BE393313A - - Google Patents

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BE393313A
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Publication of BE393313A publication Critical patent/BE393313A/fr

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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22BPRODUCTION AND REFINING OF METALS; PRETREATMENT OF RAW MATERIALS
    • C22B19/00Obtaining zinc or zinc oxide
    • C22B19/04Obtaining zinc by distilling
    • C22B19/06Obtaining zinc by distilling in muffle furnaces

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Description


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  "Dispositif pour la distillation du zinc et de métaux analogues". il est connu de distiller les métaux qui distillent facilement, comme le zinc, le cadmium, le mercure, dans un moufle rotatif qui est place dans un four tubulaire rotatif de manière à tourner avec celui- ci. Le chauffage du moufle se fait alors en règle gé- nérale de l'extérieur par un chauffage au moyen de flam- mes dans le four tubulaire rotatif. il a en outre été proposé d'effectuer la distillation de semblables métaux dans un moufle qui est lui-même établi comme four rota- 

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 tif, ce four rotatif passant en partie   à.   travers une chambre de four fixe et le chauffage du moufle établi comme four rotatif s'effectuant dans cette chambre de four. 



   Ces constructions proposées antérieurement du mou- fle n'ont pas donné de résultats satisfaisants, car dans les deux cas la paroi chauffée du moufle ne doit pas seulement se supporter   elle-même   mais doit servir en même temps de charpente de support pour toute la cons-   truation   du moufle. On devait par conséquent, dans le cas de l'établissement d'un ou de plusieurs moufles à l'intérieur d'un four tubulaire rotatif, disposer les appuis du moufle à des distances tellement courtes l'une de l'autre qu'il n'y avait plus suffisamment de surface de chauffe pour l'amenée de la chaleur, qui est nécessai- re pour l'opération endothermique de distillation, à la paroi extérieure du moufle entre ces appuis.

   Dans   l'au-   tre proposition, dans laquelle le moufle lui-même est établi comme four rotatif et dans laquelle par conséquent un appui par rapport à une paroi extérieure maçonnée du four rotatif n'est pas possible, on ne peut pas obtenir en pratique une stabilité suffisante de la construction. 



   Suivant la présente invention, on emploiecomme ré-   cipient   de distillation un moufle qui est monté sur un arbre porteur et tourne avec ce dernier à l'intérieur d'une chambre de four fixe chauffée. Le moufle est cons- truit en forme de chambre annulaire. Cette dernière est disposée autour d'un arbre porteur, avantageusement iso- lé par rapport à la chambre annulaire. Le moufle peut être fabriqué en métaux, en particulier en alliages ré- fractaires, ou bien également en une autre matière appro- priée, par exemple le carbure de silicium.

   Les deux pa- rois du four sont fermées aux extrémités de façon étan- ohe aux gaz par des anneaux qui, dans le cas où l'on em- ploie des métaux pour le moufle, sont avantageusement soudés aux parois du moufle, Ce mode de construction 

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 présente par rapport aux dispositionsconnues le grand avan- tage qu'actuellement la paroi extérieure du moufle qui est chauffée   directement   et qui présente par conséquent les températures les plus élevées, ne sert plus à supporter toute la construction, mais que pour supporter la cons- truotion on utilise une paroi intérieure du moufle qui est placée sur l'arbre porteur. La paroi intérieure n'est pas chauffée directement et est échauffée simplement par conduction thermique, c'est à dire à travers la charge. 



  Elle présente une température plus basse que la charge même et est par conséquent beaucoup plus résistante que la paroi de chauffage extérieur, plus chaude d'environ 200 . La construction a l'avantage supplémentaire qu'elle permet d'employer les moufles présentant un grand diamè- tre. Suivant l'expérience, il est difficile lorsqu'on effectue des opérations endothermiques, d'introduire suf- fisamment de chaleur dans le noyau intérieur d'un moufle. 



  Dans le cas d'un moufle rotatif, dans lequel la charge rule et se renverse pendant la rotation du moufle, il est plus facile d'établir une température uniforme à l'inè térieur de l'ensemble de la charge, car les différentes parties de celle-ci sont mélangées constamment pendant la rotation et son amenées fréquemment directement con- tre la paroi. Tandis que par conséquent, dans le cas de petits moufles tournants, par exemple jusqu'à un diamètre de 300 mm, on peut produire de cette manière une compensa- tion suffisante en pratique de la température à l'intérieur de la charge, il faut au contraire dans le cas d'un agran- dissement du moufle, par exemple jusqu'à un diamètre de 1 m, compteur pratiquement sur de grandes-différences de température à l'intérieur de la charge.

   Le noyau intérieur du moufle doit par conséquent être considéré, dans les grands moufles, directement comme un espace nuisible. 



  .Avec la construction suivant la présente invention, cet espace intérieur nuisible est évité par le fait que le 

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 moufle est établi seulement comme une chambre annulaire. 



  La place ainsi gagnée permet de placer un dispositif de support très sur en fonctionnement et un dispositif de rotation pour le moufle sous la forme de l'arbre porteur avantageusement isolé. il peht, dans certaines circons- tances, être avantageux de constituer la chambre annulai- re du moufle non pas au moyen de cylindres mais au moyen de prismes dont la surface de base peut être un triangle ou un polygone. Le support de l'arbre porteur se fait en dehors de la chambre du four. il sera en général avan- tageux de construire l'arbre porteur sous la forme d'un arbre creux; il peut également être refroidi par de 1' air ou par de l'eau pour empêcher un échauffement trop intense en fonctionnement. 



   Dans beaucoup de cas, en particulier dans le cas de métaux distillant difficilement, il estavantageux de ne pas employer une chambre de moufle unique mais de décom- poser celle-ci en quelque sorte an un ou plusieurs car- neaux en hélice qui sont posés autour de l'arbre porteur. 



  Dans cette forme de réalisation, la surface de chauffe rapporté à la charge passant à travers l'appareil est notabloementplus grande de sorte que les opérations en- dothermiques, comme la réduction et la vaporisation, sont effectuées en un temps plus court et d'une manière plus complète. Cette forme de réalisation présente cet autre avantage qu'au point de vue oonstructif elle est extrêmement simple et qu'en cas de détérioration du mou- fle, un remplacement peut se faire rapidement et avec relativement peu de dépenses, par l'échange d'une par- tle de tuyau en hélioe. 



   Le moufle peut alors consister en une hélice tu- bulaire continue ou en plusieurs hélices tubulaires mon- tées en parallèle. La forme de réalisation qui est la plus avantageuse dépend principalement du temps   néces-   

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 aaire pour la réduction et la vaporisation. Dans la réa- lisation en hélicetubulaire, le transport de la matière est forcé car la charge est déplacée d'une spire à chaque rotation.

   Il est par conséquent avantageux, dans le cas de distillations difficiles, d'employer une seule hélice tubulaire continue tandis que la disposition de plusieurs carneaux tubulaires parallèles, offre des avantages dans le cas de distillations s'effectuant   facilement .   On a la possibilité, dans cette forme de réalisation, de met- tre au point avec précision et de régler par des varia- tions du nombre de tours la vitesse d'avancement de la matière et par conséquent le temps nécessaire pour la distillation. 



   Lorsqu'il s'agit de distiller du mercure pour lequel le danger d'une réoxydation de la vapeur de mer- cure n'existe pas, il est avantageux de conduire les gaz d'échappement du moufle dans une chmambre collectrice fixe. La même forme de réalisation est avantageuse lors- qu'on réduit et vaporise dans le moufle du aine ou du cad- mium, par exemple pour oxyder dans une seconde   opération   les vapeursprenant naissance. Dans ce cas les gaz sont amenés   à   brûler après avoir quitté le moufle. Lorsqu'il s'agit de distiller du zinc et du cadmium et de., les ré- cupérer comme métaux, il est avantageux de disposer la chambre de oondenseur, nécessaire pour la condensation des vapeurs métalliques, dans le prolongement de l'arbre por- teur et de la relier rigidement à ce dernier.

   Dans ce cas, l'un des appuis de l'arbre porteur est disposé dans la chambre de condenseur même. La liaison rigide de la cham- bre de condenseur avec l'arbre porteur a l'avantage qu'on peut établir sans difficultés une fermeture étanche entre le moufle et le condenseur. La rotation de la chambre de condenseur présente encore l'avantage que la surface in- térieure de la chambre de condenseur est constamment mouil- lée par du métal liquide et que les vapeurs métalliques 

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 sont plus facilement précipitées contre une paroi mouil- lée.   A   l'intérieur du condenseur on peut prévoir, pour renforcer l'effet de condensation, des garnitures inté- rieures, comme des parois de choc, etc.. 



   Le dessin représente l'invention schématiquement au moyen d'exemples de réalisation. 



   La fig. 1 montre en coupe longitudinale   verticale   une construction de moufle dans laquelle un condenseur est raccordé directement au moufle et tourne avec ce dernier. 



   La fig. 2 est une coupe transversale correspondante suivant la ligne A-B de la fig. l, vue dans le sens de      la flèche x. 



   La fig. 3 montre une forme de réalisation du moufle en hélice tubulaire continue. 



   Les fig. 4 et 5 montrent, en coupe longitudinale suivant la fig. 1, des formes de réalisation spéciales du condenseur. 



   La fig. 6 est une coupe transversale dans une for- me de réalisation du condenseur. 



   La fige 7 montre une forme de réalisation du moufle sans condenseur tournant avec le moufle, en coupe longi- tudinale. 



   La fig. 8 est une coupe par la ligne C-D de la fig. 



  7, vue dans le sens de la flèche y. 



   La fig. 9 montre en coupe transversale une forme spéciale de réalisation dun moufle. 



   Aux fig. 1, 2 et 3, on a désigné par 1 l'arbre porteur représenté dans ce cas sous la forme d'un arbre creux qui est supporté en 2 en dehors du bloc 3 du four et qui est relié par la construction en 4 à là paroi de support extérieure 5 de la chambre de condenseur 6 . 



  Aux fig. 1 et 2, il y a en 7 un second appui et en 8 se trouve la   dommande   de toute la partie rotative du four. 



  Autour de l'arbre porteur 1 on a placé une couche   isolan-   

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 te 9 (fig. 1-3) qui est maintenue assemblée par une en- veloppe métallique ou par des rubans métalliques 10 (fig. 1 et 2). Par dessus cette enveloppe métallique 10 on a placé, suivant les fig. 1 et 2, le moufle 11 qui consiste en une enveloppe cylindrique intérieure 12 et en une enveloppe cylindrique extérieure 13. On   a:;suppo-   sé dans cette représentation schématique que les deux enveloppes sont faites en un alliage métallique, par exemple un alliage nickel-chrome-fer ou un alliage si- licium-chrome-fer. Les deux parois cylindriques du four sont reliées ensemble de façon étanche aux gaz, aux ex- trémités 14 et 15, par une surface annulaire qui est soudée aux parois.

   Pour conserver la distance entre les deux parois du moufle sur toute la longueur de ce- lui-ci,et supporter par conséquent le moufle extérieur, on a prévu, comme le montre la fig. 2, huit entretoises 16 qui peuvent être reliées à l'une des parois ou aux deux parois du four ou sont maintenues seulement en position dans des guidages appropriés 17 (voir par exemple fig. 9). Le moufle 11 est relié à la chambre de condensateur 6 par une ou plusieurs ouvertures 18. 



  Le nombre des entretoises 16 entre les deux parois du moufle se choisit d'après la grandeur du moufle. Les entretoises divisent le moufle en chambres séparées de sorte que lorsque les entretoises sont placées d'une extrémité à l'autre du moufle, la chambre annulaire con- siste en un grande nombre de moufles individuels. La charge du moufle se meut par conséquent séparément dans chacun de ces compartiments du moufle. Il peut être avantageux, comme le montrent les fig. 1 et 7, de munir les entretoises de brëches pour obtenir une communica- tion suffisante des différents compartiments entre eux. 



  Ceci peut s'obtenir également par le fait   que toutes   les entretoises sont complètement interrompues en certaines parties du moufle, en   particu lier   aux deux extrémités. 

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  On forme alors, comme on l'a représenté à la fig. 1, les deux chambres annulaires 19. L'interruption des entretoi- ses peut toutefois se faire également de telle façon que l'entretoise est découpée partiellement seulement en cer- tains endroits, il est à recommander de placer cette échan- crure à la paroi extérieure du moufle, comme on l'a repré- senté en 20 à la fig. 1.

   vans cette forme de réalisation, les entretoises agissent dans leur plus grande partie com- me des palettes qui lors de la rotation du four conduisent la matière vers la paroi extérieure du four de telle façon que la matière glisse le long de cette paroi extérieure e chauffée du moufle et reste rassemblée toujours dans la partie inférieure de l'ensemble du moufle- Les échancnures 20 des entretoises peuvent être disposées dans la même si- tuation pour toutes les entretoises, ou bien elles peu- vent aussi être décalées l'une par rapport à l'autre de façon que par leur ensemble elles agissent comme   des via   sans fin et influencent le mouvement d'avancement de la matière dans le sens longitudinal du moufle, par accélé- ration ou retardement.

   On assure ainsi un mélange toujours convenable et éventuellement un déplacement de la matière à l'intérieur du moufle* Le moufle peut, suivant la matiè- reà travailler, être disposé avec une faible inclinaison ou bien horizontalement;   e   chargement du moufle se fait avantageusement de façon continue etpar un dispositif de chargement, par exemple une   v is   sans fin de chargement 21, qui est dispo- sée dans l'axe de rotation de l'arbre porteur et qui as- sure par le fait qu'elle est disposée directement à la partie inférieure du réservoir de chargement 22, une fermeture étanche à l'air.

   La vis sans fin de chargement peut être reliée au moufle par des tuyaux 23 qui sont avan- tageusement en forme d'hélice. il est à recommander de faire ces tuyaux en une matière, par exemple de la tôle 

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 de cuivre mince, qui peut céder suffisamment en cas du moufle est toutefois 
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 de dilatatîô-r7p-ar itéchauffement et qui est toutefois absolument étanche à l'air. Le résidu de la distilla- tion quitte le moufle 11 (fig. let 2) par une ou plu- sieur tubulures 24 qui sont reliées, dans la forme de réalisation suivant la fig. 1 par un tuyau en hélice 25 à la chambre d'éclusage 26. En un point approprié quel- conque du tyau en hélice 25, on a placé une vanne 27 et à la sortie de l'écluse 26 se trouve un couvercle 28 se fermant de façon étanche à l'air.

   Par l'actionnement alterné de la vanne 27 et du couvercle 28, le résidu de distillation est évacué en 28 sans entrée de l'air. 



   A la place de la chambre d'éclusage 26 on peut employer également une hélice tubulaire 25' dans laquelle les dex organes d'obturation 2?   27'   sont disposés l'un derrière   ' l' autre   sous la forme de vannes ou d'organes 'équivalents (fig. 7 et 8). 



   Lors de la condensation des vapeurs métalliques,, une quantité considérable de chaleur de condensation est mise en liberté et doit être évacuée constamment en fonctionnement en vue d'obtenir une condensation suffi- samment intense. il est à recommander par conséquent de prévoir dans la paroi du condenseur des chambres de refroidissement dans lesquelles on fait passer de l'air ou de l'eau pour l'évacuation de la chaleur en excès. 



   Dans la forme de réalisation suivant la fig. 1, il y a à l'intédeur de l'enveloppe extérieure 5 du con- denseur une cavité 29. Cette dernière est en communi- cation par des ouvertures correspondantes 32 avec une chambre annulaire fixe 30 qui est rendue étanche par rapport à l'enveloppe extérieure rotative 5 du   conden-   seur par la garniture d'étanchéité 31.   -La   chambre an- nulaire 30 est reliée à un ventilateur qui peut aspirer d'une manière réglable de l'air de refroidissement à travers l'enveloppe creuse 29. L'air de refroidissement entre   par..exemple   par les ouvertures 33 pouvant être 

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 fermées suivant les besoins et éventuellement aussi par les tuyaux 34 venant de l'arbre creux.

   Au lieu d'aspirer de l'air à   taavers   la chambre de refroidissement 29 on peut également faire en sorte que de l'air sous pression soit injecté dans la chambre de refroidissement. La cham- bre de refroidissement peut également être refroidie par de l'eau par le fait que par exemple au moyen d'un organe puiseur, de l'eau est introduite pendant la rotation du four dans l'enveloppe de refroidissement et parcourt la chambre de refroidissement, éventuellement moyennantla disposition d'une hélice. On peut également refroidir   l'env eloppe   extérieure   b   du four par un refroidissement à arrosage au moyen d'eau directement. Dans le cas où le refroidissement de la surface du condenseur seul ne suf- fit pas, on peut prévoir également à l'intérieur du con- denseur des pièces intérieures refroidies. 



   La fig. 6 montre une coupe transversale   d'une   sem- blable réalisation. Sur cette figure on a désigné par 5 l'enveloppe extérieure du condenseur et par 6 la chambre de condensation. A travers le condenseur passe un tube transversal 35 recourert par exemple de matière réfrac- taire. Lors de   larotation   du condenseur, ce tube trans- versal agit comme cheminée lors de la rotation du con- denseur et évacue une partie de la chaleur en excès par l'ouverture supérieure du tube sous la forme d'air chaud. 



  La disposition d'un semblable tube transversal a l'avan- tage que la surface de condensation est notablement aug- mentée. En fonctionnement il est possible de fermer com- plètement bu partiellement les ouvertures du tube trans- versal en 36 par des registres d'une manière quelconque, de telle sorte que suivant la mise en position de ceux-ci, on peut régler particulièrement les températures dans les différentes zones du condenseur. A la place du re- froidissement par l'air on peut employer avec la dispo- sition représentée schématiquement   à   la fig. 6 des pièces      

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 intérieures ou avec des pièces intérieures disposées autrement, un refroidissement par eau ou un refroidis- sement par projection d'eau.

   Les gaz s'échappant du condenseur, qui quittent celui-ci à la fig. 1 par les ouvertures 37,peuvent être brûlés directement. La va- peur métallique encore contenue dans ceux-ci brûle alors pour donner des oxydes métalliques qui peuvent être récupérés dans une installation de filtration, par exemple un logement à sac. On peut à la place de cette disposition, faire passer d'abord les gaz d'é- chappement dans un allonge 38(voir fig. 4,5) qui est faite avantageusement en une matière bonne conductrice de la chaleur par exemple en tôle de fer mince et qui produit le refroidissement des gaz d'échappement   juqqu'   en-dessous du point de fusion du métal.

   On obtient alors, comme dans l'opératiom actuelle de traitement au moufle, les métaux existant encore dans les gaz d'échappement du condenseur pour la plus grande par- tie à l'état de poussière métallique. 



   On a représenté schématiquement à la fig. 4 com- ment une allonge 38 peut être reliée au condenseur 6. 



  A l'enveloppe extérieure 5 du condenseur on a relié ri- gidement au dispositif de support, par exemple une construction en cornières 39, et dans celle-ci l'allon- ge 38 est introduite et reliée à la tubulure 37 par exemple au moyen de la bride 40. L'allonge tourne donc avec le condenseur et peut-être refroidie, comme le condenseur, au moyen d'air et d'eau. Les gaz s'échap- pant de l'allonge 38 quittent celle-ci par la tubu- lure 41. ils ne contiennent plus qu'une minime quanti- té de poussière métallique et peuvent être employés, éventuellement après une épuration, par exemple par une épuration par voie hmide, au chauffage du moufle il. 



  Dans cette forme de réalisation, la poussière   métalliè   que peut être évacuée de l'allonge 38 par exemple au 

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 moyen d'une hélice 42 pourvue d'organes d'obturation. 



  A la place de l'allonge rotative on peut   eployer   égale- ment une allonge fixe 38', comme on l'a représenté shché- matiquement   à   la fig. 5. On a désigné par 6 de nouveau la chambre du condenseur tournant dont les gaz d'échap- pement sortent par la tubulure 37, 38' est une allonge fixe, et43 une garniture d'étanohéité qui relie l'allon- ge à la tubulure tournante. On a désigné par 44 un dis- positif d'évaouatinn de la poussière métallique sous la forme d'une via sans fin. 



   Le chauffage au moyen de flammes du moufle à oham- bre annulaire 11 se fait à l'intérieur d'un bloc de four 3, comme on l'a représenté schématiquement aux fig. 1 et 2. Le guidage de la flamme ae fait en outre de telle façon que le mélange de combustible introduit par le brû- leur 45, par exemple du gaz, de l'huile, du poussier de charbon et de l'air, est amené à s'enflammer dans l'avant chambre 46 tandis qu'au moyen de pierres de   rayonnement   47 la formation d'un dard de flammes trop chaud peut 8tre évitée. Comme on l'a représenté à la fig. 2, il est avan- tageux de faire tourner le moufle et le tube de support dans le sens de la flèche z et la charge dans le moufle annulaire 11 vient reposer alors environ du point E au point F.

   La flamme formée dans l'avant-chambre 46 atteint ainsi le moufle directement dans la zône remplie, de sor- te que la partie la plus chaude de la flamme ne peut at- teindre la tôle de chauffage que lorsqu'elle est remplie par la charge. La flamme est alors dirigée, dans l'exem- ple de réalisation de la fig. 2, dans le sens de la flé- che u, c'est à dire qu'elle circule en sens inverse du mouvement de la tôle chauffée et baigne   le,moufle   jusqu'à la saillie 48 de la maçonnerie. En cet endroit elle est évacuée dans une avant-chambre 49, comme on l'a représen- té à la fig. 1 en coupe longitudinale, et circule dans 

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 cette z8ne de réchauffage encore une fois autour du mou- fle pour être évacuée finalement de la chambre du four par le raccord de cheminée 50. visible à la- fig, 2. 



  L'emploi des gaz s'échappant de la z8ne de réaction prin- cipale 51 pour le réchauffage de la matière dans la z8- ne de réchauffage 49 sert à diminuer la consommation de combustible nécessaire pour la réalisation du procédé. 



   La construction représentée aux fig. 7 et 8 corres- pond, pour ce qui est de la construction du moufle même, sensiblement la forme de réalisation des fig. 1 et 2. 



  On a simplement supprimé ici le condenseur tournant avec le moufle suivant les fig. 1 à 6. Les gaz s'échappant de la chambre annulaire 11 du moufle passent par des tuyaux 54 dans une tête collectrice fixe 55 qui sert de chambre de condensation pour la matière à traiter. 



  Cette chambre collectrice peut être montée sur des ga- leta 56. 



   On a représenté schématiquement à la fig. 9 un second mode de chauffage du four rotatif à l'aide de résistances électriques. 1 représente l'arbre porteur qui est entouré de l'anneau isolant 9 et porte la cham- bre annulaire 11. Dans le bloc 52 du four sont placées des résistances électriques 53 à la surface interne du bloc de four. La distance entre le moufle tournant et les résistances est maintenue telle que les légers flé- chissements possibles en fonctionnement de la paroi de chauffage extérieure ne peuvent conduire à un contact de la paroi du moufle avec les résistances. Les résis- tances elles-mêmes peuvent être faites en charbon, en graphite ou en matières analogues, elles peuvent tou- tefois aussi être formées par des métaux résistants. 



  Les résistances sont avantageusement formées par des barres qui sont placées parallèlement à l'axe de rota- tion du moufle car avec ce mode de constitution,   onob-   tient ce résultat que les différentes parties de la pa- roi du moufle passent dans le sens vertical le long 

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 des résistances et que l'on peut produire de cette ma- nière un échauffement très uniforme du moufle de chauf- fage. La matière isolante entoarant les résistances de chauffage 53 du bloc de four b2 peut être subdivisée de telle façon que les différentes résistances peuvent être échangées sans grandes interruptions de fonction- nement. 



   Suivant la fig. 3, le moufle est construit sous la forme d'une hélice tubulaire 57. La matière passe du réservoir 22 par la via sans fin 21 et de là au boyen de deux hélices de répartition 23 dans l'hélice 57. 3n 58, la matière réduite est évacuée dans une hélice ex- térieure 59 qui est pourvue, en 60 et 61, de vannes d'é- clusage et les cendres réduites refroidies sont reti- rées périodiquement en 62. Devant la tubulure 68 est disposée une tubulure à gaz 63 qui est reliée au conden- seur. Les constructions du four et du dispositif de con- densation peuvent ainsi être différentes. 



   Les dispositifs décrits plus haut permettent la réalisation d'un procédé de distillation continu pour des métaux distillant facilement comme le zinc, le cadmium, le mercure et d'autres, procédé suivant lequel la chargé à réduire, qui consiste normalement en oxydes de ces métaux, est introduite par le diapo- sitif de chargement 21 et la liaison par tuyau 23 dans le moufle 11 à chambre annulaire ou dans l'hélice 572 Comme matière de réduction, on emploiemen géndral une matière de réduction solide comme du cote fin, de l'anthracite, etc.

   On peut toutefois employer aussi comme agent de réduction un charbon contenant du gaz, un hydrocarbure liquide ou bien un hydrocarbure   ga-   zeux; l'amenée de l'hydrocarbure liquide ou gazeux se fait avantageusement alors par l'arbre 21' de la via sans fin 21 dans le tuyau 23 (voir figure 7), cet 

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 arbre étant alors creux. Les résidus de.la distillation sont évacués par la tubulure 24 ou dans l'hélice 59 et sont ex- pulsés après un refroidissement approprié et moyennant l'in- tercalation d'une chambre d'éclusage.

   Les vapeurs métalli- ques passent, suivant les fig. 1 à 6, par la tubulure 18 ou 63 dansla chambre du.condenseur   6   où la plus grande partie du métal est récupérée sous la forme liquide tandis que la quantité de vapeur métallique encore contenue dans les gaz d'échappement est brûlée pour donner un oxyde ou est récu- pérée dans une allonge à l'état de poussière métallique. Les gaz s'échappant de l'allonge   peuvent,éventuellement après   en-   lèvemept   des particules de poussières métalliques encore contenues dans ces gaz être employés pour le chauffage du moufle. 



   La forme de réalisation suivant les fig. 7 et 8 est à envisager principalement pour la fabrication d'oxydes métalliques purs, comme l'oxyde de zinc et l'oxyde de cad- mium. Les vapeurs métalliques sont brûlées dans ce procédé dansla chambre collectrice 55 par l'addition d'air frais. 



  La même forme de réalisation peut être employée pour la distillation du mercure, par exemple à partir de matières concentrées riches obtenues par flottement. Dans ce cas,la chambre collectrice 55 sert déjà à la condensation d'une partie des gaz et les gaz d'échappement peuvent alors être refroidis d'une manière usuelle dans la pratique. On peut naturellement employer pour la distillation de mercure éga- lement la forme de réalisation suivant les fig. 1 et 2 avec le condenseur relié rigidement au moufle à chambre annulaire. 



   Revendications. 
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**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1.- Dispositif pour la distillation de métaux, comme le zinc, le cadmium, le mercure, etc., caractérisé par un moufle de forme annulaire ou approximativement annulaire en section <Desc/Clms Page number 16> transversale , qui est fixé sur un arbre porteur, avantageu- sement isolé, et tourne avec de dernier à l'intérieur d'une chambre de four fixe chauffée.
2.- Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la chambre de moufle annulaire en section transver- sale est elle-même formée par deux parties analogues à des cylindres placées l'une dans l'autre et reliées ensemble de façon étanche aux gaz, aux extrémités, par des surfaces annulaires, celle des deux parties cylindriques se trouvant à l'extérieur pouvant être portée par la partie intérieure au moyen d'entretoises disposées radialement.
3.- Dispositif suivant la revendioation 1, caractérisé en ce que l'on utilise comme moufle une ou plusieurs hélices tubulaires continues qui sont fixées sur un arbre porteur, de préférence isolé, et qui tournent avec ce dernier à l'in- térieur d'une chambre de four chauffée, fixe.
4.- Dispositif suivant les revendications 1 et 2, caracté- risé en ce que les entretoises sont interrompues par places, complètement ou partiellement, entre les parois du moufle.
5. - Dispositif suivant les revendications 1, 2 et 4, carac- térisé en ce que les ouvertures dans les différentes entre- toises sont décalées l'une par rapport à l'autre de manière que les entretoises atgissent comme un dispositif de mélange et de transport.
6.- Dispositif suivant la revendioation 1, caractérisé en ce que pour le chargement du moufle on a fixé à une extré- mité de l'arbre porteur un dispositif de débit se fermant de façon étanche à l'air, par exemple une vis sans fin, qui est fixé en-dessous d'un réservoir de débit rempli, et en ce que ce dispositif de débit est relié au moufle annulaire par des tuyaux mobiles conduits avantageusement en forme d'hélices.
7. - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que d'un cote du moufle en'forme de chambre annulaire, <Desc/Clms Page number 17> dans le prolongement de celui-ci, on a disposé une cham- bre de condenseur dont la paroi extérieure est reliée à l'arbre porteur et tourne avec celui-ci.
8. - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'à la sortie de la charge dont la réduction est terminée, à l'endroit de la chambre de condenseur ou autour de celle-ci, se trouve disposée une chambre d'é- clusage tournant également qui comprend deux organes d'obturation actionnés avantageusement l'un après l'autre et qui est reliée au moufle par une ou plusieurs tubulu- res.
9.-,Dispositif, suivant les revendications 1 et 7, ca- ractérisé en ce que pour l'évacuation de la chaleur de condensation on a disposé dans la paroi du condenseur, des chambres de refroidissement dont la chaleur en excès est évacuée par refroidissement au moyen d'air ou d'eau.
10. - Dispositif suivant les revendications 1,o et 9, ca- ractérisé en ce qu'en vue du refroidissement du conden- seur, des garnitures refroidies par l'air ou par l'eau sont disposées à l'intérieur de la chambre du condenseur.
11.- Dispositif suivant les revendications 1 à 7, carac- térisé en ce que pour l'obtention de poussière métallique à partir des gaz d'échappement, on emploie une allonge re- liée au condenseur et tournant avec celui-ci.
12.- Dispositif suivant les revendications 1 et 7, ca- ractérisé en ce qu'on emploie une allonge fixe, une gar- niture d'étanohéité étant placée entre le condenseur et l'allonge.
13.- Dispositif suivant la revendication--l, caractérisé en ce que le chauffage du moufle se fait au moyen d'une flamme à l'intérieur d'une chambre de four fixe, la flam- me étant guidée de telle façon qu'elle atteint la paroi du moufle dans la zone où la charge se trouve pendant la rotation, et en ce que la flamme est conduite autour du <Desc/Clms Page number 18> moufle en sens inverse de celui du mouvement de la paroi du moufle.
14. - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que pour le chauffage du moufle on a disposé dans la pa- roi intérieure du bloc fixe du four un chauffage à réais- tance électrique.
15,é Procédé pour la distillation de métaux distillant fa- cilement, comme le zinc, le cadmium et le mercure.. dans un moufle à chambre annulaire suivant ::les revendications 1 à 14, caractérise en ce que les matières premières contenant le métal sont introduites avec addition d'agents de réduc- tion solides, liquides ou gazeux de façon continue ou pé- riodique, dans le moufle à chambre annulaire tournant et chauffé extérieurement, en ce que les résidus sont évacuée sans accès de l'air, moyennant l'intercalation d'une cham- bre d'éclusage, et en ce que les vapeurs métalliques sont amenées à condensation dans le condenseur relié rigidement au moufle et tournant avec ce dernier.
16. - Procédé suivant la revendication 15, caractérisé en ce que les gaz sortant du condenseur sont conduits dans une allonge et sont employés pour le chauffage du moufle, éven- tuellement après une épuration dans un dispositif d'épura- tion par voie humide pour l'élimination de la poussière mé- tallique encore contenue dans les gaz.
17. - Procédé pour l'obtention d'oxydes de zinc et de oad- mium, dans un moufle à chambre annulaire suivant les reven- dications 1 à 6, 13 et 14, caractérisé en ce que les gaz de distillation quittant le moufle sont oxydés pour la for- mation d'oxydes métalliques dans une chambre collectrice fixe, moyennant l'amenée d'air de combustion.
18. - Procédé pour la distillation de mercure, en particu- lier à partir de matières concentrées riches obtenues par flottement, dans un moufle à chambre annulaire suivant les revendications 1 à 6, 13 et 14, caractérisé en ce que le <Desc/Clms Page number 19> mercure est extrait par distillation des minerais dans le moufle à chambre annulaire et en ce que les vapeurs de mercure sont amenées à se condenser dans une distil- lation de condensation fixe.
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