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BREVET D'INVENTION.
" Perfectionnements apportés aux appareils extincteurs d'incendie ".
L'invention est relative aux appareils, extincteurs d'incendie, du genre de ceux utilisant une matière ignifuge susceptible d'être projetée, vers le foyer d'incendie, à l'ai- de d'un fluide neutre sous pression, par exemple de gaz car- bonique.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces appareils tels que leur sécurité de fonctionnement soit aupérieure à celle jusqu'à présent obtenue.
Elle consiste, principalement, à agencer de manière telle, les appareils du ganre en question, que le récipient destiné, à contenir la matière ignifuge ait de préférence une forme substantiellement cylindrique et qu'il puisse être fer- mé, du côté de l'ajutage par lequel doit pouvoir âtre proje- tée ladite matière, par une tête amovible de forme conique ou ' semblable, l'ensemble étant tel que le remplissage puisse se faire par l'ouverture sur laquelle doit venir s'adapter ladite
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tête, et qu'il puisse subsister, après remplissage, un certain espace libre correspondant au volume intérieur de cette tête.
Elle consiste, mise à part cette disposition princi- pale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de pré- férence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment : en une deuxième disposition, consistant à fixer de façon telle, au récipient contenant la matière ignifuge, la bouteille (ou les bouteilles) de fluide comprimé à faire comprendre aux appareils du genre en question, qu'il soit nécessaire, pour libérer ladite bouteille, de pénétrer à l'intérieur même dudit récipient, et en une troisième disposition, relative plus spéciale- ment aux appareils du genre en question utilisant une poudre, consistant, ladite disposition, à faire déboucher le fluide sous pression, dans la poudre, suivant plusieurs directions différentes, de façon, notamment, à augmenter l'action de brassage.
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'Elle visa plue pn.rt1auliorl'lmont aortnina modes de ré- alisation, desdites dispositions ; et elle vise plus particu- lièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les appareils du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les installations comprenant de sem- blables appareils.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que den dessins ci-annexés, lesquels complément et dessin! ne sont,, bien entendu, donnés surtout qu'à titre d'indication.
Les fig. 1 à 3 montrent, respectivement, en perspec- tive et en coupe suivant 2-2 fig. 3 et 3-3 fig. 2, un extinc- teur d'incendie établir conformément à l'invention.
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Lea fig. 4 et 5 montrent roop cativementt en coupe selon 4-4 fig. 5 et 5-5 fig. 4, un appareil du même genre éta-
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bli conformément à un autre mode de réalisation de l'inven- tion.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux des modes de réalisation de aes diverses parties auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant, par exemple, d'établir des extincteurs d'incendie, du genre de ceux utilisant une poudre susceptible d'être projetée par du gaz carbonique sous pression pour toutes applications, on s'y prend-comme suit, ou de façon analogue.
On établit ces appareils, dans leur ensemble., d'une manière appropriée usuelle, c'est-à-dire qu'on leur.fait com- prendre essentiellement, d'une part, un réservoir destiné à contenir la poudre, et, d'autre part, au moins une bouteille contenant le gaz carbonique, et, en ce qui concerne, plus spécialement', ledit réser- voir, on l'agence de manière telle, conformément à l'invention, qu'il ait, de préférence, une forme générale substantiellement cylindrique, et qu'il puisse être fermé de façon amovible, du cote de l'ajutage par lequel doit pouvoir être projetée la pou- dre', par une tête dd forme conique ou semblable, l'ensemble étant tel que le remplissage préalable de l'appareil par la susdite poudre puisse s'effectuer par l'ouverture sur laquelle doit venir s'adapter ladite tête, et qu'il puisse donc subsis- ter, après remplissage,
un certain espace libre, correspondant au volume intérieur de cette tête.
A cet effet, par exemple, on constitue le réservoir par un corps cylindrique fermé à l'une de ses extrémités par un fond venu d'une seule pièce avec ledit corps, ou rapporté sur ce dernier, tandis que l'autre extrémité est destinée à être fermée par la tête b, on constitue cette tête, elle-même, par une pièce creuse conique au fond de laquelle vient s'adapter l'ajutage qui peut, avantageusement, être venu de tonte avec ladite pièce, ¯ et., pour permettre d'assurer une liaison amovible entre
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ladite tête et le corps du récipient, on peut avoir recours à tous moyens appropriés, constitués par exemple par un système de creux et de saillies d comportés par les parties en regard des deux éléments a et b.
En suite de quoi, on peut obtenir des appareils dont le fonctionnement offre beaucoup plus de sécurité que ceux existants, et pour les raisons suivantes.
Dans les appareils existants, notamment dans ceux comprenant un réservoir conique à l'extrémité effilée duquel est monté l'ajutage de sortie, la poudre, après remplissage, occupe entièrement la capacité interne de l'appareil: il en résulte que, lorsque l'on renverse l'appareil pour s'en servir, la poudre, qui est déjà tassée dans l'étranglement précédant l'ajutage de sortie, tend à se tasser encore davantage et à obstruer le canal intérieur dudit ajutage.
Cet inconvénient est supprimé dans les appareils conformes à l'invention, grâce au fait que, d'une part, après remplissage, il reste toujours un es- pace libre à l'intérieur de la tête b, ce qui tend à faciliter le brassage de la poudre, lorsque l'on renverse l'appareil pour s'en servir, de sorte que la formation de grumeaux est ren due impossible, et, d'autre part, la partie qui précède l'ajutage de sortie, partie constituée par la tête conique, est relativement évasée, ce qui contrarie également la formation des grumeaux.
Au surplus, les appareils conformes à l'invention présentent encore cet avantage de pouvoir être remplis rapi- dement puisque l'ouverture par laquelle s'opère ce remplissage, la tête étant enlevée, est très large: il n'en est pas de même pour les appareils existants à réservoir conique, pour les- quels le remplissage s'effectue par la partie étranglée de ce réservoir.
Et, ou bien on se contente de procéder comme il vient d'être dit, ou bien, et mieux, on a recours encore aux disposi-
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tions Suivantes, susceptibles, le cas échéant, d'être utili sées isolément.
Suivant l'une de ces dispositions, relative aux mo- yens pour fixer la bouteille (ou les bouteilles.) de fluide com- primé, au réservoir contenant la matière inerte (poudre, mous- se, tétrachlorure, etc.), on agence de manière telle, ces mo- yens, que, lorsqu'est réalisée la fixation de ladite bouteille, on ne puisse libérer cette dernière sans avoir à accéder à l'intérieur même du réservoir.
On peut ainsi, grâce à cette disposition, éviter les actes de sabotage qui consistent à enlever la bouteille pour la vider de son contenu et à la remettre ensuite en pla- ce.
Pour assurer ladite fixation, il suffira, par exem- ple, d'avoir recours à un écrou venant se visser, à l'inté- rieur du réservoir, sur une partie filetée comportée par l'aju- tage e par lequel le gaz sort de la bouteille.
Pour prévoir le cas où un malfaiteur vaudrait -essayer néanmoins de dévisser cet écrou en enlevant la tête b et en pénétrant dans le corps a du réservoir, et pour permettre de déceler cet acte de 'sabotage, d'ailleurs assez improbable en raison de la difficulté d'accès à l'écrou d et le temps rela- tivement long qui serait nécessité par une telle opération... un plomb de sécurité f pourra être adapté, entre ces deux élé ments a et b, après la fermeture consécutive au remplissage.
Suivant une autre disposition de l'invention, on fait déboucher, le gaz coti,primé, à l'intérieur de la masse de matière inerte, -- et plus spécialement dans le cas ou cette matière est constituée par de la poudre -- suivan plusieurs directions.différentes, afin d'obtenir un excellent brassage ' de ladite poudre, et un mélange plus intime entre celle-ci et le gaz''carbonique. '- ' .1 cet effet, par exemple, l'ajutage e pourra être mu- ni de trois conduits:
l'un, dirigé perpendiculairement (cu
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obliquement)à l'axe du réservoir, et les deux autres g2 et dirigés suivant ledit axe, respectivement vers l'extrémité dudit réservoir adjacente à l'ajutage c, et vers l'extrémité opposée. avantageusement, la section du conduit g2 pourra être inférieure à celle du conduit g3.
Suivant encore une autre disposition de l'invention, relative aux appareils comprenant deux bouteilles h (ou davan- tage) on agencera de manière telle, ces bouteilles, qu'elles aient chacune leurs conduits d'évacuation individuels, vers l'intérieur du récipient. On évite ainsi que lesdits conduits ne se bouchent, comme cela se passait fréquemment dans les ap- pareils ordinaires pour lesquels le gaz des deux bouteilles débouche dans le même conduit. En outre, et dans le cas où l'on fait détendre les deux bouteilles à la fois, on obtient, en procédant conformément à l'invention, une augmentation de l'action de brassage de la poudre.
Suivant, enfin, une dernière disposition de l'in- vention, relative aux appareils à moussa, on réalise ces appa- reils, par exemple de la façon suivante.(
Jusqu'à présent on constituait généralement ladite mousse à l'aide d'un certain nombre de corps sur lesquels on faisait agir, au moment de l'utilisation desdits appareils, un réactif engendrant du gaz carbonique, ce réactif étant généralement constitué par de l'acide acétique.
Au lieu de procéder de cette manière, on a recours, pour chasser la mousse, à du gaz carbonique contenu dans une bouteille h, et on prévoit plusieurs ajutages il, i2 etc. pro- pres à alimenter individuellement plusieurs compartiments mé- nagés dans le réservoir et propres à contenir les corps desti- nés à donner naissance à la mousse au moment où l'on renverse l'appareil. Sur le dessin, on a supposé que deux compartiments étaient peévus, séparés par une paroi j-
Gomme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite, nullement
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à ceux de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les va- riantes.