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"MACHINE A SOUDER".
La présente invention a pour objet une machine destinée à permettre de réaliser automatiquement des soudures métalliques et, notamment, des soudures à double cordon, c'est-à-dire des soudures formant une surépaisseur sur chacune des faces des éléments soudés.
Elle comporte essentiellement la combinaison des éléments suivants:
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1 un chalumeau de production de la flamme à souder.
2 un porte..fil présentant le fil d'apport de soudure dans la position désirée pour l'exécution de la soudure.
3 un dispositif d'entratnement du fil d'apport à travers ce porte-fil.
4 un dispositif de production d'un mouvement relatif entre le chalumeau et le porte-file
5 des moyens assurant le fonctionnement en syn- chronisme des dispositifs 3 et 4 précités.
6 un dispositif de production d'un mouvement relatif entre, d'une part, le chalumeau et le portefil et, d'autre part, les éléments à souder, ce dispositif permettant l'exécution de la soudure le long des bords de ces éléments à la vitesse désirée.
7 des moyens assurant le fonctionnement en synchronisme des dispositifs 3 , 4 et 6 précités, cette machine permettant l'exécution automatique de soudures à double cordon.
De nombreuses machines peuvent être établies conformément à ce principe.
Parmi celles-ci, la présente invention vise plus particulièrement celles comportant un plateau commun de support du chalumeau et du*porte-fil et des moyens de production d'un mouvement relatif vertical ou sensiblement vertical entre ce plateau et les points des éléments à souder alors soumis à la soudure et, parmi ces machines, elle vise encore plus spécialement celles comportant tout ou partie des éléments suivants : a) un dispositif d'entraînement circulaire du porte-fil par rapport à un point de la flamme du chalumeau, b) un porte-fil pourvu de : [alpha]) une molette motrice d'entraînement du fil à travers le porte-fil.
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ss) une molette folle située en regard de la première, y) un organe élastique d'application de ces deux molettes contre le fil à entraîner, ) un arbre d'entraînement de la molette motrice, c) un organe moteur commun de commande du dispositif d'entraînement circulaire du porte-fil et de la molette d'entraînement du fil à travers le porte-fil.
Dans ces machines : a) le dispositif d'entraînement circulaire du porte-fil par rapport à la flamme du chalumeau peut être constitué par un maneton de manivelle et par un palier monté sur le dit maneton et servant de support au porte-fil, b) ce palier peut lui-même 'être combiné avec un dispo- sitif de guidage maintenant l'axe du porte-fil dans la . direction constante désirée pendant l'exécution du mouvement circulaire précité et ce dispositif de guidage peut, lui-même, 'être constitué par un coulisseau portant : ce) une glissière de guidage d'une tige solidaire du porte- fil, cette glissière permettant les déplacements du porte- fil parallèlement à la dite glissière et étant, par exemple, horizontale.
ss une glissière perpendiculaire à la précédente mobile le long d'un guide porté par le bâti de la machine, cette glis- sière permettant les déplacements du porte-fil dans un sens perpendiculaire au précédent, c'est-à-dire, ici, vertical, dans le cas de l'exemple donné. c) l'arbre d'entraînement de la molette motrice du porte- fil peut comporter un tronçon télescopique qui est pourvu d'une articulation à cardan à chacune de ses extrémités*
Une machine conforme à l'une des précédentes et applicable à l'exécution de soudures rectilignes à double cordon peut être pourvue d'un dispositif d'entraînement vertical d'un plateau commun de support du chalumeau et du
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porte-fil, ce dispositif d'entraînement pouvant être constitué par une vis motrice à axe vertical,
un écrou solidaire dudit plateau et traversé par ladite vis à axe vertical et des guides verticaux fixes s'opposant à toute rotation du plateau autour de cet axe de la vis.
Une machine conforme à l'une des précédentes et applicables à l'exécution de soudures curvilignes peut com- porter un support mobile de réception des pièces à souder et un dispositif d'entraînement de ce support établi de manière à présenter successivement au chalumeau et au fil d'apport tous les points des bords curvilignes des pièces à souder.
Lorsque ces bords sont circulaires, cette machine peut comporter un support rotatif des pièces à souder et des moyens communiquant à ces pièces un mpuvement de rotation autour de leur axe.
Dans une machine pourvue d'un dispositif d'entraf- nement circulaire du porte-fil par rapport à un point de la flamme du chalumeau, l'organe moteur commun de commande du dispositif d'entraînement circulaire du porte-fil et de la molette d'entraînement du fil d'apport peut être un moteur électrique disposé sur le plateau commun de support du chalumeau et du porte-fil et l'organe moteur de production du mouvement relatif entre ce support commun et les éléments à souder peut être un second moteur électrique alimenté par le même circuit électrique que le premier moteur et tournant par suite en synchronisme avec lui.
Bien entendu, un moteur unique pourrait également être utilisé pour actionner tous les organes de la machine*
Le chalumeau et le porte-fil peuvent être montés sur un chariot porté par le plateau commun précité et pourvu d'un dispositif de réglage simultané de la position de ce chalumeau et de la position de ce porte-fil par rapport aux éléments à souder, ce dispositif pouvant lui-même comporter : a) des organes de réglage de l'ensemble du chalumeau et
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du porte-fil dans un plan parallèle au plan des faces antérieures des éléments à souder, b) des organes de réglage du même ensemble dans un plan transversal au plan précédent.
Le chalumeau peut aussi être pourvu de moyens de réglage individuels de sa position par rapport aux éléments à souder, ces moyens pouvant comporter : a) des organes de réglage de l'inclinaison de ce chalumeau par rapport aux éléments à souder, b) des organes de réglage de la distance de ce chalumeau par rapport aux éléments à souder.
Le porte-fil peut, aussi, être pourvu de moyens de réglage individuels de sa position et, par suite, de la position du fil d'apport par rapport aux éléments à souder, ces moyens pouvant comprendre : a) des organes de réglage de la position, au repos de la machine, du porte-fil et, par suite, de l'extrémité du fil d'apport, par rapport à la flamme du chalumeau, b) des organes de réglage de l'inclinaison du fil d'apport par rapport aux mêmes éléments.
La machine peut, aussi, être pourvue : a) de moyens de réglage de la vitesse d'entraînement du fil d'apport à travers le porte-fil, b) de moyens de réglage de la pression exercée sur le fil d'apport par la molette d'entraînement de ce fil, c) de moyens de modification de l'amplitude du mouvement circulaire communiqué au porte-fil et, par suite, à l'extré- mité du fil d'apport par rapport aux éléments à souder.
Suivant la présente invention, encore, le dispo- sitif de réglage commun du chalumeau et du porte-fil paral- lèlement au plan des faces antérieures des éléments à souder peut consister en une vis de réglage à axe parallèle à ce plan et le dispositif de réglage commun de ce même chalumeau et de ce même porte-fil transversalement aux éléments à souder,
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peut consister en une seconde vis de réglage à axe transversal au plan des faces antérieures des éléments à souder, chacune de ces vis étant disposée sur un chariot, l'un de ces deux chariots portant l'autre et reposant lui-même sur le plateau précité.
Le dispositif de réglage de l'inclinaison du chalu- meau par rapport aux éléments à souder peut constater en tourillons portés par des paliers établis sur le chariot supérieur précité.
Le corps du chalumeau peut être monté dans un man- chon àolidaire de ces tourillons et pourvu d'une vis réglable parallèle à l'axe de ce manchon pour permettre de- régler la position du chalumeau dans le manchon et par rapport aux éléments à souder.
L'arbre d'entraînement circulaire du porte-fil par rapport aux chalumeau peut être porté par un palier pourvu de guides de réglage de sa position en hauteur par rapport au chalumeau; alors, cet arbre peut comporter un tronçon téles- copique pourvu d'articulations à cardan, à chacune de ses extrémités.
Le palier qui est monté sur le maneton d'entraînement circulaire du porte-fil et qui soutient ce porte-fil peut être pourvu de tourillons de réception de paliers de réglage de l'inclinaison du porte-fil, par rapport aux éléments souder.
Suivant la présente invention, également, les moyens suivants peuvent être utilisés en totalité ou en partie :
1 L'arbre actionnant la molette d'entraînement du fil d'apport à travers le porte-fil peut être actionné par une manivelle dont le maneton est monté sur un écrou porté par une vis réglable autour de son axe et disposée sur le plateau rotatif d'entraînement de cette manivelle,* par exemple, suivant un rayon ou un diamètre de ce plateau.
2 La. pression exercée par les deux molettes d'entrai-
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'-' '-' .L "" " nement du fil à travers le porte-fil peut Être réglable, par exemple en constituant l'organe poussant ces deux molettes l'une vers l'autre à l'aide d'un ressort disposé entre des butées dont la distance est réglable au moyen d'un écrou.
3 des moyens d'arrêt automatique du mouvement relatif créé entre, d'une part, le chalumeau et le porte-fil et, d'autre part, les éléments à souder, lorsque la soudure à exécuter est achevée.
@ 4 des moyens produisant automatiquement, après l'arrêt ci-dessus, le retour à leurs positions relatives primitives, d'une part, du chalumeau et du porte-fil, et, d'autre part, des éléments à souder.
5 un dispositif d'arrêt automatique des organes d'entraînement du fil d'apport à travers le porte-fil et des organes communiquant au porte-fil son mouvement par rapport au chalumeau, lors de l'arrêt automatique du mouvement relatif créé entre, d'une part, le chalumeau et le porte-fil et, d'autre part, les éléments à souder.
Suivant la présente invention, les moyens d'arrêt automatique du mouvement relatif entre, d'une part, le chalumeau et le porte-fil et, d'autre part, les éléments à souder, peuvent être constitués par des butées solidaires de l'une des parties soumises à ce mouvement relatif et coopérant, à la fin de la soudure, avec des contre-butées solidaires de l'autre partie et un dispositif d'arrêt de l'organe moteur de production de ce mouvement relatif; ce dispositif d'arrêt peut, lui-même, être combiné avec :
a) des moyens de retour automatique à leur position initial des éléments déplacés pendant la soudure, b) un dispositif d'arrêt automatique des organes d'entrai- nement du fil d'apport à travers le porte-fil et des organes
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9.,d-'entrainemen,t circû1aire e3orte- fil, pour que ce dispositif porte automatiquement au repos absolu par rapport au bâti de la machine, l'extrémité du fil d'apport lors de l'arrêt de la soudure.
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En raison de la facilité toute particulière de surveillance du travail exécuté par une machine comportant tout ou partie des moyens ci-dessus définis, un même opérateur peut surveiller, simultanément, plusieurs machines de ce genre ou conduire une machine de ce genre pourvue de plusieurs plateaux de travail permettant l'exécution simultanée de plusieurs soudures, ces plateaux de travail pouvant 'être a) tous mobiles b) tous fixes c) les uns mobiles et les autres fixes*
A ce point de vue, la présente invention englobe, également, ces machines à souder à plusieurs plateaux de travail, ces plateaux étant, soit tous mobiles, soit tous fixes, soit les uns mobiles et les autres fixes.
Les dessins schématiques ci-joints donnés à titre d'exemple et qui ne sauraient, en aucune façon, limiter la portée de la présente invention, montrent :
1 Le mode d'exécution d'une soudure à double cordon*
2 Une machine à souder établie conformément aux principes ci-dessus définis et dans laquelle un chalumeau et le porte....fil sont montés sur un plateau mobile, suivant son axe, en regard d'une tôle cylindrique dont les deux bords longitudinaux situés l'un en regard de l'autre, parallèlement à cet axe, doivent être soudés l'un à l'autre, cette machine étant, ici, supposée être à axe vertical et pourvue, en outre, de moyens d'exécution de soudures courbes, suivant une ligne circulaire.
Dans ces dessins :
La figure 1 montre, vue de face, une soudure mon- tante à double cordon réalisée à l'aide des moyens ci-dessus définis et dans laquelle on a représenté la trajectoire exécutée par l'extrémité du fil d'apport par rapport à un point de la flamme du chalumeau.
La figure 2 montre, en coupe, suivant la ligne
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II-II de la figure 3, cette soudure montante.
La figure 3 montre une coupe suivant la ligne III-III des figures précédentes.
Les figures 4 à 14 montrent, à des échelles diverses. les divers éléments de la machine.
La figure 4 est une vue en élévation du plateau commun de support du chalumeau et du porte-fil et de leurs organes de commande et de réglage, certains organes étant supposés enlevés pour la clarté de la figure.
La figure 5 est un plan du même plateau et des organes montés sur lui.
La figure 6 montre, à plus grande échelle, partie en coupe verticale suivant la ligne VI-VI des figures 5 et @ et partie en élévation, le dispositif d'entraînement cireux laire du porte-fil.
La figure 7 montre, partie en coupe verticale suivant la ligne VII-VII de la figure 6 et partie en élévation, une partie du mécanisme d'entraînement circulaire du porte-fil.
La figure 8 est une coupe horizontale du maneton d'entraînement du porte-fil et des coulisseaux de guidage de ce dernier, cette coupe étant faite suivant la ligne VIII-VIII de la figure 7.
La figure 9 représente, partie en élévation, partie en coupe, suivant la ligne IX-IX de la figure 5 et en regardant dans le sens des flèches, le mécanisme d'entraînement du fil d'apport.
La figure 10 est une vue, partie en plan. et partie en coupe, des organes de la figure 9.
La figure 11 montre, à plus grande échelle et en plan, une partie du mécanisme d'entraînement du fil d'apport.
La figure 12 représente la mme partie du mécanisme, vue en coupe, suivant la ligne XII-XII de la figure 11.
La figure 13 est, à la même échelle, une coupe faite suivant la ligne brisée XIII-XIII de la figure 12.
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La figure 14 est une vue d'ensemble, en élévation et de côté, d'une machine à souder pourvue des dispositifs des figures 4 à 12*
La figure 15 représente la même machine, vue de face.
Dans ces diverses figures, les marnes signes de référence désignent les mêmes éléments.
Figures 1, 2 et 3, al et a2 sont les deux éléments à souder le long de leurs borde en regard b1 et b2; ces bords étant séparés l'un de l'autre par un intervalle 0 de largeur d. x-x représente l'axe de la flamme du chalumeau, 1 est le point de rencontre de cet axe avec le plan commun y-y des faces antérieures des éléments al et a2 à souder ensemble.
2 représente l'extrémité du fil d'apport 3. La flamme du chalumeau a une puissance suffisante pour assurer la fusion, sur toute leur épaisseur, des bords bl et b2 des éléments à souder en créant momentanément, par fusion locale des bords dea éléments, des échancrures e1 et e2; le métal provenant de la fusion de ces deux échancrures se rassemble, par la gravité, au dessous de la flamme dans l'intervalle c existant entre les deux bords.
L'extrémité 2 du fil d'apport reçoit un mouvement circulaire de rayon r autour du point 1 de la flamme du chalumeau; dans ces conditions, le métal d'apport fondu tombe également dans le mme intervalle . se répartit de manière appropriée dans cet intervalle et le comble) la masse totale de métal en fusion vient former, par solidifia cation, des saillies légères f1 et f2 sur les deux faces des éléments à souder.
Chalumeau.-
Figures 4 et suivantes, le chalumeau 4 d'axe x-x et le support 5 du fil d'apport 5 sont portés par un plateau commun 6 et un mouvement relatif est créé entre ce plateau 6 et les éléments a1 - a2 à souder, de manière à permettre d'attaquer les bords b1 - b2 successivement en tous les points de la longueur suivant laquelle ils doivent être assemblés;
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lec saillies f1 et f2 renouvelées à chaque rotation du fil d'apport par rapport aux éléments à souder constituent, sur les faces de ces éléments, des cordons g1 - g2 d'une régularité satisfaisante, de sorte que la résistance aux efforts méca- niques de la soudure ainsi obtenue est constante d'une extrémité à l'autre, résultat non obtenu lorsque la soudure est exécutée à la main.
Le porte-fil 5 présente l'extrémité 2 du fil d'apport 5 dans la position désirée par rapport aux éléments à souder et à la flamme sortant du chalumeau 4; le chalumeau 4 a son corps
7 pourvu d'une tubulure @ d'arrivée de gaz combustible; hydrogène ou autre, et d'une tubulure 9 d'arrivée de gaz comburant oxygène. Chacune de ces tubulures est reliée, à la manière usuelle, par un tube souple, non représenté, à un réservoir sous pression.
La flamme est réglée par tous organes appropriés connus manoeuvrés, par exemple, par un bouton molleté 10.
@ Sur le plateau 5 est disposé un moteur 11 de @ commande simultanée du mécanisme d'entraînement circulaire du porte-fil et du mécanisme d'entraînement du fil à travers ce porte-fil; ici, ce moteur 11 est un moteur électrique. Par l'intermédiaire d'un renvoi de mouvement démultiplicateur d'un type quelconque contenu dans un carter 12, ce moteur actionne un arbre 15; cet arbre porte, à l'une de ses extrémités, un pignon 14 de commande du mouvement circulaire du porte-fil et, à son extrémité opposée, un disque 15 de commande du mou- vement du mécanisme d'amenée du fil aux éléments à souder.
Le fil destiné à alimenter la machine est, par exemple, découpé en tiges de toute longueur désirée ou mieux, continu et alors, enroulé de manière à former une bobine 16 (figure
14) folle sur un axe porté par une potence 17 montée sur le plateau 6 de la machine.
Porte-fil.-
Le porte-fil 5 peut être établi de toute manière
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appropriée; figures 11 à 13, il comporte, à sa partie supérieure, une tête de suspension 19 pourvue d'une pièce 20 traversée par un canal 21 servant de guide supérieur au fil 3 et, à sa partie inférieure, un capuchon 22 traversé par un canal 23 servant de guide inférieur au même fil ;
lorsque la tête 19 est montée sur la machine (figure 4), l'axe t-t du.'porte...,fil est incliné convenablement par rapport aux éléments à souder et à l'axe x-x du chalumeau* - -
Le fil venant de la bobine 16 passe à travers le porte-fil entre deux molettes 24 et 25, dont l'une 24 est folle autour de son axe 26, tandis que l'autre 25 est solidaire d'un arbre moteur 27 d'entraînement du fil 3; cet arbre est actionné par le moteur 11 de la manière ci- après décrite.
La molette 24 est portée par une chape 28 montée sur une tige 29 de la tête 19 elle-même établie sous forme de chape pour recevoir la molette 25; l'arbre 26 est porté par les branches de la chape 28, tandis que l'arbre 27 de la molette 25 est porté par la chape 19 et traverse les branches de la chape 28 dans des ouvertures allongées 27'; un ressort 30 est interposé entre une collerette 31 de la tige 29 et le fond de la chape 28; sa pression peut être réglée à volonté par tout moyen approprié, par exemple, au moyen d'une douille 32 en une pièce avec la collerette 31, cette douille étant filetée intérieurement, vissée sur la tige 29 et réglable le long de cette tige en agissant avec une clé sur sa tête polygonale 32';
grâce à ce ressort, une pression appropriée peut être exercée sur le fil 3 par les molettes 24 et 25.
Mécanisme d'entraînement cireulaire du porte-fil.- (Figures 4 à 8).-
La tte 19 du porte-fil 5 est pourvue de pattes 33 avec trous 34, à l'aide desquelles elle est assemblée par des vis ou boulons 35 à un cadre 36 (figure 7); ce cadre porte des tourillons 37; ces tourillons 37 sont creux et montés sur des axes 38 portés par un palier 39 avec double roulement à
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billes 40. (Figures 6 et 7).
Ce palier 39 est enfilé sur un maneton 41 d'axe u-u (figure 6) porté par un disque 42 calé sur un arbre 43; cet arbre 43 est monté,, au moyen de roule... ments à billes 44, dans un palier 45 qui forme corps avec une console 46 fixée, par des boulons de blocage 47, sur des colonnettes 48 portées par le plateau 6 de la manière qui sera ciaprès décrites
L'extrémité de l'arbre 43 qui est opposée au maneton 41 est, par une articulation à cardan 49-50 (figures 4 et 5), reliée à un arbre intermédiaire 51. Cet -arbre 51 est relié, à son extrémité opposée, par l'intermé- diaire d'une seconde articulation à cardan 52-53, à l'arbre moteur 54 calé sur l'axe d'un pignon conique 55 en prise avec le pignon conique 14 (figures 4 et 5).
Le tout étant ainsi agencé, le pignon conique 14 entraîne le pignon 55 et, par suite, les arbres 54 - 51 - 43 en communiquant à l'axe u-u du maneton 41 un mouvement circulaire de rayon r autour de l'axe vv (figure 6)*Par suite, tout l'équipage porté par ce maneton 41, c'est-à-dire le cadre 36, la tête 19 du porte-fil 5 et ce porte-fil 5 reçoivent ce même mouvement circulaire. L'extrémité 2 du fil 3 entraînée par le porte-fil µ décrit donc, également, un mouvement circulaire de rayon r.
Dispositif de ¯guidage du porte-fil.- (Figures 6 à g.-)
Comme il a été dit, le porte...fil 5 est, de préfé- rence, pourvu d'un dispositif de guidage destiné à maintenir son axe t-t toujours parallèle à lui-même pendant son mouve- ment circulaire; ici, ce dispositif de guidage est constitué par deux coulisseaux identiques 37a montés sur les tourillons creux 37; chacun de ces coulisseaux est pourvu d'une glissière horizontale 37b dans laquelle coulisse horizontalement le tourillon correspondant 37 pendant chaque tour du maneton 41 et d'une glissière verticale 37c grâce à laquelle il est enfilé sur la colonne correspondante 48 le long de laquelle il coulisse
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pendant chaque tour du même maneton 41.
De la sorte, les mouvements horizontaux et les mouvements verticaux du porte- fil peuvent s'exécuter librement, au cours de chaque rotation du maneton 41 et l'axe t-t se déplace toujours parallèlement à lui-même.
Mécanisme d' amenée du fil d'apport à la soudure.- (Figures 9 et 10).-
Sur le plateau 15 de commande du mécanisme d'amenée du fil d'apport est monté (figures 9 et, la) un maneton 56 @ portant une bielle 57 dont la fête 58 porte une douille 59 contenant un cliquet 60 soumis à l'action d'un ressort 61; le cliquet 60 est en prise avec une roue dentée 62 dont les dents ont une inclinaison appropriée à l'entraînement à produire; un second cliquet 63 monté dans un bloc fixe 64 et poussé constamment par un ressort 65 est en prise avec la denture de la roue 62. De la sorte, à chaque tour du plateau 15, la roue dentée62 est entraînée d'une fraction de tour dans le sens de la! flèche de la figure 9.
Cette roue dentée 62 entraîne un arbe 66 monté dans des paliers 67 et relié par une articulation cardan 68-69 à un arbre intermédiaire 70.
Cet arbre 70 est relié, à son extrémité opposée, et par une transmission à cardan 71-72 à l'arbre 27 de commande de la molette 25 d'entraînement du fil 2. (figure 5).
Comme l'axe z-z de l'arbre 27 décrit dans l'espace une circonférence de rayon r tandis que l'axe w-w de l'arbre 66 est fixe, l'axe m-m de l'arbre 70 décrit un cône dont le sommet est le point 73 de rencontre des axes m-m et w-w et dont la base est la circonférence décrite par le point 74 de rencontre des axes m-m et z-z. Dans ce mouvement, la distance des points 73-74 varie constamment; pour cette raison, l'arbre 70 est établi télescopique et formé de deux partes 70a 70b mobiles l'une dans l'autre; une clavette longitu- dinale 75 rend ces deux parties rotativement solidaires l'une de l'autre.
De la sorte, l'alimentation du fil d'apport est
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effectuée en quantité proportionnelle au nombre de tours accompli par l'arbre 54 et, par suite, au nombre de tours accomplis par l'extrémité 2 du fil d'apport.
Dispositif d'entraînement relatif du fil d'apport et du chalumeau par rapport aux éléments à souder.-
Comme il a été dit,,, un mouvement relatif est créé entre le chalumeau et les éléments à souder,
Lorsque les éléments à souder ont leurs bords rectilignes comme les bords b1 - b2 des figures 1 à 3, la soudure est exécutée comme soudure montante, o'està -dire en partant du bas de ces bords pour aller jusqu'a leurs sommets, Pour cela, les éléments à souder qui peuvent appartenir à une même pièce, par exemple, une tôle h enroulée en cylindre, peuvent être disposés sur un support 76 fixe situé en regard de la machine et le plateau 6 est, alors pourvu d'un dispositif élévateur;
ou bien, ce plateau 6 est fixe et les éléments à souder sont montés sur un support animé d'un mouvement de haut en bas, ou bien plateau 6 et support 76 sont simultanément mobiles en sens contraires l'un de l'autre.
Figures 14 et 15, on a supposé que le plateau 6 est seul mobile et a son axe vertical; la tôle cylindrique h à souder le long de ses borde al et a2 est monté sur le support 76; une pièce 77 taillée inférieurement en V est engagée sur le bord supérieur h' de cette tôle h et maintient celle-ci en position; cette pièce de retenue 77 est réglable verticalement, par exemple, au moyen d'un volant 78 et: chacun de ces organes 76-77 est de plus réglable le long de guides verticaux 79 montés sur le bâti 18.
Le plateau 6 est mobile le long de deux colonnes de guidage 80 et 81 disposées de part et d'autre d'une tige filetée 82; cette tige traverse ce plateau qui forme sur elle un écrou non rotatif. Elle porte, à sa partie inférieure, une roue dentée conique 83 en prise aveo un pignon conique 84; ce pignon est entraîné par un train denté démultiplicateur
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logé dans un carter 85, placé sous le contrée d'un levier 86; ce train est actionné par une roue dentée 87 en prise avec le pignon 88 d'un réducteur de vitesse 89 logé dans un carter et mû par le moteur 90 alimenté par la même source de courant que le moteur 11 ou par une source similaire de manière à tourner en synchronisme aveo ce moteur 11.
Le tout est réglé de manière telle que le plateau 6 se déplace par.rapport aux éléments à souder, à la vitesse nécessaire à l'exécution de la soudure au moyen du chalumeau 4 et du fil d'apport 3.
La machine peut. également être pourvue de moyens d'exécution de soudures courbes; par exemple, pour couder un fond de cylindre sur la tôle cylindrique h précitée et qui a été soudée longitudinalement par les moyens ci-dessus définis, on solidarise, à la manière usuelle, ce fondât cette tôle par plusieurs points de soudure également répartis sur leurs bords circulaires en regard en laissant entre ces ords l'intervalle 9 nécessaire à l'éx@cution de la soudure à double cordon; puis on fixe l'ensemble formé par ce cylindre et ce fond dans une monture cylindrique en faisant coïncider l'axe k de la tôle cylindrique et du fond solidaire de cette tôle avec l'axe de cette monture.
Un moteur 92 communique à cette monture et par suite à la tôle et au fond qui en est solidaire un mouvement de rotation autour de leur axe horizontal commun k; le mouvement de rotation de ce moteur est transmis à la monture par des moyens quelconques, par exemple, par un train denté 93-94, un réducteur à vis sans fin logé dans un carter 96 et des roues dentées 96-97 (figure 14).
Pour l'exécution de cette soudure ciroulaire, le plateau 6 est préalablement amené à une hauteur telle que la flamme du chalumeau 4 travaille les bords des pièces à souder dans le plan horizontal de leur axe de rotation k (figure 14); et ce plateau est immobilisé en laissant le
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moteur 90 à larrêt pendant toute la durée de l'exécution de cette soudure,
Toute autre soudure courbe non circulaire pourrait être exécutée de la marne manière aveo le plateau 6 à l'arrêt, les divers points des borda à souder étant présentés au chalumeau et au fil d'apport par tous moyens appropriés, voire même à la main.
On conçoit également que la machine pourrait être pourvue d'un second plateau équipé comme le plateau 6, mais dépourvu de vis verticale d'entraînement; ce plateau serait donc fixe et affecté uniquement à l'exécution des soudures oourbes. De la sorte, sur une machine à deux plateaux de travail similaires au plateau 6 dont un mobile et un fixe, il est possible d'exécuter simultanément une soudure rectiligne et une soudure courbe, un même opérateur pouvant surveiller l'exécution de ces deux soudures aveo la plus grande facilitée
Une machine présentant les marnes avantages pourrait... également, être établie avec deux plateaux fixes équipés comme le plateau 6,
un dispositif d'entraînement rectiligne d'une pièce cylindrique à souder suivant les génératrices extrêmes et un dispositif d'entraînement circulaire ou suivant toute ligne courbe quelconque d'autres pièces à souder, tels qu'un cylindre et un fond pour ce cylindre.
De manière similaire, une machine à souder pourrait être établie avec trois plateaux de travail. ou même un plus grand nombre de plateaux dont un même opérateur pourrait surveiller le fonctionnement ces plateaux pouvant être suivant les buts multiples recherchés, soit tous mobiles, soit tous fixes. soit les uns fixes et les autres mobiles
Dispositif d'arrêt automatique de la machine*- (Figure 15).-
Dans le cas de l'exécution de soudure rectilignes, la machine représentée figures 14 et 15 peut être arrêtée automa tiquement à la fin de chaque soudure de ce genre; ici, à cet effet, le plateau mobile 6 porte une butée 98 de commande d'un
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contacteur 99 d'arrêt des moteurs il et 90;
lorsque la soudure a été exécutée sur toute la hauteur désirée; cette butée 98 ac- tionne la pièce 100 du contacteur 99 d'arrêt des moteurs 90 et 11; la machine s'arrête donc; le conducteur de la machine met, alors, le levier 86 dans la position de marche arrière et rapide du plateau 6; puis, il remet en marche le moteur 90 seul, le plateau 6 revient à sa position de départ à allure rapide; à la fin de ce mouvement de retour, une seconde butée 101 montée sur le plateau 6 heurte la pièce 102 d'un second contacteur 103 disposé à la partie inférieure de la machine} ce contacteur produit l'arrêt du moteur 90;
chacun de ces oontaoteurs 99 et 103peut être porté par l'une des colonnes de la machine, la colonne 80, par exemple,
Dispositifs de réglage.-
Comme cela a été ci-dessus exposé, dans des buts de commodité divers, la machine est pourvue de dispositifs de réglage variés.
Ainsi.
1 le rayon r de la circonférence décrite par l'extrémité du fil d'apport peut être modifié simplement chaque fois que cela est nécessaire en démontant la pièce 43 - 42 - 41 et en la remplaçant par une autre dans laquelle la distance r des axes u-u - v-v aura la nouvelle valeur désirée.
2 La vitesse d'amenée du fil d'apport à la soudure peut, de même, être réglée à toute valeur désirée} dans ce but, le rayon r' d'exentricité du maneton 56 est réglable; à cet effet ce maneton 56 est porté par un coulisseau 104 monté mobile entre les joues 105 formant glissières et portées par le disque 15; ca ooulisseau 104 forme un écrou non rotatif sur une tige filetée 106 folle dans un bloc 107 solidaire du disque 15; cette tige peut reoevoir un mouvement de rotation autour de son axe an agissant sur sa tâte 108.
3 Entre la plate-forme- ! et les mécanismes ci- dessus décrits, un chariot 109 de réglage simultané de la
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position du chalumeau et du porte-fil par rapport aux éléments à souder peut être disposé mobile dans des glissières 110 fixées au.- plateau; ce chariot peut être pourvu d'une tige filetée 111 avec bouton molleté 112 de réglage de tout le système chalumeau et porte-fil d'apport par rapport aux éléments à souder; l'axe i-i de cette vis de réglage est, par exemple, disposé parallèlement au plan des deux bords b1 - b2 des éléments à souder, 4' Ce chariot 109 porte, luie, un second chariot 113 pourvu d'une console 114 traversée par une tige filetée 115 avec bouton molleté 116 ;
l'axe j-j de cette tige filetée est disposé.. transversalement au plan formé par les bords b1 - b2 des éléments à souder. De la sorte, par la manoeuvre de la vis 115, la distance de l'ensemble formé par le chalumeau et le porte-fil 5 peut être réglée, par rapport à ces bords bl b2.
5 Un dispositif de réglage de l'inclinaison de t'axe du chalumeau par rapport aux éléments à souder est constitué, ici, par des paliers 117 montés sur le chariot 113 et supportant des tourillons à éorous 118 montés sur un manchon 119 de support du corps 7 du chalumeau; ces tourillons peuvent être réglés dans toute position désirée, sur les consoles 117 au moyen de leurs écrous 118.
De la sorte, l'axe x-x du chalumeau peut être incliné sous tout angle désiré par rapport à l'horizontale dans que le porte-fil 5 participe à ce mouvement
6 Des moyens de réglages de la distance du chalumeau 4 par rapport aux éléments à souder et indépendamment du fil d'apport peuvent être prévus; ici, ces moyens sont constitués par une tige filetée 120 vissée dans le manchon 119 et portée par un collier 121 solidaire du corps 7 du chalumeau; cette vis 120 est manoeuvrée par un bouton molleté 122 solidaire de la vis 120.
7 Le portefil 5 peut être pourvu d'un dispositif permettant de régler sa distance verticale par rapport au chalumeau; ce dispositif de réglage vertical est, ici, constitua
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par la console 46 qui peut être réglée à toute hauteur désirée le long des colonnettes 48 au moyen des pièces de blocage 47 établies sous forme de boulons.
Dans le cas où le porte-fil 5 est ainsi réglable en hauteur, l'arbre intermédiaire 51 est établi télescopique comme l'arbre 70 et peut comporter, alors, des éléments 51a- 51b similaires aux éléments 70a et 70b et une clavette 123 similaire à la clavette 75 de liaison rotative de ces éléments,
8 Des moyens de réglage de l'inclinaison du porter fil par rapport aux éléments à souder sont aussi prévus; ici, ces moyens sont constitués par des paliers 37 du cadre 36; ces paliers sont montés'fous sur les tourillons 38 et bloqués sur ceux-ci, dans toute position désirée, au moyen des écrous 124 montés sur les extrémités filetées de ces tourillons.
9 L'amplitude de la course du plateau mobile ainsi que les points de départ et d'arrêt de cette course sont, également, réglables à volonté, au moyen des contacteurs 99-103 qui sont montés mobiles le long de la colonne 80. chacun de ces contacteurs pouvant être immobilieé en tout point désiré de cette colonne au moyen d'un écrou de serrage! écrou 125 pour le contacteur 99 et 126 pour le contacteur 103. lien entendu, la machine ci-dessus décrite n'est donnée qu'à titre d'exemple et de nombreuses modifications peuvent y être apportées sans sortir des limites de la présente invention; de même, la matière d'apport de soudure, au lieu d'être à l'état de fil pourrait 8tre sous toute autre forme : tige, feuille etc*