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" Perfectionnements aux presses "
Le présente invention vise des perfectionnements aux presses pour -vêtements et lingeo L'objet principal de l'invention est de prévoir une presse dans laquelle l'élec- tricité est utilisée aussi bien comme moyen de chauffage des éléments de la presse que comme moyen pour produire la vapeur utilisée pour humecter les objets à traiter lorsque cela est nécessaire, et enfin pour produire une aspiration
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à travers l'un. des éléments de la presse et les objets qui sont posés sur cet élément:.
L'invention vise plus spécialement des disposi- 'tifs assurant le contrôle désiré du courant, de telle maniè- re qu'on puisse maintenir le degré de chauffage approprié dans les éléments de la presse à tout instant. En outre l' invention a pour objet d'utiliser les éléments chauffés de 1 la presse comme surfaces chauffantes pour convertir l'eau amenée sous forme de brouillard ou sous forme pulvérisée en vapeur projetée par sa propre pression sur les objets à traiter. D'autres buts et avantages de l'invention apparai- tront par la suite.
Il est connu,,en général, d'utiliser l'électrici- té pour chauffer les presses et pour produire la vapeur,
Toutefois dans tous les appareils connus on ne peut pas obtenir le règlage voulu du degré de chauffage, de telle sorte qu'il était nécessaire de prévoir des dispositifs spéciaux séparés des éléments de la presse pour produire la vapeur.
Sur les dessins annexés on a représenté, à titre d'exemple, un mode de construction d'après l'invention:
La figure 1 est une vue en élévation latérale d'une presse dont les éléments sont dans une position pres- que fermée;
La figure 2 est une vue en élévation de face avec arrachements partiels ;
La figure 3 est une coupe verticale transversale faite par la ligne III-III de la figure 5 ;
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La figure 4 est une coupe transversale horizon- tale faite par la ligne IV-IV de la figure 2;
La figure 5 est une coupe longitudinale de la partie supérieure et de la partie inférieure de la presse;
Ma figure 6 est une vue en coupe de détail d'une des tuyères de pulvérisation et de sa soupape de règlage;
La figure 7 est une vue de détail en coupe faite par la ligne VII-VII de la figure 6 ;
La figure 8 est une vue en perspective d'un des éléments destinés à produire la pulvérisation;
La figure 9 est une vue en plan de l'élément su- périeur de la presse et d'une partie du cadre de support;
La figure 10 est une vue en plan de l'élément inférieur de la presse;
La figure 11 est une coupe verticale montrant en détail l'une des pompes actionnée par une pédale et desti- née à amener l'eau à l'une des tuyères de pulvérisation;
La figure 12 est une vue en plan de la partie inférieure de l'élément supérieur de la presse;
La figure 13 est une vue semblable de la surface inférieure de l'élément intermédiaire, de la partie supérieu- re de la presse;
La figure 14 est une vue en plan de la partie la plus haute de la partie inférieure de la presse vue par en bas.
Dans le mode de construction d'après l'invention représenté sur les dessins, celle-ci est appliquée à une presse dans laquelle l'élément inférieur est fixe et l'élé-
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ment supérieur est mobile, ce dernier étant porté par un support approprié destiné à produire le mouvement de cet élément en l'éloignant ou en l'approchant de l'élément inf éri eur.
Sur les dessins on voit, figures 1 et 2, en H, l'élément supérieur et, en B, l'élément inférieur. L'élé- ment inférieur est monté sur un support approprié 1 surmon- tant le cadre principal fixe 2. L'élément supériueyr est fixé à l'extrémité antérieure d'un cadre 3 en forme de L renversé. Ce cadre est muni de galets indiqués en 4. Ces galets fixés au cadre, pénètrent dans des chemins de guida- ge ou des rainures-cames 5 et 6 dont la forme est telle qu' elle détermine un pivotement du cadre 3 vers l'avant et vers l'arrière destiné à amener l'élément supérieur en con- tact et hors de contact avec l'élément inférieur. On peut utiliser tous dispositifs appropriés pour déterminer ce mouvement, ces dispositifs n'étant pas représentés en dé- tail.
Il suffit de dire qu'un levier 7 portant à son extré- mité extérieure une pédale 8 est relié par des bielles 9 au mécanisme de commande. D'ailleurs la structure générale du cadre ou du dispositif de commande de l'élément supérieur de la presse ne fait pas partie de l'invention et on peut utiliser des cadres et des éléments supérieurs de toute for- me désirée sans s'écarter pour cela de l'invention.
La forme des organes est telle que les deux élé- ments de la presse comportent chacun une chambre de chauf- fage dont l'une des surfaces forme la surface active de
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chacun des eléments, des dispositifs appropriés étant prévus pour amener sous forme pulvérisée une certaine quantité d'eau dans la chambre où elle est transformée en vapeur qui passe à l'extérieur à travers la surface de pression. Avec chacun des éléments de la presse est combinée une ampoule thermostatique qui est combinée avec un commutateur règlable ou qui fait partie d'un tel commutateur, lequel est introduit dans le circuit qui mène à l'élément de chauffage électrique logé dans l'é- lément de la presse.
On décrira tout d'abord la construc. tion de l'élément supérieuro Celui-ci est constitué en trois parties un organe extérieur ou enveloppe 10, un organe intermédiaire 11, et un organe inférieur ou orga- ne presseur 12.
L'organe 10 est incurvé dans le sens transversal et est muni d'un rebord extérieur 13 auquel l'élément presseur 12 est fixé par des vis 14 avec interposition d'une garniture isolante appropriée.15.
L'élément pressour 12 est muni sur sa surface su- périeure, à l'intérieur de son bord, d'un rebord ou d' une nervure continue 16 s'étendant vers le haut et dis- posée de manière à ne pas venir en contact de l'élément 10. gomme on le voit en se référant à la figure 12 la nervure 16, vers l'une des extrémités de la tête ou l' élément supérieur de la presse (l'extrémité la plus lar- ge de celle-ci dans le cas où la tête va en se rétrécis- sant comme cela a lieu habituellement) est rabattue vers l'intérieur sur elle-même en formant une boucle dont les
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parties 16a et 16 :se trouvent à une certaine distance l'une de l'autre.
Entre ces parties est formée une saillie 17 per- cée d'un trou destiné à constituer un logement 18 dans le- quel on place l'ampoule thermostatique 19 qui sera décrite- en détail par la suite.
La nervure 16 est munie d'une rainure continue 20 formée sur sa surface supérieure et destinée à recevoir l'élément chauffant 21. Comme on le remarquera, l'élément chauffant suit les parties recourbées de la nervure de tel- le sorte que l'extrémité la plus large de l'élément 12 pos- sède une surface chauffante plus grande. Une série d'ouver- tures 22 est formée tout le long de la nervure, le corps de l'élément 12 étant percé sur son coté inférieur (voir figures 3 et 5) pour laisser passer .la vapeur produite à l'intérieur de la tête.
Au-dessus de la plaque 12 est placé l'élément 11 fixé à la plaque au moyen de vis 23 pénétrant dans des oreil- les 24 (Figure 12) s'étendant vers l'extérieur à partir de la nervure 16. La plaque ou l'élément 11 est muni sur sa surface inférieure d'une nervure ou d'un re'bord 25 ayant le même contour général que celui de la nervure 16. Toute- fois la position et les proportions de cette nervure 25 sont telles qu'elle se trouve à l'intérieur de la nervure 16 à une certaine distance de celle-ci tout en la recouvrant sur une courte distance. Une gorge 26 est formée dans l'organe 11 autour de la nervure 25.
Cette nervure, la gorge 26 et la nervure 16 (voir figures 3 et 5) forment un passage de
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forme courbe à travers lequel la vapeur produite dans l'es- pace ou la chambre située entre les plaques 11 et 12 passe nécessairement avant de s'échapper par les ouvertures 22.
Cette disposition empêche les particules d'eau non vapori- sées de passer vers la face extérieure de l'élément près-* seur et vers les organes de recouvrement 27 et 28 pouvant être placés sur cette surface.
Afin d'empêcher les particules d'eau d'être diri- gées latéralement vers les ouvertures 22'.au voisinage de la tuyère de pulvérisation dont on parlera par la suite en for- me de préférence sur la plaque 12 deux nervures verticales 16c et 16d.Ces nervures sont situées à l'intérieur de la nervure 16 et sont munies de trous 22a dirigés vers le bas en traversant la surface extérieure de l'organe 12. Une troisième nervure, telle que celle indiquée en 163,s'étend vers le haut à partir de la plaque 12 à l'extrémitéétroite de l'élément. Cette nervure est également percée d'ouvertu- res comme on le voit en 23a. Cette nervure est destinée à diriger la vapeur uniformément à travers les ouvertures 22 situées dans l'organe 16 de part et d'autre de l'élément 163.
Un écran 26a (voir figure 13) peut être prévu en plus de l'organe 16e. Cet écran, comme on le voit plus particu- lièrement sur la figure 5, est disposé en alignement avec la tuyère utilisée pour injecter la vapeur à l'intérieur de la tête. Les diverses nervures et les divers écrans ten- dent à assurer une distribution uniforme de la vapeur sur la tête et à empêcher le passage de particules d'eau par; les orifices 22, 22a et 23a.
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Comme on le verra en se référant à la figure 13, la nervure 25 est interrompue en un point, tel que 29, afin que la vapeur produite à l'intérieur de la chambre située entre les plaques 11 et 12 puisse se diriger vers l'exté- rieur en venant en contact avec la poche 17. En ce point l'élément chauffant 21 peut être recouvert ou construit de manière à ne pas dégager de chaleur. En d'autres termes la longueur de l'élément inactif peut être telle qu'on puisse assurer une distribution plus uniforme de la chaleur et ré- gler la température de la surface inférieure de l'élément presseur 12. La plaque 11 (voir plus particulièrement les figures 3 et 5) est munie en son milieu d'un organe creux en forme de dôme 30 dirigé vers le haut et ouvert à son ex- trémité supérieure.
Dans cette ouverture pénètre l'élément pulvérisateur indiqué en 31 et muni d'un rebord 32 situé à l'extrémité supérieure de l'organe en forme de d8me et fi- xé à celui...ci de toute manière appropriée, par exemple par des vis 33.
L'organe 31 (voir figure 6) est creux dans toute sa partie inférieure. A la partie supérieure de cette partie creuse est prévu un'siège de soupape 34 contre lequel s'ap- puie normalement une soupape 35. Dans l'exemple représenté cette soupape est montée dans un corps de soupape 36 muni d'une tige 37 dirigée vers le bas. La tige 37 est entourée par un ressort 38 lequel à son extrémité inférieure entoure une tige 39 faisant partie d'un bouchon 40 vissé dans la partie inférieure du corps 31. Le bouchon 40 est muni, comme
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on le remarquera, d'un rebord annulaire ou d'un collier 41 contre lequel s'appuie l'extrémité inférieure du ressort 38.
Il doit être entendu qu'on peut utiliser à la pla- ce de la soupape représentée toute autre soupape sans s'écar- ter pour cela de l'esprit de l'mnvention à condition de pré- voir des dispositifs appropriés pour charger de la manière désirée la soupape.
L'organe 31 est muni au voisinage de son extrémi- té inférieure de deux ouvertures filmetées situées l'une en face de l'autre. Dans chacune de ces ouvertures est monté un ajutage de pulvérisation. Ces deux ajutages ont de préfé- rence la même forme de telle sorte qu'il suffira d'en dé- crire un seul.
La partie principale de l'ajutage est constituée par un élément en forme de bouchon 42 se vissant dans l'ou- verture du corps 31. Ce bouchon 42 est muni d'une ouverture 43 de forme tronconique partant de sa face.extérieure et se raccordant avec une ouverture cylindrique d'un diamètre re- lativement faible 44 dirigée vers l'intérieur de l'élément et.débouchant dans une gorge annulaire formée sur la surface intérieure du bouchon. A l'intérieur de cette gorge est mon- té un élément destiné à imprimer un mouvement de rotation ou de tourbillonnement au liquide pulvérisé et dirigé sous pres- sion vers l'extérieur à travers la gorge et à travers l'ou- verture 44 par une pompe qui sera décrite par la suite. Cet élément a de préférence la forme représentée sur la figure 8.
Cet élément est constitué par un organe en forme de cou-
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pelle 45 munie d'une série de fentes 46 disposées en spi- rale et formées en découpant des ouvertures dans la paroi circulaire cylindrique de l'élément. Ces fentes ou ces ouvertures se prolongent dans la partie plane de la cou- pelle. Cet organe est placé à l'intérieur de la gorge for- mée dans la surface intérieure du bouchon 42, le coté ou- vert de l'organe étant situé au voisinage de l'orifice 44.
L'organe 31, comme on le verra en se référant plus particulièrement aux figures 3 et 5, est situé au-des- sus du rebord 32, et s'étendant latéralement à partir de celui-ci se trouve un cylindre de pompe 47 en faisant par- tie. Ce cylindre communique par un orifice 48 avec la cham- bre de l'organe 31, cette ouverture 48 se terminant au voisinage du siège 34 de la soupape.
A l'intérieur du cylindre est monté un piston 49 à l'extrémité duquel est reliée une barré transversale 50 laquelle à son tour est reliée par deux biellettes 51, 52 aux extrémités inférieures de deux bras 53, 54 constituant des prolongements dirigés vers le bas d'un levier 55 pivo- tant en 56 par rapport à un support 57 s'étendant vers le haut à partir dy cylindre de la pompe.'Le ressort tend à attirer le, piston 49. Une vis 62 montée de manière règlable dans le levier 55 est destinée à limiter la course du le- vier lorsqu'il est attiré vers le bas par la poignée 58.
Cette vis règle par conséquent la quantité d'eau qui peut tre injectée à travers l'ajutage par la pompe. Les tuyau- teries à travers lesquelles l'eau est amenée au cylindre de la pompe seront décrites par la suite.
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L'espace situé entre la surface supérieure de la plaque 11 et la surface inférieure dell'organe 10 est recou- vert d'une matière isolante de la chaleur destinée à empê- cher les radiations de la chaleur à partir des plaques 10 et 11 de façon à maintenir constamment chauds la plaque ou l'élément pressuur 12 et la plaque 11. L'élément inférieur est constitué aussi bien que l'élément supérieur ou la tête par trois plaques. La plaque supérieure qui subit la pres- sion de l'élément supérieur est indiquée en 64. Son contour est établi conformément à celui de la surface de la plaque 12 de l'élément supérieur. Au-dessous de cette plaque 64 est placée une plaque intermédiaire 65 fixée à la première au moyen de vis 66.
La plaque extérieure est indiquée en 67 et est munie d'un rebord 68 sur lequel est posé un revête- ment isolant 69. Des vis 70 relient la plaque supérieure 64 au rebord 68 de la plaque 67 en reliant ainsi entre eux ces deux organes. L'organe supérieur 64 est muni, sur sa surfa- ce inférieure, d'une nervure 71 dirigée vers le bas et mu- nie, sur sa surface extérieure d'une gorge 72. La nervure, aussi bien que dans le cas de la plaque 12, est recourbée sur elle-même comme on le voit en 72a et 72 Entre ces par- ties recourbées est formée une poche 73 destinée à recevoir l'ampoule thermostatique 74 qui sera décrite par la suite.
A l'intérieur de la gorge 72 est placé l'élément chauffant 75 dont le circuit de contrôle sera décrit égale- ment par la suite.
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@ La plaque 64 est munie d'un certain nombre d'ou- vertures 76 qui communiquent avec la chambre formée entre les plaques 64 et 65.
La plaque inférieure 67 est munie d'une ouverture
77. La plaque 65 est munie d'un collier 78 dirigé vers le bas et pénétrant dans l'ouverture 77 et a une forme telle qu'ellé puisse recevoir les ajutages de pulvérisation des- tinés à projeter et à vaporiser l'eau dans la chambre for- mée entre la plaque supérieure et la plaque intermédiaire.
L'ajutage de pulvérisation est indiqué dans ce cas en 31a.
Il a sensiblement la même forme que celle de l'organe 31 représenté sur les figures de 6 à 8. L'espace entre l'élé- ment intermédiaire 65 et l'élément extérieur ou inférieur @
66 est rempli de matière isolante appropriée comme on le voit sur une partie des figures 3 et 5. Sur les autres par- ties de ces figures cette matière n'a pas été représentée pour ne pas diminuer la clarté des dessins.
Si on le désire on peut utiliser des couches de garnitures appropriées telles que 27a et 28a quoique lors- que la machine est utilisée pour le blanchissage, ces garni- tures ne soient pas toujours nécessaires.
Comme on le voit sur la figure 3 on prévoit une plaque 65 percée d'une ouverture à partir des bords de la- quelle part vers le bas un collier 79; La plaque 67 est munie également d'une ouverture située en alignement avec ce collier mais légèrement plus grande que ce dernier. Un tuyau 81 traverse ces deux ouvertures et est fixé au moyen
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de vis 80. Ce tuyau débouche par son extrémité supérieure à l'intérieur de la chambre formée entre les plaques supérieu- reset intermédiaire 64 et 65.
Cette extrémité supérieure du tuyau est unie d'un siège de soupape sur lequel vient re- poser normalement une soupape 82 dont la tige 83 est diri- gée vers le bas et est reliée à une tige-poussoir 84 (voir figures 1 et 2) laquelle à son extrémité inférieure s'ap- puie contre une pédale 85 pivotant en 86 par rapport à la base de la machine.
Un ressort 8'7 entourant l'extrémité inférieure de la tige 83 de la soupape,porte contre le tuyau 81 d'une part et contre une rondelle 88 d'autre part, cette dernière étant fixée à la tige de la soupape, Ce ressort agit donc normalement de manière à maintenir la soupape contre son siège.
Le tuyau 81 (voir plus particulièrement figure 3) est déporté, son extrémité inférieure étant reliée à un tube 89 allant vers une pompe d'aspiration 90 entraînée par un moteur électrique 91.,''Le circuit de ce moteur sera dé- crit par la suite.La pompe tend à créer le vide ou une as- piration dans l'élément inférieur de la presse lorsque le moteur fonctionne.
L'appareil est organisé de telle manière que l'eau puisse être introduite sous pression dans l'ajutage de pul- vérisation de l'élément supérieur soit par la pompe à main décrite plus haut, soit par la pompe actionnée par la pédale
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La pulvérisation dans l'élément inférieur s'effectue par la pédale quoiqu'il doive être bien entendu qu'on puisse utiliser dans ce but,si on le désire, une pompe à main.
Le tuyau d'alimentation en eau muni d'une sou- pape et représenté sur la figure 2 est indiqué en 92 et est relié à un détendeur 93. De détendeur part un tuyau 94 au- quel on peut donner le nom de tuyau d'alimentation princi- pale des pompes: Ce tuyau (voir figures 1, 2 et 11) est muni d'un tuyau de dérivation 95 dirigé vers le bas vers le cylindre 96 de la pompe. Dans ce cylindre est placé un piston 97'attiré normalement par un ressort 98.
Une tige 99 s'étend vers l'avant à partir du pis- ton et vient en contact avec une pédale 100 pivotant en 101 par rapport au cadre de la machine. La cour se de cette pé- dale est règlable par une butée à vis 102. Une rondelle formant butée 99a (voir figure 11) est fixée d'une manière réglable sur l'extrémité extérieure de la tige 99 et limi- tenle mouvement de cette tige vers l'intérieur et par con- séquent la course du piston 97 ce qui permet de régler le volume d'eau expulsé du cylindre 96.pDetl'extrémité posté- rieure du cylindre 96 part un tuyau 103 s'étendant vers l' avant et ensuite vers le haut, comme on le voit en 104. Son extrémité supérieure est reliée à l'extrémité inférieure de l'ajutage de pulvérisation 31a.
On remarquera facilement que lorsqu'on appuie la pédale 100 le piston 97 sera déplacé vers l'intérieur en
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recouvrant le tuyau d'arrivée 95 de telle sorte que l'eau @@ qui se trouve dans l'extrémité supérieure du cylindre sera dirigée vers le haut à travers les tuyaux 103 et 104 dans l'ajutage de pulvérisation 31a. A partir de cet ajutage elle sera projetée vers l'extérieur vers chaque extrémité de l'é- lément inférieur de la presse ou dans les deux extrémités de la chambre formée entre la plaque supérieure 64 et la plaque intermédiaire 65 de cet élément. Grâce à l'élément 45 l'eau, lorsqu'elle est dirigée vers l'extérieur par l'orifice 44, et par l'orifice tronconique 43, sera pulvérisée et proje- tée vers l'extérieur vers chaque extrémité de la chambre.
Les parois de celle-ci étant chauffées, le brouillard d'eau sera transformé en vapeur qui sortira par les orifices 76 percés dans la plaque 64.
Le tuyau 94 est muni d'un deuxième tuyau de bran- chement latéral 105 qui mène vers une seconde pompe 106 (voir figure 4). Cette seconde pompe est destinée à diriger l'eau vers le haut dans l'élément supérieur de la presse.
La pompe 106 est munie d'un tuyau 107 relié à un conduit flexible 108 dirigé vers le haut et porté par le cadre 3 de l'élément supérieur de 12 presse. Ce tuyau débouche dans le cylindre 47 de la seconde pompe déjà décrite en avant du piston 49 de cette dernière lorsqu'il se trouve dans sa po- sition normale. L'orifice d'admission est indiqué en poin- tillé sur la figure 3. La pompe 106 ou plutôt son piston est actionné par une tige 109 sur laquelle on agit à l'aide
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d'une pédale 110. Un collier de butée 109a est fixé à la tige 109 de façon à permettre le réglage du volume d'eau débitée par la pompe 106. La disposition de cette pompe est semblable à celle de la figure 11 déjà décrite en se réfé- rant à la pompe de l'élément inférieur de la presse.
La soupape 35 est chargée de manière à empêcner l'arrivée d'eau à l'ajutage de pulvérisation lorsqu'elle n'est pasamenée vers le bas soit lorsqu'on agit sur la pom- pe à main montée sur.l'élément supérieur de la presse, soit lorsqu'on agit sur la pompe actionnée au pied. Il doit être bien entendu que lorsqu'on agit soit sur la pompe à main, soit sur la pompe à pédale 106, l'eau sera dirigée sous pression vers le haut à travers l'ajutage de pulvérisation et pénétrera dans la chambre chauffée formée dans l'élément supérieur de la presse entre les plaques chauffées 11 et 12.
On comprendra facilement qu'au lieu de prévoir un tuyau ou unconduit 108 débouchant dans le cylindre 47 de la pompe on peut supprimer entièrement la pompe à main dans, lequel cas le tuyau ou le conduit 108 déboucherait directement dans le corps de l'ajutage de pulvérisation.
On empêche tous particules d'eau non pulvérisées de passer vers le bas à travers les orifices 22 de la pla- que 12 par la forme tortueuse du passage formé par le ner- vure 25 et la gorge 26, cette dernière étant dirigée vers l'extrémité supérieure des orifices 22.
Le même effet 'de pulvérisation est obtenu dans l'élément inférieur de la presse lorsqu'on appuie sur la
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pédale 100 de manière à faire débiter par le cylindre de la pompe 96 une certaine quantité d'eau sous pression.
Dans ce cas toutefois les particules non vaporisées peuvent tomber sur la plaque 65 puisque dans ce cas il n'est pas nécessaire d'empêcher leur passage comme dans le cas de l'élément, supérieur.
La soupape de l'ajutage de pulvérisation 31a de l'élément inférieur de la presse est chargée de manière à empêcher son ouverture lorsque la pompe 96 ne fonctionne pas.
Etant donné que la quantité d'eau dirigée vers l'élément supérieur ou vers l'élément inférieur de la pres- se, suivant le cas, peut être réglée en augmentant ou en diminuant la capacité de la pompe, la quantité de vapeur produite et agissant sur les objets placés dans la presse est plus ou moins grande d'après la volonté de l'opérateur.
Par exemple une course de la pompe peut donner suffisam- ment d'humidité sous forme de vapeur pour des tissus lé- gers tels que la soie. Par contre il peut être désirable de donner deux ou trois courses pour d'autres objets tels que des vestons ou des pardessus. La vapeur qui sort par les perforations des éléments de la presse n'est pas sur- chauffée mais humide et par conséquent humidité rapide- ment les objets traités.
Sur l'un des côtés du bâti de la presse est fixé un commutateur principal 111 qui commande l'arrivée de cou- rant au commutateur thermostatique intercalé dans les cir-
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cuits des éléments chauffants et dans le circuit-dû moteur qui entraine la pompe ou le ventilateur d'aspiration. Les fils ou les câbles sont placés de préférence dans des con- duits isolants indiqués en 112 dans toute la machine. Un conduit flexible 112a porte les fils qui amènent à l'élément chauffant et le commutateur thermostatique de l'élément su- périeur mobile de la presse.
Au. voisinage de la pédale 85 ou plutôt de l'extré- mité inférieure de celle-ci, laquelle est de préférence ar- rondie comme on le voit en 113, est placé un commutateur 114. L'élément mobile 115 de ce commutateur se trouve au- dessus de l'élément 113 de telle sorte que lorsqu'on appuie sur la pédale 85 l'organe 115 est déplacé vers le haut en fermant le commutateur et en établissant le courant dans le circuit du moteur 91, lequel met en marche le ventilateur 90 Au même instant la tige 84 est soulevée et la soupape 82 est éloignée de son siège en permettant à l'aspiration de s'ef- fectuer à l'intérieur de la chambre formée entre les plaques 64 et 65 ainsi que par les orifices 76. Tant qu'on appuie sur la pédale 85 le ventilateur ou la pompe continue à fonc- tionner.
Lorsqu'on cesse d'appuyer sur la pédale, le courant est coupé, le moteur s'arrête et la soupape se ferme simul- tanément. La fermeture de la soupape provoque la fermeture de la chambre mentionnée ci-dessus et empêche la perte de chaleur vers l'extérieur par le conduit ainsi que le passa- ge d'air vers le haut à travers la chambre chauffée.
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L'ampoule 19 est fermée à l'exception du tube capillaire 116 qui va vers le commutateur thermostatique 117 comprenant un élément expansible tel qu'un soufflet. Ce dernier élément à son tour effectue l'ouverture et la fer- meture du commutateur d'après l'expansion ou la contraction du liquide qui se trouve à l'intérieur de l'ampoule thermos- tatique 19. Le commutateur peut être réglé de telle manière qu'il maintient la température donnée dans l'élément chauf- fant et les parties qu'il chauffe à son tour et que, lors- que la température s'élève au-dessus d'une valeur déterminée à l'avance, l'expansion du liquide à l'intérieur de l'am- poule 19 provoque l'ouverture du commutateur 117 en coupant le courant qui alimente l'élément chauffant.
De même la contraction du liquide due au refroidissement de la sur- face de la presse ferme le commutateur 117 et par conséquent le circuit de l'élément chauffant.
Des plombs 120 et 121 sont reliés à l'élément chauffant 21 ainsi que, respectivement, à la ligne d'ali- mentation et à l'une des bornes du commutateur 117, l'autre borne du commutateur étant reliée à la ligne. L'ampoule thermostatique 74 montée à l'intérieur de l'élément infé- rieur de la presse est reliée par un tube capillaire 118, semblable au tube 116, à un deuxième commutateur thermosta- tique 119. On utilise avec l'élément chauffant 75 de l'élé- ment inférieur et avec le commutateur thermostatique 119 des plombs 122 et 123 pour relier l'élément de la même ma- nière que celle qui vient d'être décrite au sujet de l'élé- ment chauffant de la partie supérieure de la presse.
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On verra, en se référant à la figure 5, que l'or- gane 10 est découpé à l'une de ses extrémités et est muni d'un couvercle amovible 124 ce qui permet d'accéder à l'am- poule thermostatique 119 pour la mettre en place et l'enle- ver facilement en cas de nécessité. Un couvercle 125 sem- blable au couvercle 124 est prévu à l'extrémité de l'élément inférieur de la presse dans le même but.
On suppose que le fonctionnement de l'appareil sera suffisamment clair par ce qui précède. On remarquera qu'on ne prévoit aucun dispositif spécial tel qu'une instal- lation génératrice de vapeur située extérieurement par rap- port à l'appareil ni aucun élément spécial et que, en ce qui concerne les éléments supérieurs et inférieurs de la presse, leur forme est la même que celle utilisée habituel- lement dans les machines du même type. En outre, il n'exis- te aucun dispositif spécial générateur de vapeur indépen- dant des éléments de la presse, les éléments chauffants des dits organes de la presse étant seuls utilisés pour donner la chaleur nécessaire à l'appareil et pour transformer le brouillard d'eau en vapeur.
Il doit être bien entendu que la machine d'après l'invention peut subir diverses modifications sans s'écarter pour cela de l'esprit de l'invention.