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"Perfectionnements apportés aux moyens pour l'obtention d'images, signes, etc., notamment pour la réalisation de films cinématographiques dits dessins animés" ".
L'invention est relative aux moyens pour l'obten- tion d'images, signes, etc.., et elle concerne plus parti- culièrement, parce que c'est en leur cas que son application semble devoir offrir le plus d'intérêt, mais non exclusivement, parmi ces moyens, ceux pour la réalisation des films cinémato- graphiques dits "dessins animés", c'est-à-dire des films obte- nus en photographiant les uns après les autres des dessins ou images établis de façon appropriée.
Elle a pour but, surtout; de rendre tels; lesdits moyens, quils permettent l'obtention d'effets artistiques nouveaux tout en réduisant le travail matériel pour la réalisa- tion des images.
Elle consiste, principalement, à constituer les moyens du genre en question en ayant recours à un support par
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rapport auquel des tiges puissent être amenées à faire plus ou moins saillie, ce grâce à quoi on peut obtenir, sur ledit support, par un éclairage approprié, des ombres portées selon ces caractéristiques ou, de caractéristiques variables permettant, se on la nature de l'éclairage, dtobtenir des effets infiniment variés de teinte, soit en gris et noir, soit en couleum
Elle consiste, mise à part cette disposition princi- pale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préfé- rence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les moyens du genre en question comportant application desdites dispositions, les élé- ments spéciaux propres à leur établissement, les images ou re- productions d'images, par exemple les films cinématographi- ques, établis en ayant recours auxdits moyens, ainsi que les installations spéciales, fixes ou mobiles, pour l'établissement desdites images ou reproductions dtimages.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La figure 1, de ces dessins, montre, en élévation, à. grande échelle, Une portion d'un "écran", établi conformément à l'invention, pour l'obtention d'images,
La figure 2 est une coupe selon II-II, fig. l, de ce même écran.
Les figures 3 et 4 représentent, à petite échelle, respectivement en vue de face et en plan, le susdit écran avec des moyens d'éclairage disposés conformément à un mode de réali- sation de l'invention.
Les figures 5,6 et 7 sont trois schémas, à plus
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grande échelle encore que les fig. 1 à 2, pour l'explication des phénomènes intervenant dans la mise en oeuvre.de l'invention.
Les figures 8 et 9 représentent, semblablement aux fig. 3 et 4, un écran tel que celui faisant l'objet des fig. 1 et 2 avec des moyens d'éclairage disposés conformément à un autre mode de réalisa- tion de l'invention.
Les figures 10 et 11 sont deux schémas, à la même échelle que les fig. 3 et 4, pour l'explication de la façon dont le susdit écran peut être utilisé., conformément à l'invention pour l'obtention d'images en couleurs.
Les figures 12 et 13 sont des vues de face, à la même échelle que les précédentes, de portions d'écrans établis conformément à deux variantes de celui représenté par la fig. 1.
La figure 14 est une coupe selon XIV-XIV, figure 13, de l'écran représenté par cette dernière figure.
Les figures 15 et 16 représentent schématiquement deux des appareils pouvant être utilisés pour modifier la position des tiges comportées par les susdits écrans
La figure 17 est un schéma montrant un moyen de commande élec- trique des susdites tiges.
La figure 18 représente en perspective une variante d'exécution pour la mise en oeuvre de l'invention.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon celui de ses modes duplication, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant, par exemple, d'établir un écran pour l'ob- tention d'images destinées à la réalisation de films cinématographi- ques dits "dessins animés", on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On établit tout d'abord un écran, de préférence plan (et de dimensions suffisantes, par exemple 0m,97 sur 1m,20, pour recevoir les images que l'on désire établir pour les photographier ensuite avec un appareil de prises de vues cinématographiques 1, disposé en face dudit écran) que l'on constitue, essentiellement, par un
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support dans lequel on prévoit, de préférence normalement à ses parois, des logements 2 dans lesquels on puisse venir insérer, de façon coulissante, des tiges 3 susceptibles d'être déplacées de manière à faire plus ou moins saillie par rapport à la face du susdit support, c'est-à-dire à celle de ses parois qui se trou- ve en regard de l'appareil 1, face que l'on polit ou recouvre d'un enduit blanc.
On dispose, de préférence, des tiges 3 sur toute la surface utile de l'écran, leur nombre, par unité de surface dudit écran, étant très grand et ces tiges étant réparties ré- gulièrement, soit en quinconces (fig. 1 et 13), soit selon des alignements de tiges parallèles juxtaposées (fig. 12). C'est ainsi que le nombre des tiges par décimètre carré peut être, par exemple, de l'ordre de 5.000 avec des tiges de 0mm, 9 de diamètre (fig. 1), ou de 15.000 avec des tiges de 0mm, 3 de diamètre (fig. 12 et 13).
On détermine la valeur maximum de la saillie que peuvent faire les tiges 3 de telle manière que l'on puisse, avec la saillie maximum, obtenir, dans les conditions qui seront exposées ci-après, une teinte absolument noire. Cette valeur pourra aisément être déterminée expérimentalement dans chaque cas particulier et dépendra, notamment, de l'espacement et de la section des tiges. C'est ainsi que, si l'on a 5. 000 tiges de 0mm,9 de diamètre par décimètre carré, la saillie maximum pourra être de l'ordre de 10mm.
Les tiges pourront présenter, du c8té tourné vers l'appareil 1, une extrémité, soit plane, soit et mieux pointue, ainsi qu'il sera supposé dans ce qui suit.
L'écran ayant été établi ainsi qu'il vient d'être indiqué, on dispose ensuite, obliquement par rapport à l'axe des tiges 3 et à une distance appropriée, par exemple 4 m., au moins un appareil d'éclairage 4, grâce auquel, lorsque cet appareil éclaire l'écran, chacune desdites tiges détermine, sur la face dudit écran, une ambre portée dont la longueur dépend de l'incidence des rayons lumineux et de
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la quantité dont la tige considérée fait saillie par rapport au support, cette ombre étant réduite à néant lorsque la tige est complètement rentrée.
Si, ainsi qu'on le supposera par la suite, on a recour, à plusieurs projecteurs, chaque tige déterminera autant d'om- bres portées qu'il y aura de projecteurs, ces ombres, tout au moins pour une tige isolée, n'étant, bien entendu, plus entièrement noires, puisque celle projetée par un appareil sera en partie effacée par la lumière provenant des autres appareils.
On a représenté sur les figures 5 et 6 l'ensemble des ombres portées déterminées par une tige isolée éclairée par quatre projecteurs et faisant saillie davantage dans le cas de la figure 5 que dans celui de la figure 6.
On conçoit alors que, lorsque, dans une portion donnée de l'écran, on fait saillir toutes les tiges d'une certaine quantité bien déterminée par rapport à la face du- dit écran, les ombres portées par les diverses tiges se super- poseront les unes aux autres et certaines zones élémentaires de l'écran seront éclairées par tous les projecteurs, tandis que d'autres ne seront éclairées que par certains d'entre eux et que d'autres enfin seront complètement dans l'obscurité (fig.7).
Si, maintenant, on enfonce davantage les tiges, les zones élémentaires éclairées totalement ou en partie augmen- teront de surface jusqu'à ce que l'on obtienne un éclairement total de cette dernière quand toutes les tiges seront complè- tement rentrées,.
Au contraire, si l'on fait saillir davantage les ti- ges, les zones non éclairées augmenteront de surface jusqu'à ce que l'on obtienne une obscurité complète sur toute la portion considérée de l'écran.
Etant donnée la très petite dimension des surfaces élémentaires en question, l'impression résultante produite
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sur l'oeil ou sur une émulsion sensible, portée par exemple par une pellicule cinématographique correspond dra à une teinte uniforme allant du blanc au noir absolus en passant par toutes les teintes du gris selon le degré d'enfoncement des tiges 3.
On pourra donc, puisque tout l'écran comporte des tiges mobiles, régler en chaque point de ce dernier l'éclai- rement de sa face, ce grâce à quoi on pourra produire, en dis- posant convenablement les diverses tiges, toutes les images que l'on pourra désirer, soit en noir sur blanc, soit au con- traire avec un modelé utilisant toutes les teintes de gris.
En pratique, étant donnée la finesse de la trame que constitue, en réalité, l'ensemble des tiges, on disposera d'une souplesse d'exécution analogue à celle que procurent, en impres- sion, les trames d'héliogravure ou semblables.
Bien entendu, il y aura lieu, pour obtenir les meilleurs résultats, d'agencer de façon appropriée le système d'éclairage auquel on doit avoir recours,
On pourra, par exemple, utiliser quatre projecteurs disposés aux quatre angles d'un rectangle en regard de l'écran, les axes de ces projecteurs faisant, par exemple encore, un angle de 30 en plan avec la surface de l'écran et un angle de 30 en vue de face par rapport à l'horizontale (fig. 3 et 4).
Ainsi, dans le cas où. les tiges sont disposées en quin- conce, les ombres desdites tiges ne seront pas dirigées selon les alignements diagonaux des quinconces mais seront, au contrai. re, projetées sur les espaces situés latéralement à ces aligne- ments.
Dans ce qui précède, il a été exposé comment l'invention permettait d'obtenir des images en blanc, gris et noir par l'utilisation de projecteurs de lumière blanche,
Bien entendu, un effet analogue serait obtenu si l'on avait recours à des projecteurs tous de même couleur, le blanc étant seulement alors remplacé par cette couleur,
Mais il est également possible, conformément à l'inven-
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tion, d'obtenir des images colorées de façon variée.
A cet effet, on procédera avantageusement ainsi qu'il va être indiqué,
Au lieu d'éclairer l'écran par des projecteurs tous de même couleur, on aura recours à des projecteurs donnant des couleurs différentes.
Dans ce qui suit on supposera que l'on a recours à trois projecteurs 5, 6 et 7, respectivement rouge, bleu et jaune, mais, bien entendu, on pourrait avoir recours soit à toute autre combi- naison de couleurs permettant la trichromie, soit à deux projee- teurs seulement ou à un nombre de projecteurs supérieur à trois.
On dispose, par exemple, ces trois projecteurs aux trois angles d'un triangle en regard de l'écran, les axes de ces pro- jecteurs faisant, par exemple,un angle de 30 avec la surface de l'écran et l'axe du projecteur rouge 5 se trouvant dans le plan vertical de symétrie de l'écran, tandis que les axes des projecteurs bleu 6 et jaune 7 se trouvent respectivement dans des plans disposés à 1200 de part et d'autre du précé- dent (fig. 8 et 9).
On conçoit qu'avec un tel éclairage, lorsque, dans une portion donnée de l'écran, toutes les tiges sont rentrées, on obtient une couleur résultante blanche, tandis que, si elles font toutes saillie de la même quantité, on obtient une couleur résultante grise ou noire.
Si, par contre,dans cette portion de l'écran, on dispose les tiges de manière à obtenir des zones A où les tiges sont en saillie et entre lesquelles soient disposées des zones B où les tiges sont en affleurement avec la face de ltécran, les zones A et B étant toutes parallèles entre elles et de largeur par exemple égale à 1mm,5 dans le cas où l'on a recours à des aiguilles de 0mm,3 de diamètre, les zones B seront éclairées d'une manière qui dépendra, notamment, de leur orientation, de la quantité dont font saillie les tiges situées dans les zones A et de l'incidence sur l'écran,
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des faisceaux des projecteurs.
L'examen des figo 10 et 11, où les directions des rayons émanant des projecteurs 5,6 et 7 sont figurées par les flèches portant les mêmes numéros, montre que, si les zones B sont orientées de manière à être prises en enfilade par les rayons provenant du projecteur bleu 6, et si les tiges situées dans les zones A font suffisamment saillie pour que leurs ombres portées résultant de l'éclairage des deux autres projecteurs recouvrent complètement les zones B, ces der- nières prendront une teinte bleue, alors que les zones A seront noires, tandis que, si l'inclinaison des zones B est la même par rapport aux faisceaux des projecteurs 5 et 6, une partie de ces zones sera éclairée de façon égale par ces deux projecteurs,
tandis que les ombres portées résultant de l'éclairage du troi- sième projecteur recouvriront complètement les zones B et ces dernières prendront une teinte résultante violette.
Ainsi, on pourra, à volonté, en agissant sur l'orien- tation des zones A et B, sur l'enfoncement des tiges et sur la position des projecteurs, obtenir,en chacun des points de l'é- cran, un éclairement de la couleur et de l'intensité désirées, ce qui permettra d'obtenir des images en couleurs qui pourront être reproduites par tout procédé photographique approprié.
Bien entendu, les moyens venant d'être décrits pour- ront être utilisés pour l'obtention d'images de toute nature, par exemple de textes pour la publicité (annonces lumineuses), d'i- mages à couleurs changeantes.
On pourrait aussi, après avoir disposé comme on l'a jugé $on les diverses tiges portées par l'écran) reproduire, par exem- ple par moulage ou galvanoplastie, l'ensemble constitué par l'écran et les tiges; ce qui permettrait, en éclairant convenablement la reproduction ainsi établie, d'obtenir des effets optiques ana- logues à ceux que l'on obtiendrait en éclairant l'écran original.
On pourra également, en photographiant un écran
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établi ainsi qu'il vient d'être indiqué et dont toutes les tiges occupent des positions analogues, obtenir des trames suscepti- bles d'être utilisées en impression, par exemple pour la photo- gravure.
De même, on pourra prévoir un actionnement automati- que des diverses tiges sous la commande, par exemple d'un appa- reil de télévision ou de tout autre appareil.
A cet effet, on disposera, par exemple encore, sur un prolongement que l'on fera comporter à chaque tige (fig. 17) une masse magnétique 8 susceptible d'être attirée dans l'un ou l'autre sens par deux électro-aimants 9 et 10 dans l'un des- quels sera envoyé du courant en temps opportun,
Dans ce qui précède, il n'a pas été donné de détails sur la matière dont on établit l'écran.
Ce dernier peut d'ail- leurs être réalisé de très nombreuses façons, par exemple en per- forant une plaque d'épaisseur appropriée, ou par moulage d'une matière fondue ou pulvérulente et agglomérée par pression, dans un moule comportant autant de tiges que l'écran à obtenir doit comporter de perforations, On pourrait également, par exemple encore (fig. 2), avoir recours, pour constituer l'écran, à une tôle métallique 11 de 0mm,5 d'épaisseur, perforée de façon appropriée et au verso de laquelle on applique une couche 12 de 10mm. d'épaisseur d'un produit, tel que la paraffine, susceptible de guider les tiges 3 avec un certain frottement.
On pourrait aussi, (fig, 12 à 14) établir l'écran en superposant des bandes 13, par exemple d'aluminium, entre lesquelles on alignerait des tiges 3.
Selon ce dernier mode de réalisation, les bandes peuvent être, soit à surfaces planes, auquel cas les tiges sont avantageu- sement juxtaposées les unes aux autres entre deux bandes suc- eessives, soit à surfaces présentant des gorges propres à emboîter
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les tiges une fois ces dernières mises en place6
De toute façon, les bandes 13 seront avantageuse- ment empilées dans un cadre vertical 14 et serrées en place par tous moyens appropriés, de telle manière que, tout en étant main- tenues, les tiges puissent être déplacées lorsque désiré. On pour- ra d'ailleurs, pour règler la friction, les enduire d'un corps approprié, par exemple de vaseline.
Par ce procédé, on obtiendra facilement un écran dont les deux faces soient bien parallèles l'une à l'autre.
Quel que soit le mode de constitution de l'écran, on donnera avantageusement aux tiges une longueur telle que, lorsqu'elles sont en saillie de la longueur maximum sur la face de l'écran, leur extrémité opposée affleure le verso de ce dernier (fig. 2).
Ainsi, dans le cas où l'écran présente des faces bien parallèles ltune à l'autre, on aura, au verso de l'écran, une image qui sera le négatif , au sens photographique du mot, de celle figurant sur la face de l'écran.
Cet effet sera particulièrement net si l'on a aigui- sé de façon identique les deux extrémités de chacune des tiges (fig. 14).
De toute façon, pour le déplacement à la main des- dites tiges, on peut prévoir tout un outillage approprié constitué, par exemple, par des spatules de dimensions diverses, par des rouleaux cylindriques (fig. 15) permettant de repousser d'un seul mouvement une grande quantité de tiges dans l'un ou l'autre sens, ou par des rouleaux cannelés (fig. 16) propres à établir les zones A et B permettant l'obtention de couleurs.
En suite de quoi, on a réalisé, en définitive, des moyens dont le fonctionnement et les avantages ressortent suf- fisamment de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'entrer, à leur sujet, dans aucune explication complémentaire et qui se prêtent tout particulièrement à l'obtention de films de "dessins animés" puisqu'il suffit, pour passer d'une photogra-
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phie du film à la photographie suivante, dedéplacer de façon appropriée certaines des tiges de l'écran au lieu d'être obligé, comme lorsqu'on utilise des dessins faits à la main, de dessi- ner une image pour chaque photographie.
En outre, dans tous les cas, les retouches sont particulièrement faciles, puisqu'il suffit, au cas où lion a commis une erreur, d'effacer le dessin qui a été composé, par exemple en passant au recto ou au verso de l'écran un rouleau cylindrique.
Comme il va de soi et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus particulière- ment été explicités; elle en embrasse, au contraire, toutes les varientes, notamment celles où tout une rangée de tiges seraient actionnables solidairement ou même remplacées par une cloison continue (fig, 18), ce qui permettrait d'obtenir, entre autres ré- sultats, des images en noir sur blanc, telles que des caractères d'imprimerie.