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" Boîte ou récipient à sucre ou pour des matières analogues en poudre ".
Il est d'usage de conserver le sucre ou des matières analogues en poudre ou en granules dans des boîtes ou des récipients, fermés par un couvercle, perforé ou non de trous fins, ce qui rend nécessaire, pour retirer des dites boites le contenu ou une partie du contenu, soit d'enlever tout-à- fait le couvercle, soit de renverser la boite afin de pouvoir verser une partie du oontenu par les perforations.
L'invention se rapporte à une boite à sucre ou autres matières analogues en poudre permettant non seulement de con- server cette matière de la façon ordinaire, mais aussi d'en retirer ou d'en distribuer le contenu ou une partie du con- tenu, sans ouvrir la boite, ni la renverser.
L'invention est caractérisée par le fait que la boite est munie d'un dispositif de distribution permettant d'épar- piller la poudre à volonté en quantité quelconque sous forme d'un courant régulier et/continu ou de délivrer une quantité déterminée au préalable de cette Poudre.
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Conformément à l'invention, la boîte est munie d'un organe mobile placé entre le réservoir et l'ouverture de décharge, cet organe affectant la forme d'une chaire qui ne peut contenir qu'une quantité déterminée de la matière à distribuer. Cette chambre se trouve normalement en commu- nication libre avec le réservoir; mais cette communication peut être fermée complètement, après qu'on a pourssé l'organe jusqu'à sa position extrême et, dans ce cas, la chambre peut décharger seulement ou que son contenu, tandis que, dans tou- te autre position intermédiaire, la chambre même constitue une communication permanente entre le réservoir d'alimenta- tion et l'ouverture de décharge.
La première position de l'or- gane en question permet donc de décharger de la boîte une quantité déterminée tandis que, dans toute autre position de cet organe, on peut à volonté distribuer une quantité plus ou moins grande de la matière contenue dans la boite.
Les avantages de l'invention sautent aux yeux. La boîte demeure fermée quand on en extrait le contenu ou une partie du contenu et on n'a pas besoin d'une cuiller ou d'un antre ustensile analogue pour prélever une certaine quantité de matière. La boîte est très hygiénique et pratique pour l'usa- ge journalier et, de plus, elle écarte toutes pertes dues à des souillures ou à d'autres causes.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention et ce qui suit est une explication des détails du mode d'exécution représenté. Sur ce dessin:
La figure 1 est une coupe longitudinale d'une boite ou réservoir organisé conformément à l'invention avec le disposi- tif de distribution dans la position de fermeture;
La figure 2 est la même que la figure 1, mais avec le dispositif de distribution dans la position couverture;
La figure 3 est une coupe transversale suivant III-III de la figure 1,
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Sur la figure 1, le chiffre 1 représente la boîte proprement dite, qui se compose d'une partie supérieure 2 et d'une partie inférieure 3.
La partie supérieure 2 forme le réservoir d'alimentation dont le fond 4 est légèrement incliné vers l'avant et dont la partie inférieure est munie d'une ouverture de décharge 5. La partie inférieure 3 est munie d'une pièce 7 en forme d'U qui s'entend en dehors de laboîte en forme d'un bec 6. La pièce 7 sert à guider l'or- gane mobile mentionné plus loin, lequel peut être guidé éga- lement par la face inférieure du fond 4 du réservoir d'ali- mentation. La pièce 7 est un organe essentiel du dispositif de décharge.
L'organe mobile en question consiste en un tiroir 9: en forme d'auge renversée fermée à l'extérieur, et pourvue, à sa partie supérieure, d'un orifice 10. Le tiroir forme-ainsi une chambre dans laquelle uniquement une quantité déterminée de la matière en poudre, dépendant des dimensions de la chambre, peut être enfermée. Le tiroir 9 est fixé à une tige 11, qui fait saillie sur la boite et est pourvue d'un bouton 12 ou d'un dispositif analogue.Autour de cette tige on a disposé un ressort à boudin qui appuie d'un coté sur le bouton 12 et de l'autre sur la paroi de la pièce de la boite.
Une anse ou poignée 14 est fixée immédiatement au-dessous de la tige 11 de manière que la même main qui saisit la poignée puisse faire fonctionner en même temps le bouton 12k
On remplit le réservoir 2 de la boîte 1, fermée de la façon ordinaire par un couvercle 15, d'une matière en poudre ou en granules par exemple de sucre en poudre/.Lorsque le res- sort 13 et par conséquent la tige 11 ne sont pas poussés du tout vers l' intérieur (voir figure 1), letiroir 9. se trouve dans une position telle que l'orifice 10 disposé le long du fond 4 est en communication ouverte avec le réservoir d'aliment tation 2, toutefois la chambre, formée par le tiroir 9,
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est fermée par la. paroi antérieure dudit tiroir 9.
La. matière en poudre peut ainsi librement s'écouler du réservoir d'alimentation 2 dans la dite chambre qui, dans cette-position, retient une quantité déterminée de matière. v
Aussitôt qu'on pousse à la main, complètement vers l'intérieur le bouton 12 et par conséquent la tige 11 et le tiroir 9, en mettant ces organes dans leur position extrême gauche (voir figure 2), l'ouverture de décharge 5 du fond 4 est complète- ment fermée par le tiroir 9, tandis que la'partie inférieure de la chambre, partie qui est opposée au fond 4, est rendue libre et peut se décharger de son contenu. Le dispositif de décharge ne délivre alors que la quantité qui est contenue d'une cuiller à thé ordinaire.
Lorsque, au contraire, on ne refoule le bouton 12 que sur une partie de sa course,c'est- à-dire lorsqu'on amène le tiroir 9 à une position intermédiai- re, l'ouverture 5 du fond 4 ne se découvre que par partielle- ment, ce qui permet au tiroir de délivrer d'une manière conti- nue et en quantité voulue quelconque la matière en poudre à partir du réservoir 2 et par l'orifice 10. En agitant simulta- nément la boite, on peut distribuer ladite matière à la façon usuelle.
Il va sans dire que le dessin ne représente qu'un exemple d'exécution de l'invention et qu'on peut en modifier certains détails sans s'écarter de l'esprit de la dite invention.