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" Perfectionnements apportés aux filtres,notamment à ceux pour bains acides ".
L'invention est relative aux filtres, et elle concerne plus spécialement (parce que/c'est dans leur cas que son application parait devoir offrir le plus d'intérêt), mais non exclusivement, parmi ces appareils, ceux destinés au filtrage des bains acides.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces filtres plus faciles à établir, en même temps que plus robustes, qu'- ils ne l'étaient jusqu'à présent.
Elle consiste, principalement, au lieu de prévoir, pour assurer l'écoulement du liquide à filtrer à la base de la cuve que comportent les appareils du genre en question, des trous ménagés dans le fond de la- dite cuve, à avoir recours à au moins un empilage d'éléments fil- ,trants disposés à la partie inférieure de ladite cuve, ot comportant des surfaces susceptibles de venir sappliquer les uns sur les aures, certaines au moins de ces surfaces
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étant munies de rainures ou semblables propres à assurer le passage du liquide, qui s'écoule dans des collecteurs ap- propriés, de sorte que le fond de la susdite cuve peut ne comporter qu'un nombre très restreint de trous, ou même n'en pas comporter.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus explici- tement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application,,ainsi que certains modes de rjalisatin,desdites dispositions ; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les filtres du genre en question comportant application des mêmes dis- positions, les éléments spéciaux propres à les établir, ainsi que les ensembles comportant de semblables filtres.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien
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-.entendu, donnés surtout à titre d'indication. nA La fig . 1, de ce dessin, montre, en coup un filtre établi conformément à l'invention.
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Les fige 2 à 4 montrent, enF6oupe verticale axiale et en coupe par 3 - 3 et 4 - 4 fige 2, un empilage d'éléments filtrants à faire comprendre au filtre représenté sur la fig.@.
La fige 5 montre, en coupe analogue à celle de la fig. 3, une variante de ce même empilage.
Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réa-
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lisation de ses diverses parties, auxquels il semble-que doive être accordée la :préférence, se proposant, par exemple, d'établir un filtre du genre de ceux qui utilisent une matière filtrante à travers laquelle on fait passer le liquide à fil- trer, ce liquide étant, par exemple encore, un acide, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On constitue essentiellement ledit filtre par une cuve a , propre à recevoir la matière filtrante b , et établie en toute matière appropriée par exemple en tôle que l'on re- couvre de feuilles de plomb bI, susceptibles, dans le cas pré- sent, de résister à l'action des acides, l'ensemble étant tel que le liquide à filtrer, introduit dans ladite cuve, par exemple à l'aide d'un distributeur c, est amenée à laisser déposer ses impuretés dans ladite matière filtrante, et à s'é- couler ,épuré,à la partie inférieure de la cuve, à condi- tion que l'on prévoie à cette même partie inférieure, des moyens propres à assurer, d'une part, le passage du liquide filtré, et à .tetenir, d'autre part, la matière filtrante.
En ce qui concerne ces derniers moyens, au lieu de les constituer par une série de tous ménagés dans le fond de la cuve a, 'une.telle disposition ayant de nombreux inconvénients, notamment, (et surtout dans le cas où l'on utilise de la tôle plombée), cet inconvénient que la fra - gilité dudit fond devient exagérée, on a recours à au moins un empilage d'éléments filtrants que l'on dispose à la partie inférieure de ladite cuve, lesdits éléments comportant des surfaces susceptibles de venir s'ap- pliquer les unes sur les autres, et munies, tout au moins, certaines d'entre elles, de rainures ou semblables propres à assurer le passage du liquide, tout en empêchant l'entrâi- nement de la matière filtrante, le liquide filtre étant
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ensuite recueilli dans des collecteurs,
une telle disposition étant susceptible d'être réalisée de toute manière appropriée, par exemple de.l'une quelconque de celles qui vont être indiquées.
Pour ce qui est des susdits éléments, on les consti- tue à l'aide de plaques d que l'on juxtapose dans une posi- tion verticale, oblique, ou, de préférence, horizontale, ces plaques ayant une forme appropriée telle, qu'elles comportent? des surfaces qui puissent s'appliquer les unes sur les autres @ afin de permettre la juxtaposition desdites plaques.
On leur donne, par exemple, comme représentera forme de rondelles s'appliquant les unes sur les autres sui- vant des surfaces planes; mais, ces mêmes surfaces pour- raient avoir toute autre forme, par exemple une forme @on- conique.
Et on prévoit, bien entendu, des moyens pour per- mettre que lesdites plaques se maintiennent dans une posi- tion stable, lesquels moyens on réalise, par exemple, soit en montant ces mêmes plaques sur un ou plusieurs axes de guldage, soit en les munissant de creux et bossages pro- pres à pénétrer les un@ dans les autres et à immobiliser chaque plaque par rapport à la suivante.
Pour ce qui est, maintenant, des rainures à fai- re comprendre auxdits éléments, on les agence de manière telle que, d'une part, leur section soit assez faible pour retenir la matière filtrante et que, d'autre part, leur disposition permette de diriger le liquide filtré vers les moyens collecteurs dont il sera question ci-dessous.
On prévoit,par exemple sur l'une des faces des pla- ques d, des rainures de section relativement grande, que l'on obtient, par exemple, par coulée, ces rainures el, e2, @ étant de deux sortes, les unes el, ppur l'arrivée du liqui- de,étant, lorsque les plaques sont superposées, mises en
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communication avec l'intérieur de la cuve, tandis que les autres sont mises en communication avec les organes col- .lecteurs de liquide.
On donne par exemple, à ces rainures soit une for- me évasée (fig. 2 et 3), les rainures e1 étant séparées des rainures e2 par un boasage f sur lequel vient s'appli- quer la plaque voisine, soit une forme radiale (fig. 4).
Et on prévoit, sur la face opposée à celle compor- tant les rainures e1, e2 d'autres rainures g de section beaucoup plus faible, ces rainures étant propres à laisser passer le liquide des rainures el aux rainures e2 , sans donner passage à la matière filtrante. On établit avan- tageusement ces rainures au tour, et, on leur donne; par e- xemple, soit une forme circulaire, soit une forme en spi- rale.
Ayant ainsi réalisé un empilage assurant le passage continu du liquide filtre, on dirige ce dernier vers des moyens collecteurs appropriés, que l'on réalise, par exemple, en prévoyant au milieu de chacune
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annulaire des plaques d, un évidement de forme quelconque, et, avantageusement circulaire, de sorte que l'empilage présente en son milieu, une chambre cylindrique- par laquel-
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le peut s'écu1er le liquide filtre, à conditiOn que l'ian sépare cette chambre, de façon étanche, d'avec l'intérieur de la cuve a, ce pour quoi, par exemple encore, on a recours à un écrou b formant couvercle, propre à venir se visser sur un taraudage comporté par une pièce @i que,de préfé-
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4 .% , r6 '% p rence, on rend solidaire de la plaque inférieure, ledit écrou étant propre, également, à assurer ... le serrage .entre les diverses plaques de l'empilage.
On conçoit que le liquide filtré peut s'écouler dans l'espace annulaire compris entre ladite pièce @1 et
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les plaques d; on relie alors cet espace annulaires, à l'aide de conduits 1 , à une canalisation 1 de sortie de liquide filtré, lesdits conduits 1 étant montés, ou bien, sous le fond de la cuve a, des trous étant prévus dans ce même fond pour leur laisser passage, ou bien, dans la cuve a elle-même, auquel cas le fond de cette cuve peut ne comporter aucune perforation.
Enfin, on prévoit encore, avantageusement, des moyens propres à permettre le nettoyage du filtre, par bras- sage d'air sous pression, moyens que l'on réalise,par exem- ple, en ayant recours à des canaux k1, k , de répartition d'air de soufflage, ménagés sur la surface de contact de la rondelle inférieure de l'empilage, et reums, par des con- duits 1, à une canalisation de soufflage, cette disposition étant telle que l'air de soufflage, passant des canaux kl aux canaux k2, à travers les rainures de la face infé- rieure de la plaque voisine, peut se répandre, lors du net- toyage, dans la matière filtrante, sans que l'on puisse crain- dre une obstruction des susdits canaux par ladite matière, puisque cette dernière est arrêtée par les rainures g.
En lpérant ainsi qu'il vient d'être expliqué, et en prévoyant de préférence, dans chaque cuve, plusieurs empi- lages de d'espèce décrite, placés dans une position quelcon- que , on obtient un ensemble présentant sur les appareils du genre en question déjà existants , de nombreux avantages, no- tamment :
celui de permettre d'assurer une filtratiorl parfaite dans une cuve parfaitement rigide et très résistante, ce qu' il est impossible de réaliser dans le cas de cuve comportant de faux - fonds perforés, dont la fixation sur les parois de la cuve est toujours défectueuse, surtout dans le cas de la tôle plombée, celui de permettre de recueillir le liquide filtré dans @
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des collecteurs qui se trouvent à l'intérieur de l'ap- pareil, d'où il résulte une construction commode et un entretien facile celui de n'exiger que des pièces de réalisation peu coûteuse, les empilages étant de petites dimensions, et étant, par suite, faciles à usiner, et exécutables en gran- de série, celui de ne donner lieu qu'à des pertes de charge assez faibles, celui ..enfin,
de permettre de régler la vitesse de fil- tration.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'inventàn ne se limite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des mo- des de réalisation de ses diverses parties ayant plus spé- cialement été indiqués. Elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment : celle où l'on utiliserait les empilages tels que ci-des- sus décrits, sans avoir recours à aucune matière filtrante, c'est-à-dire où chaque empilage jouerait, à proprement par- ler, le rôle de filtre, à la seule condition que les rai- nures telles que g soient de section sufefisamment faibles.
Une telle application-serait intéressante, par exemple, pour filtrer l'essence sur les .voitures automobiles. On aurait ainsi une grande surface de c'olmatage sous un'petit volume, un seul empilage pouvant, avantageusement,etre utilisé dans ce cas.