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Procède pour fabriquer le verre laminé, breveté en sa faveur en @ Cette Invention a trait à la fabrication du verre laminé et est basée sur cette découverte que, par un certain procédé, on peut obtenir une adnésion plus grande et une fixation plus uniforme ('le éléments.
Jusqu'à ce jour, divers procédés ont permis de fabriquer un produit appelé "verre laminé". Ce produit possède de nombreux avantages bien connus sur le verre ordinaire en ce sens que, même s'il vient à se fracturer, le verre lamine reste entier et il ne s'en détache pas de morceaux de grosseur importante. Un tel produit a été fabriqué en collant l'une sur l'autre deux plaques externes de verre avec une feuille intermédiaire de celluloïd ou autre substance non fragile.
La difficulté principale rencontrée dans la fabrication d'un tel produit résidait dans le fait qu'il était difficile d'obtenir une adhésion parfaite entre le verre et le celluloïd.
Divers procédés ayant ce résultat comme but,ont été proposés et plusieurs de ces procédés ont été mis en pratique mais, jus- qu'à ce jour, aucun n'a donné entièrement satisfaction. Dans cer- tains cas, l'adhésion, tout en étant très positive, est plus ou
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moine locale, c'est-à-dire qui il reste certaines zones dans les- quelles l'adhésion est médiocre ou inexistante, une couche d'air pouvant même être décelée dans certains cas. Dans d'autres cas, les éléments de collage ne sont pas suffisamment permanents, c-à-d. qu'ils ont tendance à céder à la longue sous les influences atmos- phériques ou à subir une diminution du coefficient de ténacité par une autre action qui n'est pas bien définie.
Les procédés qui ont jusqu'à ce jour été considérés comme les meilleurs étaient basés sur le principe consistant à appliquer un agent (de la nature d'un solvant du celluloïd) pour rendre la sur- face d'une feuille de celluloïd ou matière analogue plus ou moins collante,à presser alors le verre contre la surface collante du celluloïd pour assurer un contact intime, et à soumettre finale- ment le produit à un chauffage prolongé dans le but de chasser tout le solvant résiduel, Toutefois,, on a trouvé que le solvant n'est en réalité jamais entièrement éliminé et que sa présence peut être décelée par l'odeur d'un morceau cassé du verre laminé, même après une longue période de temps, En outre, le solvant a une tendance perceptible à diminuer la résistance intrinsèque du celluloïd et de plue,
ainsi qu'il a été mentionné plus haut, le collage n'est pas adéquat dans certaines régions.
]? invention est basée sur cette découverte qu'on peut employer très avantageusement un corps non dissolvant, et il a été possi- ble d'obtenir ainsi des résultats supérieure à tous ceux qui a- vaient été obtenus jusqu'à ce jour. Par exemple, on a trouvé qu'une huile végétale n'ayant pas de propriété dissolvante à l'é- gard du celluloïd ou des succédanés du celluloïd est capable d'effectuer une union supérieure à celle qui était possible jus- qu'à ce jour, par exemple. l'huile de ricin est un produit vé- gétal reconnu comme ne possédant pas à un degré appréciable le pouvoir de dissoudre le celluloïd ou l'un quelconque des produits cellulosiques équivalents.
En dépit de ses qualitée"apparemment inertes, quand une feuil- le de celluloïd est enduite d'une pellicule d'huile de ricin et est alors pressée contre la surface propre d'une feuille de verre
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sous une pression considérable, la pellicule d'huile de ricin pa- rait être entièrement chassée par pression et l'on constate qu'il existe une adhésion excessivement tenace entre le celluloïd et le verre, spécialement après un certain degré de chauffage.
Pour réaliser ce procédé, on enduit d'abord préférablement le verre d'une pellicule microscopique de celluloïd en appliquant sur le verre une solution liquide de celluloïd et laissant sécher très parfaitement cette solution sur le verre jusqu'à ce que tout le solvant résiduel se soit évaporé.
Ceci a lieu complètement et rapidement puisque la pellicule est exposée à 1' air directement en tous ses points et que rien ne s'oppose à son séchage parfait, La feuille relativement épaisse de celluloïd qu'on désire insérer entre deux morceaux de verre à la fagon d'un sandwich est simple- ment enduite d'une couche mince d'huile de ricin sur ses deux faces, les plaques de verre (préparées de la façon décrite) sont alors amenées au contact des surfaces opposées de la feuille de celluloïd, une pression est appliquée et maintenue à une tempéra- ture élevée (comme celle d'une table à vapeur)
et cet état de tem- pérature et de pression est continué pendant quelques minutes* on trouve alors que les pièces sont fixées les unes aux autres d'une fagon très tenace et qu'il n'est pas possible de les séparer par aucun moyen connu sans rompre ou fendre le verre, spécialement s'il est en plaques assez épaisses.
on a découvert que l'huile de ricin colle le verre et le cel- luloïd d'une facon si efficace qu'on peut avoir recours 4 des pressions et températures variant entre des limites considérables tout en obtenant des résultats extrêmement efficaces, Par exemple, une température de 109 à 11600. sous une pression variant de 7 à 28 kilos par centimètre carré produira une adhésion nettement supérieure, l'intervalle de temps étant, par exemple, de cinq à vingt minutes. L'inventeur pense que les meilleurs résultats peu- vent ordinairement être obtenus en appliquant une température de 110 C à une pression de 10,5 kilos par centimètre carré pendant environ huit minutes.
Dans la réalisation du procédé, spécialement dans le cas de
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plaques de verre de surface considérable, un perfectionnement très important réside dans la façon d' appliquer la pression. En d'au- tres termes, il ne faut pas que la pression soit appliquée de fagon à sceller les parties marginales du verre lamine avant que l'huile de ricin ait été complètement chassée des zones centrales car, autrement, l'adhésion des zones centrales n'atteindrait pas le degré maximum de ténacité, Par conséquent,
le présent procédé envisage il application de la pression de telle manière qu' elle de- vient effective en premier lieu sur la zone centrale du verre la- miné et qu'elle augmente progressivement de grandeur de cette par- tie interne vers l'extérieur de façon à chasser progressivement tout 1' excès de la matière de collage de la zone centrale vers il extérieur jusqu'à ce qu' il ait finalement été chassé à l'endroit des parties marginales ayant que la pression finale soit appliquée sur ces parties marginales pour produire l'adhésion permanente finale des dites parties.
Cette augmentation progressive de la pression jusqu'à ce que le produit entier ait été soumis unifor- mément à la pression finale peut évidemment être accomplie par diverses caractéristiques de construction de la presse, Ces ca- ractéristiques sont d'ordre mécanique et ne font pas partie de la présente invention.
Au lieu de celluloïd, on peut employer des feuilles d'acétate de cellulose pour constituer le support inébranlable Intermédiaire des plaques de verre, Cette pellicule d'acétate peut être fixée au verre précisément de la même manière que celle décrite rela- tivement au celluloïd, et l'on peut préparer initialement le verre en le nettoyant simplement ou en le munissant d'un vernis pré- liminaire d'une solution de celluloïd, on trouve qu'une adhésion supérieure peut'être obtenue dans 1'un et 1'autre cas et 1'on n trouve que le produit résultai possède un degré extrêmement élevé de clarté, étant donné qu'on peut obtenir de l'acétate de cellulose qui n'aura pas tendance à se colorer sous l'influence d'une expo- sition prolongée à la lumière solaire,
on peut employer d'autres éléments qui sont les équivalente de l'huile de ricin, Par exemple une autre huile d'origine végétale
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ne possédant pas la propriété de dissoudre le celluloïd ou l'acé- tate de cellulose est l'huile de lin brute, et des expériences ont confirmé que cette matière peut aussi être employée de la façon susindiquée pour produire une adhésion très efficace, y autres huiles analogues que les chimistes reconnaîtront comme des équivalents de l'huile de ricin et de l'huile de lin sont également envisagées.
Ce produit est excessivement avantageux en raison de la per- manence de l'union. Jusqu'à ce jour, le verre laminé fabriqué par des méthodes éprouvées exigeait une obturation supplémentaire des parties marginales pour empêcher l'atmosphère de détériorer progressivement la matière intermédiaire. Toutefois, dans le cas d'un produit fabriqué par le présent procédé, l'union est si complète, et la matière est si parfaitement protégée contre les influences atmosphériques, qu'aucune obturation n'est nécessaire.
On a trouvé que ce produit résiste à des chocs intenses sans être percé, sans se briser et sans qu'il s'en détache des morceaux de verre de grosseur importante, alors même que le choc aurait pour effet de craqueler le verre d'une fagon très prononcée,., Le pro- duit convient par conséquent pour les pare-brise des automobiles, les hublots de navires et les verres des masques et des lunettes en raison du fait qu'il constitue un élément de sécurité très supérieur, Résumé.
Réxumé.
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