BE404040A - - Google Patents

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BE404040A
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    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F16ENGINEERING ELEMENTS AND UNITS; GENERAL MEASURES FOR PRODUCING AND MAINTAINING EFFECTIVE FUNCTIONING OF MACHINES OR INSTALLATIONS; THERMAL INSULATION IN GENERAL
    • F16JPISTONS; CYLINDERS; SEALINGS
    • F16J15/00Sealings
    • F16J15/16Sealings between relatively-moving surfaces

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • General Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Compressors, Vaccum Pumps And Other Relevant Systems (AREA)

Description


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  " Construction et   Etanohage   de moteurs à pistons rotatifs ." 
L'invention concerne la construction et l'étanohage des moteurs à pistons rotatifs. Les moteurs à pistons rotatifs des types en usage jusqu'à présent ne peuvent fonctionner qu'avec environ 5 atm. de pression effectives maximum, parce qu'il n'est pas possible de les rendre suffisamment étanohes pour des pressions plus élevées. Dans les moteurs à pistons rotatifs de l'espèce, on doit assurer l'étanchéité , soit entièrement, soit par sections, en ajustant exactement les parties; ou encore, on dispose en certains endroits des pièces d'étanchage spéciales,telles que bandes, bagues ou analogues ou encore les organes appelés bourrages.

   L'étanohage réalisé par ajustage de précision des parties est désavantageux par suite du grand frottement et de l'usure rapide et ne peut être admis pour les pièces de machines forte ment chauffées par le produit moteur.   L'étanohage   par des joints spéciaux présente , même quand les joints sont, en soi, utilisables, les inconvénients suivante pour les machines rotatives à pistons : d'une part, les joints employés jusqu'à présent ne se prêtent pas à se   oombiner   ou à se grouper de façon qu'en dépit 

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 de leur multiplicité on réalise une ligne ou limite étanche au gaz. 



   D'antre part, le montage industriel de cette ligne   d'étanché-   ité n'est pas nullement réalisable par suite de la nature de la construction de ces moteurs. Car l'étanchage   d'en     motenr     à     piston@   rotatif n'est, de par sa nature, parfait que quand il est possible de former entre les compartiments sous pression et les parties qui glissent les unes sur les autres une limite d'étanchéité sans la-   cunes   et   enclose   de toutes parts. A titre de comparaison,   ceci,   de la même façon qu'on anneau de piston animé d'un mouvement de   va-et-vient.forme   une limite étanohe, à l'exception du point de jonction, limite étanohe enclose entre le compartiment du cylindre et le piston. 



   La présente invention montre la construction et l'étanchange d'un moteur à piston rotatif de conception simple, à limite étanohe sans lacunes et enclose. Le moteur à piston rotatif peut être con- çu   sono   forme de ventilateur à haute pression ou de machine thermique, car son   étanohage   permet la dilatation sous l'effet de la chaleur.   Même   aux faibles vitesses de rotation, les pressions de la pompe ou d'allumage sont maintenues étanches jusqu'à 30 atmos-   phères   effectives avec une largeur de surface étanche de 5 mm. avec une perte nullement plus importante qu'avec le système par bague formant joint sur le piston à va-et-vient. 



   Le dessin montre l'objet de l'invention, en deux figures. 



   La figure 1 montre le compartiment du cylindre avec sa limite   d'étanchéité,   le plateau protecteur du compartiment du cylindre sur lequel le corps du piston est   fixé ,   étant enlevé . la figure 2 montre un moteur à double effet, conçu sous forme de moteur à   essence ,   les plateaux protecteurs du cylindre étant laissés de coté et le second cylindre étant enlevé en partie pour rendre visible   l'étanohage   du gaz. 



   Au lieu du cylindre , le moteur possède un compartiment 

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 annulaire 1 de section   quadrangulaire.   Trois côtés de ce   oompar-   colée timent 1 sont formés par une pièce/,pourvue de chemises réfrigé- de rantes, à savoir par   le.     o8té,/   face plane (la plaque d'assise   2"  du compartiment du   cylindre'),   la paroi annulaire de grand dia- mètre (" la paroi du cylindre extérieure 3") et la paroi annulai- re   petit diamètre ("la paroi du cylindre intérieure 4"). L'autre   coté   face plan 5' est formé par un plateau rotatif 5,qui recou- vre le oompartiment de cylindre annulaire y compris la largeur de paroi intérieure et extérieure.

   L'axe 6 de ce plateau rotatif 5 possède la même ligne axiale médiane que les compartiments an- nulaires du cylindre; il en résulte que le plateau protecteur du cylindre tourne concentriquement au-dessus du compartiment du cy- lindre . Sur ce plateau 5 est fixé un piston 7 (aube de piston 7') de section rectangulaire et coudé dans la mesure requise pour pouvoir tourner dans le oompartiment de cylindre annulaire. La tête ou culasse du cylindre de la machine est formée; dans le cas du compartiment de cylindre du moteur à piston rotatif, par un plateau rotatif 8, dont l'axe 9 est parallèle à l'axe 6 du pla- teau protecteur du cylindre. La surface   oylindrique   du manteau 8' de ce plateau de culasse 8 arrive jusqu'à la paroi du cylin- dre intérieure. Le plateau de la culasse du cylindre ferme donc le ocmpartiment du cylindre .

   L'un des côtés plans 8" du plateau de la culasse du cylindre et le coté plan 5' du plateau qui abri- te le compartiment de cylindre se trouvent l'un à côté de l'autre et se recouvrent légèrement. Dans le plateau de la culasse du cylindre est ménagée une grande   encoche 10   pour permettre le pas- sage de l'aube du piston 7 animée d'un mouvement de rotation . 



  Cette encoche est en quelque sorte un grand intervalle entre- dents, tandis que le piston représente en quelque sorte en l'oc-   currence   la dent elle-même. Pour que le piston et l'encoche puis- sent toujours venir exactement en concordance , les axes du pla- teau proteoteur du cylindre et du plateau de la oulasse de celui- 

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 ci sent accouplés   automatiquement   par des engrenages. 



   Le   coté   antérieur 7" et le côté postérieur 7' du piston ainsi que l'encoche 10 du plateau de la culasse du cylindre sont formés de manière   que/d'une   part, l'aube du piston puisse arriver aussi près que possible du plateau de la culasse du   cylin-   dre avant que l'encoche du plateau de la aillasse ne rende le compartiment du cylindre non étanche , pour laisser passer l'aube du piston et que, d'autre part, derrière l'aube du piston, quand celle-ci a franchi le plateau de la culasse , le compartiment du cylindre soit rendu aussi rapidement que possible étan -che par le plateau de la culasse.

   Il en résulte   qu'il   n'est naturellement pas possible d'amener tout le côté avant ou tout le côté arrière du piston suffisamment près de la surface du manteau du plateau de la culasse non encore entaillé pour qu'il n'existe pas d'intervalle entre le piston et le plateau de la culasse. Cet intervalle est donc l'intervalle ou espace "nuisible" des machines à piston: rotatif. En donnant aux diverses parties de la machine des rapports de dimensions appropriées, on réussit   à   rendre est espace nuisible, tout au moins si l'on considère le long trajet de la course du piston rotatif peu important. 



   La construction qui vient d'être décrite et qui est représentée par le dessin n'est qu'un exemple de réalisation qui, sans que l'on fasse tort à l'esprit de l'invention, peut être modifié dans ses parties pour autant que, comme précédemment, cette modification permette le placement d'une limite d'étan-   chéité   ne participant pas à la rotation et enolose de toutes parts. 



   Dans l'exemple de réalisation, on réalise l'étanchage de la machine comme suit : la pièce coulée ou carcasse qui forme le compartiment du cylindre porte   luie   limite d'étanchéité enalose de toutes parts. Cette limite d'étanchéité ou ligne 

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   d'étanohage   imperméable au gaz se déroule tout d'abord le long des bords du compartiment du cylindre, c.à.d. entre la paroi intérieure du compartiment du cylindre et le plateau protecteur du compartiment du cylindre (15,16) et entre la paroi extérieure du cylindre et le plateau protecteur du cylindre (17,18) ;

   en-   suite,elle   passe autour de l'extrémité du compartiment du   cylin-   dre,   c.à.d.   entre la pièce qui constitue le compartiment du cyl'indre et la surface du manteau du plateau de la culasse (16,18) 19,20);   après,,elle   pénètre à l'intérieur du compartiment du cylindre pour enfin faire joint entre les parois de ce dernier et l'aube du piston.   (17,21,22,15).   



   Cette limite d'étanchéité se compose , dans la plupart des variantes, de joints spéciaux élastiques,par exemple de bandes formant   jointdont   les interstices sont rendus étanches par des rouleaux   d'étanchage .   Comme ces joints sont montés dans le compartiment du cylindre lorsque ce dernier est en repos, il est possible , en observant certaines conditions de fabrication déterminées par les lois de   l'étanchage   et   qui,en     soi,sont   simples, de les concevoir de manière   qu'ils,%,   forment joint sans aucune perte . Leur   élastiaité,qui   exerce une légère pression,,peut aussi être réalisée en dehors de l'action du gaz et des phénomènes qui accompagnent celle-ci.

   D'autres avantages d'une limite d'étanchéité de l'espèce montée dans un cylindre en repos sont les suivants :
Les joints suspendus élastiquement sont, de même qu'une bague de piston, en état de faire joint même quand l'écartement de l'interstice varie . Si,par exemple,,le plateau protecteur du compartiment du cylindre, qui constitue en mêmetemps un côté face du compartiment du cylindre , s'éloigne,sous l'action de la pression du gaz, un peu plus loin des bords du compartiment du cylindre , l'étanchéité reste cependant assurée.

   De même , des déplacements axiaux peu importants ou de faibles inclinaisons 

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   @   de la surface d'étanchéité du plateau protecteur du cylindre, qui peuvent être provoqués par l'action de la force   motrice,peu-   vent être supportés par les joints à suspension élastique.sans qu'il y ait perte d'étanchéité ou grande résistance par suite de frottements. 



   Au cas où la surface d'étanchéité du plateau protecteur du cylindre cesserait d'être plan sous l'effet, par exemple , de la dilatation provoquée par la chaleur, la limite d'étanchéité, étant donné qu'elle se   oompose     d'un   nombre aussi grand qu'on le désire d'éléments   séparés,peut   s'adapter à ces faibles dévia- tions de la surface d'étanchéité rotative. Pour l'étanchage en- tre la surface du plateau de la oulasse et l'extrémité du   aompar-   timent du cylindre les mêmes considérations s'appliquent égale- ment en ce qui concerne les propriétés d'étanchage de la limite d'élasticité. 



   La limite d'élasticité qui a, en moyenne , une largeur de 5 mm ne donne qu'une petite surface totale permanente de glisse- ment , de sorte que le frottement de l'huile et la perte par frottement qui en résulte   restaures   faibles. 



   Comme l'aube du piston est aussi longue que le trajet utile du compartiment du cylindre , il est possible d'assurer,avec la limite d'étanchéité du compartiment du cylindre, également l'étan- chage du piston. L'aube du piston est donc,de   façon   analogue à un piston plongeur,rendue étanche par une matière formant joint , reposant dans la matière du cylindre . Pour les vitesses élevées c'est un avantage essentiel quand l'aube du piston lui-même ne porte pas de joint amorti élastiquement, dont la suspension cen- trifuge, etc. ne pourrait être réalisée que difficilement. 



   Les parties en repos formant joint peuvent être constituées par de la matière non dure , de sorte que , quand on choisit, pour les parties de la machine en rotation,une matière de dureté appropriée, l'usure ne se présente pendant longtemps que sur les éléments   d'étanchage   petits et peu coûteux. 

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   Comme la surface du cylindre n'est pas soumise aux sollicitations de parties glissantes ou qui forment joint, il suffit de roder proprement le compartiment du cylindre pour le préparer à sa fonction; en outre , la pièce qui constitue le compartiment du cylindre, peut aussi être faite en un métal léger, Le. réfrigération de la limite   d'étanchéité.,,qui   se trouve dans le   oompar-   timent du cylindre, est efficace et facilement réalisable . 



   Dans beaucoup de variantes, par exemple pour les très petits moteurs, la limite d'étanchéité 17/18 et   15/16   ainsi que 18/19- 20/16 peut être remplacée par un bord d'étanchéité formé dans la matière du cylindre lui-même . Afin que   l'étanohage   soit néanmoins peu sujet au frottement et permette les dilations sous l'action de la chaleur, la pièce qui constitue le compartiment du cylindre ne doit pas être logée rigidement: elle doit être poussée axialement (flèche 13) sur le plateau protecteur du compartiment du cylindre 5 et tangent tellement (flèche 14) sur la surface du manteau du plateau de la culasse. Dans ce cas, le collage formant joint du cylindre peut, en vue de réduire autant que possible , les pertes par frottement, être réalisé de diverses manières.

   On soumet le cylindre à une très faible pression élastique . Cette pression élastique ou par ressort sert surtout à assurer la présence, pendant le temps sans pression du moteur, d'un film d'huile pas trop épais entre les surfaces d'étanchéité glissant l'une sur   l'autre .   Pendant les temps de pression, cette faible force élastique ne suffirait parfois pas, et c'est pourquoi qu'il faut prévoir des organes alimentés par le produit moteur   lui-même.pour   la soutenir. Ces organes de pression sont,par   exemple,de   petits cylindres et de petits pistons qui agissent sur le cylindre dans le sens d'une pression sur les bords formant joint. Ou encore , on prévoit sur le cylindre des surfaces de   contrepression   qui sont entourées par des bagues d'étanchéité.

   Au lieu d'appuyer cette force élastique de pression, on peut cependant aussi supprimer chaque fois, 

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 pendant les temps de pression du moteur, le déplacement axial et la rotation du cylindre , à l'aide   d'un   dispositif de réglée commandé . 



   La limite d'étanchéité fait joint pour la machine à piston rotatif à l'exception de l'endroit où le plateau protecteur du compartiment du cylindre 5 et le plateau de la culasse 8 portent l'un sur l'autre par leurs faces avant 5' et 8". Pour que les deux plateaux qui portent l'un sur l'autre glissent l'un sur l'autre en faisant joint, on permet au plateau de la   culasse   24 de se déplacer axialement. Pour diminuer le frottement de   l'huile.,   la face avant du plateau de la culasse est approfondie à   l'ex-   ception d'un petit bord d'étanchéité extérieur étroit 8".

   La pression du gaz qui règne dans le compartiment du cylindre ne peut, pour déplacer axialement le plateau de la culasse , exer- cer qu'un faible effort, car elle ne dispose dans ce sens que      du bord extérieur du film d'huile se trouvant entre la surface d'étanchéité plane du plateau protecteur du cylindre et le bord d'étanchéité plan du plateau de la culasse. Il convient de veil- ler à cette occasion que toute la surface avant ou encore tout le bord d'étanchéité de la surface avant du plateau de la cu- lasse ne soit pas sollicité par la pression du gaz en direction   axiale,mais   que seule soit sollicitée une partie égale à la lar- geur du compartiment du cylindre de son bord d'étanchéité plan 8".

   Le collage formant joint du plateau de la culasse sur le plateau de couverture de cylindre est réalisé, afin que la perte par frottement soit aussi petite que possible de la même façon que pour le cylindre dont il a déjà été question. La pression radiale du gaz qui agit sur la surface du manteau du plateau de la culasse,qui sert de surface d'assise au fond du compartiment du   cylindre',est   supportée par les roulements à billes de son axe. 



   Comme machine à double effet, la machine à piston rotatif est représentée par un moteur à essence . Sur un axe commun 6 sont montés deux plateaux de fermeture du cylindre . Ils délimi- 

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 tent entre eux deux compartiments 1 et 32,dont les carcasses reposent l'une sur l'autre par l'intermédiaire des plaques de culasse 2 et 22. Chaque compartiment de   cyljndre   possède un plateau de culasse 8 et 38   @   à axe propre 9 et 39 respectivement.

   Ces deux plateaux de culasse 8 et 38 sont disposés de manière telle et accouplés avec l'axe des plateaux de couverture de cylindre 6 par des roues dentées de manière telle que lorsque le piston de l'un des compartiments du cylindre est en train de pénétrer dans l'encoche de son plateau de culasse , l'aube du piston quitte précisément l'encoche de son plateau de culasse dans l'autre compartiment. En même temps, les deux compartiments de cylindre et corollairement les pistons sont   dépor-   tés sur leur axe commun de manière que le compartiment nuisible de l'un des compartiments de cylindre formés par la face avant de l'aube du piston et le plateau de culasse se trouve à côté de l'espace nuisible,formé par la face arrière de l'aube du piston et le plateau de culasse de l'autre compartiment de cylindre . 



  Ces deux espaces nuisibles peuvent donc être mis en relation par le trajet le plus court par les plaques de culasse des cylindres. 



  Cette communication s'établit par une chambre de combustion . 



  Cette chambre de combustion est formée par deux cors d'étanchéité 25 et 45,qui seront décrits   plus-   en détail à la fin de la description. Le bord d'étanchéité de chaque corps forme joint sur l'un des pistons ou encore est recouvert par celui - ci
Par suite de cette construction, et de cette disposition, réciproque des deux machines ,le fonctionnement suivant est possible :
L'une des machines aspire et comprime , tandis que l'autre brûle et expulse . L'une est une pompe et l'autre un appareil d'allumage. On va se placer dans l'hypothèse où le piston de la,machine pompe a franchi l'encoche de son plateau de culasse et où le plateau de culasse forme joint derrière lui sur le compartiment de cylindre.

   Il en résulte qu'à présent, la face arrière 

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 du piston de la pompe commence à   aspirer.   Quand ce piston de pompe s'est déplace suffisamment   loin,   sa face avant arrive tout d'abord à l'embouchure de la chambre de combustion et glisse sur son bord d'étanchéité. A peine ceci s'est-il produite que la face avant de l'aube du piston s'est rapprochée si près du plateau de culasse} que ce dernier commence à ouvrir, grâce à son encoche , le compartiment de cylindre. Le piston de la pompe parcourt alors l'encoche du plateau de'culasse sans fournir aucun travail. A présent, le jeu   recommence.,mais   la face inférieure du piston de la pompe rencontre la quantité de gaz   préeédem-   ment inspirée et commence à comprimer celle-ci dans la chambre de combustion.

   L'embouchure de la chambre de combustion qui se trouve dans le compartiment de cylindre d'allumage est   recou-   verte pendant ce processus de compression par l'aube du piston d'allumage, en d'autres termes maintenue fermée . Lorsque la compression est terminée, l'aube du piston de la pompe glisse alors,comme exposé ci-dessus , sur l'embouchure de la chambre de combustion se trouvant dans le compartiment du cylindre de la pompe . le mélange s'enflamme dans la chambre de combustion. 



  Entretemps, l'aube du piston d'allumage a franchi   l'encoche   du plateau de culasse et le compartiment du cylindre d'allumage se ferme derrière lui , grâce au plateau de culasse. A présent, la face postérieure commence à libérer l'embouchure de la chambre de combustion, les gaz enflammés s'échappent et repoussent le piston d'allumage afin de se détendre dans le compartiment du cylindre d'allumage. A chaque tour, la face postérieure du piston de la pompe aspire donc une certaine quantité de gaz frais et la face antérieure du piston de la pompe comprime une certaine quantité de gaz dans la chambre de combustion, tandis que la face postérieure du piston d'allumage est repoussée à chaque tour par une explosion , et que la face antérieure de l'aube du piston d'allumage expulse une certaine quantité de gaz brûlés. 



  Le processus décrit exige,par suite de la longueur du piston et 

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 pour d'autres raisons   encore',qu'un   temps opératoire n'occupe pas toute la longueur du compartiment du cylindre d'une extrémité de celui-ci à l'autre. La longueur d'un temps opératoire représente à peu près les deux tiers du trajet total du compartiment du cylindre . D'une façon générale , il convient ici de tenir compta que dans les machines à piston actuelles à marche rapide, le diamètre du cylindre et la grandeur de la course se trouvent, en moyenne , dans le rapport de 1 à 1 jusqu'à 1 à 1,5. Dans la machine à piston rotatif par contre , le diamètre du cylindre et le trajet utile du compartiment du cylindre sont entre eux comme 1 : 3 à 1 :  4.   



   Il ne faut pas de pièces de distribution spéciales. L'as- piration et l'échappement se font par desouvertures ad-hoc ménagées dans les parois du cylindre.   Grâce   à cette distribution, réalisée par les aubes de pistons, de la poussée , on évite les périodes courtes, telles que selles qui se produisent par exemple dans le moteur ordinaire à course piston à deux temps lors de l'admission, du balayage et de l'évacuation et qui sont désavantageuses en cas de grande vitesse. Bien que la machine opère , dans une certaine   mesure,à   deux temps, il existe aussi des processus à quatre temps.

   Tendant tout un trajet utile, on aspire ; pendant tout un trajet utile on comprime dans la cham- bre de   combustion,   exactement comme dans une culasse de oylin- dre d'un moteur à quatre temps à piston animé d'un va-et-vient ; pendant tout le trajet utile, le gaz qui se détend agit derrière l'aube du piston d'allumage. Lors de l'évacuation, il se produit même, tout d'abord pendant assez longtemps un échappement libre avait que le piston expulse automatiquement les résidus gazeux sans pression. La chambre de combustion dispose après achèvement du temps d'expansion, jusqu'au commencement du nouveau temps de compression, d'un délai suffisant pour le nettoyage . 



   Si l'on fait des objections   à   l'emploi d'une chambre de combustion, il convient de répondre ce qui suit : si l'on n'in- 

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 / tercale pas une chambre de combustion,   c'est-à-dire   si l'on ex- pulse directement   d'un   compartiment de cylindre dans un autre, il est tout à fait impossible d'opérer sans périodes courtes. 



  Les périodes pleines à quatre temps pour tous les mouvements du gaz sont une condition sine qua non pour un moteur dont les vi- - fesses moyennes dépassent largement les vitesses maxima des mo- teurs à pistons à va-et-vient actuels. 



   Desraisons d'ordre purement thermique s'opposent égale- ment à l'emploi d'un moteur à piston rotatif, dépourvu de cham- bre de combustion spéciale. Avec un piston animé   d'un   mouvement de va-et-vient on peut réaliser à volonté des avances à l'allu- mage , sans qu'il se produise ainsi une diminution de la   oompres-   sion finale . liais avec un moteur à piston rotatif dépourvu de chambre de combustion, ceci ne serait pas possible , car on ne pourrait avancer l'allumage qu'après que le plateau de culasse derrière l'aube du piston, 
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 du oylindre</9.it fermé 01CL rendu étanche lt:.çs..eed'u,egliaûr.s. Par conséquent,toute durée d'allumage signifiait une diminution de la compression finale par suite de la continuation de la rotation de   l'aube   du piston.

   Grâce à l'emploi d'une chambre de combustion, le moteur à piston rotatif dispose de la faculté d'avancer l'allumage à volonté sans qu'il se produise une diminution de la compression finale. Car en donnant une longueur appropriée aux aubes des pistons on peut enflammer dans la chambre de combustion aussitôt que l'aube du piston de la pompe a recouvert l'embouchure de la chambre de combustion dans le compartiment du cylindre de la pompe , tandis que l'aube du piston d'allumage ne commence à dégager que quelques instants plus tard l'embouchure de la chambre de combustion dans le   aomparti-   ment du cylindre   d'allumage.   



   La chambre de combustion du moteur à piston rotatif est en outre gouvernée par les avantages   méomiques   et de la technique des courants de la distribution réalisée à l'aide des aubes de 

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 pistons ; car aucun procédé et aucun organe de distribution ne conviennent mieux pour la distribution des gaz enflammés. L'au- be de piston possède une grande vitesse et est un corps qui se refroidit   b ien.   Elle se trouvedéjà dans les compartiments de cylindres; elle ne doit pas avoir d'enveloppe spéciale et ne possède elle-même des ouvertures de distribution; et l'ouver- ture qu'elle commande reste complètement ouverte pendant pres- que tout le temps de la compression ou de la combustion. 



   Par suite du fait que dans le moteur à piston rotatif la chambre de combustion est formée par deux corps d'étanchéité, on obtient les   conséquences qui   suivent : un
La ohambre de combustion est/compartiment thermiquement fa   -vorable,à   formes arrondies et section médiane ronde; la cham- bre de combustion ne possède que des sections de passage de con- tenu toujours égal, donc aussi de grandes embouchures. 



   Dans lecompartiment du cylindre d'allumage , on a pu for- mer l'embouchure de la chambre de combustion 29 ou son bord d'étanchéité 25' sur la paroi arrière de l'aube du piston,pour permettre une ouverture rapide. Dans le compartiment du cylindre de la pompe ,par contre , l'embouchure de la chambre de combus- tion 49 ou son bord d'étanchéité 45' a été formé sur la paroi avant de l'aube du piston, afin de refouler, lors de la compres- sion finale , jusqu'à la fin, par une ouverture aussi grande que possible , du gaz dans la chambre de combustion. 



   Les corps d'étanchéité employés comme chambre de combus- tion possèdent leur propre chemise réfrigérante (27 et   47),de   sorte qu'il se produit un refroidissement direct de la paroi de la chambre de combustion et qu'il n'existe pas de points non refroidis, en d'autres termes, surchauffés, dans la chambre de oombustion . 



   Par suite du fait que la chambre de combustion est consti- tuée par deux corps d'étanchéité formés par la matière du   cylin   -dre et indépendants l'un de l'autre (25 et 45), les dilatations 

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 sous l'action de la chaleur, etc., disparaissent aussi bien dans les parties du cylindre que dans les corps d'étanchéité de la chambre de combustion. 



   Un corps d'étanchéité , par exemple 25, est un joint annulaire ou tubulaire qui peut se déplacer axialement , afin que sa face avant puisse venir se coller pour faire oint. L'une de ses faces frontales, la face 25', constitue donc le bord étanche,auquel on peut donner la forme appropriée pour qu'il s'adapte exactement aux organes de distribution. Son autre face frontale qui se trouve à l'intérieur de la partie du moteur (car -casse du cylindre), et dans laquelle est monté le corps d'étan   -chéité   considéré, doit rester ronde afin que la partie inférieure du corps d'étanchéité soit cylindrique pour permettre le placement des bagues de piston 28. Ces bagues de piston servent à rendre le corps étanche dans la matière. 



   L'étanchage des deux chambres de combustion ou des embouchures des corps d'étanchéité ou encore des bords d'étanchéité d'une venue (25' et 45') sur les aubes des pistons, se fait avec une légère pression élastique ; l'étanchéité résiste aux pressions élevées, elle ne présente qu'un faible frottement et permet les dilatations sous l'action de la chaleur. les ressorts de pression peuvent se placer en dehors de l'action de la chaleur. L'action exercée par la pression des gaz dans le sens d' une pression sur le bord d'étanchéité pour soutenir les ressorts , peut être contrôlée exactement, car on peut rendre aussi petite que l'on veut, la surface d'attaque offerte aux gaz sur la face inférieure des corps   d'étanahéité   et ce indépendamment des autres dimensions du corps d'étanchéité et de son manteau réfrigérant.

   Les bagues de piston (28 et 48) qui assurent l'é-   tanchage   supplémentaire des corps   d'étanchéité   dans le cylindre, permettent à chaque corps d'étanchéité non seulement de se déplacer axialement, mais aussi de prendre certaines positions faiblement inclinées, de sorte que son bord se colle d'autant 

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 plus sûrement sur le corps du piston. 



   Les corps d'étanchéité de la chambre decombustion peuvent être en un métal léger ou en alliage de bronze . 



    REVENDICATIONS.   



   1. Etanchage des compartiments opératoires des moteurs à piston rotatif, caractérisé par le fait que l'on forme , à l'aide de pièces d'étanohéité spéciales, montées dans la matière du compartiment du cylindre , soutenues élastiquement, en forme de bandes, d'anneaux et de cylindres et qui sont montées en série les unes sur les autres ou encore à l'aide de bords d'étanchéité, formés par sections, dans la matière du cylindre lu-même, une limite d'étanchéité enclose de toutes parts, qui passe tout d'abord entre le plateau de couverture du cylindre portant le piston et la matière du compartiment du cylindre, contourne ensuite l'extrémité du compartiment du cylindre , donc se trouve entre la matière du compartiment du cylindre et le plateau de la culasse du cylindre, animé d' un mouvement de rotation,   et)enfin,,

  pénètre   dans le compartiment du cylindre pour faire joint entre les parois du compartiment du cylindre et le corps de piston.

Claims (1)

  1. 2. Etanchage des compartiments opératoires des moteurs à piston rotatif, conforme à la revendication 1, caractérisé par le fait que pour assurer le collage , formant joint, des bords d'étanchéité, formés dans la matière même du compartiment du cylindre , on rend la carcasse du cylindre elle-même susceptible de se déplacer axialement et de tourner, la oarcasse du cylindre ou encore ses bords d'étanchéité, étant soumis à une légère pression donnée par un ressort, cette force,. élastique étant appuyée pendant les temps de pression du moteur, suivant un procédé connu ,par des organes de pression alimentés par le produit moteur lui-même , organes de pression conçus sous forme de petits cylindres à piston ou membrane ou <Desc/Clms Page number 16> sous forme de faces de contrepressiion entourées par des joints;
    ou enfin, on équilibre le déplacement axial et la rotation de la carcasse du cylindre pendant les temps de pression du moteur par un dispositif de calage commandé.
    3. Etanchage des compartiments opératoires des moteurs à pis ton rotatif, conforme aux revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que le plateau de la culasse du cylindre peut se déplacer axialement pour venir faire joint sur le plateau de couverture de cylindre sous l'effet de la pression, en recourante pour assurer l'étanchage, éventuellement aux mêmes moyens que ceux de la reven- dioation 2.
    4. Etanchage des compartiments opératoires des moteurs à piston rotatif, conforme aux revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que, pour assurer l'étanahage du compartiment opératoire, on se sert ,,pour réaliser l'arrivée et l'évacuation du produit mo- teur de joints annulaires ou tubulaires (appelés corps d'étanohé- ité) dont le bord de la face avant , qui forme joint, vient se coller sur le piston, et qui sont disposés de manière que l'on forme une chambre de combustion à l'aide de deux de ces corps d'étanchéité ou d'un plus grand nombre d'entre eux.
    5. Etanohage des compartiments opératoires les moteurs à piston rotatif, conforme à la revendication 1, caractérisé par le fait que la face avant du plateau de couverture du cylindre déborde sur la paroi extérieure du compartiment du cylindre , afin que la limite d'étanchéité puisse venir faire joint dessus.
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