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Perfectionnements relatifsau conditionnement du grain.
Cette invention est relative au conditionnement. du blé, de l'orge ou d'autres céréales. On sait que le grain livré aux minoteries contient toujours des différents orga- nismes vivants animaux et végétaux et notamment des arachni- des, des moisissures et des spores, qui sont nuisibles au grain. Il contient également des grains à des degrés de germination différente ce qui peut nécessiter la mise au point de Inactivité enzymique et de la concentration en ions d'hydrogène qui en résulte. Il existe plusieursméthodes pour la stérilisation des manifestations animales et végéta-
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les ainsi que pour la mise au point de la concentration en ions d'hydrogène, soit dans le grain lui-même soit après sa mouture.
On a, par exemple, lavé ou humecté le grain au moyen de différentes solutions chimiques,ou bien on y a introduit des gaz appropriés.
Le but de cette invention est de réaliser un pro- cédé perfectionné en vue d'appliquer les matières stérili- santes ou celles destinées à mettre au point la concentra- tion en ions d'hydrogène, de manière à économiser ces ma- tières, à obtenir un traitement très uniforme du grain et à éviter le dégagement dans l'atmosphère de gaz délétères.
Suivant cette invention, on introduit les matiè- res voulues, à l'état liquide ou gazeux, dans un circuit fermé que 7.'air parcourt pour entrer, sortir et circuler à travers la tour du conditionneur dans laquelle descend le grain, cet air circulant entre des canaux superposés dont les côtés inférieurs sont ouverts, et de préférence en sens inverse du grain qui descend.
Ces matières peuvent consister, par exemple, en chlore en vue d'accroître l'acidité (ou la concentra- tion en ions d'hydrogène) ou en ammoniaque en vue de réduire l'acidité. D'autres matières consistent en combi- naisons de chlore, de soufre, d'ammoniaque et de formaldéhy- de, dont certaines exercent une action de blanchiment s3nsi- ble.
Le gaz ainsi introduit ou engendré dans le cycle ou circuit d'aération se trouve en contact intime avec le grain. Tout gaz qui ne serait pas absorbé au cours d'une première passe de circulation à travers le grain est ren- voyé à nouveau dans celui-ci suivant le circuit.
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On peut, da.ns certains cas, ajouter une solution au grain avant son entrée dans la tour du conditionneur.
1,' échauffement du grain dans cette dernière aura alors pour résultat engendrer la vapeur ou le gaz voulu, qui sera absorbé par le grain ou qui circulera par le circuit ou cycle de circulation d'air.
On peut, si on le désire, diviser en deux compar- timents le chauffe-air du cycle ou circuit d'air ainsi que la chambre à air de la tour à conditionner le grain, n'admet- trele gaz ou le liquide qu'à un de ces compartiments et pré- voir une chambre d' échappement commune, dans laquelle les deux courants d'air s'unissent. De cette manière, le courant d'air partiel qui contient le produit chimique sera plus active que si on additionnait la quantité totale d'air d'une même quantité de produit chimique.
Si l'on désire traiter du grain contenant des cha- rançons, des arachnides etc., ce traitement peut être appli- qué avant le lavage ou le conditionnement habituels et, dans ce cas, on peut se dispenser d'un organe de chauffage dans le circuit ou cycle de circulation d'air. Toutefois, quand on fait usage de certains gaz tels que l'anhydride sulfu- reux pour ce traitement, il est nécessaire d'humecter le grain au préalable. On alors emmagasiner et / ou laver le grain et le conditionner de la manière usuelle.
Dans les dessins explicatifs annexés:
Fig. 1 est une vue schématique montrant, à titre d'exemple, une machine pour le traitement ou le conditionne- ment du grain comportant un dispositif pour introduire dans le circuit ou cycle de circulation d'air un agent chimique.
@ Fig. 2 est une vue de détail à plus grande échelle, mon-
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trant deux méthodes pour l'introduction de l'agent chimique dans le circuit ou cycle d'air.
Fig. 3 est une vue schéma.tique du dispositif des- tiné à l'introduction d'un agent chimique dans le grain, avant que celui-ci ne soit soumis à l'action de l'air con- tenu dans le circuit ou cycle d'air.
Les mêmes lettres de référence désignent les mêmes éléments ou des éléments analogues dans les différents des- sins. a désigne la tour ou armoire dans laquelle le grain descend de la trémie d'admission b pendant le traitement.
Des rangées superposées de conduits c d ouverts vers le bas s'étendent à travers la tour, une partie d'entre elles servant à l'admission, tandis que les rangées alternantes servent à l'échappement. Les conduits appartenant à ces dernières conduisent à une chambre extérieure en communication avec une conduite et avec l'aspiration d'un ventilateur f, qui refoule l'air par une conduite g à un 61--'Mont de chauffage h. Le retour de l'air vers la tour a se fait par la con- duite 1 et une chambre d'admission disposée le long de la tour, qui alimente les conduits d'admission c.
Au moyen d'une ou de plusieurs tuyères telles que j, on injecte dans la conduite i un agent chimique qui peut être à l'état liquide ou gazeux, selon le résultat particulier que l'on désire obtenir par le traitement du grain. La Fig. 2 montre un cylindre k contenant un gaz li- quéfié ou comprimée qui alimente une série de trois tuyères j à travers un compteur m. Des chicanes n servent à mélanger- le gaz ou la vapeur à l'air envoyé à la tour à grain. On peut disposer en o une tuyère à vapeur, en vue d'humidifier l'air en circulation.
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Au lieu d'ajouter legaz à l'air au moyen de tuyè- res, on peut faire passer dans une auge p (Fig.2) un li- quide que fa.it évaporer la. chaleur de l'élément chauffeur h.
A l'aide d'un dispositif approprié, tel que celui de la Fig. 3, on peut additionner de liquide le grain qui pénètre dans la tour a. En descendant par la goulotte q, le grain fait tourner une roue r qui, au moyen d'une mani- velle et d'une bielle s,actionne une pompe t servant à amener au grain, le liquide du récipient u, par le tuyau v. On peut se servir d'un dispositif analogue en vue d'ali- menter de liquide l'auge]2. (Fig.2).
On peut prévoir des vannes de commande appropriées en vue de régler l'arrivée d'air au ventilateur f. Un ven- tilateur séparé x, débitant dans l'atmosphère, peut aspi- rer de l'air à travers l'appareil conditionneur plus bas que le circuit d'air, en vue de sécher et de refroidir le grain, si une forme particulière de traitement rend cette mesure désirable,
Les présentsperfectionnements donnent un moyen économique de traiter le grain en vue d'en améliorer la qua- lité, de stériliser les moisissures, les spores, les cha- rançons et les arachnides;
de permettre l'emmagasinage du grain en vrac sans danger de détérioration par les moi- sissures, les spores ou les arachnides, de régler la germi- nation des différentes céréales, notamment des orges desti- nés au maltage, de corriger l'acidité résultant de la chaleur qu'occasionne le transport par bateaux, et de réaliser d'au- tres buts utiles.
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Les produits chimiques ajoutés ne sont pas émis dans l'atmosphère après avoir agi sur le grain, mais cir- culent continuellement.
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1. Dans le conditionnement ou le traitement du grain, l'introduction d'un ou de plusieurs agents chimiques dans un circuit fermé que l'air parcourt pour entrer, sor- tir et circuler à travers la tour du conditionneur dans laquelle descend le graine l'air contenu dans la tour cir- culant entre des conduits superposés dont les côtés infé- rieurs sont ouverts.
2. Dans le conditionnement ou le traitement du grain? l'introduction de l'agent chimique à l'état liquide dans le grain admis dans la tour du conditionneur, de maniè- re que cet agent chimique soit évaporé et mis en circula- tion dans le circuit fermé par l'air chaud contenu dans celui-ci.