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ItABREUVOIR AUTOMATIQUES
La présente invention a pour objet un abreuvoir pour le 'bétail, les chevaux, etc.., dans lequel le niveau de l'eau est automatiquement maintenu constant,
Cet appareil est caractérisé essentiellement par ce fait que la cuve. ou auge de l'abreuvoir peut être instantanément sépa- rée du reste de l'appareil pour la nettoyer et que lorsqu'elle est
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en plaus ltétanchéité est assurée d'une manière absolue.
A cet effet, la cuve est montée sur tourillon reposant sur des paliers ouverts et elle est retenue par un accrochage au- tomstique ne pouvant s'ouvrir accidentellement. De plus, le bord
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de l'orifice d'entrée d'eau dans la cuve vient faire pression sur un joint grâce à la position excentrée de ce joint par rapport à l'axe des tourillons, ce qui produit l'étanohéité,
L'invention est caractérisée de plus par ce fait que le dit joint d'entrée s'appuie sur un organe monté élastiquement et à pression réglable.
De préférence, cet organe d'appui consiste en une barre pouvant tourner sur un pivot disposé du côté opposé à celui où se trouve le joint.
Dans une variante du dispositif d'étanchéité, le tube ame- nant l'eau du réservoir fixe contenant le régulateur de niveau à l'auge mobile est entouré par deux manchons, ltun fixe solidaire du réservoir, l'autre mobile et poussé par un ressort contre une rondelle élastique sur laquelle vient s'appliquer l'encadrement de la fenêtre de l'auge mobile.
Dans le but d'éviter que l'eau, ne puisse s'écouler au mo- ment où l'on sépare la cuve ou auge de la monture qui la supporte, l'arrivée d'eau peut être munie d'une soupape qui tend toujours à se fermer et qui est maintenue ouverte par l'auge elle-même quand celle-ci est en plaoe.
La soupape ci-dessus peut n'être pas constamment ouverte par l'auge, mais seulement quand un animal vient y boire...Tour ce- la on combine avec l'auge et la soupape automatique une palette sur laquelle l'animal vient appuyer.
L'invention est représentée, mais à titre d'exemple seule- ment dans le dessin annexé, dans lequel :
La fig. 1 est une élévation en perspective.
La fig. 2 est une coupe verticale de l'appareil. faite par A-A du plan.
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La fige 3 est une vue en plan, avec partie en coupe par
B-B de la fige 2.
La fig. 4 est une coupe par C-C de la fig.
La fig. 5 est une coupe par D-D de la fig. 2 faite à plus grande échelle.
Les figs. 6 à 9 sont relatives à des variantes.
Comme on le voit sur ce dessin, le nouvel appareil comprend une cuve ou auge portée par un cadre b, dont les pieds bl peuvent être scellés dans un mur, ou fixés à un poteau.
La cuve est montée dans le cadre à l'aide de deux tourillons engagés dans des entailles d des bords latéraux du cadre. Elle est retenue dans le cadre par un système d'accrochage automatique comprenant un bec je, formant crochet, solidaire de la cuve, et un verrou à ressort dont l'extrémité est taillée en biseau, s'enga- geant avec ce beo, fige 4.
La tubulure d'arrivée d'eau E. fait partie d'un té à quatre branches h qui est fixe. La branche verticale hl sert à l'arrivée d'eau; dans la branche horizontale est logé le régulateur de niveau.
La tubulure glforme la troisième branche. Enfin, la quatrième h2, fig. 3, reçoit un bouchon i permettant l'accés à l'intérieur pour le réglage et le nettoyage.
Le régulateur de niveau d'eau est constitué par un flotteur j, fige 5, logé dans un pot k solidaire du té h, et commandant une soupape 1, On voit sur cette figure 5 le bouchon de réglage 1 adap- té à la tubulure h2.
;La tubulure g traverse une fenêtre pratiquée dans la paroi de la cave, comme montré fig. 2. Le joint est obtenu à l'aide d'une plaque de caoutohouo m portée par un levier n, tournant en o, et soumis à. la pression d'un ressort régaable p entourant la tubulure @
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Pour retirer l'auge a, on tire le verrou! en agissant sur un anneau % dont il est muni, fig. 4. Le hea e, se décroche du verrou et l'on peut enlever la dite auge Bans aucune difficulté.
On peut alors l'emporter p@ur la nettoyer, opération qui peut être faite commodément, en un endroit approprié pouvant être é- loigné de celui ou sont les abreuvoirs, et être bien compléta.
Pour remettre l'auge en place, on engage les tourillons c dans les entailles d, ce qui adapte la fenêtre de l'auge sur la tubu- lure g. Le bord de cette fenêtre trient en contact aveo le joint en ce outchouc. On appuie sur le bord de l'auge opposé aux tourillons ce qui fait descendre l'auge en faisant tourner légèrement le levier n portant le joint et en comprimant son ressort. Lorsque ltauge prend sa place, le bec e repousse le verrou, puis celui-ci revenant sous l'action de son ressort accroche le bea e et l'auge est immobilisée.
Grâce à la disposition qui Vient d'être décrite, le joint est parfaitement étanohe.
On remarquera que les animaux ne peuvent agir sur le sys- tème d'accrochage de l'auge.
Dans la variante de la fig. 6 l'appareil comprend un ré- servoir fixe! qui remplace le pot k ci-dessus. Dans ce réservoir se trouve le même régulateur de niveau que montré fige 5.
L'eau passe du réservoir k dans la cuve a par un tube g solidaire du dit réservoir. Autour de ce tube sont disposés deux manchons et s qui s'emboîtent exactement l'un dans l'autre. Le manchon r Est soudé au réservoir k et il est muni d'un fond r1 sur lequel est fixé le tube g. Le manchon s est muni d'un bord annulaire s1 sur lequel appuie un ressort p.
L'étanchéité est assurée par une rondelle m en caoutchouc, engagée dans une gorge circulaire du tube g, qui se trouve serrée en- tre le bord sl du manchon s et une nervure saillante t encadrant l'c- rifice d'entrée de l'auge mobile a.
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On comprend que, lorsqu'on met en place l'auge a, la ner- vure t vient presser le caoutchouc contre le bord s1, en comprimant légèrement le ressort p, ce qui fait joint.
Au lieu d'alimenter une seule auge a, le bac k peut en ali- menter plusieurs. Dans ce cas, ce bac est placé en un point appro- prié; une conduite @istributrice ou nourrioe part du bac et est reliée au dispositif d'étanohéité de chaque auge par un coude ou un raccord droit suivant la disposition des divers éléments de l'installation.
Dans la variante de la fig. 7, l'auge a est retenue par une lame verrou f, élastique et un tenon f1 du cadre.
,L'arrivée d'eau est munie d'une soupape u, à ressort, qui tend toujours à se fermer. Elle est prolongée par une tige axiale qui dépasse légèrement le bec de l'arrivée d'eau g.
De son coté, l'auge (fig. 7)-porte un talon qui vient appuyer, ainsi que le montre le dessin, sur le bout de la dite tige x.
Il résulte de .'cette disposition que,, lorsque l'auge est mise à sa place, le talon appuie sur le bout de la tige x ce qui maintient la soupape ouverte. L'eau arrive donc librement et le niveau s'élève dans la cuve jusqutau plan horizontal déterminé par le niveau constant.
Mais quand on retire l'auge, le ressort de la soupape la ferme aussitôt et l'eau ne peut plus s'écouler.
Dans les figures 8 et 9, la disposition de la soupape est semblable. Elle est ouverte par une butée 211 que présente une pa- engagée dans un support z3 lotie z. Celle-ci tourne sur une languette z2/solidaire de l'auge.
Elle est soulevée par des poussoirs à ressort z4.
En temps normal, la palette est relevée 'par les poussoirs z4, position indiquée en traits mixtes, et la butée z1 écartée de la tige x. --la soupape u est donc fermée.
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Quand un animal vient boire, il appuie sur la palette et la fait pivoter de sorte que la butée z1 ouvre la soupape u.
L'arrivée de l'eau se fait dans ce cas comme la précéden- te au fond de-l'auge et doucement, de sorte que l'animal ne risque pas d'être effrayé.
Dans l'une et l'autre disposition l'arrivée d'eau peut être réglée à l'aide du chapeau g1 qui présente une lumière g2. En le faisant tourner on découvre plus ou moins cette lumière et on modi- fie en conséquence la section de passage.
Le jet d'eau est donc dirigé tout à fait en dessous et dans le fond de la cuve.
Le nouveau système présente donc, ainsi que l'on s'en rend facilement compte, comme avantages essentiels,,de permettre l'en- lèvement et la remise en place instantanés de la cuve ou auge pour fa@i- liter son nettoyage, de produire automatiquement le verrouillage de l'auge quand elle atteint sa position, d'assurer une étanohéité com- plète et de prévenir tout écoulement, accidentel du liquide.
Dans ce qui précède, on a spécifié que la cuve était @ montée sur des tourillons. Il est évident que ceux-ci peuvent être remplacés par des ergots ou talons jouant un rôle équivalent.
Les dispositions ci-dessus ne sont données qu'à titre d'exemple, tous les détails d'exécution, matières, formes et dimenê sions pourront varier dans tous les cas sans changer pour cela le principe de l'invention.
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