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appareil de transmission de mouvement d'un arbre moteur à un arbre récepteur,qui constitue : un démarreur progressif,assurant la mise en vitesse régulière,sans choc et sans friction,d'un arbre récepteur au repos,par un arbre moteur déjà en mouvement; et un changement de vitesses continu, permettant le réglage très éten du de la vitesse de l'arbre récepteur,par rapport à celle de l'arbre moteur,réglage obtenu manuellement ou rendu automatique,
La présente invention est relative à un appareil per- fectionné destiné à transmettre,avec les variations de vitesse voulues,le mouvement de rotation d'un arbre moteur à un arbre récepteur;
il est basé sur l'emploi combiné d'un train d'engrenages spicycloïdal plan ou d'uh train d'engrenages épicycloîdal sphérique de système connu,dont un mode de réalisation particulier constitue un organe d'usage courant dénommé "différentiel", et d'un dispositif
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constitue en ordre principal par une vis sans fin qui engrene aveo une rouehélicoîdale conjuguée;
la vis sans fin et la roue hélicol- dale sont animées d'un mouvement de rotation communiqué par l'ar- bre moteur ou par un moteur auxiliaire, réglable à volonté,manuelle- ment ou automatiquement,et sont destinées,grâce à leur mouvement de rotation réglable,à faire varier dans un sens favorable le fono- tionnement du train d'engrenages épicycloîdal,
Le train épicycloîdal assure la liaison entre l'arbre moteur et l'arbre réoepteur pour permettre la transmission du mou- vement de l'un à l'autre.
Tout train épicycloîdal possède trois éléments tournant autour d'un même axe géométrique,qui sont: les deux roues dentées, dénommées ordinairement les roues planétaires, et la cage ou le croisillon portant les roues dentées,dénommées les satellites.
Dans notre appareil,deux quelconques de oes trois élé- ments sont réunis respeotivement à l'arbre moteur et à l'arbre ré- cepteur. Le troisième élément du train épicycloîdal est réuni à la roue êélicoîdale citée ci-dessus et ainsi son'mouvement de rota- tion dépend continuellement de celui de la vis sans fin engrenant avec la roue hélicoïdale.
Dans le train épioyololdal,qui peut être comparé à un levier,l'élément réuni à l'arbre moteur prend son appui sur le troisième élément,réuni à la roue hélicoldale,pour transmettre son effort à l'élément réuni à l'arbre récepteur. L'appui tend natu- rellement à se dérober sous l'aotion de l'effort qu'il subit, c'est à-dire que le troisième élément du train épicycloîdal a tendance à se mettre en mouvement. Ce mouvement est limité par celui de la vis sans fin, sur laquelle ce troisième élément du train vient pren- dre appui,par l'intermédiaire de la roue hélicoïdale.
Le rôle de la vis sans fin apparaît donc clairement: il est de régler,à volonté,le mouvement de rotation du troisième élément du train épicycloîdal, de manière à reporter,avec le réglai voulu,le mouvement de rotation de l'arbre moteur sur l'arbre récep- teur,par l'intermédiaire des deux autres éléments du train épioy- cloîdal, réunis respectivement à ces deux arbres.
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De plus,comme la poussée qu'exerce la denture de la roue hélicoïdale sur les filets de la vis sans fin et qui provient, comme nous l'avons dit ci-dessus,de l'appui que le troisième élé- ment du train épicycloîdal vient y prendre,est favorable au mouve- ment de rotation de la vis sans fin,le réglage de cu mouvement de rotation de la vis peut s'obtenir très aisément.
Il suffit pour cela que l'inclinaison du filet de la vis sans fin soit judicieusement choisie. On sait en effet que pour une inclinaison suffisamment faible du filet,la vis peut en- traîner la roue hélicoïdale sans que oelle-oi puisse mettre la vis en mouvement ( par exemple: la vis et la roue d'un palan- ) et, qu'au contraire,si l'inclinaison du filet de la vis est supérieure à une valeur bien déterminée,la roue hélicoïdale peut mettre la vis en mouvement,
Dans notre appareil,la valeur choisie pour l'inolinai- du filet son/de la vis sans fin est voisine de la valeur bien déterminée au delà de laquelle la roue peut entraîner la vis, car il suffit ainsi d'une puissance très faible pour assurer le mouvement de rotation de la vis sans fin,à toute valeur voulue.
Suivant que l'inclinaison du filet de la vis est très légèrement inférieure ou très légèrement supérieure à la valeur bien déterminée dont il est question ci-dessus,le mouvement voulu de la vis sans fin résulte de l'applioation sur l'arbre de cette vis d'un faible effort moteur ou d'un faible effort résistant.
Les variations voulues du mouvement de rotation de la vis sans fin s' obtiennent en agissant manuellement sur l'organe de réglage du dispositif ou de l'apparue)! spéoial appliquant sur l'arbre de la vis le faible effort moteur ou résistant indiqué ci-dessus. Ces variations du mouvement de rotation de la vis sans fin entraînent celles du mouvement de la roue hélicoïdale,donc aussi celles du mouvement du troisième élément du train épicycloîdal, réuni à cette roue,et assurent ainsi le réglage voulu du mouvement de rotation de l'arbre réoepteur par rapport à celui de l'arbre moteur.
De plus,grâce à ce fait qu'il suffit d'appliquer à 1'
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arbre de la vis sans fin un faible effort moteur ou résistant pour obtenir son mouvement de rotation, on assure très facilement l'au- tomatioité du réglage de ce mouvement. Ce résultât est obtenu en donnant à la vis sans fin un mouvement de rotation qui est la ré- sultante du mouvement obtenu par l'applioation du faible effort moteur et d'un mouvement variable proportionnel à celui de l'arbre récepteur. Dans notre appareil,l'organe qui donne ce mouvement de rotation résultant est un petit train d'engrenages épicycloîdal auxiliaire.
Dans ce train auxiliaire,un élément reçoit le mouve- ment obtenu par l'application du faible effort moteur,un deuxième élément reçoit un mouvement proportionnel à celui de l'arbre récep. teur et le troisième élément,celui qui possède le mouvement résul- tant variable,commande le mouvement de rotation de la vis sans fin donc celui de la roue hélicoïdale et aussi telui du troisièle élé- ment,réuni à cette dernière,du train épicycloîdal prinoipal, Le réglage du mouvement de rotation de l'arbre récepteur est donc ain- si rendu automatique puisque ce géglage dépend du mouvement de ro- tation que possède cet arbre récepteur.
D'autre part, dans le bût de rendre le fonctionnement de l'appareil simple et oommode en toute circonstance,l'appareil est avantageusement muni des dispositifs suivants ou d'un certain nombre d'entr'eux: un enoliquetage par roue à, rochets ou un dispositif de calage par billes ou par rouleaux placé entre l'arbre moteur et l'élément du train épicycloîdal principal qu'il entraine ou entre l'arbre récep- teur et l'élément du train épicycloîdal principal qui l'entraine.
Ca- pable d'assurer la transmission du mouvement de l'arbre moteur à l'arbre récepteur,il supprime,par la rotation à vide de la roueà rochets ou de l'organe de oalage des billes ou rouleaux, les ef- fets anormaux des mouvements qui seraient provoqués ou auraient ten- dance à être provoqués par l'arbre récepteur ou par la vis sans fin, un joint à friction intercalé entre deux tronçons de l'arbre qui transmet le faible effort moteur destiné à produire la rotation réglable de la vis sans fin.
Capable de transmettre le faible effcrt moteur normal,il est destiné à intervenir si le mouvement de rota-
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tion de la vis rencontre une résistance anormalement élevée; un encliquetage par roue à rochets ou un dispositif de oalage par billes ou par rouleaux,utilisé seulement dans le cas de l'emploi du train épicycloîdal auxiliaire assurant l'automatioité du régla- ge de la rotation'de la vis sans fin et intercalé entre l'élément ele ce train auxiliaire qui reçoit le mouvement obtenu par le faible effort(moteur et l'arbre transmettant oe mouvement.
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L'appareil faisant l'objet de la présente invention et comprenant le train d'engrenages épicycloîdal transmettant le mouve- ment de l'arbre moteur à l'arbre récepteur et le dispositif assu- ra-nt, automatiquement ou non,le réglage du fonotionnement de ce train épicycloïdal,est de nature à produire:
1 ) le démarrâge,progressif et sans choc,de l'arbre récepteur, char- gé ou tournant à vide,l'arbre moteur tournant à un régime quelcon- que .
2 ) le maintien du mouvement de rotation de l'arbre récepteur à une valeur quelconque,l'arbre moteur tournant à un régime quelcon- que.
3 ) l'accélération du mouvement de rotation de l'arbre réoepteur, par l'accélération du mouvement de rotation de l'arbre moteur.
4 ) les variations du mouvement de rotation de l'arbre récepteur pour un régime de rotation queloonque de l'arbre moteur,par le ré- glage à la main.
5 ) l'adaptation du mouvement de rotation de l'arbre récepteur à la résistance qu'il subit,tenu compte de la puissanoe appliquée à l'arbre moteur,oette adaptation étant due à l'automaticité du ré- glage du mouvement de l'arbre réoepteur.
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L'appareil est caractérisé par l'emploi d'un dispositif sur/et éprouvé,et dont le fonctionnement n'exige qu'une faible puis- sance,pour régler à volonté la transmission à un arbre récepteur d'un puissance importante disponible sur un arbre moteur.
Le fonctionnement de l'appareil et son mode de oonstrm tion sont de nature:
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1 ) à permettre d'utiliser à tout moment sur l'arbre récepteur tout l'effort appliqué à l'arbre moteur.
2 ) à permettre le démarrage très lent de l'arbre récepteur,ce qui est d'autant plus avantageux que sa charge est plus éléve.
3 ) à permettre le démarrage de 1'(arbre récepteur au moment où le couple moteur atteint sa valeur maximum.
4 ) à permettre le passage de l'arbre récepteur de l'état de repos à sa plus grande vitesse,sans interrompre l'application de l'effort moteur.
5 ) à permettre d'obtenir très aisément toutes les vitesses vou- lues de l'arbre récepteur.
6 ) à réduire à un minimum les manoeuvres de démarrage et de con- duite des machines ou des engins récepteurs du mouvement.
7 ) à permettre la suppression de l'usage de l'embrayage à fric- tion qui sert habituellement au démarrage de certaines machines réceptrices ou de certains engine récepteurs.
8 ) à éviter la destruction ou l'usure anormale de ses organes qui restent en prise d'une manière permanente.
9 ) à éviter le cognement du moteur,si ce moteur est à explosions.
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La description ci-dessous et les dessins annexés in- diquent,à, titre d'exemple,certaines formes schématiques particuliè- res de réalisation de l'appareil.
Entre l'arbre moteur et l'arbre récepteur,nous inter- calons donc un train d'engrenages épicycloîdal plan ou un train d'engrenages épicycloîdal sphérique.
Sur la figure n I,nous avons représenté un train épicycloîdal sphérique particulier dénommé habituellement un "différentiel". Dans ce train épicycloïdal,la roue planétaire A est reliée à l'arbre moteur M et la roue planétaire B est reliée à l'arbre récepteur R . Les roues satellites S sont liées à la cage 0 qui peut tourner autour de l'axe géométrique commun aux arbres moteur et récepteur,
Supposons que la cage 0 tourne à 400 tourna par minute et qu'en même temps l'arbre moteur et la roue planétaire A tour- nent dans le même sens à 800 tours par minute. Les satellites S
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tournent autour de leur axe et roulent sur la roue planétaire B, sans communiquer à cette dernière aucun mouvement. L'arbre ré- oepteur R reste immobile.
Nous pouvons obtenir le démarrage de l'arbre R de plu- sieurs manières: lière manière - Le mouvement de rotation de l'arbre moteur M ne changeant pas,diminuons celui de la cage 0. L'arbre récepteur R se met immédiatement à tourner en sens inverse de M. La oorres- pondanoe des nombres de tours par minute obtenus s'établit comme ci-dessous:
EMI7.1
<tb> pour <SEP> l'arbre <SEP> 800 <SEP> 800 <SEP> 800 <SEP> 800 <SEP> 800 <SEP> 800 <SEP> 800 <SEP> 800 <SEP> 800
<tb>
<tb> pour <SEP> la <SEP> 400 <SEP> 350 <SEP> 300 <SEP> 250 <SEP> 200 <SEP> 150 <SEP> 100 <SEP> 50 <SEP> 0
<tb> cage
<tb>
<tb> pour <SEP> l'arbre <SEP> 0 <SEP> 100 <SEP> 200 <SEP> 300 <SEP> 400 <SEP> 500 <SEP> 600 <SEP> 700 <SEP> 800
<tb>
EMI7.2
--------j--------------------------------------------------
EMI7.3
<tb> Rapport <SEP> des
<tb> vitesses <SEP> des <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 4 <SEP> 5 <SEP> 6 <SEP> 7
<tb> arbres <SEP> récepteur <SEP> 8 <SEP> 8 <SEP> 8 <SEP> 8 <SEP> 8 <SEP> 8 <SEP> 8
<tb>
<tb> R <SEP> et <SEP> moteur <SEP> M
<tb>
Pour cette première manière,le rapport des nombres de tours des arbres récepteur R et moteur M augmente donc de zéro à l'unité.
Cette première manière d'opérer la mise en vitesse de l'arbre ré- cepteur R est applicable dans le cas de l'utilisation d'un moteur dont le nombre de tours par minute est constant ou sensiblement constant par sa nature même comme,par exemple, les moteurs électri- ques synchrones et asynchrones à oourants triphasés,soit dans le cas de l'utilisation d'un moteur dont le nombre de tours par mi- nute est rendu oonstant ou sensiblement tel par la volonté du con- ducteur,comme,par exemple, les moteurs à combution interne, Zième manière - Le mouvement de rotation de la cage 0 ne changeant pas,augmentons celui de l'arbre moteur M .
L'arbre récepteur R se met immédiatement à tourner en sens inverse de M. La oorres- pondanoe des nombres de tours par minute obtenus s'établit comme ci-demus:
EMI7.4
<tb> pour <SEP> l'arbre <SEP> moteur <SEP> M <SEP> 800 <SEP> 1000 <SEP> 1200 <SEP> 1400 <SEP> 1600 <SEP> 1800 <SEP> 2000
<tb>
<tb> pour <SEP> la <SEP> cage <SEP> 0 <SEP> 400 <SEP> 400 <SEP> 400 <SEP> 400 <SEP> 400 <SEP> 400 <SEP> 400
<tb>
EMI7.5
pour l'arbre réoep- 0 200 400 600 800 1000 IZOO
EMI7.6
<tb> teur <SEP> R <SEP>
<tb>
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EMI8.1
<tb> Rapport <SEP> des <SEP> vitesses <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 1 <SEP> 5 <SEP> 3
<tb>
<tb> des <SEP> arbres <SEP> récepteur$ <SEP> 0- <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb> R <SEP> et <SEP> moteur <SEP> M.
<SEP> 5 <SEP> 3 <SEP> 7 <SEP> 2 <SEP> 9 <SEP> 5
<tb>
îèmé manière - Augmentons le mouvement de rotation de l'arbre mo- teur M et diminuons en même temps celui de la cage 0. L'arbre ré- cepteur R se met immédiatement à tourner en sens inverse de M. La correspondance des nombres de tours par minute obtenus s'établit, par exemple, -dessous:
EMI8.2
<tb> pour <SEP> l'arbre <SEP> moteur <SEP> M <SEP> 800 <SEP> 1000 <SEP> 1200 <SEP> 1400 <SEP> 1600 <SEP> 1800 <SEP> 2000
<tb>
<tb> pour <SEP> la <SEP> cage <SEP> 0 <SEP> 400 <SEP> 300 <SEP> 300 <SEP> 100 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>
<tb> pour <SEP> l'arbre <SEP> récepteur
<tb> ¯ <SEP> ¯ <SEP> R <SEP> 0 <SEP> 400 <SEP> 800 <SEP> 1200 <SEP> 1600 <SEP> 1800 <SEP> 3000
<tb>
<tb>
<tb> Rapport <SEP> des <SEP> vitesses <SEP> 4 <SEP> 2 <SEP> 6 <SEP>
<tb> des <SEP> arbres <SEP> récepteur <SEP> 0 <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> R <SEP> et <SEP> moteur <SEP> M. <SEP> 10 <SEP> 3 <SEP> 7
<tb>
Par la deuxième manière,le rapport des nombres de tours par minute des arbres récepteur et moteur augmente à partir de(0) zéro sans atteindre l'unité.
Par la troisième manière,le rapport croît de zéro à l'unité et cette dernière valeur est obtenue d'autant plus vite que le mouvement de rotation de la cage 0 est plus rapidement réduit jusqu'à zéro.
Ces seconde et troisième manières d'opérer sont applicables lors de l'emploi d'un moteur à vitesse variable,comme par exemple, un moteur à essence.
La troisième manière d'opérer, par l'augmentation du mouvement de rotation de l'arbre moteur M,combinée avec la diminution du mou- vement de rotation de la cage 0 fournit une gamme très variée des valeurs du rapport des vitesses des arbres récepteur R et moteur M entre zéro et l'unité.
Ainsi donc,que le mouvement de rotation de l'arbre moteur M soit sensiblement constant ou variable,la diminution du mouvement de rotation de la cage 0 assure à volonté le réglage du mouvement de rotation de l'arbre récepteur R depuis la valeur zéro jusqu'à une valeur égale à celle du mouvement de rotatton de l'arbre moteur M.
Il importe de bien remarquer que la mise en mouvement de l'arbre récepteur R s'ppère sans ohoo,quoique,à l'instant du démarrage,1' arbre moteur M possède un mouvement de rotation déterminé et choisi
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à volonté d'après les caractéristiques de fonctionnement du moteur, par exemple,oelui qui correspond au couple maximum. Ce mouvement est supposé de 800 tours par minute dans les trois exemples numé- riques donnés ci-dessus.
L'exposé ci-dessus est fait en accord aveo les condi- tions particulières de la figure n I. D'autres dispositions sont possibles.
Ainsi,avec le train épicycloîdal sphérique particulier (le différentiel) déjà envisagé, on pourrait utiliser la disposition suivante: la roue planétaire A resterait reliée à l'arbre moteur M,mais les roues satellites 8 et leur cage 0 seraient reliées à l'arbre récep- teur R tandis que la roue planétaire B servirait au réglage du mou- vement de rotation de l'arbre R. L'arbre récepteur R serait par exemple prolongé au travers de la roue B jusqu'à l'axe des satel- lites et servirait d'axe de rotation à cette roue B. Supposons les roues planétaires A et B tournant à 800 tours par minute en sens inverse l'une de l'autre. Les satellites S tournent autour de leur axe,mais la cage 0 et l'arbre récepteur R restent immobi- les.
L'entrainement de l'arbre récepteur R se produit dès que le nombre de tours par minute de la roue A est supérieur à celui de la roue B et le mouvement de rotation de l'arbre récepteur R est égal à la moitié de la différence. Sa rotation se fait dans le même sens que celle de la roue A donc de l'arbre moteur M. Comme ci-dessus, on peut calculer trois séries de valeurs du rapport des vitesses des arbres récepteur R et moteur M.
En particulier,quand la roue planétaire B est immobile, la vitesse de l'arbre récepteur R est la moitié de oelle de l'ar- bre moteur R. Par le réglage, le rapport des vitesses peut varier de zéro à un demi (1/2).
Enfin,on pourrait disposer l'appareil de manière à ce que la transmission du mouvement se fasse en commandant la cage 0 des satellites par l'arbre moteur M.
Au lieu d'un train épicycloïdal sphérique,on peut u- tiliser un train épicycloîdal plan. En supposant ce train épicy-
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oloidal plan formé de roues planétaires d'égal diamètre,on obtient: dans le cas où les arbres moteur et récepteur sont reliés res- peotivement à chacune des roues planétaires,le même sens de rota- tion de oes deux arbres et la variation entre zéro et l'unité du rapport de leurs vitesses ; dans le cas où l'arbre moteur est relié à une roue planétaire et l'arbre récepteur à la cage des satellites, la rotation en sens inverse de ces deux arbres et la variation entre zéro et 1/2 du rapport de leurs vitesses;
dans le cas où l'arbre moteur est relié à la cage des satellites et l'arbre récepteur à une roue planétaire,la rotation en sens inverse de oes deux arbre$et la variation ENTRE ZERO et DEUX du rapport de leurs vitesses.
Dans le but indiqué plus haut, un dispositif d'enclique- tage par roue à roohete ou de calage par billes ou rouleaux est placé entre l'arbre moteur M et le planétaire A ou entre l'arbre récepteur R et le planétaire B. Dans la disposition de la figu- re n I,ce dispositif est réprésenté par Q entre l'arbre moteur M et le planétaire A.
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Comme nous l'avons montré,dans le cas de la disposition particulière de la figure n I,le réglage du mouvement de rotation de ,l'arbre récepteur R est obtenu par les variations du mouvement de rotation de la cage 0 des satellites. En général,il est obte- nu par les variations du mouvement de rotation du troisième élément du train épicycloîdal, celui qui n'est relié ni à l'arbre moteur M, ni à l'arbre récepteur R.
Ces variations du mouvement de ratation du troisième élément du train épicycloldal,nous arrivons à les produire et à les rendre aisément réglables au moyen d'un faible effort, par l'emploi d'une vis sans fin engrenant avec une roue hélicoïdale reliée au troisième élément.
Dans le cas de la disposition particulière représentée par la figure n I, D est la roue hélicoïdale et E la vis sans fin.
La roue hélicoïdale D y est réprésentée direotement fixée sur la
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cage 0 des satellites et située dans son plan médian. Elle pour- rait être fixée latéra lement sur cette cage. De plus, au lieu d' être directement solidaire de la cage, la roue hélicoïdale pour- rait lui être reliée au moyen d'engrenages, le premier de la série étant solidaire de la roue et le dernier solidaire de la cage, afin d'obtenir pour la roue hélicoïdale D et la vis sans fin E des mouvements de rotation compatibles avec un bon fonotionne- ment.
Dans le cas de la disposition de la figure n0 I,les satellites S par l'appui qu'ils offrent à la roue planétaire A pour transmettre son mouvement de rotation à la roue planétaire B tendent à être entraînés ainsi que la cage C et la roue hélicoî- dale D,dans le mouvement du planétaire A. S'il en était ainsi, la roue planétaire B ne serait pas entraînée. Mais par l'appui que les dents de la roue hélicoïdale D prennent sur le filet de la vis sans fin E,la tendance de oes organes à suivre le mouvement du planétaire A peut être soit complétement enrayée, soit limitée à toutes valeurs voulues. Il suffit pour oelà que la vis sans fin E reste immobile ou possède un mouvement de rotation de vitesse convenable et dont le sens est préoisément celui du mouvement que la poussée de la roue hélicoïdale D tend à provoquer.
Il importe de bien remarquer que,par suite du sens fa- vorable de la poussée de la roue hélicoïdale D sur le filet de la vis sans fin E,le mouvement de cette vis s'obtient par l'applica- tion sur son axe d'un faible effort.
Ainsi donc, le mouvement de rotation de la cage 0 et les variations de ce mouvement dépendent oomplétement du mouvement de la vis sans fin E ou des variations de ce mouvement,avec le grand avantage qu'ils sont ainsi obtenus au moyen d'un faible effort.
En définitive,le réglage du mouvement de rotation de l'arbre régepteur R est ramené au réglage du mouvement de rotaticn de la vis sans fin E et ce réglage est obtenu au moyen d'un faible effort comparativement à l'effort à contrôler.
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Le dispositif qui permet d'appliquer ce faible effort sur l'arbre de la vis sans fin E et d'obtenir tout mouvement de
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rotation voulu de cette vis agit done comme servo-moteur.
La figure schématique n 2 représente un mode de com- mande de la vis sans fin . Sur cette figure n 2: M,R,C,D et E indiquent respectivement,comme sur la figure n I: l'arbre moteur,l'arbre récepteur,la cage des satellites du train épicycloïdal.la roue hélicoïdale et la vis sans fin. k est le dispositif ou l'appareil spécial commandant le mouvement de rotation de la vis sans fin E . Son arbre m est figué réuni à l'arbre f de la vis sans fin ±,par les roues dentées h et g. Les arbres m et f pourraient être rendus directement solidaires ou réunis par un plus grand nombre d'engrenages.
La nature du dispositif k dépend de l'inclinaison du filet de la vis sans fin L; 1 ) Si cette inclinaison est très légèrement supérieure à la va- leur bien déterminée au delà de laquelle la roue hélicoldale peut entrainer la vis sans fin, la poussée de la denture de la roue héli- coîdale @ provoque la rotation de la vis sans fin E dans le sens convenable. Ce mouvement de rotation de la vis E est limité par l'application sur son axe d'un faible effort résistant que doit fournir le dispositif k. Celui-ci est donc un dispositif de frei- nage.
Ce freinage du mouvement dqrotation DE la vis sans fin par le dispositif K doit être modérable.On obtient ainsi,par l'action plus ou moins énergique du frein,les varaitions du mouvement de rotation de la vis sans fin E,notamment la réduction de ce mouve- ment et l'attêt.
On peut donc régler le mouvement de rotation de la vis sans fin E c'est à dire réaliser le réglage voulu du mouvement de rotation de l'arbre récepteur R par rapport à celui de l'arbre mo- teur M.
20) Si l'inclinaison du filet de la vis sans fin E est légèrement inférieure à la valeur bien déterminée au délà de laquelle la roue hélicoïdale peut entrainer la vis sans fin,la rotation de la vis sans fin E ne s'obtient que par l'application sur son arbre d'un faible effort moteur. Celui-ci entrainera la vis sans fin 1 dans un mouvement dont le sens concorde aveo celui du mouvement que la poussée de la roue hélicoïdale D sur la vis E tend à provoquer.
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Le dispositif k qui fournit ce faible effort moteur peut être : a) un moteur auxiliaire quelconque de faible puissanoe,à vitesse réglable et de système connu:thermique,hydraulique,pneumatique ou électrique. En agissant sur l'organe de réglage de la vitesse du moteur auxiliaire k : valves d'arrivée du fluide moteur ou rhéos- tats du circuit électrique,on régle à volonté le mouvement de la vis sans fin E et par oonséquent,on réalise le réglage voulu du mouvement/de rotation de l'arbre récepteur R par rapport à celui de l'arbre moteur M. b) un ohangement de vitesse-s continu ou possédant tout au moins un nombre important de rapports de transformation de vitesses.
Son arbre primaire n est entraîné par l'arbre moteur M ,par exem- ple au moyen des roues dentées 1 et o comme il est indiqué sur la figure n 3. Son arbre secondaire m est rélié à l'arbre f de la vis sans fin E , comme il est indiqué,par exemple, sur la figure n 2,et communique à la vis sans fin le mouvement de ro- tation voulu. Ce changement de vitesses n'ayant qu'un faible ef- fort à transmettre- peut se réaliser facilement selon des sys- tèmes connus.
Dans la position d'arrêt,le ohangement de vitesse-s sera mis dans la position pour laquelle il oommunique à l'élément du train épicycloïdal qu'il commande,par l'intermédiaire de la vis sahs fin E et de la roue hélicolidale D, un mouvement de rotation tel que,combiné avec celui de l'élément du train réuni à l'arbre moteur,l'arbre récepteur R ne tourne pas. Ainsi,avec le "différen- tiel" pris comme exemple au début de cette description,la cage 0 des satellites est entraînée à la demi-vitesse de l'arbre moteur M. En agissant sur le changement de vitesses,de manière à réduire le mouvement de rotation de la vis sans fin E,dono de la cage 0 des satellites on provoque le démarrage de la roue planétaire B réunie à l'arbre récepteur R.
Le changement de vitesses k assure donc les variations de vitesse de la vis sans fin E et réalise ainsi le réglage voulu du mouvement de rotation de l'arbre récepteur R par rapport à ce- lui de l'arbre moteur M.
Comme il est dit plus haut et dans un but de décurité,
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l'arbre m est pourvu d'un joint à friction t,représenté sur les figures n 2 et n 3.
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Lorsque le dispositif k permet de maintenir son arbre m à une vitesse sensiblement constante,par exemple dans le cas où il est un moteur électrique,le réglage du mouvement de rotation de la vis sans fin E peut être rendu automatique d'une manière sim- ple,en faisant également dépendre la valeur de ce mouvement de celui possédé à chaque instant par l'arbre récepteur R. Ce résul- tat s'obtient avantageusement par l'intermédiaire d'un petit train d'engrenages épicycloîdal auxiliaire,dont les trois éléments en rotation autour d'un même axe géométrique sont réunis respectivement au dispositif k,à l'arbre récepteur R et à la vis sans fin E.
La figure n 4 représente un mode particulier de réa- lisation du réglage automatique par l'emploi d'un petit "différen- teil"auxiliaire; elle reprend les dispositions particulières des figures n I et n 2 et complète cette dermière par l'introduction du réglage automatique.
Les lettres M, R, 0, D, E, f et t notamment, y ont la même signification que sur les figures précédentes! k est le dispositif initial,à vitesse sensiblement constante de commande de la vis sans fin E. Son arbre m est relié à la roue planétaire a du petit différentiel auxiliaire. La cage o des satellites s de ce petit différentiel est reliée à l'arbre f de la vis sans fin E par les roues dentées h et g, tandis que l'arbre r de la roue planétaire b est relié à l'arbre récepteur R par les roues dentées i et j. Pour ces deux roues dentées,le rapport des mabres de dents doit être convenablement choisi.
Dans la position d'arrêt,la roué planétaire b et son arbre r sont au repos; la cage c des satellites tourne à la. mi-vitesse du planétaire a et dans le même sens;la vis sans fin E posséde un mouvement de rotation bien déterminé et sensiblement constant,il en est de même de la cage 0 du train épicycloïdal principal.
Dès que,par l'augmentation de la vitesse de l'arbre moteur M,l'arbre récepteur R se met en mouvement,il imprime à l'ar- bre r et au planétaire b un mouvement oorrespondant,par l'inter-
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médiaire des roues dentées j et i. Le sens de ce pouvement du planétaire b est invesse de celui du planétaire a,ce qui a pour effet de réduire la vitesse de la cage o,donc celle de la vis sans fin E et de la cage 0,ce qui accroît la vitesse de l'arbre récep- teur R. Ces actions successivement répétées réduisent le mouve- ment de la cage o et de la vis sans fin E à des valeurs détermi- néed dépendant de celle atteinte par l'arbre moteur M et du rap- port choisi pour les nombres de dents des roues j et 1.
Pour une vitesse déterminée de l'arbre moteur M,la cage 0 et la vis sans fin E s'arrêtent et l'arbre récepteur R pos- sède aloxs la même vitesse que l'arbre moteur M.
Quand la vitesse de l'arbre M dépasse cette dernière valeur la vitesse du planétaire b devient supérieure à celle du planétaire a et tend à entrainer la cage o dans son mouvement, o'est à dire en sens inverse du mouvement qu'elle possédait avant l'arrêt. Comme le mouvement correspondant de la vis sans fin E, d'après le mode de fonstionnement de l'appareil,n'est pas possible sans l'intervention d'un effort considérable,il s'oppose au mouve- ment de la cage o. Celle-ci formant point d'appui, c'est le pla- nétaire a qui augmente de vitesse,tendant à entrainer le moteur électrique k au délà de sa vitesse normale. Le dispositif q d'encliquetage par roue à roohets ou de calage par billes ou rou- leaux intervient alors, permettant au planétaire a de tourner li- brement.
L'action de l'arbre récepteur R est ainsi supprimée et la vis sans fin E reste à l'arrêt. Les arbres moteur M et récepteur R continuent à tourner à la même vitesse.
L'exposé ci-dessus vaut pour une première mise en vi- tesse ou pour toute augmentation de vitesse rendus possible par la diminution de la résistance rencontrée par l'arbre récepteur R.
Les actions se passent d'une manière inverse dans le cas d'une diminution de vitesse provoquée par l'effet d'une aug- mentation de résistance renoontrée par l'arbre récepteur R. Cel- le/-Ci provoquer le ralentissement des arbres moteur M et réoep- teur R,dono du planétaire b. Si la résistance est suffisante pour que le ralentissement ramène la vitesse du planétaire b à une
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valeur inférieure à celle du planétaire a,le différentiel auxiliaire rentre en action,la cage o,la vis sans fin E et la cage 0 se met- tent de mouveau en mouvement dans le sens normal.
Le train épicy- oloidal principal fonctionne alors réduisant la vitesse de l'arbre récepteur R par rapport à celle de l'arbre moteur M jusque une valeur compatible avec la résistance rencontrée et la puissance disponible sur l'arbre moteur M.
Quand la vitesse du planétaire b est supérieure à celle du planétaire a, faisant intervenir le dispositif q, le mo- teur électrique k continue à tourner à vide. Cette rotation à vide du moteur k étant inutile,il peut être prévu un interrupteur auto- matique u commandé par l'arbre m ,qui coupe le courant actionnant le moteur électrique k et le remet au moment ou la vitesse du pla- nétaire b tend à devenir inférieure à celle que possèdent le pla- nétaire a et le moteur électrique E lors de leur fonctionnement normal.
En résumé,l'automaticité du réglage résulte de ce que les variations de vitesse de l'arbre R entrainent des variations de sens inverse de la vitesse de la vis sans fin E et de la cage 0 qui ont précisément pour effet d'adapter,à la valeur voulue,la démultiplication des vitesses entre les ar-bres moteur M et récep- teur R.
REVENDICATIONS.
I.- Appareil de transmission de mouvement d'un arbre moteur à un arbre récepteur et qui produit: a). par la mise à un régime déterminé d'un arbre moteur: le dé- marrage progressif d'un arbre récepteur, b). par l'accélération de l'arbre moteur:l'accélération progres- sive de la vitesse de rotation du même arbre récepteur; c). par le maintien de l'arbre moteur à une vitesse de rotation déterminée:le maintien de l'arbre récepteur à une vitesse de ro- tation correspondante,compatible avec la puissance appliquée à l'arbre moteur et avec la résistance appliquée à l'arbre récepteur.