<Desc/Clms Page number 1>
Procédé de coulée du magnésium et d' alliages de magné sium
On sait que des mé taux., tels que le magnésium et ses alliages se recouvrent toujours à l'état fondu d'une pellicule sont la nature ne peut être définie d'une manière précise, constituée toutefois le plus souvent par une couche très mince et provenant de phénomènes chimiques et physiques ; on désignera ci-dessous cette pellicule sous le nom de pellicule d'oxyde.
Bien que cette pellicule d'oxyde ne soit souvent qu'à peine visibl e sur la surface du métal elle a néanmoins de l'importance pour la production de pièces coulées en moules si les pièces obtenues sont soumises à des efforts par exemple de traction, attendu que chaque particule d'une pellicule d'oxyde de ce genre interrompt la cohésion de la structure du méfait
La pellicule d'oxyde qui prend naissance assez rapidement sur le métal fondu dans le cas d'alliages métalliques peut amener lors de la coulée des perturbations, aussi longtemps
<Desc/Clms Page number 2>
qu'aucunes mesures de précaution ne sont prises,
en ce sens que la pellicule d'oxyde qui se déplace continuellement et qui se renouvelle est entraînée de la surface de métal dans le mouler Une autre perturbation peut se produire par suite du fait que lors de l'emploi de fondants ou de couvertures de laitiers, des particules de ces matières qui adhèrent à la surface de la pellicule peuvent être entraînées avec celles-ci dans le moule.
On a constaté présent que lorsqu'on déverse le métal du creuset, il se forme immédiatement en relation avec la pelli- cule d'oxyde qui se trouve sur le métal et autour du courant métallique une pellicule énorme de tuyau souple qui d'une part est suspendue au bec du creuset et qui, d'autre part, s'étend vers le bas d'une manière continue dans la pellicule qui recouvre le métal remplissant la tympe de moulage de ma- nière que la pellicule en forme de tuyau souple s'appuie' en quelque sorte sur ce métal.
La vitesse d' amenée du métal dans le moule est réglée grâ- ce au fait que, pour une faible différence de hauteur restant le plus possible constante entre le bec du creuset et la tym- pe de moulage le creuset peut être incliné plus ou moins fort, le bec du creuset faisant pivota L'habitude de modifier la dif- férence de hauteur entre le bec du creuset et la tympe en vue de régler la vitesse d'amenée du métal, doit par contre être supprimée, puisque le tuyau est détruit par ce mode de procé- der et que des parties de celui-ci sont entraînées dans le moule.
Si grâce à la mesure consistant faire pivoter le creu- set comme il a été dit on empêche le passage de la pellicule d'oxyde du creuset sur le jet métallique pendant la coulée on empêche en même temps l'entraînement dans le moule des ma- tières étrangères telles que des morceaux de scorie, qui se trouvent sur la pellicule d'oxyde. Si. le moule est rempli le tuyau est séparé par enlèvement du creuset il tombe sur la tympe de moulage et n'est par conséquent/pas nuisible pour la pice moulée.
<Desc/Clms Page number 3>
Le dessin ci-joint montre schématiquement les proportions adop té es.
Le creuset qui doit être incliné autour de son bec d'éva- cuation, lors de la coulée est représenté dans les positions initiales et terminales 1 et l' intervenant pour la production d'une pièce moulée déterminée. 2 désigne le moule de sable avec la pièce moulée 3 et la tympe 5 remplie de métal sur la- quelle s'appuie la pellicule 4 ( dessinée, hachurée et forte- ment grossie) qui, tout en étant suspendue au bec du creuset, entoure le courant métallique et s'étend dans lecreuset jus- qu'à la surface du métal.
La stabilité du tuyau souple peut être encore influencée favorablement par l'addition à l'atmosphère entourant la sur- face du métal, de matières qui favorisent la formation de la pellicule; on peut par exemple additionner à l'atmosphère de la poudre de soufre.
On calcule sur la base de ce mode de travail, le nombre de la forme des sections pour le moule, il sera par conséquent souvent nécessaire dans le cas de pièces relativement grandes de couler le métal de plusieurs petits creusets au lieu d'un grand creuset, lorsque par l'emploi de ce dernier les condi- tions pour le maintien du tuyau d'oxyde ne peuvent être obser- vées.
<Desc / Clms Page number 1>
Process for casting magnesium and magnesium alloys
It is known that metals such as magnesium and its alloys always overlap in the molten state with a film. The nature cannot be defined in a precise manner, however most often constituted by a very thin film and arising from chemical and physical phenomena; this film will be referred to below under the name of oxide film.
Although this oxide film is often barely visible on the surface of the metal, it is nevertheless of importance for the production of parts cast in molds if the parts obtained are subjected to stresses, for example tensile forces, whereas each particle of such an oxide film interrupts the cohesion of the structure of the mischief
The oxide film which forms quite quickly on the molten metal in the case of metal alloys can cause disturbances during the casting, as long as
<Desc / Clms Page number 2>
that no precautionary measures are taken,
in that the continuously moving and renewing oxide film is entrained from the metal surface into the molding Another disturbance may occur as a result of the use of fluxes or slag blankets , particles of these materials which adhere to the surface of the film may be entrained therewith in the mold.
It has now been found that when the metal is poured out of the crucible, it immediately forms in relation to the oxide film which is on the metal and around the metal stream an enormous film of flexible pipe which on the one hand is suspended from the spout of the crucible and which, on the other hand, extends downwards in a continuous fashion into the film which covers the metal filling the mold spigot so that the flexible pipe-like film s kind of 'press' on this metal.
The speed of feeding the metal into the mold is regulated thanks to the fact that, for a small difference in height remaining as constant as possible between the nozzle of the crucible and the molding tym- ple, the crucible can be inclined more or less. strong, the crucible spout rotating The habit of modifying the difference in height between the crucible spout and the earpiece in order to regulate the speed of the metal feed, must on the other hand be eliminated, since the pipe is destroyed by this method of proceeding and that parts thereof are drawn into the mold.
If, thanks to the measure consisting in rotating the crucible as has been said, the passage of the oxide film of the crucible on the metal jet during the casting is prevented at the same time the entrainment in the mold of the ma- foreign matter such as pieces of slag, which are on the oxide film. If the mold is full, the pipe is separated by removal from the crucible, it falls on the mold spigot and is therefore not harmful to the molded part.
<Desc / Clms Page number 3>
The attached drawing shows schematically the proportions adopted.
The crucible which is to be inclined around its discharge spout during the pouring is shown in the initial and end positions 1 and intervening for the production of a specific molded part. 2 designates the sand mold with the cast part 3 and the tympanum 5 filled with metal on which rests the film 4 (drawn, hatched and strongly enlarged) which, while being suspended from the crucible spout, surrounds current and extends through the crucible to the surface of the metal.
The stability of the flexible pipe can be further favorably influenced by the addition to the atmosphere surrounding the metal surface of materials which promote the formation of the film; sulfur powder can for example be added to the atmosphere.
On the basis of this working method, the number of the shape of the sections for the mold is calculated, it will therefore often be necessary in the case of relatively large parts to pour the metal from several small crucibles instead of one large crucible. , when by using the latter the conditions for retaining the oxide pipe cannot be observed.