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Procédé de fabrication de tubes soudés à la chaude soudante.
La présente invention a trait à un procédé de fabrication de tuyaux et de tubes soudés par fusion à la chaude soudante.
Dans la fabrication de tubes soudés à la chaude soudante, la pratique a consisté jusqu'ici, à couler le métalmsous forme de lingots, puis à constituer clos ébauches à laide de ces lingots moulés., Après la durcissement du métal, les ébauches étaient étirées sous forme de longues et étroites bandes de métal désignées, d'une manière connue, sous le non de flans métalliques auxquels était donnée ensuite une forme tubulaire par un étirage à travers des gabarits ou par le passage dans des laminoirs. Le joint était ensuite fermé par une opération de soudure quelconque.
Au cours alun certain hombre de ces opérations, se produisait une perte de chaleur, le métal étant chauffé avant le commencement d'une opération
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puis se refroidissant à la. fin de cette opération et étant à nouveau chauffé au bout d'un certain temps en vue de l'opéra- tion suivante. Le métal était soumis à un effirt important en vue de la formation au tube, puis le joint soudé subissait des efforts périphériques en raison de l'élasticité du métal.
En outre, les soudures produites étaient habituellement des soudures par adhérence et ne présentaient, par suite, du*une faible résistance, les opérations nécessitaient la présence d'hommes experts dans la détermination de la température pro- prement dite à laquelle se trouvait le métal avant de pratiquer la soudure et le tube devait être chauffé à une température @ @ bien supérieure à celle nécessitée par cette soudure, et ce en raison des pertes de chaleur par radiation, d'où résultaient un écrasement, une courbure ou une brûlure du tube, ou tous ces inconvénients à la fois et les extrémités de chacune des sections de tube ainsi produit devaient être coupées en raison des Imperfections qu'elles pouvaient présenter)
La soudure au chalumeau oxy-@cétylènique a été utilisée dans 'industrie pour souder les joints longitudinaux de tube-,* ayant de minces parois mais elle n'a pas été considérée comme, @ un procédé économique pour la fabrication de tuyaux présentant @ de grandes dimensions et ayant des parois épaisses, et ce en @ raison des faibles vitesses linéaires de soudure, et, par con- ', j séquent, du prixnde revient élevé du produit.
La présente invention a pour objet d'indiquer un procédé de fabrication de tuyaux et de tubes soudés par fusion à la chaude soudante, procédé réalisé de telle façon que les pertes de ehaleur se trouvent réduites au mini@@m, que de longues sections de tuyaux peuvent être fabriquées avec peu de déchets, que des vitesses linéaires de soudure relativement élevées peuvent être atteintes et que le produit terminé présente une section uniforme et une paroi d'épaisseur également uniforme et une soudure ayant sensiblement, la même résistance .Il une résistance supérieure à
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celle du métal lui-même.
Bien que le procédé dont s'agit s'applique à la fabrication de tuyaux de toutes dimensions, il est destiné en premier lieu à la fabrication de tuyaux à parois épaisses et diamètre important ; c'est ainsi que, par exemple, la présente invention permet de fabriquer des tuyaux dont le diamètre va jusqu'à 60 cm. et l'épaisseur de la paroi jusqu'à 12,5 mm,, bien que des tuyaux même plus gros et plus épais puissent être obtenus si on le désire.
Conformément à la présente invention, des tuyaux et des tabès soudés par fusion à la chaude soudante sont fabriqués suivant un procédé comprenant la transformation d'un flan métallique en un tube ouvert; à l'endroit du jointe alors que ce flan est chaud et que le tube qui se déplace conserve* une chaleur suffisante pour porter à la fusion les parties du joint et les réunir par une soudure par fusion.
De préférence, une masse de métal ferreux chauffée à une température à laquelle le métal doit travailler est passée successivement dans des laminoirs afin de former des feuilles, des plaques ou des fàans, puis de transformer ces feuilles ou ces flans en des tubes ouverts à l'endroit du joint, ensuite âpres réchauffage ou sans réchauffage, mais, dans tous les cas, en bénéficiant de la chaleur conservée par le Métal, le joint est fermé par fusion et par solidification. Il est entendu que de longues ébauches ou parties de métal se trouvant à une tem. pérature permettant d'effectuer un laminage à chaud sont afin-. sées et que de longues sections de feuilles ou de flans métal-, liques sont formées.
Le terme ébauche* est destiné à indiquer toute masse solide de métal ferreux, tel que de l'acier ou de la fonte brute qui est suceptible d'être travaillée pour former une feuille ou plaque longue et relativement ércoite, laquelle peut être désignée sous le nom de "flan".
La mise en oeuvre du procédé dont s'agit est représentée, est
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à titre d'exemple et sous une forme schématique, sur les dessins ci-annexés, dans lesquels :
Les fig, 1, 2 et 3, lorsqu'elles spnt placées bout à bout dans l'ordre précité, représentent une vue en élévation d'une installation réalisée conformément à l'invention et dont cer- taines parties sont montrées en coupe pour faire comprendre leur construction;
La fig. 4 est une vue en élévation, faite à plus grande échelle, de l'appafeil effectuant la soudure du joint trans- versal et représenté sur la fig. 1;
Les fig. 5, 6, 7 ,8 , 9 et 10 sont des coupes de la feuille de métal, dont la déformation est indiquée après son passage dans les laminoirs correspondants de la fig. 2, chaque section de la feuille métllique se trouvant au-dessous du laminoir envisagé.
La fig. Il est une coupe transversale faite suivant la ligne II-II de la fig, 2 montrant un détail de construction expliquant le mode de guidage de la fe ille métallique déformée qui se trouve amenée aux derniers laminoirs qui lui donnent la forme voulue et le caliblre désiré;
La fig. 12 est une coupe transversale faite suivant la ligne 12-12 de la fig. 3 et représentant le mode de réalisa- tion du rour de réchauffage;
La fig. 13 est une vue en élévation, faite à plus grande échelle, d'une partie' de l'appareil effectuant la soudure et montré su r la fig. 3;
La fig. 14 est une vue en élévation, faite à plus grande échelle de la cisaille représentée sur la fig, 3.
Les appareils re-présentés sur les dessins comprennent un four 10, dans lequel,des ébauches 12 ou des masses analogues de métal, à travailler à l'aide d'un laminoir 14 à travail à , chaud, sont chauffées vers 1200 C, bien que cette température ne doive pas être considérée comme une limite. e laminoir 14
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peut être un appareil de type quelconque recevant la masse de métal, telle que l'ébauche 12, et réduisant la section trans-. versale de cette dernière à célle d'une longue feuille ou bande 16 relativement étroite, qui peut être désignée sous le nom de flan".
Le flan 16 passe du lam@noir 14 dans les cisailles
18 et 20, après quoi les feuilles 22, ainsi formées, sont dirigées vers un appareil approprié 24 destiné à effectuer la soudure du joint transversale en ce point;, les feuilles précitées sont réunies bout à bout de façon à former une bande continue 26. Cette dernière est alors amenée dans un laminoir 38 pour tubes, dans lequel elle est transformée en un tube 30 ouvert à l'endroit du jointe
Ce tube 30 traverse, d'une manière continue, le four de réchauffage 32, d'où il est amené dans l'appareil 34 de soudure, dans lequel le joint est soudé par fusion.
Le tuyau continu qui se déplace peut être ensuite découpé en sections de longueur déterminée à l'avance, et ce à l'aide d'un appa- reil approprié, tel que la cisaille périphérique 36.
1 la sortie du laminoir 14, est formé un flan métallique
16 ayant à peu pr-ès, ou pouvant avoir tout à fait la largeur exacte désirée pour la fabrication 3 un tuyau ayant un diamètre déterminé. Le four 10 et le laminoir 14 peuvent être établis, de préférence, de façon à correspondreàet à trav@il- ler de larges masses de métal relativement longues afin que le flan produit puisse présenter une longueur considérable. A cet effet on utilise plus particulièrement un laminoir susceptible d'agir sur des feuilles ayant une longueur de 50 mètres ou plus, c'est-à-dire un laminoir dont la table de dégagement a une longueur voisine de 100 mètres ou plus.
Sur Ses dessins un seul la@@noir fixe a été représenté, mais il est bien entendu que le laminoir peut être constitué par plusieurs cylindres dont chacun réalise une réduction prédéterminée. Le nombre de
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passes requises dans un cas de ce genre est déterminé par les caractéristiques du métal et par la réduction désirée de la section du flan.
Des cylindras terminaux peuvent être associés au laminoir 14 pour limiter la largeur du flan formé et déter- miner ainsi à l'avance le diamètre du tuyau une fois fini. A sa sortie du laminoir 14, le flan métallique se refroititver@ 800 ou à une température supérieure ou inférieure,
La présence de cisailles 18 et 20 a un double but, à savoir t celui de sectionner à une largeur désirée les flans métalliques et celui de dresser les extrémités de ce flan.
La première opération peut être supprimée par l'emploi de cylindres terminaux combinés avec le laminoir 14, ainsi que cela a été décrit ci-dessus: Lorsqu'on n'utilise pas de cylindres de ce genre, les cisailles 18 employées pour dresser les bords du flan métallique 16 peuvent être réalisées suivant tout type voulu par exemple sous forme de cisailles rotatives, d'une scie à chaud ou de cisailles à levier. L'appareil utilisé pour dresser les borda du flan peut être monté de façon à présenter un borden biseau dans le cas où le métal est très épais, parce que cette disposition facilite la pénétration de la soudure.
Les cisailles 20, à sections carrées destinées redresser les bords transversaux des flans peuvent être réalisées suivant le type de la scie à chaeud ou de la cisaille à levier. Les cis@illes
20 sectionnent le flan 16 ses extrémités de façon à former des bords qui soient sensiblement perpendiculaires à là direc- tion suivant laquelle se déplace le flan.
Des cylindres qui peuvent être commandéspar une force motrice, dans le cas du traitement de feuilles ou de plaques lourdes, sont montée, de préférence sur la table du laminoir 14 entre ce dernier et les cisailles 18, entre les cisailles 18 et 20, et du côté des cisailles 20 par lesquelles sort le flan pour se rendre vers l'appareil 24 effectuant la soudure du joint transversal.
Au niveau de cet appareil 24, les extrémités de deux @ ..
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feuilles consécutives qui viennent en contact l'une avec l'autre sont rapprochées de façon à se toucher puis serréeset le joint ainsinformé est fermé par une soudure.
A ce stade du procédé, le métal a perdu le plus de chaleur, sibien que sa température peut être tombée dans le voisinage de 650 C et qu'il est alors prêt à être travaillé dans le laminoir 28, Entre l'extrémité du laminoir 14 et la laminoir dans lequel se forme le tube, est ménagée une très grande distance pour permettre eu flan d'être soumis à l'action des cisailles et aux opérations de soudure transversale et pour coordonner le déplacement sensiblement intermittent du flan sortant du laminoir 14, l'opération intermittente de l'appareil 24 effectuant la soudure et l'opération continue du laminoir 28.
L'app@reil 24 permettant de réaliser la soudure du joint transversal est monté, de préférence, sur un support 58 susceptible de coulisser de façon à se déplacer longitudinalement avec les feuilles 22, alors que les chalumeaux 40 sont supportés par des chariots 42 se dépla@ant transversalement par rppport à la feuille mobile,, Grâce à des organes de serrage 44 fonctionnent mécaniquement,les extrémités des feuilles sont immobilisées en se trouvant en contact les unes avec les autres après avoir été amenées dans ces positions par le mécanisme de réglage 46.
Les chalumeaux 40 sont ensuite déplacés transversalement par rapport au joint afin de souder ensemble les feuilles,, La soudure des joints transversaux pourrait être réalisée par uh chalumeau actionné à la main.
La. distance séparant les cisailles du Laminoir dans lequel sont formées les tubes est d'environ 65 mètres, nombre qui, comme tous les autres chiffres indiqués dans le mémoire, doit être pris à titre d'exemples-Un transporteur à cylindres 48, mû par un dispositif d'entrainement petit être monté de façon à amener la feuille continue 26 au laminoir 28, dans lequel grâce à une série de cylindres, la feuille portée à une ce:une température
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est recourbée d'une manière connue de façon à constituer un tube 30 dont les extrémités longitudinales de la feuille sont amenées sensiblement en contact les unes avec les autres bien qu'elles puissent être séparées ;
eu encore le métal peut recevoir la forme d'un flan tubulaire largement ouvert oh encore affecter la forme 3.'un U pour recevoir plus tard sa forme définitive.
La construction particulière du dit laminoir donnant au flan mécanique la forme désirée ne fait pas partie spé- cifiquementde la présente invention, saut en ce qui concerne le moyen d'obtenir un métal affectant plus ou moins une forme tubulaire, et ce d'une manière continue, en partant d'un métal porté à une certaine température et, dans les' cas préférés,après un étirage ou un allongement.
L'appareil peut être pourvu d'un disppsitif d'alimentation 50 entraîné par la force motrice et destiné à engager la feuille 26 entre les cylindres de la première série de la- minoirs. Les opérations suivantes, destinées à donner au tuyau la forme qu'il doit avoir, peuvent, de préférence, être réalisées sous la forme indiquée sur les figures consécutif s
5 à 10 inclus représentées sous les laminoirs correspondants de la fig. 2, laminoirs qui déterminent la déformation indiquée
Chacun de ces laminoirs est pourvu, de préférence de paliers refroidis à l'aide d'eau, reçoit d'une manière continue la feuille 26 sous la forme sous laquelle elle se trouve et trans.. forme immédiatement, d'une manière continue également, cette dernière en un tube.
Des étriers appropriés :le guidage peuvent être prévus entre les laminoirs consécutifs. Entre les deux derniers laminoirs, un étrier 51, pourvu d'une nervure, peut guider le tube vers les laminoirs qui sont prévus pour effectuer l'opération finale, la suite de laquelle le métal reçoit la forme et les dimensions requises avant de passer dans l'appareil réalisant la soudure. 'emplacement
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et,, inclinaison de l'étrier 51 sont déterminés d'une manière appropriée pour se combiner avec la présence d'une nervure située dans le même plan sur l'appareil 34 effectuant la soudure.
A l'extrémité par laquelle le tube s'échappe du laminoir 28 la température au métal est tombée jusque vers 54090. Are stade au procédé, la température peut être un peu plus élevée ou un peu plus basse, mais'dans tous les cas, elle représente une capacité résiduelle de chaleur très importance:
, qui a une grande valeur en vue de l'opération subséquente de soudure du joint longitudinal et qui réduit la quantité de @ chaleur à fournir par le four de réchauffage 32. En fait, le tube 30 peut être amenée directement dans l'appareil de soudure 3@, dans lequel la chaleur conservée à la suite de l'opéra- tion donnant à la feuille de métal la forme voulie constitue une économie Importante de la quantité des gaz brûlés mécessai. rement en élevant la température des bords du joint à celle correspondant à la soudures aussi bien qu'une augmentation appréciable de la vitesse de la soudure, pour une consommation déterminée des gaz,
par rapport à la vitesse obtenue avecun métal se trouvant à l'état relativement froide
Cependant, pour réaliser une économie en réduisant la quantité de gaz brûlés pour atteindre la température finale élevée de fusion nécessaire pour la soudure et pour obtenir une augmentation importante de la vitesse linéaire de soudure le tube continu 30 traverse, alors, de préférence, le four 32 qui est chauffé par un combustible ordinaire relataement bon marché, Ce four a une longueuc telle qu'à la vitesse maxima. de déplacement du tube 30 et en chauffant d'une manière appropriée le four, le tube sorte de ce dernier à une taupe rature sérieuse- ment accrue et voisine, de préférence,
de 900 à 1000 C ou peu au-dessous du point de fusion du métal.
Suivant un mode préféré :le construction du four 32,de
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dernier comporte une chambre de combustion surélevée 52 et un long carneau 54, ce dernier ayant une faible section. Le carneau 54 est réalisa, de préférence, par une dépression 56 ménagée dans le fond 58. Ce ond se trouve très voisin d'une voûte adjacente 60 du four précité, :de telle sorte que les gaz de combustion sortant de la chambre 52 traversent l'espace étroit compris entre le fond 58 et la voûte 60 et sont amenés sensiblement en contact avec la petite partie du tube 30 qui est exposée à l'action directe des gaz du tour et quinn'est pas p@ tégée par les parois du carneau 54.
De cette menière, bien que le tube tout entier soit soumis à l'action de la chaleur du four, il n'y a que la région du joint du tube qui se trouve léchée directement par les gaz de combustion eux-mêmes. En outre, la chambre 52 est ménagée à l'extré'nité four 32 par laquelle le tube 30 est envoyé à l'appareil 34 effectuant la soudure. Les gaz sortant de la chambre 52 traversent le carneau .
54 en sens inverse de la direction suivant laquelle se déplace le tube 30 et s'échappent dans l'atmosphère par une cheminée 62 voisine de l'extrémité d'introduction du tube précité. Aussi le tube 30 traverse-t-il une région ou la température est crois' sante, en étant soumis à la température la plus élevée de ce four sensiblement au point auquel le dit tube dort du four précité.
Pour que le fonctionnement du four 32 soit efficace et soit aisément réglé, il est désirable d'utiliser doit de l'huile l&urde, soit du gaz provenant d'un four à coke, soit tout autre gaz dont le prix de revient est bon marché. La quantité d'air admise pour déterminer la combustion peut être réglée de façon à réaliser une combustion incomplète, les gaz entraînent des produits non-oxydés présentant des propriétés réductrices et tendent à éviter toute oxydation possible du métal du tube 30 pendant son passage à travers le four.
Une protection sehsi- blement complète contre une oxydation de ce genre put être
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réalisée en établissant le four 32 sous forme d'un four à moufle et en comptant, pour protèges? le tube 30 contre les agents oxydants, sur l'immobilité sensible des gaz la. partie du four 32 que traverse le tube 30.
Cependant,, pour éviter entièrement la possibilité, Pour le métal, de s'oxyderont peut faire passer, dans la partie précitée du four, un gaz inerte ou sensiblement inactifo
Dans la partie du four 32 que traverse le tube 30, par exemple dans la dépression 56, peuvent être installés des cylindres appropriés 64 pour faciliter le passage du tube, Pour protéger ces parties contre tout risque de combustion, on a recours à un refroidissement par l'eau des dits cylindres et de leurs paliers.
Là où,les efforts exercés sur les cylindres d'entraînement de l'appareil à souder 34 et du laminoir 38 donnai au flan sa forme tubulaire seraient trop importants pour assure- l'alimentation du tube 30 à travers le four 32, des cylindres
66, entraînés synchroniquement avec les autres cylindres en- trainés peuvent être montés soit à l'entrée, soit à la sortie du four 32, soit encore en ces deux points, et ce pour dépla- cer le tube 30 à travers le four précité.
Immédiatement à sa sortie du four de réchauffage 32,le tube 30 est amené en contact avec la première série des cylin- dres 68 de l'appareil à souder 34, dont la réalisation peut être analogue à celle représentée dans le brev et belge 285166 Le plus élevé de ces cylindres peut être pourvu d'une nervure
70 pour guider la région 72 du joint du tube 30 sous les jets de flammes provenant d'un ou de plusieurs chalumeaux 76 de l'appareil 34.
L'extrémité ou les extrémités des chalumeaux sont destinées à envoyer une multitude de jets de flammes très voisins les uns des aùtres et dont la température est élevée ou si possible des jets s'étendant suivant un ruban, le ou les groupes de jets s'étendant sur plusieurs centimètres de la longueur du joint et étant aussi dirigés, de préférence, @
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transversalement de façon à agit sur une surface plutôt que suivant une ligne de chauffage intense. Un dispositif 78 assurant l'amenée d'un fil métallique, peut être combiné avec l'un des chalumeaux 76 ou avec chacun de ces derniers afin d'apporter un appoint de métal au joint en fusion.
Dans le premier cas, il n'y a apport que d'une seule couche de métal. Cependant, si une fente suffisante a été ménagée entre les bords voisins ou en contact du joint 72, une série de fils métalliques peut être disposée de façon couler successivement dans cette rainure une certaine quantité de ce métal en fusion.
Le mode de chauffage peut être celui indiqué dans le brevet belge 285241, dans lequel une partie des flammes ou toutes ces flammes sont dirigées vers des points situés à une certaine distance des bords du tube 30; ou bien ces bords euxmêmes peuvent être soumis à l'action de la chaleur directe provenant du chalumeau 76. Dans le premier cas, les bords des joints peuvent être fondus et forées de se réunir en un tout lorsque ces bords sont amenés ou pressés ensemble spus l'action de cylindres de soudure 80 proprement dits. Ces cylindres peuvent agir simplement de façon à rapprocher l'une de l'autre les régirons des bords sans exercer effectivement de pression sur la soudure.
Cependant, si l'on désire réaliser un joint soudé plein ou renforcé, les cylindres 80 peuvent être rapprochés dans le but d' exercer une pression de façon à comprimer le métal fondu ou plastique. La pression déter- minée entre 1 ea cylindres peut être également utilisée pour améliorer la structure du métal du joint.
Dans l'autre cas, les bords seuls sont chauffés alors qu'ils se trouvent à uhe certaine distance l' un de l'autre.
Parce procédé, il se forme une couche ou pellicule de métal fondu qui s'attache au métal non fondu. Le tube 30 passe ensuite entre les cylindres 80 qui rapprochent rapidement ou
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serrent l'un contre l'autre les bords portant la pellicule fondue, ce qui détermine ce métal à se réunir pour former un joint homogène. Si une pression suffisante se trouve appliquée il peut se former des bavures qui peuvent être fondues par le ou lea derniers jets.
Lorsque la section du tuyau à travailler le permet, un chalumeau 82 utilisé en vue de la soudure du tuyau,peut être suspendu à l'intérieur du tube 30, par exemple par un bras 84 d'un moyeu à croisillons s'étendant vers le bas au travers d'un joint ouvert 72. Lorsqu'on utilise un bras de ce genre,, la nervure 70 du cylindre 68 peut être supprimée.
Les flammes sortant du chalumeau 82 sont dirigées vers le haut contre les bords intérieurs du joint 72 et aident ainsi aux chalumeaux 76 à assurer la pénétration désirée de la soudureo Il est bien entendu que, même sans la. présence du chalumeau 82, on peut obtenir:, avec le chalumeau ou les chalumeaux 76 disposés à l'extérieur du tube, une pénétration complète de lasoudure. La présence du chalumeau . 82 assure une vitesse plus grande et une opération plus efficace en combinaison avec le chalumeau 76, combinaison qui est parti- culièrement avantageuse dans le cas de grands tuyaux à parois épaisses. De cette manière, un nombre de chalumeaux supérieur à un peut être utilisé à l'intérieur du tuyau.
Ainsi qu'il est bien conny, les produits de la combustion de la flamme soudante oxy-acétylènique sont l'hydrogène et l'oxyde de carbone qui sont tous deux des réducteurs actifs. Ces gaz constituent l'enveloppe qui brûle à urne certaine distance du point où la soudure a été effectuée,, Une proportion importance de ces gaz est obligée de s'engager:
, par le joint 72, à l'intérieur dutube 30, et d'y circuler en se déplaçant vers le four 32 et vers l'autre extrémité du tube 30 dont l'intérieur se trouve ainsi protégé contre toute oxydation quelconque,
Puisque l'opération de soudure donne naissance àune longue ébauche de métal fondu et que le tube se déplace tapidement, des
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cylindres supplémentaires 88 peuvent être nécessaires pour maintenir la soudure jusqu'à ce qu'elle ait pris suffisamment Ces cylindres peuvent avoir également pour rôle de travailler le métal de la soudure.
Après les cylindres supplémentaires 88, le tube à joint fermé 90 es@ saisi par les cylindres calibreurs 92 qui réduisent le tube aux dimensions et à la forme finales désirées et peuvent également servir à travailler le métal de la soudure.
Lorsqu'un renforcement sensible est déterminé par le cylindre soudeur 80, on peut désirer que le joint soudé affecte la forme @utube, et ce par un moyenmécanique, Un couteau rotatif ou un cylindre d'écrasement établis suivant une construction quelconque peuvent être prévus pour enlever ce métal en excédent au moment ou le tube 90 se déplace d'une manière continue en sortant de l'appareil 34.
Le tuyaiu continu qui se déplace est alors sectionné suivant les longueurs désirées par un instrument approprié pu connu qui est constituée de préférence , par la cisaille périphérique 36 pourvue d'un chalumeau 94 effectuant le sectionnement sous l'action d'une flamme alimentée par de l'oxygène et monté sur un support 96 mobile le long d'une voie 98.
Un mandrin pneumatique 100 constitue un dispositif per.. mettant de saisir par serrage le tube afin que le support du chalumeau puisse se déplacer avec le tube précité, Le chalumeau 94 peut être monté sur undisque rotatif,102 permettant au tube 90 d'avoir un déplacement longitudinal. En faisant tourner le disque 102 alors que le mandrin 100 maintient par serrage le tube, le chalumeau peut être déplacé autour de ce dernier de façon à déterminer le sectionnement d'une longueur prédéterminée, le support 96 se déplaçant longitudinalement avec le tube.
Ce mode d'opérer permet de réaliser une grande économie et des vitesses élevées pour la fabrication de tubes soudés par
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fusion à la chaude soudante. Des résultats directe de ce procédé résident dans le maintien de la chaleur, la facilité de donner au métal chaud une forme tubulaire, la vitesse du réchauffage, la suppression ou la réduction des efforts de distorsion, la grande économie des gaz utilisés dans les chalumeaux pxy-acétyléniques et le rendement élevé dans la production :le tubes parfaits soudés par fusiono Les pertes de riblons sont réduites au minimum,le dressage des extrémités des flan@ déterminent les seules pertes.
Comme le métal est travaillé à chaud, on évite la production d'extrémités en biseau même si l'on n'a pas recours à une soudure bout à bout, comme cela peut être le cas si le flan métallique est primitivement constitué par des très longues sections.
Il est bien entendu que les opérations du laminoir 14, des cisailles 18 et 20, du laminoir 28 et de l'appareil 34 effectuant la soudure doivent être synchronisées de façon qu'entre chacune de ces opérations successives, le métal se refroidisse le moins possible et également pour rendre continu le procédé dont d'agit.
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R e v e n d 1 c a t 1 o n s :=t==t=.=t9.={).= =e=s!t.=ti 1/ Procédé de fabrication de tubes spndés la chau.esounte comprenant la transformation d'une flan métallique, alors qu'il est encore chaud, en un tube ouvert à l'endroit du joint, le tube qui se déplace conservant une chaleut telle que les bords du joint sont portés à la température de fusion et sont réunis par une soudure par fusion, 2/ Procédé suivant dans lequel la chaleur du tube est augmentée
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en faisant passer ce dernier a travers un fou" avant l'opération de soudure.
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