BE388702A - - Google Patents

Description

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 prooédé pour empocher les objets en métal de se ternir   à   l'atmosphère. 



   La présente invention a trait à des moyens pour empé- cher des articles en métal brillant, et tout spécialement l'argent et les alliages d'argent, de se ternir sous l'in- fluence de l'atmosphère et des solides, liquides ou gaz y contenus. 



   L'invention a pour but de protéger ces objets en métal contre la décoloration sans modifier le brillant et la cou- leur de la surface métallique primitive. 



   Comme il est bien connu aux hommes du métier, l'argent, les alliages d'argent et les objets argentés ou recouverts d'alliage d'argent, deviennent jaunes, bruns et finalement noirs sous l'influence de traces d'hydrogène sulfuré toujours présent dans l'atmosphère, et ces traces ternissent ou déco- lorent également d'autres métaux, comprenant le cuivre, le 

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 nickel, le zinc et   l'étain.   



   Afin d'éviter cette décoloration, il a été proposé de recouvrir superficiellement ces articles d'un vernis transpa- rent et sans couleur, mais les résultats obtenus dans cette voie sont peu satisfaisants, car ce recouvrement, même s'il n'est pas détruit par l'usure après peu de temps, n'est pas capable d'empêcher complètement la ternissure de* surfaces métalliques, et souvent aussi se colore de lui-même en chan- geant de ce fait la couleur apparente du métal. 



   On a essayé de recouvrir les objets en argent d'un métal tel que le rhodium, le palladium, ou le chrome par galvano- plastie, l'épaisseur du dépôt étant très minime, de sorte qu'il reste transparent. L'expérience a toutefois prouvé que la cou- leur de l'argent est modifiée par ces recouvrements métalli- ques d'une manière défavorable. Une autre méthode encore a été proposée, cette méthode consistant à immerger les arti- cles en argent ou argentés dans des solutions contenant du chlore, du brome ou de l'iode, mais si le recouvrement de composé halogène d'argent ainsi formé est assez épais pour empêcher la réaction entre le métal et le sulfure d'hydrogène, il donne à l'objet une couleur jaunâtre ou grisâtre. 



   La présente invention est basée sur la découverte que les surfaces d'argent, d'alliage d'argent et d'autres métaux comprenant le cuivre, le nickel, le zinc et l'étain, ou la surface d'alliages comprenant de ces métaux peuvent être protégés contre la ternissure en les immergeant dans une solu- tion, laquelle produit la formation d'une couche qui est tout à fait invisible mais qui cependant protège complètement la surface du métal.

   Cette solution peut contenir des composés d'oxygène ayant un pouvoir oxydant marqué, tels que l'acide chromique, l'acide persulfurique, l'acide nitrique, l'acide nitreux ou des sels de ces acides tels que les chromates (bichromates), le persulfate d'ammonium, des nitrates de mé- 

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 taux alcalins, des nitrites, mais il a été trouvé que des so- lutions d'autres composés tels que l'acide fluorique,   l'ammo-   niaque et le chlorure   cupriammonique   ont donné   lies   résultats satisfaisants. 



   Pour mettre l'invention à exécution, on immerge les objets à protéger dans une solution contenant un ou plusieurs des composés susmentionnés à une concentration convenable et pendant un temps convenable, les concentrations et les durées exactes donnant les meilleurs résultats dépendant de circons- tances variées. En règle générale les solutions de concentra- tions les plus fortes n'exigent qu'une courte immersion, et les conditions donnant les meilleurs résultats peuvent être déterminées par simples essais. 



   Afin d'obtenir un reoouvrement de protection uniforme des objets en métal, il est nécessaire de produire le mouil- lage des objets par la solution. On enlève d'abord toutes tracesde graisse adhérant à la surface en métal à traiter au moyen d'un solvant tel que l'éther, ou par une solution d'alcali caustique, ou de préférence par un traitement élec- trolytique bien connu, suivant lequel l'objet en métal est introduit comme cathode dans un circuit électrolytique formé par une solution aqueuse d'un composé d'alcali. 



   .Au lieu d'employer un seul bain, on peut employer égale- ment deux ou plusieurs bains de différentes compositions, et dans ce cas un des bains peut contenir un composé qui produit par lui-même la formation d'un sulfure de métal, pourvu que ce sulfure soit redissous dans un autre bain employé subsé- quemment. Si un objet en argent est immergé par exemple dans une solution de sulfure de soude, il se recouvre de sulfure d'argent ; en immergeant ensuite cet objet dans une solution d'un cyanure, par exemple le cyanure de sodium, l'objet re- devient brillant et devient inattaquable aux agents qui ter- nissent ; cependant une simple immersion dans une solution de 

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 cyanure ne donnerait pas ce résultat. Après l'immersion l'objet est rincé et séché. 



   Suivant un mode de réalisation de l'invention, on procède comme   suit :   
Exemple 1: 
Des objets en argent ou argentés sont débarrassés de toute trace de graisse par l'éther éthylique, et sont ensuite immergés pendant une minute dans une solution aqueuse d'acide chromique contenant 0,5 gr. de CrO3 par litre. Les articles sont ensuite layée, de préférence à l'eau et séchés. Ils sont alors tout à fait protégés contre la ternissure, leur couleur et brillant originaux restant tout à fait inaltérés. 



    Exemple 2 :    
Les objets en métal à protéger sont débarrassés de toute matière grasse en les introduisant comme cathodes dans l'élec- trolyse de potasse caustique. Ils sont alors lavés à l'eau pour éliminer toutes traces adhérentes de l'électrolyte et immergés ensuite pendant 3 à 6 minutes dans une solution aqueu- se de bichromate de potasse ou de soude contenant environ 100 grammes de l'un des sels, ou des deux, par litre. Les objets sont ensuite lavés et séchés comme déjà dit et présentent les mêmes propriétés que celles décrites dans l'exemple 1. 



   D'une manière analogue les objets peuvent être traités par une solution aqueuse à 10   %   d'un nitrate ou nitrite d'un métal alcalin et ensuite dans une solution d'ammoniaque à 10   %.   Ou bien une solution de 2 à 5   %   de persulfate   d'ammo-   nium, de 1 à 3% de sulfate cupriammonique, de 3 à 5 % d'aci- de fluorhydrique, de 2 à 3   %   d'un persulfate alcalin ; la du- rée du traitement ou de l'immersion peut être inversement pro- portionnelle à la concentration de la solution.

   On a de plus trouvé qu'une solution de 0,5  à   -1 % de sulfure de soude ap- pliquée à la surface en argent produit la formation d'une couche extrêmement fine de sulfure d'argent, qui par traite - 

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 ment avec une solution diluée de cyanure de soude ou de po- tasse empêche la surface de se ternir. 



   En tous cas, la couche protectrice doit être très mince, mais encore assez épaisse pour permettre un polissage soigné. 



  Des objets ainsi traités supporteront le frottement   nécessai-   re pour obtenir un bon poli sans détérioration de la couche protectrice. 



   Tandis que le champ d' application le plus important de cette invention semble être la protection de l'argent et des surfaces argentées, on a trouvé qu'elle est également très utile pour la protection de surfaces de métal blanc (dit ar- gent   d'Allemagne),   de nickel et de platine. Des résultats semblables sont obtenus dans le traitement du cuivre, du zinc etde l'étain soit purs ou en alliage. 



   Il a été impossible   jusqu'à,   présent de déterminer avec certitude le caractère de la couche protectrice formée par ce traitement. En employant une solution d'acide chromique ou de bichromate, qu'on a trouvé donner de loin les meilleurs résultats, on croit  qu'il   y a formation d'une mince couche de chromate d'argent, qui peut être ou ne pas être recouvert d'une couche de chromate de chrome. Toutefois ceci n'est qu'une pure hypothèse. 



   Divers changements peuvent être effectués dans les détails donnés dans la description qui précède sans quitter le domaine de l'invention et sans sacrifier aucun de ses avantages. 



   Dans les revendications annexées à cette description, aucun mode de réalisation particulier de l'invention n'est revendiqué à l'exclusion d'autres modifications, et le droit de revendiquer dans la suite toute modification non couverte par ces revendications est formellement réservé.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS.

   1. Procédé pour empêcher les objets en métal de se ter- nir à l'atmosphère, comprenant l'immersion de ces objets dans une solution aqueuse d'un composé capable de produire sur ces objets une couche protectrice qui ne modifie pas le brillant et la couleur de la surface du métal.

   2. Procédé pour empêcher des objets en métal de se ter- nir à l'atmosphère, comprenant l'immersion de ces objets dans une solu tion aqueuse d'un oxydant capable de produire sur ces objets une couche protectrice qui ne modifie pas le brillant et la couleur de la surface métallique.

   3. Procédé pour empêcher des objets en métal de se ter- nir à l'atmosphère, comprenant l'immersion de ces objets dans une solution aqueuse d'un composé oxydant contenant de l'oxygène et capable de produire sur ces objets une couche protectrice qui ne modifie par le brillant et la couleur de la surface métallique.

   4. Procédé pour empêcher des objets en métal de se ter- nir à l'air, comprenant l'immersion de ces objets dans une solution aqueuse d'un oxydant contenant l'oxygène tel que ceux du groupe comprenant l'acide chromique, l'acide nitrique, l'acide nitreux, l'acide persulfurique et les sels solubles de ces acides.

   5. procédé pour empêcher des objets en métal de se ter- nir à l'air, comprenant l'immersion de ces objets dans une solution aqueuse d'au moins un composé du groupe comprenant l'ammoniaque, l'acide fluorhydrique et ses sels solubles, et le sulfate cupriammonique.

   6. procédé pour empêcher des objets en métal de se ter- nir à l'air, comprenant l'immersion de ces objets dans une solution aqueuse d'un composé capable de produire sur ces objets une couche protectrice qui ne modifie pas le brillant <Desc/Clms Page number 7> et la couleur de la surface métallique, et ensuite l'immersion de ces objets dans une autre solution aqueuse d'une composi - tion différente contenant également un composé comme susdit.

   7. procédé pour empêcher les surfaces contenant de l'ar- gent de se ternir sous l'influence de gaz contenant du sulfure d'hydrogène, comprenant le traitement de ces surfaces par une solution aqueuse d'un composé du chrome.

   8. Procédé pour empêcher les surfaces contenant de l'ar- gent de se ternir sous l'influence de gaz contenant de l'hy- drogène sulfuré, comprenant le traitement de ces surfaces par une solution aqueuse d'acide chromique.

   9. Procédé pour empêcher les surfaces contenant de l'ar- gent de se ternir sous l'influence de gaz contenant de l'hy- drogène sulfuré, comprenant le traitement de ces surfaces par une solution aqueuse d'un chromate.

   10. Procédé pour empêcher les surfaces contenant de l'ar- gent de se ternir sous l'influence de gaz contenant de l'hy- drogène sulfuré, comprenant le traitement de ces surfaces par une solution aqueuse d'un bichromate.

   En substance tel que décrit.