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BREVET D'INTENTION " PROCEDE DE FABRICATION DE COUSSINETS "
La présente invention est relative à la fabrica- tion de coussinets et vise plus particulièrement un nouveau procédé de fabrication de coussinets lisses , autres que les coussinets à billes ou à rouleaux.
En général, les logements dans lesquels sont placés les coussinets sont des pièces coulées et'la matière constituant les coussinets qui peut être du métal anti- friction ,est coulée contre ce logement , ce procédé étant coûteux du fait que le métal anti-friction doit avoir une épaisseur considérable par suite des irrégularités de la surface coulée du logement et aussi du fait que les loge- ments ont, parfois, des dimensions relativement grandes et c'est une opération coûteuse et difficile que de les mettre en position en vue de les garnir de métal anti- friction.
La couche épaisse de métal anti-friction , dans ces coussinets utilisés jusqu'ici , donne lieu également à critique du fait, que le métal anti-friction est mou et
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qu'une couche épaisse est sujette à déformation sous l'ac- tion de la pression radiale plus facilement qu'une garni- turemince en métal anti-friction soutenue par une subs- tance dure.
Un second procédé connu qui a remplacé dans une grande mesure le procédé de coulée ci-dessus mentionné, dans l'industrie des coussinets , consiste à garnir une couche épaisse de laiton avec du métal anti-friction mais le coussinet résultant est très coûteux du fait du prix du laiton. On a constaté que de l'acier peut être garni avec du métal anti-friction ou du bronze et que l'épaisseur de l'acier, par comparaison avec celle du laiton, peut être sensiblement réduite. Le coussinet qui en résulte est très bon marché de fabrication en ce qui concerne les matières, mais le problème consiste à savoir comment relier ces deux métaux qui ont des propriétés si différentes , de façon que le coût de cette liaison plus le coût des matières soit inférieur au coût total d'un logement garni ou d'un coussi- net garni porté par du laiton.
On a constaté selon l'in- vention que, soit du bronze, soit du métal anti-friction , soit toute autre matière à coussinet appropriée , sous forme de bandes peut être réunie à l'acier et que cette épaisseur du métal anti-friction ou matière à coussinet équivalente peut être sensiblement réduite et que ce coussinet a une plus grande longévité qu'un coussinet épais coulé et que, dans le cas d'un remplacement, le prix n'est qu'une frac- tion de ce qu'il serait dans les conditions antérieures.
Une autre objection d'importance lors du rempla- cement par coulée de coussinets usés est que l'opération
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de coulée s'effectuant dans de petits ateliers, sous toutes sortes de conditions , donnent des garnitures de coussinets dont la structure est loin d'être uniforme par comparaison avec une garniture faite à l'usine dans des conditions de surveillance et où le coussinet a une structure juste de la nature désirée. Ceci se voit lorsque l'on prend le coussi- net principal d'une automobile , par exemple qui est géné- ralement coulé dans le bloc. Si ce coussinet est usé, le bloc doit être retiré et le vieux métal anti-friction enlevé, puis le logement du coussinet reçoit du métal anti-friction par coulée.
En appliquant les coussinets à paroi mince selon l'invention , on évite tout ce travail et le coût de la matière est moindre puisqu'une partie de l'espace qui a été précédemment occupée par le métal anti-friction , qui est une matière très coûteuse , est maintenant pris par l'acier. L'indication de l'application du coussinet selon l'invention à une automobile n'est donnée qu'à titre d'exemple et il est bien entendu que l'application de ces coussinets n'est pas limitée à l'au- tomobile.
Selon la présente invention , on a cherché à réaliser un moyen pour garnir d'étain une bande d'acier, et pour superposer une couche de métal anti-friction sur la surface étamée supérieure de l'acier, cette couche de métal anti-friction étant versée de telle façon qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des moyens mécaniques supplémentaires pour effectuer une compression ou pour former une bande complexe. En d'autres termes, le but de l'invention est d'éviter le coût de la compression de la matière de garnis- sage du coussinet sur une matière de support . Dans ce qui
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précède, on a utilisé les mots "acier" , "métal anti- friction" et "étain" , mais évidemment d'autres métaux ayant les mêmes caractéristiques peuvent être utilisés à la place de ceux-ci lorsque ce remplacement est néces- saire.
Par exemple, le bronze peut être utilisé à la place du métal anti-friction , lorsque les besoins particuliers du travail permettent l'emploi du bronze.
D'autres avantages et particularités de l'inven- tion ressortiront de la description qui va être faite à titre d'exemple d'un procédé , d'un produit et d'un méca- nisme qui constituent une des nombreuses applications du principe de l'invention. Cette description est faite en se référant au dessin annexé dans lequel :
La figure 1 est une coupe verticale représentant un appareil pour la mise en oeuvre de l'invention ,
La figure 2 est une vue en plan en regardant par-dessus l'espace de coulée représenté sur la figure 1.
La figure 3 est une coupe longitudinale verticale d'une variante de l'appareil.
La figure 4 est une vue en plan de l'appareil de la figure 3 , lorsque l'on regarde de l'intérieur de la chambre représentée sur la figure 1.
La figure 5 est une coupe longitudinale, par le centre, d'une autre variante de l'appareil et
La figure 6 est une vue en plan de l'appareil de la figure5.
En se reportant à la figure 1 , on voit une bande de métal 1 qui est amenée dans un récipient 10. La bande 1 peut être rendue rugueuse ou traitée autrement de façon à
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assurer la fixation de l'étain sur celle-ci , mais en général cette opération n'est pas nécessaire. Cette bande passe sur un rouleau fou 12 et descend dans le bain d'étain 11 où elle porte contre un autre rouleau 23 qui est immergé dans l'étain et qui oblige la bande à descendre à une profondeur à laquelle la surface supérieure reçoit une couche d'étain uniforme.
Deux frotteurs sont montés entre le rouleau immergé et le rouleau fou 13 et ces frotteurs comportent des supports 4 et 5 dans lesquels sont pris des feutres 6 et 1 respectivement, ces frotteurs ser- vant à lisser le revêtement d'étain et à enlever l'étain en excès. On remarquera que l'angle que fait la bande entre le rouleau immergé 23 et les deux rouleaux fous 12 et 13 est plutôt aigu pour un appareil servant à traiter une bande de métal mais le dessin est forcément limité et il ne montre que le principe de l'invention seulement.
En pratique, on a obtenu de meilleurs résultats en augmen- tant l'angle compris entre les trois rouleaux car l'aug- mentation de cet angle permet à la surface supérieure de la bande d'acier 1 de prendre proportionnellement plus d'étain. La bande 1 , avec son revêtement 2 , passe alors sur le rouleau fou 13 qui peut provoquer l'enlèvement d'une certaine partie de l'étain sur la surface inférieure, mais ceci est sans importance du fait que le métal anti-friction est fixé sur la surface supérieure. Néanmoins, une couche minime adhère encore à la surface inférieure et ceci est tout à fait à souhaiter car une couche de ce genre
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empêche effectivement la formation de rouille qui se forme très rapidement lorsque l'acier est chauffé à des tempéra- tures élevées.
Très près du bain d'étain se trouve une chancre de chauffage 14 , avec entrée 25 par laquelle passe la bande. En une partie intermédiaire de la chambre de chauffage , on voit un espace servant à la coulée , espace constitué par un étranglement vertical 19 , des parties verticales transversales 16 et 35 et des côtés longitudinaux verticaux 20 et 21 . La partie verticale étranglée 19 de la cloison 35 vient graduellement se raccorder à une surface horizontale constituant une ouverture de calibrage 29 en combinaison avec la partie inférieure 15 de l'espace de coulée, cette partie 15 comportant des bords recour- bés vers le bas 8 et 9 de façon à offrir moins de résistance au passage de la bande sur celle-ci .
Directement au-dessus de l'étranglement 19 , on voit une poche 17 qui bascule autour d'un axe 50 et d'où une charge de métal anti-friction fondu 18 descend dans l'étranglement de coulée. Cette poche peut être alimentée par une ouverture ( non représentée) ménagée dans la partie horizontale supérieure 30 de la chambre de chauffage 14 , ou bien la poche peut avoir un bec se prolongeant horizontalement de sorte qu'elle peut être alimentée par le côté vertical extérieur. Le contour de l'intérieur de l'espace de coulée , c'est-à-dire la partie courbe allant de 19 à 29, coopère avec le passage de la bande pour mettre le métal anti-fr iction fondu sui- vant une couche uniforme et la dimension de cette couche peut être réglée en faisant monter ou descendre
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la cloison 35 .
Cette mise en place s'effectuant au moyen de la vis de réglage 22 qui est fixée à la cloison 35 et qui se visse dans un bras transversal 51 . La cloison 35 est bloquée dans la position voulue au moyen d'un écrou de blocage qui empêche la rotation de la tige filetée 22 et, en conséquence, le mouvement de la cloison 35 . L'arbre 22 est surmonté d'un volant 36 de façon à permettre le réglage facile de l'ouverture de calibrage . Tout le méca- nisme de réglage et la cloison 35 sont portés par le bras transversal 51 qui , à son tour, est porté par des mon- tants reposant sur les côtés 20 et 21, ces montants étant maintenus en place par des boulons 37 et 38 .
Les épaule- ments , dont un est représenté en 39 , ménagés aux extré- mités de la cloison 35 maintiennent cette cloison dans un plan vertical du fait qu'ils viennent en prise dans des rainures 52 et , par suite, l'ouverture de calibrage 29 est toujours maintenue rigoureusement horizontale. Ces épaulements descendent depuis la partie supérieure jusqu'à à peu près mi-hauteur et il en est de même des rainures 52 , cette disposition permettant le réglage entre des limites éloignées , mais empêchant toute possibilité de perte de métal anti-friction , ce qui aurait lieu si les épaulements et les rainures s'étendaient sur toute la longueur.
Le procédé perfectionné de fabrication de cous- sinets consiste à faire passer une bande de métal de support , telle que de l'acier, dans le bain d'étamage où les surfaces de l'acier sont enduites d'étain , l'excès étant enlevé et la surface supérieure du revêtement d'étain étant lissée, après quoi la bande enduite est introduite
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dans une chambre de chauffage qui sert à maintenir la bande à une température relativement constante et empêche celle-ci d'être oxydée de façon sensible avant l'applica- tion du deuxième métal.
Lorsque cette bande passe dans l'espace de coulée placé dans cette chambre de chauffage, cet espace ou boite de coulée contient une réserve de métal fondu qui augmente encore la température de la bande de support et , en même temps, applique le métal à coussinet fondu sur la surface supérieure de celle-ci.
Le métal à coussinet fondu s'unit facilement à la surface de l'étain de la bande, dans ces conditions, avec une liaison uniforme et complexe entre les deux métaux. La bande complexe qui est ainsi faite est alorsretirée du réservoir de métal fondu et de la boite de coulée, tandis que l'ouverture par laquelle la bande complexe sort déter- mine approximativement l'épaisseur du métal à coussinet appliqué et sert également à lisser la surface de celui-ci.
Le même procédé général décrit ci-dessus peut être réalisé, sans modifier sensiblement la nature de la bande obtenue , au moyen de l'appareil décritet représenté sur les figures 3 et 4 dans lequel la principale différence consiste dans le fait qu'il est prévu une ouverture de coulée supplémentaire Ici , ayant sensiblementla même disposition générale que celle décrite ci-dessus, mais ser- vant, avec sa poche de coulée 102 , à appliquer de l'étain fondu sur la surface de la bande 103 avant que la bande étamée passe sous la boite de coulée 105 pour y appliquer le métal anti-friction fondu ou autre métal à coussinet.
Dans cette forme d'appareil, le réservoir à étain et le réservoir à anti-friction sont enfermés dans une chambre
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de chauffage unique 106 , maintenant à une température sensiblement constante la bande d'acier pendant qu'elle est soumise aux opérations d'application de l'étain et du métal anti-friction et qui empêche également ou réduit au minimum l'oxydation de l'une ou de l'autre des deux substances fondues.
Dans le type d'appareil décrit en dernier lieu, l'ouverture de sortie 107 de la boite de coulée 105 diminue graduellement dans le sens vertical , produisant un tassement graduel et un lissement de la couche de métal anti-friction appliquée sur la bande étamée dans le réser- voir 105 . De même , l'ouverture 108 , à l'extrémité de sortie du bain d' étamage , est également étrécie de façon à donner une ouverture allant graduellement en se rétrécissant ,, par laquelle passe la bande étamée, ce qui donne le même effet pour le revêtement d'étain que celui qui a été décrit pour le revêtement du métal anti-friction.
Le garnissage en étain peut également se faire sur la bande d'acier par le procédé et l'appareil représentés sur la figure 5 dans laquelle une bande d'étain ou de soudure 110 est superposée à la bande d'acier 111 , après quoi les bandes superposées sont chauffées dans une chambre de chauffage relativement fermée 112 , à une température approchant , sans l'atteindre , le point de fusion de la soudure.
Les bandes chauffées superposées passent alors directement dans un réservoir à métal anti-friction 120 du type déjà décrit et, par passage dans ce réservoir, les deux bandes sont amenées sensiblement à la température du métal anti-friction , ce qui est une condition nécessaire pour assurer la fixation du métal anti-friction sur l'acier,
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à l'aide du revêtement de soudure ou d'étain placé sur l'acier. L'extrémité de sortie 121 du réservoir 120 comporte un passage allant graduellement en se rétré- cissant , du type déjà mentionné, afin de tasser et de lisser la couche du métal anti-friction appliquée sur la surface de l'étain.
Le procédé selon l'invention , suivant ces différentes variantes décrites ci-dessus, consiste, dans tous les cas, dans le fait que l'on applique , d'abord, soit un revêtement d'une matière protectrice servant de soudure, telle que de l'étain ,sur la surface supérieure de la bande d'acier, soit que l'on place sur celle-ci une bande de soudure ou de matière analogue , que l'on chauffe de façon intermédiaire cette ou ces bandes à une température voisine du point de fusion de la matière de soudure dans des conditions tendant à empêcher son oxyda- tion , que l'on fait ensuite passer la matière dans un réservoir de métal anti-friction fondu servant à appliquer du métal anti-friction , en excès par rapport à ce qui est nécessaire, sur la surface de la bande, que l'on enlève ensuite la bande portant la couche de métal anti-friction qui est liée ,
après quoi, on découpe et on conforme la bande complexe ainsi formée pour faire les différents types de coussinets ou de demi-coussinets désirés. La présente invention donne un procédé relativement peu coû- teux de fabrication d'une bande complexe ou bi-métallique, consistant en une bande de support ayant une résistance à la traction élevée et de faible prix et en une garniture, rapportée sur cette bande, faite en une substance à coussi- net quelconque désirée, cette fabrication se faisant de
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façon continue. La bande complexe qui est ainsi formée est un produit relativement peu coûteux, susceptible d'être usiné ultérieurement pour former n'importe quel type de coussinet.
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PATENT OF INTENT "PROCESS FOR MANUFACTURING BUSHINGS"
The present invention relates to the manufacture of bearings and more particularly relates to a new method of manufacturing smooth bearings, other than ball or roller bearings.
In general, the housings in which the bearings are placed are castings and the material constituting the bearings, which may be anti-friction metal, is cast against this housing, this process being expensive because the anti-friction metal must. have a considerable thickness owing to the irregularities of the cast surface of the housing and also to the fact that the housings sometimes have relatively large dimensions and it is an expensive and difficult operation to put them in position with a view to them garnish with anti-friction metal.
The thick layer of anti-friction metal in these bearings used heretofore also gives rise to criticism that the anti-friction metal is soft and
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that a thick layer is prone to deformation under the action of radial pressure more easily than a thin anti-friction metal packing supported by a hard substance.
A second known method which has replaced to a great extent the above-mentioned casting method in the bearing industry consists in lining a thick layer of brass with anti-friction metal but the resulting bearing is very expensive because of the price of brass. It has been found that steel can be lined with anti-friction metal or bronze and that the thickness of steel, compared to that of brass, can be significantly reduced. The resulting bushing is very inexpensive to manufacture in terms of materials, but the problem is how to link these two metals which have such different properties, so that the cost of that connection plus the cost of the materials is lower than the total cost of an upholstered housing or upholstered pad supported by brass.
It has been found according to the invention that either bronze, or anti-friction metal, or any other suitable pad material, in the form of strips can be joined to the steel and that this thickness of the anti-friction metal or equivalent bushing material may be significantly reduced and this bushing has a longer life than a thick cast bushing and, in the event of replacement, the price is only a fraction of what. it would be in the previous conditions.
Another important objection when replacing worn bushings by casting is that the operation
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of casting carried out in small workshops, under all kinds of conditions, give bearings linings whose structure is far from uniform in comparison with a packing made at the factory under monitoring conditions and where the bearing has a righteous structure of the desired nature. This can be seen when we take the main cushion of an automobile, for example which is usually cast in the block. If this pad is worn, the block should be removed and the old anti-friction metal removed, then the bearing housing receives anti-friction metal by casting.
By applying the thin-walled bearings according to the invention, all this work is avoided and the cost of the material is lower since a part of the space which was previously occupied by the anti-friction metal, which is a very material. expensive, is now taken by steel. The indication of the application of the pad according to the invention to an automobile is given only by way of example and it is understood that the application of these pads is not limited to the automobile. .
According to the present invention, it has been sought to provide a means for lining a steel strip with tin, and for superposing an anti-friction metal layer on the upper tinned surface of the steel, this anti-friction metal layer being poured in such a way that it is not necessary to have additional mechanical means to effect compression or to form a complex web. In other words, the object of the invention is to avoid the cost of compressing the pad packing material on a support material. In what
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Foregoing, the words "steel", "anti-friction metal" and "tin" have been used, but of course other metals having the same characteristics can be used instead of these when such replacement is necessary.
For example, bronze can be used in place of anti-friction metal when the particular needs of the job permit the use of bronze.
Other advantages and features of the invention will emerge from the description which will be given by way of example of a process, of a product and of a mechanism which constitute one of the numerous applications of the principle of. invention. This description is made with reference to the accompanying drawing in which:
Figure 1 is a vertical section showing an apparatus for implementing the invention,
Figure 2 is a plan view looking over the casting space shown in Figure 1.
Figure 3 is a vertical longitudinal section of a variant of the apparatus.
Figure 4 is a plan view of the apparatus of Figure 3, looking from the interior of the chamber shown in Figure 1.
Figure 5 is a longitudinal section, through the center, of another variant of the apparatus and
Figure 6 is a plan view of the apparatus of Figure 5.
Referring to Figure 1, a metal strip 1 is seen which is fed into a container 10. The strip 1 can be roughened or otherwise treated so as to
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ensure the fixing of the tin on it, but in general this operation is not necessary. This strip passes over an idler roll 12 and descends into the tin bath 11 where it bears against another roll 23 which is immersed in the tin and which forces the strip to descend to a depth at which the upper surface receives a layer. of uniform tin.
Two wipers are mounted between the submerged roller and the idle roller 13 and these wipers have supports 4 and 5 in which felts 6 and 1 are taken respectively, these wipers serving to smooth the tin coating and to remove the tin coating. excess tin. It will be noted that the angle formed by the strip between the submerged roller 23 and the two idle rollers 12 and 13 is rather acute for an apparatus used to treat a metal strip, but the drawing is necessarily limited and it only shows the principle of invention only.
In practice, better results have been obtained by increasing the angle between the three rollers, since increasing this angle allows the upper surface of the steel strip 1 to take proportionally more tin. The strip 1, with its coating 2, then passes over the idler roller 13 which may cause some part of the tin to be removed on the lower surface, but this is irrelevant since the anti-friction metal is fixed on the upper surface. However, a minimal layer still adheres to the undersurface and this is very much to be desired as a layer of this kind
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effectively prevents the formation of rust which forms very quickly when steel is heated to high temperatures.
Very close to the tin bath is a heating chancre 14, with inlet 25 through which the strip passes. In an intermediate part of the heating chamber, there is a space used for casting, space formed by a vertical constriction 19, transverse vertical parts 16 and 35 and vertical longitudinal sides 20 and 21. The constricted vertical part 19 of the partition 35 gradually comes to connect with a horizontal surface constituting a calibration opening 29 in combination with the lower part 15 of the casting space, this part 15 having edges curved downwards 8 and 9 so as to offer less resistance to the passage of the strip thereon.
Directly above the constriction 19, a pocket 17 is seen which swings about an axis 50 and from which a charge of molten anti-friction metal 18 descends into the casting constriction. This pocket can be fed through an opening (not shown) provided in the upper horizontal part 30 of the heating chamber 14, or the pocket can have a spout extending horizontally so that it can be fed from the outside vertical side. . The contour of the interior of the casting space, that is to say the curved part going from 19 to 29, cooperates with the passage of the strip to put the molten anti-friction metal in a layer. uniform and the dimension of this layer can be adjusted by raising or lowering
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the partition 35.
This positioning is effected by means of the adjustment screw 22 which is fixed to the partition 35 and which is screwed into a transverse arm 51. The partition 35 is locked in the desired position by means of a locking nut which prevents the rotation of the threaded rod 22 and, consequently, the movement of the partition 35. The shaft 22 is surmounted by a flywheel 36 so as to allow easy adjustment of the calibration opening. All the adjustment mechanism and the wall 35 are carried by the transverse arm 51 which, in turn, is carried by uprights resting on the sides 20 and 21, these uprights being held in place by bolts 37 and 38.
The shoulders, one of which is shown at 39, provided at the ends of the partition 35 maintain this partition in a vertical plane because they engage in grooves 52 and, therefore, the calibration opening. 29 is always kept strictly horizontal. These shoulders descend from the upper part to about half the height and so do the grooves 52, this arrangement allowing adjustment between far limits, but preventing any possibility of loss of anti-friction metal, which would occur if the shoulders and grooves extended the entire length.
The improved process of making pillows involves passing a strip of backing metal, such as steel, through the tin bath where the surfaces of the steel are coated with tin, the excess being. removed and the upper surface of the tin coating being smoothed, after which the coated strip is introduced
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in a heating chamber which serves to maintain the strip at a relatively constant temperature and prevents the strip from being substantially oxidized prior to the application of the second metal.
As this strip passes through the casting space placed in this heating chamber, this casting space or box contains a reserve of molten metal which further increases the temperature of the backing strip and at the same time applies the bearing metal. melted onto the upper surface thereof.
The molten pad metal readily bonds to the tin surface of the strip, under these conditions, with a uniform and complex bond between the two metals. The complex strip which is so made is then withdrawn from the molten metal reservoir and the casting box, while the opening through which the complex strip exits approximately determines the thickness of the pad metal applied and also serves to smooth the coating. surface of it.
The same general process described above can be carried out, without substantially modifying the nature of the strip obtained, by means of the apparatus described and shown in Figures 3 and 4 in which the main difference consists in the fact that it is provided an additional pouring opening Here, having substantially the same general arrangement as that described above, but serving, with its pouring ladle 102, to apply molten tin to the surface of the strip 103 before the tin strip goes under the 105 casting box to apply molten anti-friction metal or other pad metal.
In this form of apparatus, the tin tank and the anti-friction tank are enclosed in a chamber.
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single heater 106, which maintains the steel strip at a substantially constant temperature while it is subjected to the tin and anti-friction metal application operations and which also prevents or minimizes oxidation of the steel strip. 'one or the other of the two molten substances.
In the type of apparatus described last, the outlet opening 107 of the casting box 105 gradually decreases in the vertical direction, producing a gradual settling and smoothing of the anti-friction metal layer applied to the tin strip. in tank 105. Likewise, the opening 108 at the exit end of the tinning bath is also narrowed so as to give a gradually narrowing opening, through which the tin strip passes, which gives the same effect for the tin coating than that which has been described for the coating of the anti-friction metal.
The tin packing can also be done on the steel strip by the method and apparatus shown in Fig. 5 in which a tin or solder strip 110 is superimposed on the steel strip 111, after which the Superimposed strips are heated in a relatively closed heating chamber 112, to a temperature approaching, but not reaching, the melting point of the solder.
The superimposed heated bands then pass directly into an anti-friction metal tank 120 of the type already described and, by passing through this tank, the two bands are brought substantially to the temperature of the anti-friction metal, which is a necessary condition for secure the anti-friction metal to the steel,
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using the solder or tin coating placed on the steel. The outlet end 121 of the reservoir 120 has a gradually narrowing passage, of the type already mentioned, to compact and smooth the layer of the anti-friction metal applied to the surface of the tin.
The method according to the invention, according to these different variants described above, consists, in all cases, in the fact that one applies, first of all, either a coating of a protective material serving as a weld, such as tin, on the upper surface of the steel strip, either by placing a strip of solder or similar material on it, or by heating this strip or strips in an intermediate way to a temperature near the melting point of the solder material under conditions designed to prevent its oxidation, which is then passed through a tank of molten anti-friction metal to apply excess anti-friction metal compared to what is necessary, on the surface of the strip, that the strip carrying the anti-friction metal layer which is bonded is then removed,
after which, the complex strip thus formed is cut and shaped to make the various types of pads or half-pads desired. The present invention provides a relatively inexpensive process for the manufacture of a complex or bi-metallic strip, consisting of a backing strip having high tensile strength and low cost and a gasket attached thereto. made of any desired cushioning substance, such manufacture being
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continuous way. The complex strip which is thus formed is a relatively inexpensive product, capable of being subsequently machined to form any type of pad.