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" Perfectionnements apportés aux dispositifs dans lesquels circule un fluide de viscosité variable, notamment aux dispositifs de grais- sage pour moteurs à. explosion ".
L'invention est relative aux dispositifs dans lesquels circule un fluide de viscosité variable; et elle concerne plus par- ticulièrement (parce que c'est en leur cas que son application pa- raït devoir offrir le plus d'intérêt), mais non exclusivement, par- mi ces dispositifs, ceux pour le graissage des moteurs à explosion.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, lesdits dispo- sitifs, qu'ils répondent, mieux que jusqu'ici, aux divers deside- rata de la pratique.
Elle consiste, principalement, à utiliser la résistance que rencontre le fluide, aussi longtemps que sa viscosité dépasse un certaine valeur, à traverser un orifice de section déterminée, en vue de déplacer mécaniquement une pièce intervenant dans la dis- tribution dudit fluide pour que ce dernier arrive, en quantités suffisantes, aux divers endroits de son utilisation.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale,
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en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préfé- rence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après. éils Elle vise plus particulièrement certains modes d'ap- pliaation, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions;
et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les dispositifs du genre en question comportant application de ces mêmes dis- positions, les éléments et outils spéciaux propres à leur é- tablissement, ainsi que les installations, fixes ou mobiles, comprenant de semblables dispositifso
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La figure unique que comprend ce dessin montre, en coupe verticale schématique, un-,,dispositif de graissage, ad- joint à un moteur à graisser, et établi conformément à l'in- vent!on.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, et ceux des modes de réalisation de ses diverses parties auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, disposant d'un moteur à explosion, et se proposant de constituer un dispositif assurant un grais- sage convenable, entre autres, des faces internes des cylin- dres.tant en pleine marche qu'au démarrage, on s'y prend com- me suit, ou de façon analogue,
On constitue ledit dispositif, à l'exception de la partie prévue pour assurer le graissage au démarrage, de manière appropriée quelconque, par exemple de façon qu'il comporte essentiellement :
une pompe a aspirant de l'huile contenue dans un carter b et la refoulant à travers une canalisation de refoulement vers un collecteur d, d'ou cette huile est envoyée, par
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pression, aux divers points d'utilisation; et une soupape de déchargement e pour régler ladite pres- sion et pour assurer à travers le conduit f le,.retour au car- ter de l'huile en excès.
En pleine marche, les articulations des pièces en mouvement sont suffisamment chaudes pour que l'huile, qui y est refoulée sous pression, acquière une fluidité appropriée, et puisse se répandre en gouttelettes sur les différentes pièces environnanteso C'est ainsi que les gouttelettes qui s'échap- pent des têtes de bielle sont pulvérisées par la rotation ra- pide des pièces en mouvement et il en résulte un véritable brouillard gras, relativement stable, qui accompagne le piston dans ses déplacements alternatifs et graisse abondamment le cylindre.
@ Mais, au démarrage, pendant un temps appréciable, l'huile n'a pas encore assez de fluidité pour assurer un graissage convenable.
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Conformément à l'invention, on rémédie à cet incon- vénient en profitant de la résistance que rencontre l'huile, aussi longtemps que sa viscosité dépasse une certaine valeur, à traverser un orifice de section déterminée, pour déplacer mécaniquement une pièce intervenant dans la distribution de ladite huile en vue de faire arriver cette dernière, en quan- tités suffisantes, aux divers endroits de son utilisation.
A cet effet, par exemple, on fait comporter audit dispositif, d'une part, un diaphragme calibré ± que l'on place dans la canalisation o sur le chemin de, l'huile refoulée par la pompe, et, d'autre part, un conduit h déboucht dans la canas lisation c, entre la pompe a et le diaphragme g par un orifi- @ oe i, qu'une bille sollicitée par un ressort k fend à bou- cher.
Ledit conduit h débouche par son autre extrémité
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dans un collecteur 1 communiquant avec la base des cylindres par des orifices calibrés m.
Ledit ressort , enfin, est taré de telle sorte que la pression nécessaire pour soulever la bille j, en vue de démasquer l'orifice-1, soit supérieure à oelle qui est néces- saire au soulèvement de la soupape de séchargement e.
En suite de quoi, on obtient un dispositif pour as- surer un graissage convenable des oylindres en pleine marche et au démarrage, et dont le fonctionnement est le suivant.
En pleine marche, les conditions de température et de viscosité sont telles que le graissage des faces internes des cylindres est obtenu grâce aux projections des gouttes issues des bielleso La contre-pression créée par le diaphragme calibré g, et qui s'ajoute à celle produite par la soupape de déchargement e, est inférieure à la différence de pression régnant entre le ressort k et ladite soupape. La bille 1 res- te donc appliquée contre son siège et la communication entre la canalisation c et le conduit k est coupée.
Au démarrage, la température est trop basse et la viscosité trop grande pour que le graissage des cylindres s'effectue de manière normaleo La contre-pression du diaphragme, correspondant à cette visoosité, étant alors supérieure à la sus- dite différence de pression, écarte la bille-1 de son siège et permet à lthuile d'être refoulée directement vers les cylindres à graisser, à travers le conduit h et le collecteur 1. Ce der- nier graissage commence dès la mise en marche de la machine et cesse automatiquement lorsque le graissage normal a commencé à fonctionner.
Les procédés déjà existants utilisent, soit un graissage par le carburateur, tant que la fluidité de l'huile n?est pas suffisante, mais qui, en général, est arrêté trop tôt ou trop tard et qui, en outre, trouble la carburation, soit un graissage permanent, par mélange d'huile et d'es-
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senoe, mais qui exige, pour être efficace au départ, une telle proportion d'huile que la carburation en est gênée.
Par rapport aux dispositifs utilisant ces derniers procédés, celui établi conformément à l'invention présente, entre autres avantages, un graissage abondant, ne génant en rien la carburation, commençant dès la mise en marche des pièces à graisser, et qui est remplacé automatiquement par le graissage normal, au moment où ce dernier est suffisant,
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des mo- des de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spé cialement été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment :
celles ou. le ressort k, au lieu d'être taré pour des pressions parfaitement déterminées en fonction de la courbe viscosité-température de l'huile employée, serait rendu ré- glable, et celles où le diaphragme , au lieu d'avoir une section fixe déterminée en fonction du débit de la pompe, aurait une section réglable.
RÉSUME.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.