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BREVET D'INVENTION.
"Perfectionnements apportés aux chaudières, à tubes d'eau, chauffées par du combustible pulvérisé "
L'invention est relative aux chaudières à tubes } d'eau, chauffées par du combustible pulvérisé,
Elle a pour but, surtout, de rendre ces chaudières telles qu'elles répondent, mieux que jusqu'ici, aux divers desiderata de la. pratique.
Elle consiste, principalement!, à constituer de ma- nière telle, les chaudières du genre en question, qu'elles comprennent de multiples chambres de combustion de faible volume par rapport au volume total desdites chaudières et au nombre total des calories dégagées par mettre cube par lesdites chambres de combustion, les parois desdites chambres étant constituées, en partie au moins, par des surfaces ré- fractaires convenablement refroidies par des tubes de vapo- risation, a.ccumulant la chaleur et s'opposant à l'extinc- tion des flammes;
et à munir les chaudières du genre en question, d'une part, de moyens tels que soit empêchée la
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fusion des cendres et que ces dernières se déposent dans.le fond desdites chambres, et, d'autre part, de moyens eux-mê- mes tels, que puissent être évacuées lesdites cendres facile- ment, par aspiration par exemple.
Elle consiste'..., mises à part ces dispositions
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... ,,.é.,. %-? principales, qui s'utilisent de pré xence ais peuvent s'utiliser indépendamment, en certaines autres dispositions dont il sera.plus.explicitement parlé ci-après, notamment en une disposition supplémentaire consistant, elle-même, à établir, dans les parois des chaudières du genre en ques- @ tion, un réchauffeur d'eau d'alimentation et un réchauffeur d'air comburant.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions ; et elle vise plus particulièrement encore, et ceà titre de produits industriels nouveaux, les chaudières du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments et outils spéciaux. propres à leur établissement, ainsi que les installations comprenant de semblables chaudières.
Et elle pourra, de toute façon, être bien compri- se à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig. 1 et 2 de ces dessins montrât, respec- tivement en coupe schématique suivant 1-1 fig. 2 et en cou- pe également schématique suivant 2-2 fig. 1, une chaudière tubulaire propre à être chauffée par du combustible pulvéri- sé et établie conformément à l'invention.
La fig. 3, enfin, montre, de la même façon que la fig. 1, mais partiellement et à plus grande échelle, une des parois latérales d'une des chambres de combustion repré- sentées sur la fig. l, sur laquelle ces parois sont repré- sentées schématiquement.
Selon l'invention, et plus spécialement selon
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ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir une chaudière tubulaire devant comprendre des tu- bes à circulation d'eau et être chauffée par du charbon pulvérisé, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On a recours à une chaudière du genre de celles dont les tubes a sont parallèles entre eux, inclinés sur l'horizontale et aboutissent au mur b de façade, tubes dé- bouchant dans des collecteurs aboutissant eux-mêmes dans un bouilleur laquelle chaudière, par exemple munie d'un ' surchauffeur d,on fait telle:
que, au-dessous du système vaporisateur proprement dit, c'est-à-dire à tubes a, soient ménagées des chambres e, parallèles entre elles, de faible volume par rapport au vo- lume total desdites chaudières et au nombre total des calo- ries dégagées'par mètre cube par lesdites @ desti- nées à servir de chambrez de combustion et comportant à leurs parois latérales des tubes d'eau a1 -- formant, comme il sera supposé tout d'abord, comme représenté, une seule rangée verticale par paroi --, tubes a1 débouchant aussi dans les susdits ,collecteurs, également vaporisateurs, mais à un degré inférieur à celui des tubes précédents a, et avec, en parti.e au moins, revêtement réfractaire pouvant être constitué de façons différentes, par exemple par des blocs f, ou bien, comme représentésur la fig.
3, amochés auxdits tubes a1, ou bien intercalés entre ceux-ci, ou bien par une masse réfractaire, en une ou plusieurs pièces, dans laquel- le sont engagés lesdits 'tubes a1, chacune des chambres de combustion!.. recevant, vers sa partie supérieure, un ou plusieurs brûleurs g pour l'introduction du charbon pulvé- risé et du comburant, et les flammes de combustion produi- tes dans les différentes chambres e, et qui ne risquent pas de s'éteindre grâce à la présence des parois chaudes des- dites chambres,, allant chauffer le faisceau tubuliaire a
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proprement dit, que les cendres dues à la combustion ne puissent pas fondre, ce qui est obtenu par le fait que ces cendres, à la partie basse de chacune des chambres de combustion e, traversant une zone moins chaude que celle d'où elles sor- tent,
car on a arrêté les parois desdites chambres au-des- sus des tubes inférieurs a1, et par suite se refroidissant, ne risquent pas de fondre et tombent sur les soles desdites chambres; et que les cendres ainsi accumulées le fond de la chaudière puissent être évacuées par aspiration, cela par exemple en faisant comprendre audit fond, au-dessous de chaque chambre de combustion, une rigole h où tomberont les- dites cendres, rigole dans le fond de laquelle sont ménagés des trous i aboutissant dans une autre rigole j, plus étroi- te, dont on fait déboucher l'une au moins des extrémités dans un tuyau traversant le mur de la chaudière correspon- dant et dans lequel on fait agir, au moment qu'on désire, par un moyen approprié quelconque, une dépression propre à permettre d'aspirer lesdites cendres.
Il a été supposé, dans ce qui précède, que les tubes. al forment, pour chaque paroi correspondante des .cham- bres de combustion, une seule rangée verticale. Pour aug- menter la vaporisation des parois desdites chambres de com- bustion, chacune desdites parois peut correspondre à deux rangées verticales de tubes a1 protégées comme dit ci-dessus et entre lesquelles peuvent circuler les gaz chauds de com- bustion. Pour obliger ces gaz à parcourir ce circuit, il est prévu, à la partie supérieure des chambres de combus- tion, un plafond réfractaire dans lequel sont ménagées, au droit desdites chambres, des ouvertures réglables par des registres manoeuvrables depuis l'extérieur.
Il faut remar- quer que l'utilisation de deux rangées verticales de. tubes
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peut être co@@@ode pour la construction et la pose des pa- rois latérales réfractaires des chambres de combustion,dans le cas notamment où on utilise dea blocs accrochés comme il a été dit ci-dessus.
En suite de ,quoi, on obtient une chaudière du gen- re pré.citéqui, en outre des caractéristiques mentionnées au cours du présent mémoire, comprend le minimum de maçonnerie, donc relativement légère, et peut être installée en des en- droits où on ne dispose pas de beaucoup de place, notamment s'il s'agit de bateaux, de trains électriques, etc.
Et, ou bien on se contente de procéder comme il a été dit, ou bien, et mieux, on a recours à la disposition suivante, qui s'utilise de,préférence en même temps que les dispositions principales caractéristiques ci-dessus indi- quées.
Etablissement, dans les parois de la chaudière, d'un réchauffeur k d'eau d'alimentation et d'un réchauffeur
1 d'air comburant, le premier appareil k établi en l'endroit où on peut oraindre que la perte de chaleur est la plus forte et où on a intérêt à conserver une température aussi élevée que possible, c'est-à-dire à proximité.
de l'endroit où est généralement établi le surchauffeur d, ledit appareil pouvant être constitué par un serpentin noyé dans les pa- rois de la chaudière, et le second appareil établi en l'en- droit où on peut récupérer la chaleur perdue par le fais- ceau tubulaire, ce second appareil pouvant consister en une chambre close 1 ménagée dans les parois latérales et posté- rieure de la chaudière, vis-à-vis du faisceau tubulaire et sur la plus grande hauteur de celui-ci, et dans laquelle chambre passe l'air à réchauffer.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus
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spécialement étéindiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
R É S U M É.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.