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BREVET D'INVENTION. " perfectionnements apporter aux anortisseurs d'oscillations dits "amortisseurs hydraulquess". notamment à ceux que com- portent les véhicules automobiles 2,
L'invention est relative aux amortisseurs d'oscilla- tions, dits "amortissuers hydrauliques*; et elle concerne plus spécialement (parce que c'est dans leur cas que son application paraît devoir offrir le plus d'intérêt), mais non exclusivement parmi ces amortisseurs, ceux que comportent les véhicules au- tomobiles.
'Elle a pour but, surtout, de rendre aes dispositifs tels qu'ils répondent, mita= que jusqu'ici. aux divers deaidera ta de la pratique et que, notamment, ils puisent freiner de façon rationnelle dana les deux sens, principalement lorsque les vitesses de fonctionnement sont très différentes pour ces deux sens.
Elle consiste, principalement, à faire comporter
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aux dispositifs du genre en question,. tune part , deux aapa- cités différentes et variables, remplies de liquide et, d'au- tre part, une réserve de liquide, les communications entre lesdites capacités et ladite réserve étant établies de manière telle que, dans un sens du fonctionnement, il y ait, à la fois, échange libre de liquide entre les deux capacités et échange freiné entre la réserve et l'ensemble des deux capacités, dont le volume total est en dégressien, et que dans l'autre sens, il y ait, à la. fois, échange freiné de liquide entre les deux ca- pacités at échange libre entre la réserve et l'ensemble des deux capacités dont le volume total est en progression, lesdi- tes capacités pouvant être engendrées:
-- dans le cas d'amortisseurs rectilignes par le dé- placement dans un cylindre, fermé par deux fonda opposés, d'un piston prolongé de part et d'autre par deux tiges de diamètres différents traversant lesdits fonds; -- également dans le cas d'amortisseurs rectilignes --, par le déplacement, dans deux cylindres solidaires entre eux, placés dans le prolongement l'un de l'autre et de diamètres différents, de,deux pistons également solidaires l'un de l'au- tre; et -- dans le cas d*amortisseurs angulaires --, par des dispositifs analogues, les pistons étant réalisés par des pa- lettes mobiles angulairement et les cylindres par des portions angulaires de bottiers cylindriques.
Elle consiste, mise à part cette disposition primai- pale,, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plua particulièrement certains modes d'ap- plication, ainsi que certaine modes de réalisation, de.dites dispositions: et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produite induatriels nouveaux, les amortisseurs du genre en question, comportant applicaton desdites dispositions, lea élémens et outils spéciaux propres, à leur établissement
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ainsi que les appareils, machines et installations, fixes ou mobiles (notamment les véhicules automobiles) comportant de semblables amortisseurs.
'Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description. qui suit, ainsi que des dessins ci-annexea, lesquels complément et dessine sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication
Les fige 1 et 2 montrent, en coupe longitudinale et schématiquement un amortisseur rectiligne établi conformément à un premier mode de réalisation de l'invention, les organes de ce dispositif occupant des positions caractéristiques diffé- rentes sur ces deux figures.
Les fig. 3 et 4 montrent, schématiquement et en cou- pe transversale respectivement deux modes de réalisation diffé- rents d'un amortisseur angulaire selon l'invention.
La fig. 5 montre, en coupe longitudinale, un amortis- seur d'oscillations établi conformément à l'invention.
La fig. 6 montre, semblablement mais à plus grande échelle, une partie de ce dernier amortisseur.
Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application ainsi que ceux des modes do réalisa- tion de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, ae proposant d'établir un amor- tiseeur d'oscillations pour véhicules automobiles, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On fait comporter à l'amortisseur un ensemble a fai- sant fonction de cylindre et un autre ensemble b, logé dana le premier et faisant fonction de piston, ces deux ensembles étant rendus solidaires, respectivement, dea corps dont on veut amortir les oscillations relatives*
Pour 1*exemple selon les fige 1 et 2., on ménage dans le cylindre a, relié au châssis du véhicule, deux capacités c1 et c2, remplies d'un liquide approprié,tel que de l'huile, et dans lesquelles peuvent coulissât respectivement des pis- @
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tons d1 et d2 ayant de* surfaces actives différentes. Ces pis- tons sont solidaires en mouvement et font partie de l'ensemble b xelié à le. ou aux roues du véhicule.
En outre, on prévoit dans le cylindre 2 une capacité auxiliaire-a, oontenant une réserve de liquide.
On relie les capacités ±: et.!., entre elles, d 'une part, par au moins un conduit f1, à sens unique et dans lequel on loge un clapet h1, une soupape, une valve ou tout autre or- gane de retenue analogue, lequel conduit peut, comme montré, ê- tre extérieur à l'ensemble des pistons ou traverser cet ensem- ble de part en part et, d'autre part, par au moins un by-pass i1
On relie la capacité auxiliaire ou réserve e, à l'une au moina des capacités e1 et e2 (par exemple à la capacité ci de plus grand volume), d'une part, par au moins un conduit f2, sono unique et avec clapet h2 ou analogue et, d'autre part, par au moine un by-pass i2
Lors de la compression des ressorts de suspension (fig. 1), le piston IL est entraîné vers le haut. La communi- cation avec la réserve e est interrompue car le clapet h2 est fermé.
Par contre, le clapet cet ouvert et établit la. com- munication entre les capacités c1 et c2 de sorte que le liqui- de peut s'écouler librement par le conduit f1. Comme la quan- tité de liquide, refoulé par le piston à de plus grande sur- face est supérieure à celle qui peut pénétrer dans la capacité c2, une petite quantité de liquide s'écoule par le by-pass i2 vers la réserve e, lors de la détente des ressorts (fig. 2). le mouve- ment du piston b a lieu vers le bas et le clapet h1 se ferme.
Le liquide contenu dans la capacité cw est refoulé par le by- pais,sa il dans la capacité c1 en éprouvant une résistance par freinage direct, alors que la réserve e communique avec la ca- pacité c1 par le conduit dont le clapte h2 est ouvert.
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Alors que les fig. 1 et 2 montrent une disposition qui peut être appliquée à un amortisseur rectiligne d'un type quelconque, les fig. 3 et 4 montrent l'application de l'inven- tion à un amortisseur angulaire du genre de ceux à palettes ra-
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diales se déplaçant mgulaitement dans une botte cylindrique jt remplie de liquide.
Pour l'exemple selon la fig. 3 on a recours à deux palettes et 1 portées par l'enveloppe de la boite a1 rendue
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solidaire du châssis du véhicule et à une a7.ette montée sur un axe m rendu solidaire de la. ou des roues. Les palettes 1. et 1,, d'une part, et les palettes l et 12, d'autre, part, for
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mant entre elles des capacités çl at ¯a ds sections radiales différentes, ce qui est obtenu, par exemple, en donnant à. la partie de laxe m intéressée par la capacité ±,le un rayon plue petit que celui de la partie dudit axe qui correspond à. la
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capacité .2..,. Au delà des palettes 1: et 1:... on prévoit une es- pacité supplémentaire â contenant une réserve de liquide.
La communication entre les capacités S' et L, 2 est assurée par un conduit If avec clapet 1 st par un by-pass ,,1. La a.ommun1ca- tien entre la capacité gl et la réserve & est assurée par un conduit La avec clapet ±µ/ t par un by-paaa e- Lora de la compression des ressorts de suspension, la palette tend à se déplacer dans le sens de la flèche, o.est-à.-d1re â. se rappro- cher de la palette 12
La fig. 4 montre une variante d'une disposition ana- logue suivant laquelle la différence entre les sections radia-
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les des capacités el et c:
2 est obtenue, non pas en donnant à l'axe m des portions de rayons différents. maia bien en consti- tuant la paroi de la botte a1 de façon qu'elle comporte des portions d'épaisseurs différentes.
Le fonctionnement des dispositifs selon les fig. 3 et 4 est absolument analogue à. celui indiqué au sujet des fig.
1 et 2.
La réalisation pratique de l'amortisseur, établi con-
A , .
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formément à l'invention et montre sur les fig. 4 et 5 convient plus spécialement à des véhiculée automobiles à roues indépen- dantes, chacune de ces roues se plaçant le long d'un guide vertical, dénomme "chandelle" et à l'intérieur duquel est logé l'amortiseua.
On fixe au châssis du véhicule, par l'intermédiaire d'un supporti1, le guide ou la chandelle j qu'on constitue par une pièce tubulaire propre à servir de logement à l'amor- tisseur hydraulique* A cet effet on engage dans la chandelle une pièce tubulaire coaxiale 4 faisant office de cylindre et qu'on rend solidaire de son extrémité supérieure.
On montée le piéton b sur une tige k qu'on relie, par l'intermédiaire d'une rotule k1, à une gatne tubulaire a qu'on rend solidaire, par l'intermédiaire de la pièce n1. de la roue du véhicule.
Le cylindre a et le piston IL déterminent entré eux deux capacités c1 et c2 de sections transversales différentes.
Contrairement à ce qui se présente pour la réalisation selon les fig. 1 et 2, on réalise cette différence non pas en donnant aux parties correspondantes du cylindre des dimensions diffé- rentes mais bien en adoptant pour la partie de la tige k, cor- respondant à la capacité un diamètre plus petit que celui de la partie intéressée par la capacité c2, La réserveeest con- tenue dans l'intervalle qu'on laisse subsister entre le cylin- dre a et la chandelle Le On fait communiquer librement cet in- tervalle, d'une part, avec l'atmosphère par 1 et, d'autre part, avec l'extrémité inférieure tubulaire de la tige k.
La communication entre les capacités c1 et c2 est réalisé-*, d'une part, par un conduit f1, à sens unique et avec clapet h1 ou analogue, qui traverse le piston b et, d'autre part, par un by-pass 1 qui peut être constitué avantageusement par le jeu qu'on laisse volontairement subsister entre le pis- ton b et la face interne du cylindre a.
La concaunioation entre la réserve et la cacité c1 @
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de plus grand volume est réalisée, d'une part, par un conduit f2 à sens unique et avec clapet h2 ou analogue, qu'on ménage axialement dans la tige k de façon qu'il puisse relier le ca- vité intérieure de la tige k à ladite capacité e1, En ce qui concerne le by-pass i on pourrait, si on voulait adopter une disposition analogue à. celles montrera sur les fig. 1 à 4, mé- nager, dans la paroi latérale de la capacitéc1, un ou plu- sieurs orifices de dimensions réduites par exemple comme indi- qué en ic sur la fig. 6.
Toutefois, pour des raisons de simpli- cité et sans influencer en rien le fonctionnement de l'appa- reil, on peut établir le by-pass i2 entre la capacité c2 et la réserve c et cela par exemple en ménageant dans la paroi de cette capacité un orifice analogue à celui ic dont question plus haut ou mieux, en laissant subsister, entre l'extrémité inférieure de la tige k et le logement dans lequel elle cou- lissa, unjeu i2 approprié.
Le fonctionnement d'une telle disposition est égale- ment analogue à celui indiqué plus haut,, quel que soit le mode de réalisation qu*on adopte, si -- plus spécialement dans le cas d'application à. un véhicu- le automobile -- on donne aux surfaces actives des pistons et des cylindres (ou aux éléments analogues), des dimensions tel- les qu'au cours du fonctionnement on obtienne des échanges de liquide freina beaucoup plus importants dans un sens que dans l'autre, on sera placé dans des conditions satisfaisantes pour amortir, dans le sens où l'échange de liquide est le plus grand, la détente des ressorts de suspension et, dans l'autre sens, oà l'échange de liquide est le plus faible, la compres- sion des ressorts.
En raison de la petite quantité relative de liquide mise en jeu dans ce dernier cas, la freinage pourra, comme ce- la est désirable, n'être effectif pratiquement que pour une compression très rapide correspondant à une grands vitesse pro- pre du véhicule.
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Comme il va de sois et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des mo- des de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spécia- lement été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.