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" Nouveau dispositif pour l'aotionnement des vélocipèdes ".
La présente invention concerne un nouveau dispositif spécialement destiné pour l'aotionnement rationnel des vélo- cipèdes, en remplacement des moyens actuellement connus.
D'une manière générale, il a déjà été remarqué que les dispositifs de pedaliers actuels présentent un inconvénient grave du fait qu'ils ne permettent de donner un effort maximum que pendant un temps relativement réduit de leur course.
En effet, le moment de la puissance développée par le vélo- cipédiste est maximum lorsque la bielle de la pédale est approximativement horizontale. Dans toute autre position, la puissance développée est répartie en deux efforts, dont
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l'un est réellement efficace, tandis que l'autre est dirigé vers le centre de rotation e-t constitue par oonsé- quent un effort résistant supplémentaire. De plus, le cycle parcouru par la pédale présente, dans les positions haute et basse, deux points morts qu'il faut vaincre et qui aorois- sent donc la perte de puissance développée.
La présente invention a pour but de pallier ces incon- vénients et de substituer au dispositif de pédalier ordinaire, une combinaison mécanique nouvelle dont le but est d'exploiter le mieux possible la zone de puissance maximum, tout en ex- oluant systématiquement les points morts susrappelés.
Dans ce but, l'invention prévoit d'actionner la roue motrice du vélocipède par l'intermédiaire de roues, secteurs, disques ou. autres organes équivalents animé-s d'un mouvement de rotation alternatif à l'intervention soit d'étrierts fixés en un point de leur cinconférence et dont les déplace- ments sont substantiellement reotilignes alternatifs soit de bielles,soit de tous autres éléments équivalents. Le rappel des roues sur lesquelles s'excercent les efforts de direction sur les étriers, peut s'effectuer par des moyens divers,dont, par exemple, une liaison souple entre les deux roues via un galet ou un balancier, ou bien encore par des moyens élasti- ques quelconques.
Le but poursuivi est de faire agir en tout temps le vélooipédiste, à l'intervention d'étriers adéquats, sur un point extérieur de roues relativement grandes, déplacées suivant un mouvement alternatif dont l'amplitude est rela- tivement réduite, le point d'application des efforts de puissance se déplaçant toujours dans les environs de la position d'effort maximum.Par conséquent, comme la variation de la position des roues réceptrices susdites est considé- rablement réduite, et comme, d'autre part, les points morts haut et bas sont systématiquement écartés, il en résulte
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que l'effort, développé par l'usager du vélocipède, est transmis à la chaîne du pignon récepteur suivant un couple de rotation maximum et pratiquement constant.
Par conséquent, il est possible d'obtenir un rendement beauooup plus grand des vélocipèdes actuellement en usage et ce moyennant des transformations visant uniquement le système de pédaliers.
Evidemment, les prescriptions susénonoées peuvent se présenter en pratique sous des formes extérieures extrême- ment diverses, eu égard aux formes variées que peuvent présen- ter les différentes éléments formant la combinaison nouvelle.
Toutefois, dans le seul but de bien faire comprendre les caractéristiques de l'invention, un mode d'exécution est décrit plus en détail ci-après, et schématisé aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue de face de la combinaison mécanique nouvelle; la figure 2 en est une vue de profil avec coupe radiale ; la figure 3 en est une vue en plan.
Suivant ces figures, il peut donc être constaté que le système de pédalier ordinaire est remplacé par la combinaison suivante :
Deux roues à gorge 1 et 2, montées à roue libre sur un axe commun 3, sont plaoées, par exemple, dans le oadre. En un point extérieur de chacune de ces roues est fixé un élé- ment souple, dont un câble métallique, par exemple, respeoti- vement 4-5, terminé par un étrier 6, A l'effet de guider judicieusement ces câbles 4 et 5, ils sont engagés dans une rainure 7-8 de leur roue respective !-!.Ces dernières et la longueur des oâbles 4-5 sont placées et conformées de telle sorte que les étriers 6 soient plaoés dans la position nor- male des pédales ordinaires, notamment lorsque celles-ci sont situées dans leur position haute et basse.
Il est
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compréhensible qu'en exerçant un effort de poussé al-terna- tivement sur l'une et l'autre pédales 6, les roues respectif 1-2 seront déplacées rotativement autour de l'axe 3 d'une quantité correspondant à l'abaissement des étriers.
Il importe d'assurer le retour systématique de ces roues, afin d'obtenir un mouvement alternatif continu.Cette question peut être remplie par des moyens divers, dont l'en, par exemple, peut être constitué par un simple élément soup 9, tel un câble métallique, par exemple, dont les deux extré mités sont fixées dans un point extérieur respectivement de l'une et l'autre roues 1 et 2 et s'enroulant en son milieu autour d'un galet 10 suspendu à la barre supérieure 11 du cadre du vélocipède.De même que pour les éléments souples 4 et 5, l'élément 9 pourra être judicieusement guidé dans une seconde rainure 12-13 des roues susdites.Ce câble souple 9 sera enroulé d'une manière inverse sur ces deux roues.
De cette combinaison résulte qu'à tout abaissement de l'un des étriers 6 oorrespondra une élévation du brin corres- pondant du câble 9, et un abaissement de l'autre brin et, par conséquent, une rotation en sens inverse de la seconde roue et, enfin, une élévation de l'étrier correspondant à cette roue, dont le câble s'enroule autour de celle-ci.
Ainsi donc, on obtient automatiquement en opposition à une poussée sur l'un des étriers 6, une élévation de l'autre étrier et ainsi de suite.
Il est aisément compréhensible que ce mouvement pourra être mis avantageusement à profit pour être transformé en 'au mouvement rotatif du pignon arrière 14 monté sur le moyeu de la roue motrice.En effet, il suffira d'établir une différence de diamètre suffisamment grande entre ce pignon 14 et la roue dentée 15 solidaire de l'axe 3 pour assurer la continuité du mouvement de rotation de la première.
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Il résulte de cet exposé que les roues 1 et 2, et par conséquent la roue dentée 15 solidaire du même axe commun 3, seront sollicitées en un mouvement de rotation alternatif par un moment de rotation toujours sensiblement égal au moment maximum actuellement obtenable par l'emploi des pédaliers connus. Par conséquent, le vélocipède sera propulsé par un effort pratiquement constant, sensiblement égal à ce maximum et l'avantage immédiat résulte donc et de cette constance et de l'absence de points morts et de réduction sensible de l'effort moteur.
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Il est bien entendu que de nombreuses autres exécutions peuvent ecore être réalisées par la modification plus ou moins profonde des formes et dimensions des éléments susex- posés et leur position relative dans le cadre du vélocipède.
Egalement, des modifications pourront être apportées dans les moyens de retour automatique des roues sollicitées par les étriers.
D'une manière générale, l'exécution donnée à titre d'exemple pourra être remplacée par toute autre combinaison mécanique, pour autant qu'elle permette de remplacer le mouvement de rotation continu actuel des pédaliers par un mouvement rotatif alternatif dont le moment de puissance est sensiblement égal au moment maximum obtenu avec les péda- liers actuels, ce mouvement alternatif étant automatiquement transformé en un mouvement de rotation continu de la roue motrice.
REVENDICATIONS.
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