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Embrayage automatique pour mécanismes de changement de vitesse d'automobiles et autres applications.
Cette invention a trait aux dispositifs de transmission à embrayage automatique tels que ceux qu'on peut employer, par exemple, pour effectuer le changement automatique des pignons de vitesse dans les automobiles.
L'invention a pour objet un embrayage qui soit sus-' ceptibie d'entrer en prise lors d'une synchronisation et qui puisse être débrayé facilement, par des moyens simples et sans risque d'usure ; et elle a en outre pour objet d'autres perfectionnements assurant un fonctionnement efficace et une manoeuvre commode,, l'application de l'em- brayage à un mécanisme de changement de vitesse et un dis- positif approprié pour la manoeuvre de la voiture.
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En plus de ses éléments moteur et commandé principaux, l'embrayage comporte un organe transmetteur de couple qui tourne avec un de ses éléments principaux et par rapport auquel il peut effectuer un arc d'oscillation libre. Cet organe sera appelé ci-après "organe flottant". Un dispositif est prévu pour verrouiller cet organe dans une position d'entraînement à l'une des extrémités de son arc d'oscilla- tion, afin qu'il puisse transmettre le couple moteur, et pour le déverrouiller dans le but de lui permettre d'être entraîné dans le mouvement d'avancement relatif de l'élément d'entraînement principal et ainsi transporté en travers de l'arc jusqu'à,une position de débrayage.
Entre l'organe flottant et celui des éléments principaux qui ne porte pas cet organe sont intercalés des éléments d'embrayage, de préférence du type des éléments d'une "roue libre" compor- tant un dispositif par lequel lesdits éléments d'embrayage sont débrayés lorsque l'organe flottant se meut librement jusqu'à la position de débrayage après avoir été déverrouil- lé.
Près des éléments d'embrayage se trouve un dispositif grâce auquel, lors de la synchronisation qui se produit lorsque l'élément moteur est retardé ou recule par rapport à l'élément commandé, l'organe flottant peut être "accroché" et ramené en travers de l'arc jusqu'à la position d'entrai- nement, ce mouvement effcetuant la remise en position des éléments d'embrayage en vue de la transmission du couple moteur. Le dispositif dont il vient d'être question sera appelé "dispositif d'accrochage".
Comme ces mouvements en travers de l'arc s'effectuent sans effort, puisque l'organe flottant a été déverrouillé,
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les éléments d'embrayage ne sont soumis à aucune charge pendant leurs mouvements.
Suivant une caractéristique de l'invention, les éléments d'embrayage sont du type des éléments d'une "roue libre", de façon que l'embrayage puisse tourner librement, si l'élé- ment moteur se trouve retardé, et effectuer de nouveau l'en- traînement aussitôt que cet élément a rattrapé l'élément commandé. L'embrayage à galets est le type de roue libre préféré parce qu'il est simple et fonctionne de façon sûre.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'or- gane flottant peut être verrouillé dans la position de débrayage et les éléments du "dispositif d'accrochage" ac- crochent l'organe flottant si l'élément moteur est retardé après que l'embrayage a été débrayé, après quoi ces éléments entrent en prise et transmettent un couple de freinage à moins ou jusqu'à ce que l'organe flottant soit déverrouillé, le mouvement retardé de l'élément moteur ayant alors pour effet de ramener l'embrayage à l'état d'entraînement en marche avant.
A titre facultatif et suivant le désir du constructeur, un dispositif simple peut être prévu pour permettre à l'or- gane flottant de se verrouiller dans la position de débraya- ge, afin que l'embrayage puisse transmettre un couple de freinage, ou pour lui permettre d'être maintenu élastique- ment dans cette position, de façon que l'embrayage revienne à la position d'entraînement eu marche avant lors d'un mou- vement retardé de l'élément moteur, selon la façon dont le conducteur manoeuvre le dispositif à l'aide d'un petit levier, bouton, etc. L'embrayage peut encore être établi pour ne comporter que l'une ou l'autre de ces caractéris-
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tiques.
Le dispositif à l'aide duquel l'organe flottant est verrouillé à l'élément principal adjacent qui le porte sera appelé "dispositif de verrouillage". Une construction appro- priée de dispositif de verrouillage consiste en une pièce pouvant coulisser librement mais non tourner sur l'élément principal moteur ou commandé, de préférence sur l'arbre commandé, et'comportant des saillies à l'aide desquelles elle peut verrouiller l'organe flottant dans la position d'entrai- nement vers l'avant et, si on le désire, à la fois dans cette position et dans la position de débrayage ou position de marche arrière ou de freinage.
Le'déverrouillage est effectué par un mouvement axial momentané de l'organe coulissant dans un des sens, lequel mouvement fait sortir les saillies de poches ou creusures dans lesquelles elles étaient engagées, tandis que le ver- rouillage est effectué par un mouvement opposé qui engage lesdites saillies dans les poches.
De préférence, le mouvement communiqué à l'organe cou- lissant en vue du déverrouillage est déterminé à volonté par le conducteur, et le mouvement de sens inverse qui lui est communiqué en vue du verrouillage est, effectué par l'action d'un ressort.
L'organe coulissantest de préférence supportéà l'aide de galets ou organes anti-friction de façon que le déver- rouillage puisse être effectué avec un faible effort même sous une charge élevée.
Dans l'embrayage représenté dans les dessins annexés, l'organe coulissant peut coulisser librement sur l'arbre commandé et est muni de galets a,nti.-friction qui peuvent
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s'engager dans des poches de l'organe flottant, à la fois , à la position d'entraînement et à la position de débrayage, pour verrouiller cet organe dans l'une quelconque de ces positions, alternativement.
Les éléments d'embrayage comprennent un anneau porté par l'arbre moteur, deux groupes de cames de coincement tournées dans des sens opposés sur l'organe flottant et des galets d'embrayage coopérants disposés entre lesdites cames et l'anneau, Un groupe de cames peut transmettre uniquement le couple moteur de marche avant et l'autre peut transmettre uniquement le couple moteur opposé en vue de la marche ar- rière ou du freinage. Des butées convenablement espacées maintie nent les galet à l'écart d'un des groupes de cames lorsque l'organe flottant occupe une desdites positions et les maintiennent à l'écart de l'autre groupe lorsque ledit organe occupe l'autre position.
Cette disposition d'embrayage est par conséquent'un em- brayage à roue libre du type réversible comportant un dis- positif d'entraînement de sens unique agissant dans un des sens et un dispositif d'entraînement de sens unique agissant dans le sens opposé, le changement de sens étant effectué par le déverrouillage de l'organe flottant, qui lui permet d'être déplacé en travers de l'arc.
Dans un mécanisme de changement de vitesse, cette réver- sibilité n'a aucun rapport avec l'entraînement d'une voiture en marche arrière mais facilite le changement de vitesse et l'emploi du moteur cornue frein.
L'embrayage constitue de préférence l'organe de trans- mission en prise directe, et il existe une construction de dispositif à roue libre dans un des trains d'engrenages
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inférieurs. Ce train effectue l'entraînement après le dé- brayage de l'embrayage automatique et laisse aller ou tourne en roue libre lorsque l'embrayage est en prise, D'autres trains d'engrenages, à commande manuelle, peuvent être em- ployés par exemple en vue de la marche arrière, et un dis- positif est prévu pour maintenir l'embrayage automatique hors d'action à moins que le train d'engrenages à, roue libre ne soit en prise.
Lorsque la voilure est en mouvement, le changement de vitesse automatique vers les vitesses supérieures est effec- tué en déverrouillant l'organe .flottant, ce qui s'obtient en appuyant sur une pédale pendant qu'on coupe momentanément les gaz, tandis que le changement vers les vitesses infé- rieures s'effectue en manoeuvrant la pédale, le papillon restant ouvert.
Fig, 1 est une coupe longitudinale de l'embrayage in- corporé à une boîte de vitesses.
Fig. 2 est une vue d'arrière le l'embrayage seul et re- présente les pièces dans la, position de marche avant.
Fig. 3 est une vue analogue représentant les pièces dé- brayées de la position de marche avant.
Fig. 4 est une vue de côté de l'embrayage seul, les pièces étant représentées dans la position de marche avant.
Fig. 5 représente les organes de manoeuvre permettent de débrayayer l'embrayage.
Fig. 6 est un dispositif servant à mettre l'embrayage hors d'action.
Fig. 7 représente schématiquement l'action du dispo- sitif de verrouillage.
Fig. 8 représente l'action correspondant du mécanisme
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de débrayage.
Dans ces figures, les flèches indiquent le sens de la rotation normale en marche avant. Les termes "vers l'avant" et "vers l'arrière" sont employés pour désigner les deux sens de rotation. Le devant de la machine est à gauche de fig, 1. on décrira d'abord l'embrayage et l'on montrera ensuite une des façons dont cet embrayage peut être incorporé à une boîte de vitesses.
Fig. 1, 2 et 4 représentent l'embrayage dans la posi- tion d'entraînement.
1 est l'arbre moteur et 2 l'arbre commandé. L'organe moteur est le tambour ou anneau 11 dont la paroi plane 12 est fixée à l'arbre moteur. 15 désigne l'organe "flottant" monté pour osciller sans pouvoir toutefois coulisser sur l'arbre commandé, cet organe présentant des cames de coince- ment 17 et 33 espacées les unes des autres et inclinées dans des sens opposés. 16 est le galet moteur qui, dans les figs.
1, 2 et 4, est supposé coincé entre l'anneau 11 et la carne de coincement 17 taillée à la périphérie de l'organe flot- tant 15, celui-ci étant ainsi entraîné vers l'avant.
L'organe flottant est verrouillé à l'arbre commandé de la manière suivante :
21 désigne l'organe commandé coulissant, lequel organe est monté par un assemblage à rainure et languette ou à cannelures sur l'arbre commandé 2 comme indiqué en'23, de façon qu'il puisse coulisser mais non osciller ou tourner sur cet arbre. Cet organe 21 porte des saillies constituées de préférence par des galets anti-friction 24 montés sur des bras 22. Dans la position d'entraînement, ces galets
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sont logés dans les poches d'entraînement 28 constituées dans un rebord 29 faisant partie de l'organe flottant. L'or- gane flottant est ainsi embrayé avec l'anneau moteur 11 par les galets moteurs 16 et verrouillé à l'organe commandé par le galet 24 logé dans la poche 28, l'embrayage transmettant ainsi un couple en vue de la marche avant.
De préférence, l'organe coulissant est monté sur des rangées de billes disposées axialement dans des rainures semi-circulaires de l'arbre commandé 2 et du moyeu 21 dudit organe de façon qu'il puisse coulisser sans avoir à surmonter une résistance sen,sible, même en charge.
32 désigne les galets d'accrochage ou de freinage qui coopèrent avec les cames de coincement 33 tournées en sens inverse des cames 17. Dans la position d'entraînement, ces galets 32 sont maintenus à l'écart des cames de coincement 33 par des taquets 34 fixés à un rebord 35 faisant corps avec l'arbre commandé 2. Ces galets 32 sont légèrement sol- licités vers leurs cames de coincement respectives par de faibles ressorts 36.
Si l'anneau moteur 11 se trouve retardé on-effectue un mouvement relatif de recul, les galets d'entraînement 16 glissent et, comme les galets de freinage ou d'accrochage 32 sont maintenus à l'écart des cames 33, l'embrayage tourne en roue libre.
41 désigne une barre coulissante normalement sollicitée vers la gauche par un ressort 42 de force modérée. Une four- chette 43 fixée à cette barre actionne l'organe coulissant qui est ainsi sournis à l'action d'un ressort qui le sollicite vers la gauche.
On supposera maintenant que la barre 41 soit momentané-
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ment déplacée vers la droite pendant que l'embrayage est soumis à une certaine charge.
L'organe flottant 15,29 est entraîné vers l'avant, de la position d'entraînement, représentée dans la fig. 4, à la position de débrayage, le galet 24 sortant de la poche d'entraînement 28 pendant que la fourchette 43 et l'organe coulissant 21 se meuvent vers la droite et étant ensuite en- gagé dans la poche de débrayage par la poussée du ressort 42.
Dans la fig. 3, l'organe flottant a oscillé de quelques degrés par rapport à l'arbre commandé, et l'on voit que les taquets 34 ont permis aux galets de freinage 32 d'entrer en contact avec les cames de coincement 33, pendant que les galets d'entraînement 16 ont été projetés à l'écart des cames de coincement 17. De cette manière, l'embrayage a été débrayé, étant donné que l'anneau moteur 11 peut avancer librement, que les galets d'entraînement 16 ne peuvent pas se coincer sur les cames 17 et que les galets 32 glissent.
Si l'anneau moteur se trouve retardé, les galets 32 se coinceront sur leurs cames respectives et un couple sera transmis dans le sens opposé à celui indiqué dans la fig.
2 ; le moteur se comportera à la façon d'un frein, le galet
24 étant verrouillé dans la poche de débrayage 44.
Si l'organe flottant se trouve déverrouillé par un' déplacement momentané de la barre 41 et par suite des galets
24 vers la droite pendant que l'embrayage'est soumis à une certaine résistance vers l'arrière, cet organe sera ramené en arrière à la position d'entraînement des figs.'2 et.4, les galets d'entraînement 16 étant ramenés à leurs cames de coincement 17 et les galets de freinage 32 étant,chassés à l'écart de leurs camès de coincement 33. L'embrayage¯',, ¯
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tournera en roue libre jusqu'à ce qu'une force motrice soit de nouveau appliquée, le couple d'entraînement normal étant alors transmis.
Fig. 7 et 8 représentent les opérations correspondantes du galet 24 et du taquet 34, éléments qui se meuvent tous deux angulairement avec l'arbre commandé alors que les poches 28 et 44 et les cames de coincement font partie de l'organe flottant. Dans les fig. 2 et 3, l'organe moteur était sup- posé fixe par rapport à l'observateur ; dans les figs. 7 et 8, c'est l'organe flottant qui est supposé relativement fixe. a-b-c-d-e-f-g-h-i désigne la trajectoire décrite par le centre du galet 24 lorsque ce galet sort de la poche d'entraînement 28, contourne la saillie ou dent 50 séparant cette poche de la poche de freinage 44 et pénètre dans cette dernière.
Les lignes verticales telles que g-c représentent la position axiale de l'organe coulissant, et les lignes horizontales telles que ± ou ± représentent la position angulaire de cet organe par rapport à l'organe flottant.
Lors du débrayage, le galet 24 passe de a à i. Au mo- ment où il passe par d, le taquet 34, qui se meut alors vers le haut dans la fig. 8, permet au galet de freinage 32 de revenir à sa came de coincement, et au moment où ce galet 24 passe par f, le taquet chasse le galet d'entraînement 16 à l'écart de sa came. Lorsque le galet 24 revient à la poche d'entraînement 28, le taquet permet au galet d'entraî- nement 16 de revenir à sa came de coincement en f et, en d, ce taquet chasse le galet 32 à l'écart de sa came.
La ligne verticale g-c montre de quelle distance la barre 41 et le galet 24 doivent être déplacés pour déver- rouiller l'organe flottant. En ces points, le galet est en
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contact avec une des faces biseautées de la dent 50 et est alors entraîné sur cette face par le mouvement d'avancement' ou de recul de l'organe flottant, le ressort 42 fléchissant vers la droite. Il ressort de ce qui vient d'être'dit et du paragraphe précédent que le déorayage des éléments ou galets- d'embrayage s'effectue après que l'embrayage entier a été soulagé de sa charge par le déverrouillage de l'organe flot- tant ou le dégagement du galet 24 de la poche dans la- quelle il était logé.
En fait, non seulement un galet n'est soumis à aucune charge lorsqu'il est projeté à l'écart de sa came, maisla came de coincement est en réalité tirée à l'écart audit galet au moment envisagé. En f, sous l'action.du ressort .
42, la pression exercée par le galet 24 vers la gauche sur la face inclinée de la dent 50, pousse l'organe flottant dans le sens de la flèche et fait par conséquent tourner la came de coincement 17 vers le bas à l'écart du galet 16.
La distance a-i représente l'arc du mouvement oscillant libre de l'organe flottant et de l'organe commandé.l'un par rapport à l'autre. L'organe flottant est,entraîné sur la plus grande partie de cet arc par le galet et,.après,que le, galet a été chassé à l'écart de sa came, il effectue-'la.
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,)' 1 partie restante de son mouvement angulaire sous-l'action de la force vive secondée par la pression exercée vers la gau- che par le galet 24 sur la face inclinée de la dent 50.
Si le mouvement du galet 24 vers la gauche est limité à la ligne h-b, on voit que cet orgqne ne peut pas se blo- quer dans la poche de,freinage moins profonde 44, alors qu'il peut encore se verrouiller dans la poche 28. On peut ainsi limiter ce mouvement à l'aide d'un cliquet 55.entrant.en.
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prise avec une saillie 56 de la barre 41.
Si ce cliquet est poussé vers le bas, le galet ne peut pas pénétrer dans la'poche de débrayage 44 mais s'arrête en h où il touche la face inclinée. Si le tambour 11 se trouve maintenant retardé, l'embrayage ne peut pas transmettre un couple de marche arrière ou de freinage, mais le galet 24 se rend à la poche d'entraînement 28, c'est-à-dire que l'em- brayage se place de lui-même dans la position d'entraînement lors d'une synchronisation qui a lieu lorsque l'organe mo- teur se trouve retardé.
Ainsi, à l'aide du cliquet 55, l'opérateur peut, à vo- lonté, ,déterminer le point de savoir si, après que l'embraya- ge aura été débrayé, cet embrayage transmettra un couple de freinage lorsque l'organe moteur est retardé ou ira se placer automatiquement à la position de marche avant.
On remarquera que le dispositif de verrouillage des figs. 4 et 7 est en quelque sorte indépendant de la nature exacte,des éléments, galets, etc. d'embrayage,des figs. 2, 3 et 8. Pourvu que ces éléments puissent embrayer et débrayer les organes flottant et moteur essentiellement de la façon , décrite, le dispositif de verrouillage agira de la même ma- nière, que les éléments d'embrayage soient réellement des galets, etc. ou non.
De même, le mécanisme d'embrayage à galets fonctionnera quelle que soit la nature du dispositif de verrouillage, pourvu que ce dernier puisse verrouiller et déverrouiller l'organe flottant et régir le mouvement de cet organe de la',, façon généralement décrite.
Le rôle du cliquet 57 est d'empêcher le galet 24 dé se mouvoir d'une distance assez grande vers la gauche pour se ..,
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verrouiller dans l'une .quelconque des poches. Ce cliquet peut entrer en prise avec le moyeu 58 de la fourchette 43 et empêcher ainsi le galet-24 de se mouvoir d'une distance appréciable vers la gauche au delà de la ligne g-c.
L'embrayage est maintenant hors d'action etne peut transmettre de couple ni dans un sens, ni dans l'autre, puis- que l'organe flottant ne peut pas être verrouillé.
On décrira maintenant l'embrayage en relation-avec un mécanisme de changement de vitesse.
Pour assurer un changement de vitesse automatique, l'embrayage fait partie du dispositif d'entraînement à grande vitesse d'une boîte de vitesses qui comporte un élé- ,; ment à roue libre dans un train d'engrenages de vitesse inférieure.
Lorsque le dispositif d'entraînement à grande vitesse est en prise, ce train d'engrenages marche en roue libre ; lorsque ledit organe est débrayé, le train d'engrenages effectue la commande et laisse aller lorsque le moteur se trouve retardé pour ramener l'embrayage automatique à la position d'entraînement...,
Le constructeur pourra incorporer au mécanisme des dis- positifs permettant de faire mouvoir la barre 41, les cli- quets 55 et 57 et d'autres engrenages de la façon désirée,
Dans la fig. 1, l'arbre intermédiaire 3 reçoit.sa commande de roues dentées 61 et 62. L'organe coulissant 63 fait corps avec une roue dentée 64 et porte' le pignon.de seconde vitesse 65 monté fou mais relié à cet organe par tout dispositif de roue libre convenable, indiqué par l'an- neau 66 et le galet 67.
Ce pignon à roue libre est représenté en prise avec
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une roue dentée 68 montée sur l'arbre intermédiaire. Pour la position neutre, l'organe coulissant 63 est déplacé vers la droite jusqu'à ce que 65 ait été dégagé de 68 ; la première vitesse, ou vitesse la plus faible, la roue 64 engrène avec la roue 69 de l'arbre intermédiaire ; et pour la marche arrière, une roue dentée coulissante, non repré- sentée, engrène à la fois avec 69 et 64.
Fig. 6 représente un dispositif pour la commande du cliquet 57. Une barre 75, non représentée dans la fig. 1, fait mouvoir l'organe coulissant denté 63. Lorsque cette barre est déplacée vers la gauche pour faire entrer en prise 65,avec 68, sa came 76, agissant sur une goupille 77 portée par le cliquet, soulève ce cliquet comme indiqué dans les figs.' 1 et 6, ce qui permet à la barre 41 et au galet 24 de se mouvoir d'une distance suffisante vers la gauche pour verrouiller l'organe flottant.
Chaque fois qu'on appuie sur la pédale d'embrayage du moteur, la barre 41 se déplace vers la droite comme on le verra plus loin et, à moins que le pignon de seconde vitesse à roue libre ne soit en prise, le cliquet 57 tombe ou est poussé vers le bas par un'ressort, ce qui empêche la barre 41 et le galet 24 de se mouvoir. - vers la gauche de la ligne g-c de fig. 7. Ceci maintient'-' l'embrayage automatique hors d'action, comme il a été ex- pliqué précédemment, à moins que le pignon à.,roue libre coopérant ne soit en prise, c'est-à-dire que l'embrayage est hors d'action lorsque les engrenages occupent la posi- tion de marche arrière, la position neutre ou la position de première vitesse.
Le cliquet 65 peut être actionné de toute manière simple eu évidente. Par.exemple, on peut prévoir à cet effet'
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un ressort ayant pour rôle de le pousser vers le bas et une liaison avec un petit bouton ou touche pour permettre au conducteur de le relever ou de le laisser retomber.
Fig. 5 représente le dispositif à l'aide duquel le.con- ducteur déverrouille l'embrayage automatique,
L'extrémité de la barre 41 fait saillie hors de la boîte de vitesses 81. 82 désigne un petit levier pivotant qui est muni d'un prolongement 83 avec lequel peut entrer en'prise un doigt 84 fixé à une petite pédale pivotante 85.
Lorsque le conducteur pousse cette pédale vers la gauche, on voit que le dispositif de liaison qui vient d'être décrit' communique à la barre 41 un mouvement momentané vers la droi-' te, l'amplitude de ce mouvement dépendant de la longueur dont fait saillie la barre, cette saillie étant soigneusement réglée.
La pédale 85 est reliée à la pédale d'embrayage 88 du moteur par un ressort 89 qui est assez robuste pour surmonter facilement l'action du ressort 42 de façon que, chaque fois qu'on appuie sur cette pédale 88, comme on le fait pour ma- noeuvrer des pignons quelconques en vue de passer d'un 'régi-' me de marche à un autre, l'embrayage automatique se trouve déverrouillé.
Certaines voitures peuvent être mises en marche en pre- mière vitesse, le passage de la première vitesse à la seconde à roue libre étant effectué à la main ; tandis que, dans'un' grand nombre de cas, le démarrage peut être effectué en se-- oonde vitesse.
Dans l'un et l'autre cas, le changement automatique én- tre la troisième vitesse ou prise directe et la seconde vi- esse est possible aussitôt que le pignon de seconde.'vitesse
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à roue libre est en prise.
On supposera qu'il s'agit de démarrer en seconde vi- tesse et que le cliquet 55 soit dégagé. Le cliquet 57 sera relevé puisque le pignon de seconde vitesse ou à roue libre est en prise ; la manoeuvre de la pédale d'embrayage du mo- teur déverrouillera l'embrayage automatique et le mouvement de l'anneau moteur 11 vers l'avant amènera cet embrayage à l'état débrayé.
Le conducteur accèlère la voiture en seconde vitesse, puis ferme les gaz et appuie sur'la petite pédale 85. Ceci déverrouille l'organe flottant et dégage le galet 24 de la poche de débrayage ou de freinage 44 ; le mouvement re- tardé du moteur et de l'anneau ll fait osciller l'organe flottant 15,29, 50 vers l'arrière et amène l'embrayage à la position de marche avant, dans laquelle il marche en roue libre jusqu'au moment où le conducteur ouvre les gaz, cet organe transmettant alors la commande.
Pour débrayer l'embrayage automatique et revenir ainsi à la seconde vitesse, le conducteur ouvre le,papillon et appuie sur la pédale 85. Le déverrouillage de l'organe flot- tant lui permet d'être entraîné vers l'avant jusqu'à la position de débrayage sous l'action d'avancement du moteur et de l'anpeau 11. La vitesse du moteur s'accroit jusqu'au moment où le pignon de seconde vitesse à roue libre entre en action.
Comme l'organe coulissant 21, 22 est supporté par des organes anti-friction, le déverrouillage peut être, effectué avec un léger effort, même si l'embrayage transmet un couple élevé dans l'un quelconque des deux sens à l'instant envisa- gé, de sorte qu'une poussée légère et sans effort est suf- .
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fisante, .
Si l'organe coulissant n'est pas supporté à 'l'aide de galets anti-friction, il est préférable d'effeotuer le dé- verrouillage par l'intermédiaire de la pédale 88 de l'em- brayage du moteur. L'abaissement de cette pédale débraie l'embrayage du moteur jusqu'au moment où la charge transmise par la boîte de vitesses a diminué suffisamment pour permet- tre le mouvement de l'organe coulissant, Aux autres égards, l'action est la même,
Lorsque le conducteur désire employer le moteur comme frein sur une longue déclivité, il débraie (c'est-à-dire renverse) l'embrayage automatique et ferme alors le papil- Ion. Ainsi qu'on l'a expliqué précédemment, l'embrayage transmettra alors le couple de freinage du moteur si le cliquet 55 est relevé.
Lorsque le conducteur désire rétablir: la marche normale, il lui suffit d'appuyer sur la pédale 85 pendant que le moteur freine, car on a vu que ceci constitue le moyen d'amener l'embrayage à la position d'en- traînement. Il ouvre alors le papillon.
Si le conducteur préfère que l'embrayage vienne de ,. lui-même à la position d'entraînement sans qu'il'ait besoin d'appuyer sur la pédale, comme il le préférera généralement dans les agglomérations, il laisse le cliquet 55 abaissé. Ainsi qu'il a été précédemment expliqué, ceci empêche l'embrayage de se verrouiller dans la position débrayée ou position de marche arrière ou de freinage, desorte que, lorsqu'on ferme les gaz, ledit embrayage revient de lui-même à la position'd'entraînement...