BE389482A - - Google Patents

Description

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  "Vanne et vanne à siphon" 
On sait que les conduites de gaz présentent des pertes plus ou moins importantes, dues, en grande partie, aux vannes intercalées, servant d'organes d'arrêt et de dis- tribution, et dont les boîtes à bourrage ne sont pas suffisam-   ment étanches ; cespertes sont, en outre, augmentées, aux   points de croisement des conduits, où l'on nécessite plusieurs vannes ; par exemple, au croisement de deux conduit es de gaz on nécessite quatre vannes d'arrêt, ce qui accroît considéra- blement les pertes de pression. Il faut monter, en plus, à ce point de croisement, un collecteur d'eau pour la purge de la conduite. On nécessite enfin, pour la manoeuvre de l'installa- tion, un caniveau spécial. 

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   L'objet de la présente invention est un appareil dont la construction permet d'obvier aux inconvénients men- tionnés ci-dessus, en évitant les pertes de gaz à la boîte de bourrage ; dans ce but, on prévoit un liquide obturateur (par exemple du mercure ou de l'huile) empêchant la sortie du gaz, cet appareil réduisant, en outre,:le nombre de vannes néces- saires, ce qui diminue la perte de pression, et pouvant   servii   en   même   temps, de vanne et de collecteur d'eau ou siphon. 



   Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, un mode de réalisation de la présente invention; dans ces dessins: 
La figure 1 est une vue latérale de la partie supérieure de la vanne, sans collecteur d'eau ou siphon, en partie en coupe. 



   La figure 2 est une coupe partielle de la vanne avec son collecteur d'eau ou siphon, en vue latérale. 



   La figure 3 est une coupe schématique d'une vanne à quatre voies. 



   La figure 4 est une coupe schématique d'une vanne à trois voies. 



   La figure 5 est une vue en plan de la vanne, en partie en coupe, établie à deux voies. 



   Le couvercle a de la vanne est établi de façon que la boîte à bourrage c traversée par l'arbre b se trouve recou- verte par la cloche cylindrique e (figures 1 et 2). Le couver- cle a, qui est vissé au carter ou enveloppe u, comporte un évidement rempli d'un liquide obturateur (par' exemple du mercure ou de l'huile) et dans lequel plonge ladite cloche e (figure 1 et figure 2). Grâce à cette disposition, l'espace au-dessus,de la boite à bourrage, dans lequel, par suite du manque d'étanchéité, se trouve du gaz, est rendu complètement étanche par rapport à l'extérieur. La cloche e est logée dans la tête carrée f (figure 1) de l'arbre b. Cette cloche e se trouve, de son côté, munie d'une tête carrée h (figure 1) , 

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 pour recevoir le volant de manoeuvre ou la tige de la vanne. 



   Afin de protéger le liquide obturateur contre les impuretés extérieures, on a prévu sur la cloche e un prolonge- ment   .   Lorsque la vanne comporte en même temps un collecteur d'eau o (figure 2), l'arbre b est creux et muni, à la partie inférieure, d'une fente qui plonge dans l'eau du collecteur à eau. Pour évacuer l'eau, on connecte, à l'extrémité supérieu- re de l'arbre b, la conduite d'aspiration de la pompe et l'on utilise l'effet de siphon du collecteur par suite de lanpres- sion de gaz exercée sur l'eau. 



   L'eau ayant été aspirée, il faut fermer l'arbre b au moyen du pivot d'obturation m (figure 2), car autrement on risque que la même pression s'établisse dans la chambre de la cloche que dans la chambre de la vanne. La tête carrée pour la réception de la tige de la vanne est montée directe- ment sur l'arbre b, lorsque la vanne est établie avec collec- teur d'eau o. La cloche doit, dans ce cas, (c'est-à-dire lorsque l'on prévoit un collecteur d'eau) être soulevée, si l'on veut procéder au réglage de la vanne. 



   On fixe, au niveau des conduites de gaz, sur l'arbre b, un manchon ou une douille p muni de prolongements du saillies q sur lesquels reposent les segments d'arrêt r que des ressorts ou autres organes similaires appliquent contre la paroi du carter (figures 3, 4,5). Etant donné qu'en vue de réparer les conduites, il ne faut fermer qu'une seule branche de dérivation - soit la conduite d'amenée, soit la conduite d'écoulement -, on ne nécessitera que deux segments, quel que soit le nombre des dérivations, lesdits segments devant être décalés l'un par rapport à l'autre sous des angles différents, suivant le nombre de ces conduites de dérivation. 



  Lorsque les segments sont décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle de 180 , on établit de préférence l'un des segments t comme segment d'appui perforé. Ce segment d'appui t 

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 transmet la   pression   provenant du segment d'arrrêt sur la paroi de la Tanne, en soulageant ainsi l'arbre b, 
Ces vannes peuvent naturellement être également utilisées pour   1 ee   liquides.

Claims (1)

1. R E S U M E 1 - Vanne d'arrêt, caractérisée en ce que la partie supérieure de la vanne comporte un évidement rempli d'un liquide approprié dans lequel plonge une cloche, de sorte qu'il se forme une fermeture hydraulique.

   2 - On prévoit dans le carter ou enveloppe cylindri- que du dispositif un ou plusieurs segment., de dimensions appropriées, décalés l'un par rapport à l'autre et appliqué, contre l'enveloppe par des moyens élastiques, de façon que, une-ou plusieurs conduites reliées à la vanne se trouvent fer- mées de façon étanche.

   3 - Pour un décalage des segments de 180 , l'un des segmenta est évidés pour la décharge de l'arbre de la vanne.

   4 - La partie inférieure de l'enveloppe de la vanne forme collecteur d'eau, l'arbre de commande des segments d'obturation, pour le pompage et l'obtention de l'effet de ,siphon étant creux.