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La présente invention a trait aux éléments chauffants et elle a pour objet une méthode de scellement des bornes*
L'invention qui n'est pas limitée à cette particularité, consti- tue un perfectionnement aux éléments chauffants du type blindé décrit dans le brevet belge N 282.292 du 11 Septembre 1919.
On sait que ces appareils com- portent une résistance noyée dans une matière isolante, le tout enfermé dans un blindage métallique*
Sous l'une de ses tonnes, l'invention a trait à des moyens per- fectionnés de scellement des bornes dans le but de rendre les appareils imper-
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méables à l'humidité, à l'huile, aux gaz et, d'une manière générale, à tous les fluides-
Chaque borne est entourée d'un corps isolant en matière appro- priée telle que la porcelaine, cet isolant affectant la tonna d'un manchon muni d'une ouverture destinée à laisser passer la borne-
Ces manchons sont placés sur les extrémités du blindage métal- lique.
Des joints métalliques imperméables sont prévus entre les pièces iso- lantes et le blindage, et aussi entre les manchons et les bornes-
Dans une autre forme de l'invention, les manchons isolants sont logés dans une pièce en forme de coupe fixée aux extrémités du blindage, et les joints imperméables aux fluides sont placés entre les manchons et l'enve- loppe, et aussi entre les manchons et les extrémité).* Les joints métalliques, entre les manchons isolants et les bornes, et entre les manchons et le blin- dage, peuvent 'être quelconques, mais de préférence réalisées en recouvrant les manchons isolants de couches de métal! après que les manchons isolants ont été fixés sur les bornes,
il suffit de réunir ces différentes couches en une seu- le couche homogène. Cette dernière phase de la fabrication peut 'être effectuée par soudure, brasage ou par tout autre moyen approprié* On peut utiliser n'im- porte quel métal, pour constituer le recouvrement métallique sur les manchons isolants, mais de préférence on emploie le platine ou un alliage dudit métal-
On comprendra mieux les caractéristiques nouvelles et les ayan- tages de l'invention en se référant à la description suivante et aux dessins qui l'accompagnent, donnés simplement à titre d'exemple non limitatif, et dans lesquels<
La Fig.1 est une élévation avec arrachement,
certaines parties en coupe*
La Fig-2 est une vue en perspective d'un manchon isolant utilisé pour effectuer le scellement de la borne de l'élément chauffant représenté Fig. 1.
La Fig.3 est une élévation d'une variante de l'invention, cer- taines parties étant représentées en coupe-
Sur ces figures, on voit que l'élément chauffant est constitué par un enroulement en hélice conformera celui décrit dans le brevet ci-dessus mentionna*
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La Fig'l représente une résistance 10 noyée dans une masse ré- fractaire isolante il$' le conducteur et la matière isolante étant enfennée dans le blindage métallique 12.
La matière isolante 11 peut être quelconque, mais de préférence constituée par de la poudre de magnésie comprimée et conduisant suffisamment la chaleur* La compression de cette matière est obtenue par réduction du dia- mètre du blindage, après montage de l'élément chauffant, cette réduction de diamètre effectuée par rétruinte de la pièce-
La résistance s'étend sur presque toute la longueur du blindage et ses deux extrémités sont connectées aux bornes 13 qui font saillie à l'in- térieur du blindage-
Bien que la résistance 10 puisse être connectée aux bornes 13 de toute manière appropriée, la Société demanderesse préfère toutefois le mode de fixation décrit dans le brevet belge n 309-@14 du 4 Avril 1923' Com- me l'indique ce brevet,
les bornes 13 ont leurs extrémités intérieures file- tées et sont connectées électriquement et mécaniquement à la résistance 10 en vissant un certain nombre de spires du conducteur sur les filets des bornes- Dans ce cas, il est nécessaire de donner aux bornes un diamètre légèrement supérieur* à celui des spires de l'hélice du conducteur 10, de telle sorte que, lorsque ledit conducteur est monté sur la borne, les spires soient parfaite- ment en contact avec les bornes, aussi bien du point de vue électrique que du point de vue mécanique*
Au cours de la fabrication de l'élément chauffent, les bornes 13 sont fixées au conducteur 10 de la manière décrite! le conducteur est alors muni de ses bornes et vissé sur le blindage 12.
Ce blindage est ensuite rem- pli de poudre de magnésie 11 et son diamètre est réduit par rétreinte.
Dans le but de rendre l'élément chauffant absolument imperméable au fluide, chaque borne est entourée d'un manchon 14 en matière isolante, de la porcelaine par exemple. Les manchons de porcelaine 14 sont munis d'ouver- tures centrales 15 destinées à resevoir les bornes. De préférence, les extré- mités du blindage sont prévues avec une partie creuse 16 recevant l'extrémité interne du manchon de porcelaine 14.
Des joints métalliques appropriés sont placés entre les manchons de porcelaine et le blindage 12 et aussi entre les manchons de porcelaine et
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les bornes 13'
Dans ce but, le manchon 14 est recouvert de couches métalliques disposées de telle façon que, après avoir effectué le montage de l'élément isolant, comme on le voit sur la Fig.1, lesdites courbes métalliques peuvent être réunies aux bornes du blindage, de manière à réaliser un joint étanche*
Comme le montra la Fig.2, le manchon de porcelaine 14 est re- couvert d'une couche métallique 17 entourant le manchon et adjacent à son ex- trémité intérieure à 1' endroit même où cette extrémité se loge dans le creux 16,
l'extrémité extérieure étant recouverte d'une autre couche métallique les
Il est évident que ces couches de métal 17 et 18 peuvent 'être appliquées sur le manchon 14 de toute manière appropriée! in peut employer par exemple des procédés bien connus de métallisation. Dana le aas où l'on utilise le platine, ce dernier métal est appliqué suivant les règles connues.
Quelle que soit la méthode employée, il importe de métalliser intégralement les manchons de porcelaine, et surtout de réunir parfaitement, au blindage métallique 12, les couches métalliques recouvrant les bornes 13. La. bande de métal 17 est appliquée sur le manchon de porcelaine de telle sorte que, lorsque le manchon est monté sur le blindage, comme en le voit eg-1, la majeure partie de cette bande soit extérieure au blindage, une petite partie seulement entourant l'extrémité du blindage- Après avoir monté le manghon 14 sur l'élément chauffant, comme le montre la Fig.1, la bande métallique 17 est soudée ou brasée au blindage, de manière à constituer un joint métalli- que étanche 20.
Il est évident qu'au coure de cette opération de soudure eu de brasage, on doit réaliser un joint métallique parfait entre le manchon de porcelaine et le blindage. Le joint ainsi réalisé est aussi solide, et marne plus que le manchon de porcelaine lui-même.
La pièce 18 est destinée à constituer un joint métallique entre la borne 13 et le manchon de porcelaine- Dans ce but, une cosse 21 est fixée à la borne 13, comme le montre la Fig.1. De préférence, on peut insérer 'Un manchon métallique 23 sur la bome, avant d'appliquer la partie creuse de la cosse* Ce manchon est prévu de telle sorte qu'il porte parfaitement sur la borne et sur les parties intérieures de l'extrémité de la casse- La pièce 22 en tonne de coupe est alors soudée ou brasée à la couche métallique 18, de
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manière à réaliser un joint étanche 24 entre ces deux pièces-
Il y a lieu d'observer que le joint métallique'94 est isolé du blindage par le corps du manchon isolant,
et que le joint métallique 20 est lui-même isolé de la borne par le manchon 14- De plus, la bande métallique 17 est isolée électriquement de la surface métallique 18 par le manchon de porce- laine 14- On notera également que la partie du manchon 14 située entre les surfaces métalliques 17 et 18 et les joints 20 et 24, est d'une longueur suf- fisante pour éviter pratiquement tout contact électrique entre la borne et la gaine-
Si on le désire, on peut supprimer la cosse 21 et la borne peut être directement soudée à la couche métallique 18- La Fig*3 est une variante de l'invention dans laquelle on a prévu une pièce spéciale en forme de coupe destinée à recevoir le manchon isolant- Un cylindre 30 est placé à l'extré- mité de la gaine 31.
Il est bien évident que cette gaine correspond à la gaine 12 de la Fig.1. Lapièce 30 est fixée à la gaine 31 par brasure, en 32.
La borne 33 de l'élément chauffant traverse la pièce 30. Dans cette dernière, on place un manchon isolant 34, en porcelaine par exemple- Ce manchon est muni d'une ouverture centrale 35 pour le passage de la borne* De préférence, les bords de la pièce 30 sont biseautés en 36 et portent un épau- lement 37 sur lequel s'appuie la pièce isolante- Une certaine longueur de la pièce isolante 38 pénètre dans la pièce 30, ce qui permet d'améliorer l'i- solement entre la borne 33 et l'enveloppe métallique 30. On a prévu des joints métalliques entre la pièce isolante 34 et la pièce 30 et aussi entre la pièce isolante et la borne 33.
Dans ce but, la pièce isolante 34 est recouverte d'une couche métallique 41 entourant la partie de l'isolateur qui se loge sur la partie 36 de la pièce 30* Cornue on le voit, cette bande métallique 41 a une largeur suf- fisante pour épouser le biseau 36.
La couche métallique est appliquée sur lui- solateur à la manière décrite plus haut- La couche 41 est réunie par soudure à la pièce 30, de manière à constituer un joint métallique étanche- L'extérieur de l'isolateur est recouvert d'une couche métallique 43 analogue à la couche 18, appliquée sur l'isolateur 14' Cette couche métallique 43 est soudée à la borne 33, de manière à constituer un joint étancha 44' On voit donc que la pièce 30 est connectée à la gaine 31 par le joint métallique 32, tandis que le
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manchon isolant 34 est connectée à la pièce 30 par le joint métallique 48, et à la borne par le joint métallique 44.
Il est évident qu'on peut appliquer à la borne 33 tout dispositif de connexion désiré- Les scellement* des homes conformas à l'invention entonnent, d'une manière parfaitement efficace, les extrémités des bornes de l'élément chauffant,évitant ainsi le passage d'un fluide quelconque- Ces scellements permettent aussi d'enfermer, à l'intérieur de l'élément, une atmosphère appropriée destinée à augmenter la durée de la résistance* On peut employer à cet effet les atmosphères non-oxydantes ou ré- ductrices.
Bien qu'on ait représenté et décrit deux famés de réalisation de l'invention, il est évidant qu'on ne désire pas se limiter à ces fumes particulières, données simplement à titre d'exemple et sans aucun caractère restrictif, et que par conséquent toutes les variantes ayant même principe et même objet que les dispositions indiquées ci-dessus, rentreraient comme elles dans le cadre de l'invention.