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.létal recouvert d'aluminium et procédé et appareil permettant de le fabriquer.
La présente invention a pour objet un métal compor- tant un enduit d'aluminium, plus exactement un métal fer- reux ainsi recouvert ; a également pour objet un pro- cédé et un appareil permettant de fabriquer ce nouveau @
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produit industriel.
Le métal dit "métal galvanisé" (ou métal recouvert de zinc) et les métaux étamés sont dans le commerce depuis des années, mais, bien que l'intérêt de l'obtention des métaux enduits d'aluminium par immersion dans de l'alumi- nium fondu se soit fait sentir depuis déjà un certain temps, on n'a pas, jusqu'à présent, produit un tel métal comme article commercial, parce qu'on ne connaît pas de procédé industriellement applicable et qui permette d'en- duire le métal (particulièrement un métal ferreux) d'un revêtement d'aluminium offrant les qualités suivantes:
être adhérent, sensiblement uniforme, ductile, non susceptible de se briser au cours de l'usinage usuel des métaux et résistant à la corrosion. On peut trouver dans la littéra- ture technique et scientifique des descriptions de procédés de revêtement de métaux avec de l'aluminium; néanmoins ces procédés sont lents et imparfaits et ne sont pas de nature à fournir un produit qui soit intéressant au point de vue industriel et qui rende des services appréciables.
Le procédé objet de l'invention a l'avantage de permettre d'appliquer aux métaux, et surtout aux métaux ferreux, des revêtements d'aluminium ou d'un alliage d'aluminium qui sont adhérents, sensiblement uniforme, unis et brillants, convenables et qui donnent toute satisfac- tion dans le commerce et dans l'industrie. Ce procédé s'exécute promptement, avec une rapidité et une souplesse répondant aux exigences de l'industrie moderne. Il convient particulièrement à la fabrication continue de fils, tiges, barres, poutres, feuilles, bandes,etc.. enduits d'aluminium comme on le fait généralement dans la fabrication
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de produits métalliques munis d'enduits.
L'invention s'étend en outre au produit industriel le nouveau constitué poar métal enduit d'aluminium sous diverses formes et particulièrement sous les formes courantes, telles que fils, feuilles, barres,etc., l'en- duit offrant les qualités suivantes : est adhérent, uni, brillant, à surface uniforme ou continue, il résiste à la corrosion tant aux hautes températures qu'aux tempéra- tures normales, il résiste à l'attaque par les acides des fruits, il peut supporter les efforts qui interviennent pendant le travail du métal sans se rompre et mettre à nu le métal ferreux qui se trouve sous lui et il conserve ses propriétés après avoir été soumis au traitement d'usi- nage. L'enduit obtenu est, de plus, sensiblement uniforme en coupe, sur toute la longueur.
Enfin,l'invention a aussi pour objet un appareil utilisé en combinaison avec le procédé.
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien comprendre de quelle manière l'invention peut être réalisée.
La fig.l est une vue schématique montrant les divers stades du procédé.
La fig.2 est une vue de côté d'un four destiné à renfermer l'aluminium ou l'alliage d'aluminium fondu et dans lequel les articles reçoivent l'enduit.
La fig.Z est une coupe verticale de ce four.
La fig. 4 est une coupe verticale d'un appareil modifié.
La fig.5 est une reproduction photomicrographique ,%d'une section oblique d'un fil enduit d'un alliage riche
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en aluminium par le procédé objet de l'invention et dis- posé dans une matrice, pour Inexécution de la photogra- phie.
La fig.6 est une vue schématique relative à une variante du procédé.
L'aluminium s'oxyde très facilement à l'état fondu et la pellicule ou couche d'oxyde qui se forme à la surface d'un bain d'aluminium fondu présente une tension superficielle très grande qui, avec la faible densité de l'aluminium fondu, détermine une résistance surprenante à la pénétration, la pellicule d'oxyde s'abaissant forte- ment au-dessous de la surface libre du bain quand on appuie sur elle des objets (par exemple une tige ou un fil d'acier); cette pellicule d'oxyde peut être entraînée par un objet jusqu'à une profondeur très importante sous la surface du bain sans se rompre.
L'aluminium fondu semble, de plus, agir d'une manière semblable sur les articles qui comportent un recouvrement ou une pellicule superficielle d'oxyde. On doit attribuer vraisemblablement à la présence de cette pellicule d'oxyde la cause des échecs rencontrés lorsqu'on a voulu fixer une pellicule de métal adhérente sur des objets métalliques par immer- sion de ceux-ci dans un bain d'aluminium.
Dans le procédé objet de l'invention, on opère de manière à enlever les oxydes de l'objet à traiter afin d'éviter de faire passer cet objet dans une pellicule d'oxyde et à éliminer ou diminuer l'adhérence de l'alumine provenant du bain sur l'objet en question.
La particularité essentielle du procédé objet de l'invention consiste en ce que l'on immerge l'article métallique à traiter dans le bain d'aluminium en-dessous
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de la pellicule d'oxyde ou que l'on élimine virtuel- lement la pellicule superficielle de ce bain et que l'on fait subir à l'article en question un traitement préalable par de l'hydrogène avant de l'introduire dans ce bain d'alu- minium en vue de réduire complètement et d'enlever les oxydes et d'en charger ou saturer d'hydrogène la surface extérieure.
Il y a intérêt également à revêtir l'article en question d'un composé du bore à bas point de fusion (par exemple d'acide borique ou de borax) avant de le faire pénétrer dans le bain d'aluminium et après l'avoir décapé pour en enlever les incrustations,etc..
On va maintenant décrire, en se référant au schéma de la fig.l, le mode d'exécution ------'- du procédé auquel on donne la préférence:
Comme exemple d'article à traiter on a choisi celui d'un fil métallique d'acier, désigné par X. Si le fil X a besoin d'être nettoyé ou débarrassé d'incrustations, il est préférable de la faire passer d'abord dans un appareil de décapage 10 ( qui peut être une cuve contenant une solution d'acide chlorhydrique ou un bain d'alcali ou tout ensemble convenable de dispositifs nettoyeurs) où les incrustations, les oxydes, la graisse,etc..sont enlevés.
ensuite, il est préférable de faire passer le fil nettoyé dans une solution d'acide borique (avantageusement une solution concentrée, par exemple une solution à 7 %) ou une solution de borax ou d'un autre sel de bore à bas point de fusion ; solution est placée dans le récipient 14. Avant de faire passer le fil dans la solution d'acide borique, on peut le chauffer et de préférence on le porte au rouge (600 par exemple) ce qui évidemment détermine .l'expulsion de l'eau adhérant superficiellement au fil
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et concentre la solution déposée sur lui.
Le chauffage peut être exécuté dans un four 12 contenant de l'air chaud.
On peut exécuter la préparation du fil de la manière suivante: on fait passer le fil dans une chambre 16 contenant de l'hydrogène. La longueur de la chambre à hydrogène et la température à laquelle le fil y est chauffé sont telles que le fil y soit complètement désoxydé et que sa surface se charge d'hydrogène avant de pénétrer dans le bain d'aluminium ou d'alumine . Dn peut employer à cet effet un four contenant de l'hydrogène et chauffé à une température de 1000 ; dans. ce four,le fil atteint sensiblement la même température. Avec un fil dtacier, des températures d'environ 900 et plus sont nécessaires à l'obtention d'une charge préalable efficace. On peut opérer avec des mélanges d'azote et d'hydrogène si de hautes températures sont nécessaires. De même,on peut utiliser des mélanges d'oxyde de carbone et d'acide carbonique avec de l'hydrogène.
Ceci permet d'employer comme source économique d'hydrogène certains gaz indus- triels contenant ce corps. Comme gaz de ce genre, on peut mentionner les gaz de hauts fourneaux et le gaz bleu. Tou- tefois il faut éliminer les hydrocarbures non saturés. Si le four est en communication avec la poche à aluminium, il est préférable que ce four soit étanche, ce qui évite la pollution de l'hydrogène par l'oxygène, l'air ou d'autres gaz attaquant l'aluminium. Au contact du bain d'aluminium il importe de ménager une atmosphère qui soit pratiquement exempte d'oxygène et d'autres gaz attaquant l'aluminium afin de diminuer ou de supprimer pratiquement la formation d'une pellicule d'oxyde ou autre sur le bain aux points centrée ou de sortie.
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On peut, dans bien des cas, au lieu de chauffer par l'hydrogène de la chambre 16 l'article à traiter, porter cet article lui-même à la température superficielle requise.
Comme le montre la fig.6, on peut faire passer à travers le fil X un courant électrique qui y est amené et qui en sort par des galets de contact c,c1 ou dispositifs simi- laires. uand on se sert du récipient 14, l'un des contacts, le contact c, par exemple, peut être placé en amont de ce récipient 14, de telle manière que l'article soit chauffé avant de pénétrer dans le récipient en question. Si l'on utilise une solution d'un composé du bore (ou une solution similaire), le fil y reçoit un vernis qui, aux températures supérieures à son point de fusion, laisse facilement péné- trer l'hydrogène jusqu'au fil et en retarde le départ si le fil est ensuite exposé à l'air et refroidi entre le moment où il sort du four à hydrogène et celui où il entre dans le bain d'aluminium.
Le fil, en sortant du four 16, passe dans l'alumi- nium ou l'alliage d'aluminium fondu d'une manière telle qu'il n'ait pas à traverser une pellicule d'alumine. On à peut arriver/ce résultat en introduisant le fil dans le bain d'aluminium sous la surface de ce bain, par exemple comme le montrent les fig.2 et 3, par un orifice 20 pratiqué dans une poche 32 qui contient l'aluminium fondu.Dn peut ensuite faire sortir du bain fondu d'aluminium le'fil enduit soit par un orifice 26 semblable à l'orifice 20 et ménagé dans la poche 22 au-dessous du niveau 24, soit le faire émerger de la surface du bain au sommet de la poche.
Il est recommandable de disposer l'orifice d'entrée ou l'orifice de sortie ou les deux de manière à réduire la @
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surface libre du bain pour que l'oxydation soit abaissée à une valeur négligeable et que l'adhérence de l'alumine sur le métal pourvu de son revêtement soit . évitée.
On peut aussi faire pénétrer le fil dans l'aluminium fondu de telle manière qu'il n'ait pas à traverser une pellicule d'oxyde; à cet effet on l'introduit dans un bain d'aluminium exempt d'oxyde à sa surface, comme il est indiqué sur la fig.4. On peut maintenir la surface du bain exempte d'oxyde en ménageant au dessus d'elle, une atmosphère réductrice d'hydrogène pur pratiquement exempt d'oxygène, comme décrit plus haut. La poche 22, dans le cas de la fig.4, est surmontée d'une coupole ou un couvercle 30 présentant des orifices 32,33 à travers lesquels on peut faire entrer et sortir le fil à traiter. Un galet 35 ou autre dispositif équivalent, peut être ménagé en vue de guider le fil à son entrée dans le bain et à sa sortie.
On peut admettre l'hydrogène au-dessous de la coupole 30 au moyen de tuyaux 37 reliés à elle. Il est loisible d'uti- liser une bobine 39 ou un appareil analogue pour tirer, d'une manière continue, le fil à travers le bain d'aluminium et pour le recevoir après revêtement. Avec un fil de calibre 28, on peut prévoir une vitesse d'avancement de 3 m à 15 m environ à la minute.
L'article revêtu d'aluminium est de préférence essuyé à sa sortie du bain d'aluminium et, pendant que l'enduit d'aluminium est encore plastique; cette opération a pour but d'enlever l'excédent d'aluminium et de régulari- ser l'épaisseur du revêtement. Un dispositif d'essuyage a été indiqué en 45.
On peut maintenir l'aluminium à l'état fondu dans
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la poche 22 à l'aide de brûleurs à gaz 40 ou d'autres appa- reils de chauffage appropriés et les poches peuvent être entourées de maçonneries 42.
On peut de la même manière enduire d'aluminium des feuilles, des barres, des tiges,etc... On peut aussi opérer avec des objets façonnés tels que articles creux en métal, -,. clous,etc.. et, en fait, avec une infinité d'ar- ticles les plus divers pour les recouvrir d'aluminium ou d'alliage à base d'aluminium par le procédé objet de l'inven- tion.
Quand des articles de fer viennent en contact avec l'aluminium ou l'alliage fondu, il se forme à leur surface une couche intermédiaire d'un alliage de fer et d'aluminium et, pour que l'épaisseur de cette couche mixte puisse être sensiblement uniforme sur les différents articles, on les fait pénétrer dans le bain et on les en fait sortir de manière telle que toutes leurs parties soient soumises à l'action de ce bain pendant un temps sensiblement égal.:-,en arrive en tirant les fils,feuilles, barres,etc..à travers le bain à une vitesse sensiblement uniforme de telle manière que toute leur surface et tous leurs points traversent la masse d'aluminium dans le même laps de temps.
Pour ce qui est des objets de petite dimension, on les plonge dans le bain de manière à les submerger ou les immerger sensiblement d'un seul coup et on les retire au bout d'un temps approprié.
De plus,le temps pendant lequel les articles restent soumis à l'action du bain d'aluminium est avantageusement de courte durée.
Dans le cas d'articles enduits d'aluminium qui doivent être soumis aux traitements ou sinages usuels dans
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la fabrication des objets métalliques pourvus de revêtements, par exemple à un cintrage, un étirage, etc. le temps d'expo- sition de. l'article à l'action du bain d'aluminium est, de préférence, tel qu'il ne se forme qu'une petite quantité d'alliage mixte aluminium-fer entre l'objet et le revéte- ment, car les alliages aluminium-fer, exactement comme les alliages zinc-fer et étain-fer, ont tendance à être durs et cassants ; cette raison, la couche mixte est de faible épaisseur afin d'adhérer au métal constitutif de l'objet traité sans éclatement ni rupture.
Il s'est révélé qu'une couche de l'alliage mixte d'une épaisseur de 5 à 7,5 envi- ron résiste au pliage sans donner lieu à une corrosion à l'endroit du pli quand on exécute des essais à la corrosion.
,On peut, selon l'invention, appliquer, sous forme de revêtements adhérents, des alliages, d'aluminium et parti- culièrement des alliages dans lesquels l'aluminium est le métal de base ainsi que 1.'aluminium du commerce; de sorte que le terme "aluminium" partout où il est employé doit être considéré comme désignant aussi bien l'aluminium que ses alliages. Le mot "hydrogène" doit également être compris comme s'étendant aux gaz qui contiennent de l'hydrogène à l'exclusion de ceux qui ont une action nuisible, comme on l'a expliqué ci-dessus.
Les fils et les bandes plates enduits- d'aluminium par le procédé objet de l'invention, sont unis et brillants; la couche d'aluminium est adhérente et sensiblement uniforme sur toute l'étendue du métal qu'elle recouvre. L'enduit d'aluminium, y compris l'alliage mixte entre l'enduit lui- même et le métal constitutif du fil ou de la bande, est d'une épaisseur sensiblement uniforme. On peut plier forte- ment les piècesde métal ainsi revêtues sans que l'enduit
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éclate ou se détache au point de pliage.Le métal ne montre d'ailleurs, quand il a été soumis au traitement, aucune trace de brisure sous l'effet de l'hydrogène ou pour une autre raison, particulièrement lorsqu'il s'agit d'articles en fer.
L'enduit d'aluminium 50 (fig. 5) fait corps avec le métal de base ou de support 52, la couche intermédiaire 54 étant constituée par un alliage de l'aluminium avec le métal sur lequel on a appliqué le revêtement. En 56 est indiquée la matrice qui entoure l'objet et son enduit ; est uti- lisée afin de permettre la prise d'une photographie à plus grande échelle de la section de cet objet.
Les essais prouvent que le métal ainsi recouvert présente une résistance exceptionnellement élevée à la corro- sion ou à l'oxydation, à la fois aux températures normales et aux hautes températures. Les essais montrent également que les objets en question sont exceptionnellement résistants à l'action des acides ou composés que renferment les fruits et les végétaux et qui attaquent le plus souvent les métaux.
Il va. de soi que l'invention n'est pas limitée aux différents modes d'exécution qui viennent d'être décrits et que l'on pourrait s'en écarter sans pour cela sortir du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS
1) Un objet métallique présentant un revêtement d'aluminium ou d'alliage à base d'aluminium qui y adhère et est uniforme sur toute sa longueur, ce revêtement étant de nature à résister à un pliage important sans accuser de rupture ou d'écaillage.
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.letal coated with aluminum and method and apparatus for making same.
The present invention relates to a metal comprising an aluminum coating, more exactly a ferrous metal thus coated; also has for object a process and an apparatus making it possible to manufacture this new @
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industrial product.
The metal known as "galvanized metal" (or metal coated with zinc) and tinned metals have been in the trade for years, but, although the interest of obtaining metals coated with aluminum by immersion in aluminum - molten nium has been felt for some time already, we have not, until now, produced such a metal as a commercial article, because we do not know of an industrially applicable process which makes it possible to en- reduce the metal (particularly a ferrous metal) from an aluminum coating offering the following qualities:
be adherent, substantially uniform, ductile, not susceptible to breaking during normal metal machining and resistant to corrosion. Descriptions of processes for coating metals with aluminum can be found in the technical and scientific literature; nevertheless, these processes are slow and imperfect and are not such as to provide a product which is interesting from an industrial point of view and which renders appreciable services.
The process which is the subject of the invention has the advantage of making it possible to apply to metals, and especially to ferrous metals, coatings of aluminum or of an aluminum alloy which are adherent, substantially uniform, plain and shiny, suitable. and which give all satisfaction in commerce and industry. This process is carried out quickly, with a speed and flexibility meeting the requirements of modern industry. It is particularly suitable for the continuous manufacture of aluminum coated wires, rods, bars, beams, sheets, strips, etc. as is generally done in manufacturing.
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metal products with coatings.
The invention further extends to the industrial product of the novel formed of metal coated with aluminum in various forms and particularly in common forms, such as wires, sheets, bars, etc., the coating offering the following qualities. : is adherent, uniform, shiny, with a uniform or continuous surface, it resists corrosion at both high and normal temperatures, it resists attack by fruit acids, it can withstand the stresses involved during metalworking without breaking and exposing the ferrous metal beneath it and retains its properties after being subjected to the machining treatment. The coating obtained is, moreover, substantially uniform in section, over the entire length.
Finally, a subject of the invention is also an apparatus used in combination with the method.
The description which will follow, with reference to the appended drawing, given by way of example, will make it clear how the invention can be implemented.
Fig.l is a schematic view showing the various stages of the process.
Fig.2 is a side view of a furnace intended to enclose the aluminum or molten aluminum alloy and in which the articles receive the coating.
Fig.Z is a vertical section of this oven.
Fig. 4 is a vertical section of a modified apparatus.
Fig. 5 is a photomicrographic reproduction,% of an oblique section of a wire coated with a rich alloy
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made of aluminum by the process which is the subject of the invention and placed in a matrix, for the execution of the photograph.
FIG. 6 is a schematic view relating to a variant of the method.
Aluminum oxidizes very easily in the molten state and the film or oxide layer which forms on the surface of a bath of molten aluminum exhibits a very high surface tension which, together with the low density of molten aluminum, determines a surprising resistance to penetration, the oxide film dropping sharply below the free surface of the bath when objects (for example a rod or a steel wire) are pressed against it ; this oxide film can be entrained by an object to a very great depth under the surface of the bath without breaking.
Molten aluminum appears, moreover, to act in a similar manner on articles which have an oxide coating or surface film. The presence of this oxide film is probably to be attributed to the cause of the failures encountered in fixing an adherent metal film to metal objects by immersing them in an aluminum bath.
In the process which is the subject of the invention, the operation is carried out so as to remove the oxides from the object to be treated in order to avoid passing this object through an oxide film and to eliminate or reduce the adhesion of the alumina. from the bath on the object in question.
The essential feature of the process which is the subject of the invention consists in the fact that the metallic article to be treated is immersed in the aluminum bath below
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of the oxide film or that the surface film of this bath is virtually eliminated and the article in question is subjected to a preliminary treatment with hydrogen before it is introduced into this bath aluminum to completely reduce and remove oxides and to charge or saturate the exterior surface with hydrogen.
It is also advantageous to coat the article in question with a boron compound with a low melting point (for example boric acid or borax) before entering it into the aluminum bath and after having it. pickled to remove encrustations, etc.
We will now describe, with reference to the diagram of FIG. 1, the mode of execution ------'- of the method to which the preference is given:
As an example of an article to be treated, we have chosen that of a steel wire, designated by X. If the wire X needs to be cleaned or freed from encrustations, it is preferable to pass it first. in a pickling apparatus 10 (which may be a vessel containing a hydrochloric acid solution or an alkali bath or any suitable set of cleaning devices) where encrustations, oxides, grease, etc. are removed.
then it is preferable to pass the cleaned wire through a solution of boric acid (preferably a concentrated solution, for example a 7% solution) or a solution of borax or other boron salt with a low melting point ; solution is placed in the container 14. Before passing the wire in the boric acid solution, it can be heated and preferably brought to red (600 for example) which obviously determines the expulsion of the water adhering superficially to the wire
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and concentrate the solution deposited on it.
Heating can be carried out in an oven 12 containing hot air.
The preparation of the yarn can be carried out as follows: the yarn is passed through a chamber 16 containing hydrogen. The length of the hydrogen chamber and the temperature to which the wire is heated therein are such that the wire is completely deoxidized there and that its surface becomes charged with hydrogen before entering the aluminum or alumina bath. Dn can employ for this purpose an oven containing hydrogen and heated to a temperature of 1000; in. this oven, the wire reaches substantially the same temperature. With a steel wire, temperatures of about 900 and above are required to achieve an effective preload. It is possible to operate with mixtures of nitrogen and hydrogen if high temperatures are required. Likewise, mixtures of carbon monoxide and carbonic acid with hydrogen can be used.
This makes it possible to use certain industrial gases containing this substance as an economical source of hydrogen. As such gases, there may be mentioned blast furnace gases and blue gas. However, unsaturated hydrocarbons must be removed. If the furnace is in communication with the aluminum ladle, it is preferable that this furnace be sealed, which avoids the pollution of the hydrogen by oxygen, air or other gases attacking the aluminum. In contact with the aluminum bath, it is important to provide an atmosphere which is practically free of oxygen and other gases attacking the aluminum in order to reduce or practically eliminate the formation of an oxide film or the like on the bath. at centered or exit points.
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In many cases, instead of heating the article to be treated with the hydrogen in chamber 16, this article itself can be brought to the required surface temperature.
As shown in fig. 6, an electric current can be passed through the wire X which is brought to it and which leaves it by contact rollers c, c1 or similar devices. When the container 14 is used, one of the contacts, the contact c, for example, can be placed upstream of this container 14, so that the article is heated before entering the container in question. If a solution of a boron compound (or a similar solution) is used, the wire receives a varnish there which, at temperatures above its melting point, easily allows hydrogen to penetrate to the wire and delays the start if the wire is then exposed to air and cooled between the time it leaves the hydrogen furnace and the time it enters the aluminum bath.
The wire, leaving furnace 16, passes through the aluminum or molten aluminum alloy in such a way that it does not have to pass through an alumina film. This can be achieved by introducing the wire into the aluminum bath under the surface of this bath, for example as shown in Figs. 2 and 3, through an orifice 20 made in a pocket 32 which contains the aluminum. The coated wire can then exit the molten aluminum bath either through an orifice 26 similar to the orifice 20 and made in the pocket 22 below the level 24, or cause it to emerge from the surface of the bath at the top of the pocket.
It is recommended to arrange the inlet or the outlet or both so as to reduce the @
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free surface of the bath so that the oxidation is reduced to a negligible value and that the adhesion of the alumina to the metal provided with its coating is. avoided.
It is also possible to make the wire penetrate into the molten aluminum in such a way that it does not have to pass through an oxide film; for this purpose it is introduced into an aluminum bath free of oxide on its surface, as indicated in fig.4. The surface of the bath can be kept free of oxide by providing above it a reducing atmosphere of pure hydrogen practically free of oxygen, as described above. The pocket 22, in the case of FIG. 4, is surmounted by a cupola or a cover 30 having orifices 32,33 through which the wire to be treated can be brought in and out. A roller 35 or other equivalent device, can be provided with a view to guiding the wire as it enters the bath and at its exit.
The hydrogen can be admitted below the dome 30 by means of pipes 37 connected to it. It is possible to use a spool 39 or the like to continuously pull the wire through the aluminum bath and to receive it after coating. With a 28 gauge wire, one can predict a forward speed of about 3 m to 15 m per minute.
The aluminum coated article is preferably wiped off as it exits the aluminum bath and, while the aluminum coating is still plastic; the purpose of this operation is to remove the excess aluminum and to regulate the thickness of the coating. A wiping device has been indicated at 45.
Aluminum can be maintained in the molten state in
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the pocket 22 by gas burners 40 or other suitable heating apparatus and the pockets may be surrounded by masonry 42.
In the same way, sheets, bars, rods, etc. can be coated with aluminum. It is also possible to operate with shaped objects such as hollow metal articles, - ,. nails, etc. .. and, in fact, with an infinity of the most diverse articles to cover them with aluminum or aluminum-based alloy by the process which is the subject of the invention.
When iron articles come into contact with the molten aluminum or alloy, an intermediate layer of an alloy of iron and aluminum forms on their surface and, so that the thickness of this mixed layer can be substantially uniform on the different articles, they are made to penetrate into the bath and they are taken out in such a way that all their parts are subjected to the action of this bath for a substantially equal time.: -, arriving by pulling the wires, sheets, bars, etc., through the bath at a substantially uniform speed so that their entire surface and all their points pass through the aluminum mass in the same time.
For small objects, they are immersed in the bath so as to submerge them or submerge them substantially all at once and remove them after an appropriate time.
In addition, the time during which the articles remain subjected to the action of the aluminum bath is advantageously short.
In the case of articles coated with aluminum which must be subjected to the usual treatments or
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the manufacture of metallic articles provided with coatings, for example with bending, drawing, etc. the exposure time of. the article to the action of the aluminum bath is preferably such that only a small amount of mixed aluminum-iron alloy is formed between the object and the coating, since aluminum alloys -iron, just like zinc-iron and tin-iron alloys, tend to be hard and brittle; for this reason, the mixed layer is thin in order to adhere to the constituent metal of the treated object without bursting or breaking.
It has been found that a layer of the mixed alloy with a thickness of about 5 to 7.5 resists bending without giving rise to corrosion at the bend site when performing corrosion tests. .
According to the invention, it is possible, according to the invention, to apply, in the form of adherent coatings, alloys of aluminum and in particular alloys in which aluminum is the base metal, as well as commercial aluminum; so that the term "aluminum" wherever it is used should be taken to mean both aluminum and its alloys. The word "hydrogen" is also to be understood as extending to gases which contain hydrogen excluding those which have a deleterious action, as explained above.
The son and the flat strips coated with aluminum by the process object of the invention, are united and shiny; the aluminum layer is adherent and substantially uniform over the entire extent of the metal it covers. The aluminum coating, including the mixed alloy between the coating itself and the constituent metal of the wire or of the strip, is of a substantially uniform thickness. Metal parts thus coated can be strongly bent without the plaster
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shattering or detaching at the bending point. The metal shows, moreover, when it has been subjected to the treatment, no trace of breakage under the effect of hydrogen or for any other reason, particularly when it is articles of iron.
The aluminum coating 50 (FIG. 5) is integral with the base or support metal 52, the intermediate layer 54 being constituted by an alloy of aluminum with the metal on which the coating has been applied. At 56 is indicated the matrix which surrounds the object and its coating; is used to enable a larger-scale photograph of the section of this object to be taken.
Tests prove that the metal thus coated exhibits exceptionally high resistance to corrosion or oxidation, both at normal temperatures and at high temperatures. The tests also show that the objects in question are exceptionally resistant to the action of acids or compounds contained in fruits and plants and which most often attack metals.
He goes. It goes without saying that the invention is not limited to the various embodiments which have just been described and that one could depart from them without thereby departing from the scope of the invention.
CLAIMS
1) A metallic object having a coating of aluminum or an aluminum-based alloy which adheres to it and is uniform over its entire length, this coating being such as to withstand significant bending without showing any breaking or chipping .
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