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" Perfectionnements aux tracteurs , cette invention concerne des perfectionnements aux mécanismes de direction et plus particulièrement aux mécanismes de direction des tracteurs à chenilles, tels que ceux qui sont employés par exemple dans les grues d'excavateurs du type dit à rotation complète*
Les tracteurs de ce genre sont pourvus d'accouple- ments appropriés pour relier l'une ou 11 autre des chenilles de traction ou les deux à l'arbre de commando -principal,, de ma- nière qu'elles soient actionnées, par celui-ci, et de leviers ,
permettant d'actionner au choix ces accouplements de manière que Il en puisse faire avancer la machine en ligne droite en embrayant les deux accouplements ou la faire tourner dens un
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sens ou dans l'autre en embrayant l'un des accouplements et en débrayant l'autre. Par suite du poids relativement élevé des divers organes et de la grande surface de contact des chenilles de traction avec le sols on a trouvé que bien que l'accouplement moteur de l'une des chenilles puisse être dé- brayé, cette chenille est, dans certains cas, entraînée par 11 autre chenille, de telle sorte que le tracteur continue à se déplacer suivant une ligne droite ou à peu près droite.
Pour éviter cette difficulté, on a proposé d'établir un frein pour chacune des chenilles de traction et des leviers pour actionner ces freins, de façon que lorsqu'on désire faire tourner la machine, l'accouplement de la chenille de traction située vers l'intérieur de la courbe à décrire peut être débrayé et le frein correspondant à cette chenille peut être serré de manière à empêcher partiellement ou totale- ment le déplacement de cette dernière chenille et assurer la rotation de la machine pendant que la chenille de traction opposée ou située à l'extérieur de la courbe continue à fonctionner.
Par suite du mouvement de rotation du châssis supérieur ou plate-forme de la machine, sur lequel sont mon- tés le mécanisme de levage et ses organes connexes de même que le volant ou autre organe de direction actionné à la main, il a été nécessaire de construire ou d'aménager le dispositif de connexion entre ce volant de direction et les leviers de commande respectifs des accouplements et des freins conoentri- quement à l'axe de rotation vertical de la plate-forme, et de construire ce dispositif de connexion de telle manière qu'il ne gêne en aucune façon le mouvement de rotation où mouvement tournant de la plate-forme et ne .provoque aucon déplacement de ces leviers de commande des accouplements et des freins in-
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dépendamment de la commande impérative du volant de direction effectuée par l'opérateur.
Le principal but de la présente Invention est donc de fournir un mécanisme de direction perfectionne dans le- quel la sélection du contrôle des accouplements et des freins des chenilles de traction est obtenue par l'action d'un seul organe présentant des surfaces en forme de came pour actionner les leviers correspondant à ces accouplements et à ces freins.
Un autre but est de munir les mécanismes de direction du genre mentionné d'un dispositif perfectionné pour action- ner les éléments d'accouplement de manière à les faire entrer en prise l'un avec l'autre ou à les dégager l'un de l'autre. un autre but est de fournir un mécanisme de direc- tion perfectionné du genre mentionné qui offre sur ceux cons- truite jusqu'à présent des avantages au point de vue de la sé- lection des opérations, de la facilité et de la rapidité du fonctionnement et de la simplicité de construction,
D'autres buts et d'autres avantages ressortiront encore de la description qui suit,
En vue de bien faire comprendre l'invention, une forme d'exécution de celle-ci est représentée sur les dessins annexés, dans lesquels :
Fig. 1 est une vue en plat partiellement en coupe;
Fig. 2 est une vue en élévation de l'extrémité posté- rieure, partiellement en coupe, la coupe étant faite suivant la ligne 2-2 de la Fig. 1;
Fig.3 est une vue en élévation de côté partielle- ment en coupe et prise en regardant vers la droite de la Fig. 1, la coupe étant faite suivant la ligne 3-3 de la Fig. 1;
Fig. 4 est une vue en coupe, faite suivant la ligne 4-4 de la Fig. 5; @
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Fig. 5 est une vue en coupe, à plus grande échelle, faite suivant la ligne 5-5 de la Fig. 1.
Fig. 6 est une vue en élévation de côté de l'un des organes représentés sur les Fig.s 4 et 5;
Fig. 7 est une vue en élévation, prise en regardant vers la gauche de la fig. 6;
Fig. 8 est une vue en plan de la Fig. 6' obtenue par projection de cette dernière sous un angle de 45 ;
Fig. 9 est une vue en plan de l'un des organes re- présentés sur les Fige. 4 et 5;
Fig. 10 est une vue de face de l'organe représenté sur la Fig. 9.
En se référant plus particulièrement aux Fige. 1,,
2 et 3, le tracteur comprend, dans ses grandes lignes, le châssis 1, un essieu ou arbre commandé 2 tourillonné dans celui-ci et pourvu à ses extrémités extérieures de roues den- tées droites 3 et 4 disposées de manière à engrener avec des roues d'engrenage semblables 5 et 6, fixées respectivement sur les arbres 7 et 8 qui commandent les roues à chaîne 9 action- nant de la manière habituelle les chenilles de traction sans fin 10 et 11, Un pignon conique 12 est fixé sur l'arbre 2 et disposé de manière à engrener avec un pignon semblable 13 fixé sur un arbre 14 qui s'étend dans le sens longitudinal de la machine et est pourvu d'un élément d'accouplement 15, claveté sur cet arbre, et de roues d'engrenages 16 et 17 qui sont mon- tées librement,
un pignon conique 18 étant aussi monté libre- ment sur l'arbre 14 et assujetti à la roue dentée 17 de ma- nière à tourner avec celle-ci. L'arbre vertical 19 est relié à un moteur convenable (non représenté) et est actionné par celui-ci ; il traverse librement le tourillon creux ordinaire 20
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qui relie le châssis supérieur ou plate-=orme de la machine au châssis 1 du tracteur de manière à lui permettre de tour- ner par rapport à ce dernier autour d'un axe vertical, et il est pourvu à son extrémité intérieure d'un pignon conique 21 qui y est fixé et est susceptible d'entrer en prise avec la roue dentée 18.
une roue dentée 22 est susceptible d'entrer en prise avec la roue dentée 17 et une autre roue dentée sem- blable 23 est destinée à entrer en prise avec la roue dentée 16, les engrenages 22 et 23 étant calés sur un arbre 24 s'é- tendant dans le sens longitudinal de la machine et par consé- fluent parallèle à l'arbre 14, ainsi que le montre plus olai- rement la figure 1.
En vue de pouvoir repousser l'élément d'accouple- ment 15 dans la position voulue pour venir en prise avec la roue dentée 16 ou la roue dentée 17, cet élément est pourvu du collier habituel 25 relié à l'extrémité inférieure d'un bras 26 articulé de toute manière convenable en 27 et raccor- dé par l'intermédiaire d'un bras 28 et d'une tige 29 à un levier 30 actionné à la main.
Ainsi que c'est indiqué sur la Figure 1. le diamètre du cercle primitif de l'engrenage 16 est plus grand que celui de l'engrenage 17, de sorte que lors- qu'on repousse l'élément 15 del'accouplement au moyen du levier 30 de manière à ce qu'il vienne en prise avec la roue dentée 16, l'arbre de commande 2 est actionné à une faible vitesse par l'arbre 19 au moyen des pignons coniques 21 et 18, des roues dentées droites 17, 22, 23 et 16, et des pignons coni- ques 13 et 12, tandis que, lorsque 1'organe 15 est repoussé de manière à venir en prise avec la roue dentée 17, l'arbre 2 est relié à l'arbre 19 de façon à être actionné! par celui-ci
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à une vitesse élevée, par l'intermédiaire des pignons coni- ques 21 et 18, de l'arbre 14,
et des pignons coniques 13 et
12. Le mécanisme de transmission de mouvement qui vient d'être décrit, au moyen duquel l'arbre commandé 2 peut être actionné à grande vitesse ou à petite vitesse ne fait pas directement partie des présents perfectionnements et n'a été représenté et décrit avec suffisamment de clarté que pour permettre aux personnes compétentes de comprendre la manière dont ce mécanisme peut être réalisé dans un tracteur conjoin- tement avec le mécanisme ou l'appareil de direction perfec- tionné qui va être décrit.
En se référant plus particulièrement aux figures 4 à 10, un dispositif d'accouplement 31 est employé pour embrayer et débrayer l'engrenage 3 sur l'arbre 2; il com- prend un élément 32 monté librement sur l'arbre et fixé à la roue dentée 3 pour tourner avec celle-ci, et un élément 33 monté sur l'arbre 2 au moyen de clavettes 34 et pourvu d'oreilles 35 disposées de manière à venir en prise avec des oreilles semblables 36 dont est pourvu l'élément 32, un col- lier 37 étant fixé sur l'arbre 2 et entrant en priée avec les extrémités extérieures des clavettes 34, comme c'est re- présenté, pour les empêcher de se déplacer axialement le long de l'arbre 2.
Dans le but de déplacer l'élément d'accouple- ment 33 de manière à le faire entrer en prise avec l'élément 32 ou à le dégager de celui-ci, un organe ou bras 38 compor- tant des oreilles 39 convenablement écartées l'une de l'autre et un collier 40, est fixé au moyen d'une cale 41 à un arbre 42 qui s'étend longitudinalement par rapport à la machine et est tourillonné de toute manière convenable dans le châssis 1,
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tandis que des pièces ou des organes complémentaires 43 et 44 sont disposés de chaque côté de l'organe 38 et comprennent chacun un moyeu ou collier 45 monté librement sur l'arbre 42 et des bras s'étendant de haut en bas 46 articulés par une goupille 47 à une bague appropriée 48 librement montée dans une rainure,
annulaire de l'élément 33 de l'accouplement, et des oreilles 49 s'étendant vers l'intérieur, les organes 43 et
44 étant pourvus d'ouvertures 50 dans le prolongement l'une de l'autre pour recevoir un boulon 51 ou autre dispositif ap- proprié destiné à relier et à maintenir ces organes assemblés par rapport au bras 38. Les bords adjacents respectifs des oreilles 49 sont découpés en 52 de telle manière que lorsque les organes 43 et 44 sont ajustés ensemble, comme cagot re- présenté sur la figure 5, une ouverture est ménagée pour recevoir librement un boulon 53 présentant une tête 54 dispo- sée entre les oreilles 39 des bras 38-le articulée à ces der- nières au moyen d'une broche 55 traverdant les ouvertures cor- respondantes des oreilles et s'y ajustant sous pression.
Char. cune des oreilles 49 présente à la partie supérieure un ren- foncement représenté plus clairement sur les figures 7 et 8 et destiné, lorsque ces oreilles sont reliées ensemble, à tormer un siège 56 pour l'extrémité intérieure d'un ressort 57 dis- posé autour du boulon 53 et légèrement comprimé entre le siège 56 et un collier 58 librement monté sur le boulon et maintenu en place sur ce dernier au moyen d'écrous 59.
Par la descrip- tion qui précède on comprendra que lorsque l'arbre 42 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre (Fig. 4), les oreilles 39 du bras 40, qui est fixé à l'arbre 42, entrent .en prise avec la face intérieure des oreilles 49 de manière
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à faire tourner les organes 43 et 44 dans ce sens autour de l'axe de l'arbre 42, et ce déplacement des organes 43 et 44 provoque un déplacement axial de l'élément 33 de l'accouple- ment le long de l'arbre 2 vers la droite (sur la figure 4) de manière que les éléments d'accouplement se dégagent l'un de l'autre et que la chenille de traction 10 soit débrayée de l'arbre 2.
Lorsque l'arbre 42 tourne en sens inverse, le bras
38, par suite de sa connexion avec les organes 43 et 44 au moyen du ressort 57. provoque un déplacement semblable de ces derniers et par oonséquent un déplacement de l'élément 33 de l'accouplement dans le sens voulu pour le faire entrer en prise avec l'élément 32 de l'accouplement, comme c'est montré sur la figure 4.
Dans le cas où les éléments d'accouplements
32 et 33 sont déplacés dans le sens voulu pour être amenés en prise l'un avec l'autre, quand leurs dents ou griffes res- pectives 35 et 36 ne se trouvent pas en position d'accouple- ment, le ressort 57 est alors comprimé entre le siège 56 et le collier ou l'arrêt 58 par la continuation du mouvement de rotation du bras 38 dans le sens des aiguilles d'une montre, jusqu'à ce qu'au bout de quelque temps les dents ou griffes soient de nouveau en position d'accouplement, l'élément 33 de l'accouplement faisant prise à ce moment avec l'élément 32 sous l'action du ressort 57.
En vue de faire tourner l'arbre
42 celui-ci est muni d'un levier 60 à son extrémité supé- rieure d'un galet approprié 61 qui est engagé librement dans une rainure de came 62 formée dans la face inférieure d'une pièce de commande 63 qui sera décrite plus complément ci-dessous, cette pièce 63 étant librement montée sur le tou- rillon creux 20 de manière à pouvoir tourner,par rapport au Châssis 1 du tracteur autour de 1- axe de l'arbre 19.
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En vue de contrecarrer la rotation de l'élément d'ac- couplement 32, un ruban de frein 64 est disposé autour de cet élément et fixé à l'une de ses extrémités au moyen d'une gou- pille 65 s'étendant à travers des oreilles 66, convenablement écartées l'une de l'autre et pouvant être formées d'une pièce avec le châssis.
L'autre extrémité du ruban 64 est pourvue d'un bras 67 qui y est fixé et dont l'extrémité supérieure se termine par une fourche destinée à recevoir l'extrémité extérieure d'un bras 68 et traversée par une goupille 69 ou autre organe approprié servant à articuler le bras 68 au bras
67;
le bras 68 est fixé sur l'arbre 70 qui est tourillonné de toute manière convenable dans le châssis 1 du tracteur, un support 71 en forme de U renversé, est fixé à la face supé- rieure du ruban 64 et-un boulon 72 passe librement à travers ce support vers l'extrémité extérieure d'une bande 73 fixée de toute manière convenable au châssis 1. un écrou 74 étant serré sur l'extrémité du boulon 72 de manière à maintenir celui-ci en place, et un ressort 75 étant disposé sur le boulon entre le support 71 et la bande 73 et comprimé entre ces deux pièces, de manière que le ruban 64 soit supporté par la bande 73 par l'intermédiaire du ressort, ce dernier formant amortisseur et permettant un certain jeu entre le ruban 64 et les organes qui le supportent.
Un bras 76 s'étendant de haut en bas est également fixé sur l'arbre 70 et relié au moyen de bielles 77 à un bras 79, fixé sur l'arbre 42 et s'étendant de haut en bas à partir de ce dernier, La description ci-dessus de la construction et de la disposition des divers organes reliant l'accouplement 31 et le frein 64 au levier de commande permet de se rendre compte que lorsque le galet 61
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situé à l'extrémité supérieure du levier 60 est amené dans sa position située le plus à l'intérieur, comme c'est- repré- senté sur la figure 1, 1,
accouplement 31 est embrayé de ma- nière à ce que la chenille de traction 10 soit reliée à l'ar- bre ou essieu de commande 2 pour pouvoir être actionnée par celui-ci pendant que la bande de frein 64 est dégagée de l'é- lément d'accouplement 32, tandis que lorsque le galet 61 est déplacé dans sa position extrême à l'extérieur vers la gaucho, par rapport aux figures 1 et 2, l'accouplement 31 est débrayé et le frein 64 est appliqué, de manière à débrayer la chenille de traction 10 de l'arbre 2 et à l'empocher de se déplacer.
En vue d'accoupler l'engrenage 4 à l'arbre de com- mande 2 ou de l'en débrayer, on emploie un accouplement 79, qui est identique comme construction à l'accouplement 31 et ses différents éléments décrits ci-dessus; cet accouplement est actionné au moyen d'un levier 80 semblable au levier 60 et pourvu à son extrémité supérieure d'un galet 81 qui est engagé dans une rainure de came 62 et s'y ajuste librement, ce levier 80 étant fixé sur un arbre 82 semblable à l'arbre 42,qui s'étend dans le sens longitudinal de la machine et est touril- lonné de toute manière convenable dans le châssis 1 du tracteur.
Le dispositif de connexion entre l'arbre 82 et l'accouplement 79 est indiqué sur les dessins et est identique au%organes correspondants décrits ci-dessus pour relier l'arbre 42 à l'accouplement 31, de telle sorte qu'on peut se dispenser d'en donner une explication plus Complète, L'accouplement 79 est également pourvu d'un frein 83 identique comme construction et comme disposition au frein 64 et relié au levier 80 de façon être actionné par l'intermédiaire de bielles 84 semblables
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aux bielles 77, de l'arbre 85 qui est semblable à l'arbre 70 et d'un bras 86 fixé sur l'arbre 85 et semblable au bras 68.
On comprendra ainsi que lorsque le galet 81 se déplace vers l'intérieur de manière à occuper sa position intérieure située le plus vers la gauche (sur la figure 1). l'accouplement 79 est embrayé et le frein 83 est desserré, ce qui fait que la roue dentée 4 et la chenille de traction 41 sont reliées à l'arbre de commande 2 de manière à être actionnées par celui- ci, tandis que lorsque le galet 81 se déplace de manière à oc- cuper sa position extrême vers la droite, l'accouplement 79 est débrayé et le frein 83 est serré de manière à débrayer la chenille de traction 11 de l'arbre 2 et à l'empêcher de se déplacer,
La construction et la disposition ou la t'orme de la rainure de came 62 ménagée dans la face intérieure de la pièce
63 et la manière dont elle agit sur les galets 61 et 81 situés aux extrémités supérieures des leviers 60 et 80, respective- ment, à l'aide desquels,les accouplements 31 et 79 et les freins
64 et 89 peuvent être actionnés, au choix, pour commander la machine de la manière expliquée ci-dessus, vont être décrites maintenant et on rappellera à cet effet que le déplaoement des galets 61 et 81 vers l'intérieur, c'est-à-dire vers l'arbre 19, provoque l'embrayage des accouplements et le desserrage des freins, tandis que le déplacement inverse ou vers l'extérieur de ces galets dans un sens qui les écarte de l'arbre 19,
pro- voque le débrayage des accouplements et le serrage des freins.
En se référant plus particulièrement aux figures
11 à 15, $sur lesquelles le plateau-came 63 est représenté dans quatre positions différentes, les points qui correspondent
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à l'avant et à l'arrière de la machine sont indiqués par "front" et "rear". un pignon 87 est fixé à l'extrémité in- férieure d'un arbre vertical 88 tourillonné d'Une manière convenable quelconque dans le châssis rotatif supérieur de la machine (non représenté), l'arbre étant pourvu à son ex- trémité supérieure d'un volant de commande 89 et le pignon 87 étant en prise avec les dents formées sur le bord supérieur du plateau 63.
Le pignon 87 peut également être déplacé de manière à être dégagé du plateau 63, de telle sorte que l'ar- bre 88 et ses organes connexes ne peuvent tourner lors de la rotation du châssis supérieur ou plate-forme de la machine par rapport au châssis 1 du tracteur, un arrêt approprié 90 est disposé dans la rainure de came 62 au point indiqué et est assujetti au plateau de toute manière convenable, par exemple par des boulons 91.
Si l'on part de la position qu'occupe le plateau
63 sur les figures il et 15, l'arrêt 90 est représenté en contact avec le galet 81 du levier 80 de façon que le mouve- ment de rotation du volant 89 en sens inverse des aiguilles d'une montre, pour faire tourner le plateau 63 dans le sens des aiguilles d'une montre, n'est pas possible. Dans cette position du plateau 63, les galets respectifs 61 et 81 des leviers 60 et 80 sont représentés dans leurs positions ex- trimes vars l'extérieur pour lesquelles chacun des accouple- ments 31 et 79 est débrayé, tandis que chacun des freins 64 et 83 est serré, les deux chenilles de traction 10 et il étant alors empêchées de se déplacer et la machine étant maintenue arrêtée.
Lorsqu'on fait tourner le volant 89, et par consé- quent le plateau 63, dans le sens indiqué par les flèches pour
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amener le plateau 63 de la position qu'il occupe sur les figures 11 et 15 dans la position représentée sur la figure
12, le galet 81 parcourt la partie rectiligne 92 de la rai- nure 62 et le galet 61 parcourt la partie 93 qui est repré- sentée comme étant concentrique à l'axe de rotation de cette pièce 63.
On comprendra ainsi que pendant ce mouvement de la pièce 63, le galet 61 ne se déplace pas, tandis que le galet
81 est amené dans sa position extrême vers l'intérieur, pour laquelle l'accouplement 79 est embrayé tandis que le frein 83 qui lui correspond est desserré; dans ces conditions la che- nille de tractionll est actionnée et la chenille de traction
10 est empêche de se déplacer, de sorte que la machine tour- ne brusquement vers la gauche (Fig. 1).
Les organes sont dis- posés de telle manière que le.frein 83 est graduellement des- serré lorsque le galet 81 parcourt la première partie de la section rectiligne 92, après quoi, le galet 81, en continuant à se déplacer vers l'intérieur lorsqu'il parcourt le restant de la section 92, provoque l'embrayage de l'accouplement 79 qui se produit après que le frein a été complètement desserré,
Lorsque le plateau 63 continue à tourner et passe de la posi- tion qu'il occupe sur la figure 12 dans la position repré- sentée sur la figure 13, le galet 81 parcourt la partie 94 de la rainure de came, cette partie étant concentrique à l'axe de rotation du plateau 63.
Pendant ce déplacent du plateau, le galet 61 qui parcourt la partie rectiligne 95 de la rainure de came et est ainsi amené dans sa position extrême vers loin- térieur, provoque l'embrayage de l'accouplement 31 et le des- serrage du frein 64. corme le galet 81, pendant ce déplacement du plateau 63 dans la position représentée sur la figure 13, parcourt la partie concentrique 94 de la rainure de came, il @
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reste dans sa position extrême vers l'intereur, de sorte que lorsque le lateau 63 occupe cette position, les deux accouplements 31 et 79 sont embrayés et les deux freins 64 et 83 sont desserrés,
ce qui fait que les deux chenilles de traction 10 et 11 sont reliées à l'arbre de commande 2 et que la machine se meut en ligne droite vers l'avant. La dis- position est telle que lorsque le galet 61 parcourt la pre- mière partie de la section 95 de la rainure de came, le frein 64 est graduellement desserré, tandis que le déplacement du galet 61 dans le restant de la section 95 de la rainure pro- voque l'embrayage de l'accouplement 31, le frein 64 étant complètement desserré avant que l'accouplement 31 soit em- brayé.
Grâce à cette construction, on verra qu'il est possi- ble d'actionner la chenille de traction il et de serrer le frein 74 correspondant à la chenille de traction 10 de quan- tités variables, de façon que cette dernière puisse suivre plus ou moins le mouvement de la chenille commandée 11 en vue de faire tourner la machine vers la gauche suivant des courbes de rayons variables.
Lorsque le plateau 63 continue à se déplacer de la position qu'il occupe sur la figure 13 vers celle représentée sur la figure 14 oÙ l'arrêt 90 entre en contact avec le galet 61 pour empecher tout nouveau dépla- cement de cet organe dans le sens de la flèche, le galet 61 -parcourt la partie 96 de la rainure de came, et cette partie étant concentrique à l'axe de rotation du plateau 63, il ne se produit, pendant ce déplacement du plateau, aucun déplace- ment du galet 61.
Dans la position que le plateau 63 occupe sur la figure 14, l'accouplement 31 est par conséquent embrayé et le frein 64 desserré, cet ajustement de l'accouplement 31 et du frein 64 étant le même que lorsque le plateau 63 occupe
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la. position représentée sur la figure 13, Pendant ce déplace- ment du plateau 63, le galet 81 parcourt la partie rectiligne
97 de la rainure de came 62 et est amené dans sa position extrême vers 1'extérieur pour provoquer le débrayage de l'ac- couplement 79 et le serrage du frein 83, la disposition étant telle que lorsque le galet 81 parcourt la première partie de la section de rainure 97, le frein 83 est desserré, tandis que lorsque ce galet parcourt la partie restante de la section
97, l'accouplement 79 est embrayé,
cet embrayage ne se pro- duisant toutefois que lorsque le frein 83 a été complètement desserré. On remarquera ainsi que dans la position qu'occupe le plateau 63 sur la figure 14, l'accouplement 31 est embrayé pour relier la chenille de traction 10 à l'arbre de commande
2, de faon à ce qu'elle puisse être actionnée par celui-ci, tandis que l'accouplement 79 est dégagé pour débrayer la chenille de traction 11 de l'arbre de commande et que le frein
83 est serré pour empêcher la chenille 11 de se déplacer, ce qui tait que la machine tourne brusquement vers la gauche (Fig.1), Après que le galet 81 a parcouru la première partie de la section 97 de la.
rainure de came, pour provoquer l'em- brayage de 1'accouplement 79, on peut encore faire tourner le plateau 63 de quantités variables pour serrer plus ou moins le frein 83 en vue de permettre à la chenille de traction 11 de suivre plus ou moins le mouvement de la chenille commandée 10, ce qui permet à la machine de tourner vers la droite sui- vant des courbes de rayons variables.
Il ressort de ce qui précède que lorsque le plateau 63 tourne de l'une de ces positions extrêmes à l'autre dans la mesure permise par l'arrêt 90 contre lequel viennent buter les galets 61 et 81, ce déplacement ayant une amplitude intérieure
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à 180 , les deux freins 64 et 83 peuvent être desserrés et les deux accouplements 31 et 79 peuvent être embrayés de façon à amener la machine à avancer en ligne droite, les deux accouplements peuvent être débrayés et les deux freins serrés pour arrêter la machine, ou bien l'un ou l'autre des accouplements peut être embrayé et le frein correspondant desserré,
tandis que l'accouplement opposé est débrayé et le frein correspondant serré à fond ou partiellement pour faire tourner la machine dans l'un ou l'autre sens brusquement ou suivant des courbes de rayons variables.
En vue d'indiquer au conducteur que le plateau 63 se trouve dans l'une ou l'autre de ses positions, comme c'est représenté sur les figures il à 15, ce plateau peut être pourvu sur sa face Inférieure de renfoncements 98 disposés de manière à recevoir l'extrémité supérieure d'un plongeur 99 monté de manière à pouvoir coulisser dans le châssis du tracteur et repoussé de bas en haut au moyen d'un ressort 100, ces renfon- cements étant disposés de manière à recevoir le plongeur 99 lorsque le plateau 63 occupe ses différentes positions, ce qui fait que le conducteur est renseigné par le toucher sur la position du plateau 63.
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