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" Chape pour câbles, tringles, fils métalliques, etc. et procédé de fixation de cette chape Il
Cette invention se rapporte aux chapes pour tringles, fils métalliques, torons de fils métalliques, etc, et notam- ment câbles et cordes métalliques. Elle a pour objet un dis- positif permettant d'attacher à une partie quelconque d'une tringle ou d'un câble des organes tels que des oeillets, cro- chets, manilles ou autres organes de raccord du même genre.
Elle vise en particulier le type de chape utilisé à cet effet qui est caractérisé par un manchon fendu embrassant la tringle ou le câble et solidarisé de celui-ci, par écrasement du man- chon, de telle manière que la matière constituant celui-ci pénètre dans les rainures périphériques situées entre les to- rons et les fils, ou dans des filets ou dentelures appropriées
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d'une tringle ou d'un fil métallique, de manière à être intimement liée à ceux-ci. L'invention constitue un perfec- tionnement aux chapes de ce genre et comprend certaines modifications avantageuses dans leur établissement ainsi qu'un procédé perfectionné pour leur fabrication.
D'une manière générale, l'invention vise, ainsi qu' on l'a dit, à réaliser une chape adaptable à toute partie d'une tringle ou d'un câble en fils métalliques, qui puisse y être solidement reliée, dont le coût soit relativement bas et qui soit susceptible d'être fixée avec toute sécurité au moyen d'un appareil qui n'exige aucune adresse spéciale de la part de l'opérateur.
Un autre but de l'invention est de fournir un pro- cédé perfectionné pour relier fermement une chape à une tringle ou un câble en fils métalliques de longueur excep- tionnelle, ne possédant aucun bout libre par dessus lequel un manchon non fendu puisse être enfilé avant que la chape soit pressée dans les rainures hélicoïdales périphériques du toron, de la corde ou du câble de fils métalliques, ou dans les filets ou dentelures d'une tringle ou d'un fil métallique.
Un autre but encore de l'invention est d'adapter ce procédé à la fixation de ces chapes aux extrémités de tresses, torons ou câbles en fils métalliques du type ordi- naire obtenu en tordant des fils ou des torons autour d'une âme centrale. Les fils dont ceux-ci sont composés ont une tendance à se dérouler et à se séparer près de leurs extrémi-. tés et cette tendance peut être surmontée avec succès en fai- sant usage de la nouvelle chape suivant cette invention et du procédé de fixation ici décrit.
Ces caractéristiques de l'invention, et d'autres en-
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core, seront décrites en détail ci-après avec référence aux dessins annexés représentant à titre d'exemple une forme de réalisation de cette invention.
Dans ces dessins Fig.l est une vue en plan et Figo2 une vue en élévation de côté d'une ébauche convenable pouvant servir à former une chape suivant cette invention;
Figs.3 et 4 sont des vues analogues, montrant l'é- bauche partiellement façonnée, avant son assemblage avec le câble métallique; Figso 5 et 6 montrent l'ébauche façonnée encore davantage et prête à recevoir le câble métallique.
Figs. 7 et 8 montrent le câble et la chape assem- blés, dans leur forme finaleo Figs.9 et 10 sont des vues semblables de la chape seule, et Figoll en est une vue en coupe à plus grande échelle, par la ligne II-II de la Fig.8.
Figs. 1 et 2 montrent une ébauche métallique plate
10 propre à être façonnée en une chape ayant la forme finale que montrent les Figs. 7 à 11 et les Figs. 3 à 6 montrent plusieurs phases du façonnage de cette chape.
La première opération, que montrent les Figs. 3 et 4., comporte la flexion de l'ébauche 10 en vue de lui donner en substance une section transversale en U, cc qui a pour ré- sultat d'amener les oeillets 11 en alignement,un de chaque côté de la chape, pour recevoir un boulon (non représenté).. quand le dispositif doit servir à relier un câble métallique, indiqu. en 13, à un autre organe.
L'opération suivante consiste en une flexion sub- séquente des rebords longitudinaux 12 de l'ébauche, de ma- nière à ce qu'ils forment un manchon de section sensiblement cylindrique, que; montrent les Figso 5 et 6, et d'un diamètre
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de préférence suffisamment plus gra.nd que celui du câble, tringle, fil métallique ou autre objet tel que le câble 13, pour permettre de l'emmancher sur une extrémité du câble 13 quand ceci peut se faire, quoique cette opération puisse se faire, si on le désire, quand le câble est en place.
Dans l'un comme dans l'autre cas, quand cette flexion a atteint le degré où les points 14 et 15 des rebords entrent en contact, ainsi que le montre la fig. 5, on écrase le man- chon dans les rainures périphériques du câble 13 en appliquant à la. périphérie du manchon des coups ou chocs appropriés, jusqu'à ce que la matière dont il est formé remplisse les creux de la périphérie du câble, saisisse fermement ce dernier et forme corps avec lui, comme le montrent Figs. 7, 8 et 11.
Cet écrasement ou matage est préférablement effec- tué à froid, car une température de nature à le favoriser devrait être si élevée que le câble en serait sérieusement affaibli, surtout s'il est en acier fondu comme c'est souvent le cas. Le forgeage à chaud n'est donc pas, normalement, une méthode désirable pour l'accomplissement de l'opération en question.
Puisque cette opération doit donc être accomplie à froid, il est nécessaire d'employer un procédé qui permet- te d'obtenir la déformation interne et externe du manchon de l'ébauche, propre à le faire se modeler et épouser étroi- tement la configuration du câble et qui réalise ce but, non seulement sans affaiblir l'ébauche pu le câble, mais en tendant à améliorer la qualité du métal du manchon de l'é- bauche.
On a trouvé que la meilleure manière d'atteindre ce but est le martelage appliqué en une série rapide de coups
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légers, élastiques mais à grande vitesse, qui façonnent le manchon étroitement à la configuration du câble, sans briser ni affaiblir les fils de ce dernier et sans en défor- mer la masse autrement qu'en la comprimant quelque peu.
Ainsi que le montre le Fig.11, après le martelage, l'intérieur du manchon est virtuellement moulé en filet de vis aux rainures hélicoïdales du câble ou au filet ou den- telures d'une tringle ou d'un fil métallique. Il est évident que dans ces conditions on obtient un assemblage solide en- tre la chape et le câble. Il est de fait que la résistance à la. rupture ou à la séparation est considérablement plus grande que celle du câble lui-même, pourvu qu'an ait eu soin de faire le martelage au point convenable.
On a trouvé qu'un martinet ordinaire convient très bien pour ce travail,car une telle machine-outil est facilement réglable et ajustable et on peut rapidement instruire un ouvrier ordinaire à l'u- tiliser, en vue de l'opération que demande le présent pro- cédé. Toutefois, une marteleuse rotative est parfaitement satisfaisante, dans les cas où le travail peut être passé par les matrices. En général l'opération d'écrasement ou de matage peut être exécutée au moyen de tout dispositif ap- proprié, capable de réaliser l'assemblage requis pour que la chape accroisse sensiblement la solidité du câble ou autre organe considéré.
Si on le désire, l'opération qui suit celle du rap- prochement des bords 12 du manchon, peut consister dans la réduction du diamètre de ce manchon accompagnée d'un allonge- ment, en vue de lui donner les dimensions voulues et de le parachever afin que les bords soient intimement joints le long de leur ligne de contact. Cette opération peut être ac-
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étirage, complie par/martelage ou autres procèdes analogues et l'on peut se dispenser d'un noyau de supporta tel qu'un mandrin, une tige ou une tresse. Le manchon ainsi produit peut être appliqué à toute tringle, câble etc. et un assemblage intime peut être obtenu par un martelage subséquente ou bien le manchon peut être maintenu en place par soudure ou par un traitement analogue.
REVENDICATIONS.
EMI6.1
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1. Chape pour câbles et autres articles analogues en fils métalliques, tringles et fils métalliques compor- tant des rainures périphériques ou autres rugosités, carac- térisée en ce qu'elle comporte un manchon fendu fixé sur la périphérie du câble etc, par écrasement ou matage au choc, la matière constituante du manchon étant pressée dans les rainures périphériques ou rugosités du câble, tringle etc.