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Perfectionnements apportés aux bougies d'allumage pour moteurs surcomprimés et poussés.
La présente invention a pour objet des perfec- tionnements apportes aux bougies d'allumage pour moteurs surcomprimés et poussés ,dans lesquels l'électrode centrale est entourée par une gaine de matière pulvérulente com- primée.
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Ces perfectionnements portent sur les points suivants: a) la poudre comprimée autour de l'électrode- centrale entre cette dernière et l'isolant est Constituée- par une matière non agglomêrante telle que de la plombagine, du talc, du quartz finement pulvérisé ou encore des poudres métalliques.Ces poudres sont conductrices de la chaleur.et .
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ne se désagrègent pas aux températures élevées que peut at-' teindre l'électrode centrale, cornue le font les poudres de mica, amiante, etc.. ou les ciments employésjusqu'à présent ' dans les bougies à électrode scellée.
b) la gaine pulvérulente est maintenue en place dans l'isolant soit par application d'une rondelle ou joint métallique lorsque l'isolant est en deux parties,soit par sertissage ou mandrinage de l'extrémité de l'électrode cen- traie,lorsque l'isolant est en une seule pièce.
Dans ces conditions, et quel que soit le mode de maintien de la gatne isolante, les gaz chauds ne peuvent pas avoir accès à l'électrode centrale et il n'y a à craindre aucune fuite dans l'axe de la bougie. c) pour assurer un meilleur refroidissement de la bougie,l'électrode centrale peut être formée par une pointe métallique emmanchée dans un-,tige en métal bon conduc- teur de la chaleur. d) dans le cas où l'isolant central est en deux pièces, on peut prévoir entre le culot et l'isolant un mate- , las ou gaine en-poudre incombustible, isolante et comprimée.
e) dans le but d'éviter dans certains cas, les fentes ou les ruptures de l'extrémité inférieure de l'iso- lant,par suite de dilatations inégales,le joint entre l'iso-
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lant et le culot peut être reculé dans l'intérieur, dudit'au iduuriV u,ui mhl um u i 'dlll.llllll6;'PIhV
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l'extrémité de l'isolant munie ou non d'un renflement con- venable venant s'appliquer contre un tube en métal mou préa- lablement engagé dans le culot et dont l'extrémité est man- drinée de manière à être en contact intime avec la paroi interne du culot.
Ce tube ne recevant pas la pression du presse- étoupe,est libre de se dilater et limite au minimum la par- tie de l'isolant en contact avec les gaz.
La description qui va suivre ,en regard du des- sin annexe, donné à titre d'exemple, fera bien comprendre la nature de ces perfectionnements.
La figure 1 est une vue en coupe d'une bougie deux isolants.
La figure 8 est une variante montrant une bou- gie à un isolant central avec gaine pulvérulente.
La figure 3 est une vue de détail d'une partie de l'électrode.
La figure 4 montre une autre variante de la bougie.
La figure 5 est une vue de détail d'un tube prévu à 1'extrémité du culot.
La figure 6 montre une autre variante.
Dans le mode de réalisation représenté figure 1, la bougie est constituée par un culot 1, dans lequel re- pose,par l'intermédiaire d'un joint métallo-plastique 2 d'un genre quelconque, ou tel que celui décrit dans le brevet an- térieur de la Société Demanderesse,du 22 décembre 1927, ---- N 347.468,pour: Bougie pour moteurs surcomprimés et pous- sés.
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Dans l'axe de l'isolant 3 est disposée l'élec- trode centrale constituée par une pointe métallique 5 enga- gée à force dans une tige en métal bon conducteur 6.
L'électrode est entourée par une gaine 7 en matière pulvérulente incombustible, sans aggloméré,telle que:.. talc,quartz,plombagine,poudres métalliques,etc....
A la partie supérieure de l'isolant 3 est dis- posé un' joint 8 métallo-plastique ou en amiante qui s'appli- que également contre la gaine 7.
L'extrémité supérieure de la tige d'électrode 6 s'engage à force dans l'embase élargie 9a d'une autre tige 9, cette dernière faisant saillie à l'extérieur de le. bougie, et sur laquelle est monté l'écrou serre-fil 10.
Cette tige 9 est engagée dans l'axe de l'iso- lant supérieur 4 et présente, à l'endroit où elle se raccor- de à l'embase 9a, un décrochement 9b avec joint 4a, de telle sorte que la poussée du presse-étoupe 11, qui se visse dans le culot 1, s'exerce non seulement sur l'isolant 4,mais égale- ment sur la tige 9.
L'espace compris entre les isolants et les parties métalliques telles que le culot et l'embase de la tige 9, est rempli d'une poudre incombustible isolante com- primée 12 qui constitue un matelas entre les deux isolants.
La bougie ainsi réalisée présente les avantages suivants: a) la gaine pulvérulente 7 ne comportant aucune matière agglomérante ne constitue pas un scellement et permet un démontage de la"tige d'électrode.
De plus comme elle ne contient pas de matière susceptible de se désagréger par séchage ou sous l'effet de
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la chaleur, on n'a pas à craindre qu'il se produise dans la masse des vides ou retraits dans lesquels pourraient pénétrer les gaz brûlants.Enfin grâce à la compression de la poudre constituant la gaîne 7, non seulement on évite le passage des gaz dans le corps de la bougie,mais encore on assure le re- froidissement de l'électrode centrale, grâce au bon contact de la gaine contre la dite électrode et les parois de l'iso- lant.
Ce refroidissement est complété par la réalisation de l'électrode en deux pièces 5,6 la pièce 6 étant en métal con- ducteur de la chaleur. b) ia poudre 12 étant isolante,assure une liaison parfaite entre les deux isolants 3,4 et constitue un matelas élastique entre les dits isolants,permettant d'exer- cer une forte compression par l'écrou presse-étoupe 11,sans crainte de rupture des isolants.Enfin,ce matelas contribue à assurer un bon refroidissement en raison du contact qu'il a avec les isolants et le culot.
Le montage de la bougie a lieu comme suit: L'isolant inférieur 3 est préparé avant sa mise en place dans le culot 1; dans ce but 'on introduit la poudre 7 dans l'es- pace annulaire compris entre l'électrode centrale,5,6 et l'isolant 3,et on comprime énergiquement cette poudre.
L'isolant 3 étant ainsi préparé,est placé dans le culot 1 muni de son joint 2. Puis la poudre incombustible et éventuellement isolante 7 est introduite dans l'espace vide entre le culot 1 et l'isolant 3 et est comprimée; ensuite on rnet en place la tige centrale 9 après avoir placé le joint 8 et l'on monte l'isolant supérieur 4.
On serre l'ensemble au moyen de l'écrou presse-étoupe 11.
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Au serrage, l'embase 9a de la tige centrale qui reçoit une pression par l'intermédiaire de l'isolant 4,écrase le joint 8' et maintient la compression de la poudre 7 produite avant le montage; de plus elle transmet sa pression à l'isolant 3 par l'intermédiaire du matelas pulvérulentqqui existe entre les deux isolants 3 et 4 et comprime le joint 2 ce qui assure l'étanchéité de la bougie.
Dans le mode de réalisation représenté figure 2, l'isolant 3a est en une seule pièce. On réalise de la même manière que dans le cas de la figure 1, la gaine pulvé- rulente 7 autour de l'électrode centrale.
Par contre,le maintien en place de cette gaine est assuré de manière différente et comme il va être indi- qué ci-après.
La tige 6 en métal mou bon conducteur se ter- mine par une partie évidée 6a (figure 3) munie à son extré- mité supérieure de rebords 6b. On sertit ou mandrine ladite extrémité 6a avec un outil tournant 15 représenté en traits pointillés sur la figure 1 et dont 1'extrémité est conique.
Ce mandrinage déforme l'extrémité 6a de la tige 6, comme il a été indiqué sur la figure 2 et écrase le re- bord 6b contre la face interne cylindrique de l'isolant.
Comme la tige 6 est en métal mou, le métal est fortement appliqué contre ladite paroi et pénètre dans les irrégularités de l'isolant, ce qui assure un maintien et une obturation parfaite de la gaine 7. Cette obturation est encore plus complète lorsque la bougie est chaude par suite de la dilatation du rebord 6b.
Ceci étant, on engage dans le fond du logement 6a de la tige 6 la tige centrale 9a et on scelle cette tige par un ciment 16 à la partie supérieure de l'isolant 3a. Ce ciment qui est soustrait à l'influence des gaz chauds par
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la gaîne 7 et l'obturateur 6b ne risque pas de se désagréger par la chaleur et l'on évite ainsi l'un des principaux in- convénients de toutes les bougies dans lesquelles l'élec- trode centrale est scellée dans 1'isolant,
En se reportant aux figures 1 et 3,on constate que le joint d'étanchéité 2 est placé à une certaine distan- ce de l'extrémité du culot de manière à le soustraire à l'action des gaz trop chauds,
mais alors on peut craindre que l'isolant ne résiste pas aux différences de dilatation qui peuvent se produire entre la partie extrême de l'isolant et celle qui se trouve au-dessus du joint 2. '
Poux éviter ces Inconvénients, la Société De- manderesse a imaginé le perfectionnement qui va être décrit ci-après en regard des figures 4 et 5.
L'embout la du culot est conformé de manière à présenter un redan ou siège 2 , contre lequel s'appuie le bord inférieur d'un tube 17, comme montré figure 5, en métal mou tel que du cuivre, engagé dans l'intérieur du culot et qui présente un rebord circulaire 17a.
Ce tube est mandriné à son extrémité supérieure par un outil tournant à extrémité conique 18 de manière à prendre la forme représentée sur la figure 4,le rebord 17a étant fortement appliqué contre la face interne cylindrique du culot.
De plus,l'extrémité inférieure 3b de l'isolant 3a présente un renflement ayant un diamètre légèrement plus grand que celui du tube 17.
Dans ces conditions ,lorsque l'isolant est mis en place et serré par l'écrou presse-étoupe 11, le renflement ou bossage 3 vient s'appliquer contre la paroi du tube 17 , qui, par élasticité, se déforme latéralement en raison de sa
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faible épaisseur .Ce tube 17 n'étant pas comprimé par le serrage de l'écrou presse-étoupe 11, peut se dilater et empêche les gaz chauds d'avoir accès au-dessus de la zône de contact entre ledit tube et l'isolant.
On voit en se reportant à la figure 4 que,dans ces conditions, la partie de l'isolant soumise au contact direct des gaz est réduite au minimum.
De plus, comme le tube est en contact intime avec le culot, il contribue au refroidissement de l'isolant.
Enfin, l'obturation qu'il assure par son rebord 17a augmente lorsque la bougie est chaude en raison de la dilatation dudit tube.
Dans le mode de réalisation représenté figure 6,l'isolant 3a repose dans le culot par l'intermédiaire de deux joints 21 et 22. Le premier 21 est constitué par une rondelle plate en métal mou,cuivre rouge non recuit par exemple,prenant appui sur l'arête 1b du culot 1, de manière à se déformer et à épouser la forme conique de la partie 3b de l'isolant 3a.
Le joint 22 est formé par une rondelle plate, ,-également métal mou, qui ! également en métal mou, et/est coincée contre une partie conique 1c du culot sous la pression de la partie conique 3c de l'isolant.
Dans le logement axial de l'isolant est montée l'électrode centrale formée par la pointe 5 emmanchée à force dans la tige métallique 6 en métal bon conducteur de la chaleur.
L'étanchéité sur le pourtour de l'électrode centrale peut être obtenue par un joint élastique 23 tel qu'un cordonnet d'amiante sur lequel repose la tire 6, les espace annulaires 7a et 7b étant remplis de ciment.
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Dans un trou borgne percé à l'extrémité supé- rieure de la tige 6 peut tre engagée librement ,une autre tige formant bouchon 24,les tiges 6 et 24 en métal mou . central/ l'étant fixées dans le logement/25 de l'isolant par madrinage ou sertissage de leurs bords extrêmes 6b et 24 .ainsi qu'il est décrit ci-dessus! @
Le rôle des différentes pièces qui entrent dans la constitution de cette bougie perfectionnée est le suivant:
Le joint 21 s'oppose à la poussée due à la di- latation de la tige 6, de plus'il empêche les gaz brûlants de venir au contact du joint 22 qui constitue le véritable ' joint d'étanchéité tout en permettant à l'isolant de se la dilater, ce qui évite le fendillement ou/casse dudit isolant.
Tout autre joint présentant une certaine élasticité pourrait être utilisé en lieu et place du joint 21.
Il est aussi à remarquer que le joint 21 ne re- :)osant que sur une minime partie du culot,ne refroidira pas l'isolant brusquement refroidissement qui contribue en plus à la casse ou fendillement de l'isolant.
Le joint 22 est le véritable joint étanche et empêche aussi l'isolant de tourner au moment du serrage de l'écrou 11.
Le joint 23 contribue à éviter les effets de la dilatation de la tige 6 en se déformant élastiquement lors de cette dilatation.
La tige 6,en raison du sertissage de son ex- trémité 6b et de la présence de ciment en 7a et 7b s'oppo- se à la pénétration des gaz autour de l'électrode dans le corps de la bougie et empêche ladite bougie de chauffer.
La tige 24 constitue un bouchon de sécurité complétant l'étanchéité dans le cas,peu probable d'ailleurs,
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où les gaz se seraient infiltrés entre la tige 6 et la paroi 25 du logement central de l'isolant.
Cette tige 24 peut 'être fendue et faire ressort contre les parois du trou borgne 6b.
On conçoit que des modifications, peuvent être apportées aux modes de réalisation de la bougie qui vien- nent d'être décrits sans pour cela sortir du cadre dela présente invention.
REVENDICATIONS.
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1.- Bougie d'allumage pour moteurs surcomprimés et poussés,dans laquelle l'électrode centrale est entourée par une gaine pulvérulente en matière non a-gglomérante, telleque talc, quartz, plombagine, pouclres métalliques etc.,et l'isolant est en deux pièces,laquelle bougie est caractéri- sée en ce que 1'électrode centrale est formée par une pointe '.e.WWtt métallique susceptible de résister à l'action des étincelles et des températures élevées, emmanchée dans une tige en métal bon conducteur de la chaleur,la gaîne étant maintenue com- primée et obturée par un joint tel eu'une rondelle en amian- te ou'métallo-plastique ,appliquée contre 1 :
tr=.ité de l'isolant inférieur, et sur laquelle st:z.:puie l'a.10l1se ci.tune tige centrale se logeant dans l'isolant supérieur et ..,ece- vant l'extrémité supérieure de l' lectrode c3ntr8.1e.
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