun des pôles. Supposons que la machine donne dans ce oas par exemple 300 ampères en court circuit et environ 76 volts comme tension maximum ( figure 2, courbe C ). 



   Puisque les pôles possèdent, par suite de leur forme et des grands contre-ampères-tours, en l'occurence par exemple ceux de l'induit, un grand flux de dispersion par rapport aux flux des pôles entrant dans l'induit, la saturation commence à s'établir, par exemple dans la section de passage de la culasse sur les pôles, ou dans les noyaux des pôles, déjà à environ 10 ampères,parce que les culasses sont constituées de tôles assez minces.

   Lorsque la saturation augmente le flux polaire entrant dans l'induit augmente peu, tandis que le flux de réaction d'induit, qui passe, aussi bien au pôle supérieur qu'au pôle inférieur, par les épanouissementspolaires et par l'air, voir 16, en continuant   à   grandir, augmente déjà à 45 ampères plus rapidement que le flux d'aimant de champ entrant dans l'induit, et réduit le champ longitudinal d'induit   presqu'à   zéro (figure 2, courbe C). 



   Dans le second cas, avec la résistance 18 ouverte le courant d'induit passe entièrement par le pôle supérieur, ce qui à deux effets: premièrement on obtient dans la culasse sur le 

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 courant d'induit, une saturation approximativement égale à celle mentionnée plus haut, vu que dans le présent cas on a déjà à la moitié du courant d'induit les mêmes ampères-tours au pôle supérieur que précédemment, de sorte qu'on a ,- comme mentionné,persque le même flux polaire total, étant donné que le flux polaire entrant dans l'induit est négligeablement petit par rapport au flux polaire total.

   Ainsi, le flux de réaction d'induit commencera,-   comme   dans le cas précédent,- à peu près   à   la moitié du courant d'induit, (environ 16 ampères, courbe 0 figure 2), à monter plus rapidement que dans le couplage précédent, de sorte que la tension maximum est atteinte à peu près à la moitié du courant du cas précédent. Un second effet très avantageux de ce couplage réside dans le fait que, par suite du manque d'ampèrestours au pôle inférieur le flux de dispersion polaire est absent à cet endroit, de sorte que le   pôle   inférieur et la culasse inférieure ne sont pas saturés, vu que le flux de dispersion polaire constitue,- comme mentionné,- la partie essentielle du flux polaire et provoque donc la saturation.

   Du fait la conductibilité de la réaction polaire augmente à peu près du double, vu qu'elle n'a pas   à   vaincre d'interstice d'air dans la moitié inférieure de la machine et que le chemin dans le fer ne nécessite presque pas d'ampères-tours, de sorte que seulement dans la moitié supérieure de la machine le flux de réaction d'induit doit traverser l'air en passant du rôle à la culasse. Par suite de la double vitesse d'accroissement du flux de réaction d'induit, la tension totale descend avec une vitesse double, de sorte qu'environ un quart de la valeur maximum du courant de court circuit et environ un cinquième du courant de soudage sont obtenus à 25 volts, comme le montre la courbe 0 de la figure 2, -crise sur une machine d'essai. 



   On voit, qu'on peut obtenir de cette manière   extrêmement   simple une étendue de réglage d'environ 1:5, vu que par le changement de la résistance 18 on peut obtenir toutes les valeurs intermédiaires,   pendantque   la tension maximum descend à peine en dessous des 3/4 de sa valeur   maximum,   que la réaction d'induit 

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 n'augmente pas à des valeurs inadmissibles, que le courant régulateur ne constitue qu'environ la moitié du courant maximum, que les enroulements sont complètement utilisés au courant maximum et qu'il n'y a pas nécessité d'excès de spires sur les pôles, tout en obtenant conséquemment un bon rendement. Il est à souligner qu'il n'existe sur chaque pôle qu'un seul enroulement pour grande intensité de courant qu'on peut faire bon marché et robuste. 



   On voit aussi clairement le grand avantage du grand nombre non changé de spires polaires et de la section magnétique non changée, ainsi que de la réaction d'induit modérément accrue, car ce n'est qu'ainsi qu'on peut atteindre une tension maximum tellement élevée   (75% )   aussi avec un faible courant et à une faible rémanence, donc à une faible tension de marche à vide, et un réglage stable et reproduisable sans égard à la rémanence et aux résistancesde passage aux balais. Par suite de la faible tension en marche à vide (20-30 volts) il y a donc suppression de dangers pour les ouvriers, faibles courants de court-circuit subits et faibles pertes en marche à vide. Il est digne d'être mentionné que la résistance d'enroulement d'aimant augmente lentement au double.

   Vu qu'à des faibles courants le courant d'induit total est inférieur à la moitié du courant d'induit maximum, pour lequel l'enroulement est approximativement calculé, cela est admissible et vu que l'augmentation de la résistance est très avantageuse pour la stabilité de l'arc, cette propriété doit être taxée avantageuse. 



   Un perfectionnement ultérieur résultant de l'invention consiste dans l'utilisation du fait qu'en cas de courant minimum la résistance 18 n'est pas employée, vu qu'elle est mise hors circuit et peut par conséquent être employée sans dommage pour la machine et pour la résistance elle même, comme résistance d'amortissement, en la couplant en série avec l'arc. 



   Cela offre en outre l'avantage que l'étendue de réglage 
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 ser une résistance spéciale. Vis à vis d'une résistance spéciale elle offre en outre l'avantage qu'elle protège   automatiquement,   la machine aussi bien qu'elle même, contre l'usage indésirable ou erroné de courants supérieurs aux courants minima, vu qu'avec le régulateur rais hors circuit la machine ne -oeuf fournir plus que le courant   [minimum,   parce que l'une des branches, (en l'occurence le pôle inférieur) est interrompue. La permutation est réalisable de la manière la plus simple en rendant la résistance amovible; elle neufalors être   et..ployée   également au réglage à distance de la machine à souder.

   Scit mentionné ici que, par suite de la forte saturation des pôles ou culasses, surtout des sections de culasse -car lesquelles le flux passe des pôles dans les culasses, de nombreuses lignes de force sortent du fer et passent par l'air au dessus du chemin saturé. 



  Cette constatation permet de régler le courant de soudage par un moyen très simple, àsavoir, en influençant la saturation par enlèvement ou par application de tôles minces sur la culasse au dessus des pôles, qui -couvent aussi être fixées en partie au fond du régulateur, qui est appliqué avantageusement sur la culasse la plus saturée. 



   Cette réflexion,   c'est-à-dire     l'influencèrent   de l'étendue du réglage par le changement de l'épaisseur de la paroi des culasses au dessus des pôles, peut servir dans le but d'une augmentation de l'étendue du réglage, donc dan-. le but d'un perfectionnement de l'objet principal de la présenteinvention, de la manière décrite ci-dessous. 



   Une exécution symétrique de la machine ne serait pas avantageuse, car, comme il a été déjà mentionné, l'euroulement 9 du pôle inférieur suivant la figure 1 est mis hors circuit lors du réglage sur courant minimum, et du fait le pôle inférieur ,5 et la culasse se trouvant sur lui ne sont traversés que par le flux du pôle supérieur et par le flux de réaction d'induit. Ces flux sont considérablement moindres que le flux polaire total du pôle supérieur 6, de sorte que la saturation 
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 seulement dans le pôle supérieur. Par conséquent il n'y a pas de raison de faire le pôle inférieur, ou la culasse inférieure aussi minces qu'en haut.

   C'est pourquoi suivant l'invention la section de passage du pôle à la culasse est renforcée, - sans influencer le courant minimum obtenable, - par exemple par l'application de tôles en fer 19 (figure 3), de-manière,   qu'   cet endroit il ne se produise aucune saturation, au seulement une saturation tardive. De cette manière on obtient, comparativement à la disposition symétrique suivant la figure 1, avec une consommation égale en cuivre sur les pôles, une augmentation considérable du courant maximum, parce que le flux des aimants de champ, qui entre dans l'induit, atteint des valeurs supérieures à nombres égaux de spires, tandis qu'avec une étendue égale de réglage on réalise une économie notable en cuivre et les pertes sont diminuées.

   Il est évident qu'on peut aussi rendre la section polaire du pôle inférieur plus grande que celle du pôle supérieur, eu que le pôle supérieur peut être muni d'étranglements 20. Lesexpressions pôle "supérieur" et "inférieur" fûrent utilisées ici uniquement à titre de meilleure   compréhen-   sion sous référence aux figures 1 et 3, au lieu des expressions exactes pour les pôles qui sont "fortement magnétisés en cas de courant minimum", donc saturés, et pour ceux qui, " lors du réglage sur courants relativement faibles ne sont que peu ou pasdu tout magnétisés", donc peu ou pas du tout saturés. 



   Il est à remarquer qu'en cas de court-circuitage de la résistance 18, on à partir d'une valeur de résistance   18,   à laquelle les,ampères-tours du   pôle 5   sont supérieurs à la réaction   d'induit,-'la   réaction d'induit est obligée ,aussi en cas de culasse non saturée par suite d'application de tôles, de passer par l'air en passant de l'épanouissement polaire à la culasse, comme le montre la ligne de force 16 dans la figure 1 , desorte que le renforcement asymétrique de la culasse ou du   pôle à   l'une des   polarités,   se montre tout-à-fait avantageux .

   On peut en outre augmenter davantage l'étendue du réglage, lorsqu'on pré voit, 

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 ampères-tours de plus sur le pôle inférieur que sur le pôle supérieur,-naturellement sans rendre les ampères-tours du pôle supérieur moindres que la réaction d'induit,- ce qui peut être atteint par des sections différentes de cuivre, par des nombres de spires différents sur lesdeux pôles, ou par ces deux moyens à la fois, ou par   intercalation   d'une résistance en avant du pôle supérieur. 



   Le changement du nombre de spires ou des rapports magnétiques peut être réalisé par simple prélèvement. La figure 3 indique par exemple un prélèvement 21 à l'enroulement du pôle supérieur et un prélèvement 22 à l'enroulement du pôle inférieur. 



  Lorsqu'on prend le courant par exemple en 21, comme indiqué à la figure 3, le courant il du pôle inférieur passe, par la résistance 18, d'abord en sens inverse sur le pôle supérieur. 



  Il en est de même en cas de prise de courant en 22 au lieu de 21. De cette manière l'étendue de réglage peut être élargie. 



   Alors que dans la machine symétrique suivant la figure 1 l'étendue de réglage est la même dans le cas de prise de courant à la borne- ou à la borne 17-, parce qu'il est   indiffé-   rent si la résistance est en série avec le pôle supérieur ou le pôle   inféri-ur   ceux-ci étant égaux, l'étendue de réglage de la machine suivant la figure 3 est différente, le   oindre   courant de soudage en cas de raccordement aux bornes "-" et"+" étant par exemple de 30 ampères, et aux borne'  17   et "+" de 150 ampères . Ceci est la suite évidente de la saturation qui s'établit postérieurement, lorsque le pôle inférieur seul est magnétisé, comme il en est pour le dernier cas avec la résistance 18 ouverte.

   De cette propriété du couplage asymétrique on peut Quelques fois faire un usage avantageux. 



   Soit encore indiqué finalement un développement de l'idée de la présente invention, ce développement consistant dans le fait qu'un contre-enroulement compound 23 (figure 4) est raccordé, parallèlement à l'enroulement, par exemple, du pôle inférieur 9, au   balai 3   et aboutit à l'extrémité libre 
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 à l'autre extrémité de l'enroulement 9. Alors qu'avec les bornes "-" et 17, mises en court-circuit, donc au réglage sur courant maximum, le couplage correspond pour ainsi   dire à   celui des figures 1 et 3 (lorsque la résistance   18   est grande assez), on réalise avec l'autre position limite de la résistance 18 une intercalation progressive complète du contre-enroulement compound 23, d'où la réaction d'induit est renforcée aussi élec- triquement.

   Du fait on obtient un élargissement de l'étendue de réglage. 



   Un perfectionnement ultérieur de l'objet de l'invention consiste dans la disposition de plaques de dispersion aux   endrnits   oui, en cas de réglage sur courant maximum, constituent des plans équipotentiels magnétiques, de sorte que les plaques possèdent une faible action magnétique, tandis qu'en cas de réglage sur courants faibles, elles augmentent la dispersion des pôles et . de l'induit, par suite de la direction différente des plans   -ootentiels   magnétiques. La figure 3 indiquant ces plaques en 26, qui, en cas d'exécution symétrique suivant la figure 1, devraient être disposées dans l'axe de symétrie horizontal, tandis que dans le cas de la figure 3 elles sont déplacées vers le haut.

   Lorsque les deux -noies sont excités, les forces magnétomotrices des deux pôles se neutralisent dans le plan des deux plaques, de sorte que le flux de dispersion sera faible. Lorsqu'un pôle est mis hors circuit, la totalité des ampères-tours établit un flux au travers des plaques de dispersion 26. Des réflexions semblables   péuvent   aussi être faites sur la réaction d'induit. 



   Soit encore mentionné, que l'invention n'est pas limitée à deux pôles, mais qu'elle est illimitée quant au nombre de pôles. 



   Etant donné que l'invention est.destinée   à   être appliquée surtout aux machines pour alimentation d'arcs électriques, . savoir des arcs pour soudages métalliques, on exposera encore brièvement les propriétés extrêmement importantes que la machine possède en cas de changements rapides de l'état d'équilibre. 



   Soit d'abord remarqué, que par suite d'absence de toute 

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 les pôles, comme on les rencontre sur d'autres machines, la machine suivant l'invention, qui ne possède qu'un enroulement par pôle, admetdes changements de flux plus rapides, puisque ceux-ci ne sont pas entravés par des courants compensateurs dans d'autres enroulements magnétiquement raccordés entre eux. 



   Un avantage ultérieur du présent montage réside dans le fort découplement des deux enroulements en série, qui se trouvent le plus souvent sur des pôles de différentes polarité. 



  Eu égard à la résistance 18 qui est disposée en série avec un enroulement, la constante de temps de cet enroulement est nlus petite que celle de l'autre. 



   En cas de court circuit subit, la totalité du courant d'induit passe par conséquent dans une plus forte mesure par la ré- . sistance qu'à l'état stationnaire et provoque du fait une action excitatrice plus forte. Ceci est très favorable,   arce   qu'ainsi une démagnétisation ou une inversion des pôles devient impossible, et les retards et oscillations du flux par suite de formations de courants parasites, sont efficacement diminués. Cette propriété est extrêmement favorable et contribue grandement à un soudage facile et rapide.

   En cas d'ouverture du courant de court circuit, un courant compensateur passe en série sur les deux pôles, qui tend à maintenir le flux, d'où la différence entre flux d'aimant de champ et réaction d'induit, donc   sortie   toute la tension de la machine, augmente avec une rapidité telle, que l'arc n'a pas la tendance de s'éteindre. 



   Comme il a été déjà mentionné, la présente invention est applicable non seulement aux machines à champ transversal, pour lesquelles elle a été décrite d'une manière détaillée, mais aussi aux machines dans lesquelles la contre-excitation se fait   non   pas dans l'induit, mais sur les pôles, pour autant que l'importance de la dispersion mutuelle, - par séparation si possible spaciale et intercalation de plaques en fer,- soit rendue telle qu'avec l'accroissement du courant le flux contre-excitateur de l'induit augmente plus rapidement que le flux excitateur, 

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 comme cela vient d'être expliqué en détail pour la machine à champ transversal.

   Il est par conséquent avantageux de disposer les spires excitatrices loin de l'induit, les spires contreexcitatrices près de l'induit, en répartissant si possible les spires excitatrices et contre-excitatrices sur des pôles de différente polarité, comme cela est représenté aussi pour la machine à champ transversal, dans la figure 4. Par conséquent on peut se   tasser   d'une reprise de description,détaillée, les fonctions étant essentiellement les mêmes. 



   REVENDICATIONS 
I) Machines dynamoélectriques, constituées d'un induit, d'une carcasse magnétique avec enroulements excitateurs primaires et avec enroulements d'induit et de champ agissant à l'encontre des dits enroulements excitateurs primaires, avec grande dispersion mutuelle des deux enroulements, - caractérisées par des moyens pour le réglage de la répartition des courants excitateur et contre-excitateur sur des pôles de différente polarité. 



   2) Machines dynamoélectriques suivant le principe du champ transversal, constituées d'une carcasse magnétique avec pôles à plusieurs enroulements de champ, d'un induit avec balais de travail conducteurs du courant de travail dont la réaction d'induit agit à l'encontre des enroulements excitateurs d'aimant de champ, avec balais d'excitation qui sont avantageusement , mis en court circuit et conduisent le courant excitateur dont la réaction d'induit produit le champ transversal,-caractérisées par des moyens pour le réglage de la répartition du courant d'aimant de champ sur des pôles de différente polarité. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 3 Machine dynamoélectrique suivant le principe du champ transversal, constituée d'une carcasse magnétique avec pôles, avec enroulements de champ sur les -odes, d'un induit avec balais de travail conducteurs du courant de travail dont la réaction d'induit agit à l'encontre des enroulements excitateurs d'ai- <Desc/Clms Page number 16> mis en court circuit et conduisent le courant excitateur dont la réaction d'induit produit le champ transversal,- caractérisée par le couplage en parallèle des enroulements de champ entre eux et par leur couplage en série avec l'induit, ainsi que par des moyens pour le réglage de la répartition du courant d'aimant de champ sur des pôles de différente polarité.
    4) Machine dynamoélectrique suivant le principe du champ transversal, comprenant une carcasse magnétique avec pôles dirigés vers l'intérieur, dont une polarité possède une moindre section que l'autre, afin d'être saturée plus dont la carcasse magnétique possède sur le premier des dits pôles une éraisseur ou section plus faible que sur le dernier, également dans le but de favoriser l'établissement de la saturation, des plaques de dispersion entre les pôles de moindre section et la carcasse magnétique, un induit, un -crémier enroulement de champ sur les pôles à saturnien plus facile, un second enroulement de champ sur les -rides difficilement saturables, les en- roulementsde champ étant couplés en parallèle entre eux et en série avec l'induit,
    - caractérisée par une résistance dis-oosée en série avec l'un ou l'autre enroulement de champ, le réglage de laquelle entraine un changement dans la, division et la répartition du courant sur les deux branches et du fait un changement du flux d'excitation et de la réaction d'induit, le courant de la machine étant ainsi réglé à une certaine charge.
    5) :,tachine dynamoélectrique suivant le principe du champ transversal, comprenant, en combinaison, une carcasse magnétique avec nôles dirigés vers l'intérieur, dont une polarité possède une moindre section que l'autre, afin d'être saturée plus tôt, dont la carcasse magnétique possède sur les premiers pôles une moindre section que sur lesderniers, également dans le but de favoriser l'établissement de la saturation, des plaquesde dispersion avec interstice d'air entre le pôle de moindre section et la carcasse magnétique, un induit, un premier enroulement de champ sur les pôles à saturation plus facile, <Desc/Clms Page number 17> un second enroulement dtexcitation sur les pôles à saturation plus difficile,un. troisième enroulement, contre-excitateur,
    de champ sur les épanouissements polaires des pôles d'une polarité, les enroulements étant montés en parallèle entre eux et en série avec l'induit,- caractérisée en ce qu'au moyen de résistances montées en série avec les enroulements le courant peut être divisé et réparti suivant différents rapports réglables sur les enroulements distincts.
    6) Machines dynamoélectriques suivant les revendications 1 à 5, - caractérisées en ce que les nombres de spires des enroulements distincts d'aimant de champ, ou leurs sections conductrices, ou les longueurs moyennes des spires, ou leurs matières conductrices, sont différents .
    7) Machine dynamoélectrique suivant les revendications 1 à 6,caractérisée par la disposition de prélèvements, pour prise de courant, sur les enroulements.
    8) Machine dynamoélectrique suivant les revendications 1 à 7, caractérisée en ce que des résistances de réglage, par la mise hors circuit desquelles le courant fût réglé à des faibles valeurs, sont permutées et utilisées en qualité de résistances intercalaires et d'amortissement pour arc.
    9) Machine dynamoélectrique comme représentée dans le dessin annexé et expliquée dans les parties correspondantes de la description.
    RESUME Machines dynamoélectriques, constituées d'un induit, d'une carcasse magnétique avec enroulements excitateurs primaires et avec enroulements d'induit et de champ agissant à l'encontre des dits enroulements excitateurs primaires, avec grande dispersion mutuelle des deux enroulements,- caractérisées par des moyens pour le réglage de la répartition des courants excitateur <Desc/Clms Page number 18> et contre-excitateur sur des pôles de différente polarité .
    Différents exemples d'exécution .
    Liége le 21 novembre 1934. EMI18.1
    Par Pon. ESKOIïURIiVSRÂ-KOLBEïv-DAyÉR Société Anonyme et Monsieur Viliam KAUDERS.
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