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" Perfectionnements apportés aux procédés et appareils pour la fabrication de gaz hydrogénés carburés par décomposition. d'un .carbure solide (par exemple du carbure de calcium) par un liquide ".
Monsieur JACQUELIN (Alexandre, Pierre)
22, rue de l'Eglise, à VINCENNES (Seine) France.
L'invention est relative aux procédés et appa- reils pour la fabrication de gaz hydrogénés carburés par décomposition d'un carbure solide par un liquide ; elle concerne plus'spécialement (parce que c'est dans leur cas que son application .paraît devoir offrir le plus d'inté- rêt), mais non exclusivement, parmi ces procédés et appa- reils, ceux utilisant le carbure de calcium.
Elle a pour but, surtout, de fabriquer des gaa hydrogénés carburés nouveaux pouvant remplacer avec avan- tage l'acétylène dans toutes ses applications-
Elle consiste,principalement, à faire attaquer, à froid, un carbure solide (par exemple du carbure de cal- cium) par un mélange d'eau et d'alcool.
Elle consiste, mise à part cette disposition
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principale, en certaines autres dispositions, qui s'utili- sent de préférence en même temps et dont il sera plus ex- plicitement parlé ci-après, notamment: en une deuxième disposition-- exclusivement rela- tive, celle-ci, au cas où on veut dissoudre le gaz produit -- consistant à avoir recours à une enveloppe étanche conte- nant le dissolvant et dans laquelle plonge le récipient (dans ce cas autoclave) dans lequel se produit ledit gaz, et en communication avec le dit autoclave par un tuyau muni d'un obturateur, laquelle enveloppe peut- servir en même temps pour y accumuleur le gaz produit;
en une troisième disposition consistant à enrober, préalablement à son introduction dans le liquide le devant décomposer, le carbure par une couche de matière suscepti- ble d'être enlevée par un dissolvant introduit dans ledit liquide ; et en une quatrième disposition -- exclusivement relative,celle-ci, au cas où on voudrait dissoudre le gaz obtenu dans un liquide imprégnant un spongieux -- consis- tant à constituer ledit spongieux par de la sciure de bois préalablement plongée dans de l'alcool, égouttée, puis allu- mée et flambée..
Elle vise plus particulièrement certains modes de réalisation desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits indus- triels nouveaux:, les gaz hydrogénés carburés @ obtenus à l'aide des procèdes et appareils du genre en question, les éléments et outils spéciaux propres à l'établissement de ces appareils, ainsi que les installations utilisant de sem- blables procédés et appareils.
Et elle pourra, de toute façon, être bien com- prise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
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La figure unique que comprend ce dessin montre, en coupe verticale schématique, un appareil propre à per- mettre d'obtenir un gaz hydrogéné carbure et établi confor- mément à l'invention.
Selon l'invention,et plus spécialement selon ceux des modes de réalisation de ces diverses parties auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant de fabriquer un gaz- hydrogéné carburé, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue..
On plonge, à froid, dans un mélange, contenu dans un autoclave, d'eau et d'alcool industriel dans la propor- tion de 30 à 50% selon la qualité de cet alcool et la vites- se de décomposition qu'on veut obtenir, des morceaux de carbure de calcium. L'opération doit être effectuée de façon que le gaz ainsi obtenu, qui peut¯ se' comprimer dans l'auto- clave, sans limite autre que celle que permet la résistance dudit autoclave (compression pouvant aller jusqu'à liquéfac- tion), soit suffisamment refroidi pendant sa. production, pour éviter de modifier la nature dudit gaz, sa polymérisation et sa transformation moléculaire qui pourrait amener une combustion spontanée suivie de l'explosion de la masse ga- aeuse.
L'appareil dans lequel on effectue l'opération peut être constitué! comme le montre le dessin, c'est-à-di- re par ledit autoclave µ¯ constitué lui-même par exemple par une capacité cylindrique à axe vertical, pénétrant, par sa base, d'une certaine quantité dans une enveloppe étanche b, par, exemple également cylindrique, de volume intérieur notablement plus grand que le volume intérieur de l'autoclave, en laissant, entre lui et ladite enveloppe, un intervalle approprié, et rendu solidaire de celle-ci d'une façon, également appropriée, par exemple par soudure étanche, lequel autoclave est mis en, communication, par sa partie se trouvant en dehors de l'enveloppe, avec l'exté-
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rieur par un tuyau ± muni d'un robinet d et, avec la partie supérieure de ladite enveloppe,
par un tuyau e également muni d'un robinet f.
L'appareil ainsi constitué peut servir pour fa- briquer un gaz hydrogéné carburé.nouveau, après y avoir in- troduit les produits nécessaires à cette fabrication, pro- duits qui sont les suivants et qu'on répartira comme on va l'expliquer.
On prend des morceaux g de carbure de calcium qu'on pourrait introduire directement dans l'autoclave, mais que, de préférence, on introduit dans un cylindre h propre à être introduit axialement et librement dans l'auto- clave et à former, avec celui-ci, vases communicants pour le liquide qu'on introduira également dans ledit autoclave;
les morceaux de carbure -- que, de préférence, on enferme dans un sac en toile i ou dans un panier métallique -- étant supportés par une grille j. solidaire dudit cylindre au-dessus d'une ..sorte de cuvette k rendue elle-même soli- daire de la grille et reposant sur le fond de l'autoclave, lequel cylindre h est fermé, à son extrémité supérieure, par un bouchon amovible 1, convenablement assujetti au cy- lindre et percé d'un petit trou m, bouchon qu'on munit a- vantageusement d'une poignée n pour pouvoir commodément met- tre en place ledit cylindre garni et l'enlever pour en re- tirer les résidus de fabrication et remplacer les matières usées, ledit bouchon formant, de préférence, à sa face ex- terne, une sorte de cuvette o,
établie à un niveau infé- rieur à ceux des points où débouchent dans l'autoclave, les tuyaux eet ± et destinée à recevoir du liquide à faire contenir audit autoclave, de façon à refroidir le gaz qui sortira par le trou m, le laver et le débarrasser du peu de particules, soufre et chaux, qu'il peut encore contenir.
On introduit, en outre, dans l'autoclave a, jus- qu'à noyer les morceaux de carbure, mais sans atteindre le trou m du bouchon 1, le liquide dont on vient de parler et @
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constitué par une solution d*alcool. dans l'eau, dana la proportion d'alcool d'environ 30 à 50%.
Et on introduit dans l'enveloppe b, par un orifi- ce ad hoc p ménagé dans sa paroi supérieure et muni d'un bouchon convenablement assujetti, des fragments d'une ma- tière poreuse ou spongieuse r qu'on imbibe d'un liquide tel que celui qu'on utilise pour absorber l'acétylène, par exem- ple l'acétone, lesquels fragments remplissent presque en- tièrement ladite enveloppe.
Le tout étant ainsi établi, l'appareil chargé com- me on vient de le dire, le robinet ci fermé et le robinet ± ouvert, il se produit, à l'intérieur de l'autoclave, un gaz nouveau provenant de la décomposition du carbure et de la volatilisation du liquide où plonge ledit carbure et com- prenant de l'hydrogène et de l'oxygène contenus dans l'eau et mélangé intimement avec de l'hydrogène carburé.fourni par la décomposition du carbure et avec des vapeurs d'al- cool.
Ce gaz, produit dans l'autoclave, passe, au fur et à mesure de sa production, dans l'enveloppe b et se dissout dans l'acétone que celle-ci contient, de sorte que si la capacité de ladite enveloppe est suffisamment grande par rapport à. celle de l'autoclave, on aura ainsi constitué, en même temps qu'un générateur du gaz produit, un accumula- teur de ce gaz; la sortie dudit gaz par le trou m se fai- sant à haute pression et sans échauffement sensible, atten- du que la chaleur dégagée dans l'autoclave fait évaporer du liquide contenu dans le récipient b, évaporation qui produit alors effet de réfrigération à la surface de l'enve- loppe interne.
Lorsque l'acétone est saturé du gaz qu'on lui a fait absorber, la pression de la masse gazeuse sortie de l'autoclave s'établit à une valeur déterminée, maïs le gaz qui continue à se produire à l'intérieur du cylindre ]Il,
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ayant de la difficulté pour sortir par le petit trou m du bouchon augmente. de pression dans ledit cylindre et re- foule une partie du liquide, y contenu, dans l'intervalle compris entre ledit cylindre et l'autoclave, liquide qui dé- couvre'alors une certaine quantité de carbure, voire même, si le tout est judicieusement combiné, la totalité de ce carbure, d'où,, suivant pression, ralentissement ou arrêt de la production de gaz.
Cette disposition est de la plus grande importance attendu que certains carbures sont cons- titués par des éléments donnant un dégagement gazeux très rapide et, par suite, un échauffement intense de la matiè- re, dégagement gazeux et échauffement maintenus et limités, dans ladite disposition, dans une juste proportion qui évite ces inconvénients.
L'appareil est alors prêt à être utilisé pour le but qu'on se propose, soit pour l'éclairage, soit pour le chauffage, soit pour la force moiiice dans un moteur à com- bustion interne, soit pour le chargement de récipients ac- cumulateurs établis à la façon des bouteilles d'acétylène dissous. Il suffit, le robinet ± restant ouvert, d'ouvrir le robinet d., le gaz produit s'échappant alors par les tu- yaux e et c, pour se rendre au point d'utilisation choisi..
Lorsqu'on veut renouveler la charge de l'auto- clave, il suffit de découvrir celui-ci, d'enlever, en le sai- sissant par la poignée n,, le cylindre h, d'en extraire les résidus provenant de la décomposition du carbure, de char- ger le sac i de carbure frais, de remplacer le liquide va- porisé et de mettre le tout en place ; opération pou- vant être faite, à un moment quelconque, sans perte sensi- ble de gaz, si on a pris soin de fermer le robinet f avant l'ouverture de l'autoclave.
Le nouveau gaz obtenu a une odeur caractéristique d'alcool et non une odeur d'hydrogène carburé, cette odeur étant très différente de celle de l'acétylène. Il est inex-
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plosible quand il n'est pas mélange d'air, même sous forte compression atteignant le degré de liquéfaction. Il est doué de qualités supérieures à celles de l'acétylène au point de vue calorifique et,utilisé dans un moteur à explo- sion, la qualité d'air qui lui est nécessaire pour sa, com- bustion complète est plus faible que .celle nécessaire à un carburant ordinaire, par exemple l'essence de pétrole. Il a en outre l'avantage sur l'acétylène d'être moins dangereux, plus maniable et plus compressible,et il peut remplacer a- vantageusement l'acétylène dans toutes ses applications.
Et, ou bien on se contente de procéder- comme il a été dit dans ce qui précède, ou bien, et mieux, on a recours aux deux dispositions suivantes qui s'utilisent de préféren- ce en même temps que la disposition principale, mais peuvent s'utiliser indépendamment, en totalité ou,en partie.
La première disposition consiste en ce qui suit.
Le traitement, ci-dessus exposé, du carbure de calcium dans l'autoclave, par le mélange d'eau et d'alcool, suffit à lui seul pour obtenir le gaz ci-dessus.. Cependant, la dé- composition du carbure par la solution simple d'eau et d'al- cool présente l'inconvénient que, au cours de cette décom- position, il y a production d'une infinité de minuscules bulles gazeuses sortant de la pierre de carbure, sans ce- pendant que cette pierre se désagrège profondément, car la matière sablonneuse, qui constitue le déchet du carbure, s'oppose en restant adhérente, surtout si la pierre est grosse, à une pénétration à coeur du. décomposant et à la sor- tie facile du gaz formé.
Dans le cas notamment ou. on utili- se de gros morceaux de carbure tout-venant, qui est le meil- leur et le meilleur marché, comme dans le cas où on utilise des pains calibres de carbure, on se trouve en présence d'un grave inconvénient auquel on remédie:
en plongeant le carbure de calcium, avant utilisa- tion et préalablement chauffé vers 35 C., dans une solution
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chaude de mazout, ou mieux d'huile de goudron fluide, et en laissant ensuite égoutter ledit carbure à l'air libre, ce qui détermine, sur toute la surface de ce carbure, la for- mation d'une couche de vernis s'opposant, aussi longtemps qu'elle existe, à l'attaque de l'air et à celle de l'humi- dité, de sorte qu'on peut transporter, emballé ou non, le carbure ainsi enrobé et le manipuler dans les usines, sans crainte de désagrégation à l'air libre, le chauffage préa- lable ci-dessus du carbure étant destiné à chasser l'humidi- té superficielle du carbure et à permettre de mieux fixer et régulariser la couche de vernis;
et en constituant la solution à introduire dans l'autoclave de façon que, en outre des constituants dont il a été parlé ci-dessus, elle contienne un produit tel qu*il puisse dissoudre lentement le vernis enrobant le carbure, ce produit étant, par exemple, de la soude en proportions appropriées, par exemple saturant la solution contenue dans l'autoclave et y introduite avant addition d'alcool, l'in- troduction de la soude n'augmentant pas le volume de la so- lution qui, avec ou sans adjonction de soude, correspond, pour 2 kgs de ladite solution, à environ 1 kg de carbure.
Cette disposition -- qui est également applicable à tous appareils utilisant l'action d'un liquide sur du car- bure de calcium, par exemple pour la. production d'acétylène -- permet la désagrégation complète dudit carbure, qui se, décompose alors graduellement en séparant de lui la matière décomposée constituée par un granulé sablonneux tombant au fond du récipient dans lequel on opère. Cette disposi- tion permet de réduire d'environ 1/3 la quantité d'alcool à utiliser, pour un résultat identique comme rendement et qualité du gaz produit, par suite du contact plus facile des composés et.agents de décomposition.
La seconde disposition consiste, au lieu d'uti- liser dans l'enveloppe, pour la dissolution du gaz, de la matière poreuse ou.absorbante formée, comme à l'ordinaire,
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par des terres rares, du..coton, du kapock, du charbon de bois, etc., à utiliser de la sciure de bois tendre (par exemple de sapin ou de pitchpin), laquelle sciure de bois est préparée en l'étendant sur un plateau métallique, sur une épaisseur de 2 cms au plus, après l'avoir plongée dans de l'alcool à brûler, l'avoir fait égoutter environ une de- mi-heure à l'air libre, et l'avoir allumée et flambée.
Grâ- ce à cette disposition, les matières résineuses se séparent de la fibre de bois et il reste une matière composée de fi- bre de bois granulée spongieuse, très légère et très poreuse ayant un.grand pouvoir d'absorption et dont les particules restent divisées sans agglutinement passible.
Cette disposition est également applicable à tous appareils fabriquant des gaz hydrogénés carburés, par exem- @ ple l'acétylène, à. faire absorber par un liquide, par exem- ple l'acétone..
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ail- leurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite au- cunement à ceux des modes de réalisation ayant plus spécia- lement été. indiqués; elle en embrasse, au contraire, tou- tes les variantes, notamment celles où,,, au lieu d'utiliser du carbure de calcium, on utiliserait un carbure solide au- tre, par exemple du. carbure de magnésium*
R É S U M É.
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"Improvements in methods and apparatus for the manufacture of hydrogenated gases carburized by decomposition of a solid carbon (eg calcium carbide) by a liquid".
Mr JACQUELIN (Alexandre, Pierre)
22, rue de l'Eglise, in VINCENNES (Seine) France.
The invention relates to processes and apparatus for the manufacture of hydrogenated gases carburized by decomposition of a solid carbide by a liquid; it relates more specifically (because it is in their case that its application appears to offer the most interest), but not exclusively, among these methods and apparatus, those using calcium carbide.
Its main goal is to manufacture new hydrogenated carburized gaa that can advantageously replace acetylene in all its applications.
It mainly consists in causing a solid carbide (for example calcium carbide) to be attacked in the cold by a mixture of water and alcohol.
It consists, apart from this provision
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principal, in certain other provisions, which are preferably used at the same time and which will be discussed more explicitly below, in particular: in a second provision - exclusively relating, this one, to the case where we want to dissolve the gas produced - consisting in having recourse to a sealed envelope containing the solvent and in which the receptacle (in this case autoclave) is immersed in which said gas is produced, and in communication with said autoclave by a pipe provided with a shutter, which envelope can be used at the same time to accumulate the gas produced;
in a third arrangement consisting in coating, prior to its introduction into the liquid which is to decompose, the carbide with a layer of material capable of being removed by a solvent introduced into said liquid; and in a fourth arrangement - exclusively relative, this one, in the event that one wishes to dissolve the gas obtained in a liquid impregnating a spongy - consisting in constituting said spongy by sawdust previously immersed in alcohol, drained, then ignited and flamed.
It relates more particularly to certain embodiments of said arrangements; and it targets more particularly still, and this as new industrial products:, hydrogenated carburized gases @ obtained using the processes and apparatus of the kind in question, the elements and special tools specific to the establishment of these apparatus, as well as installations using similar methods and apparatus.
And it can, in any event, be well understood with the aid of the additional description which follows, as well as the appended drawing, which supplement and drawing are, of course, given above all by way of indication.
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The single figure which this drawing comprises shows, in schematic vertical section, an apparatus suitable for making it possible to obtain a hydrogenated carbide gas and established in accordance with the invention.
According to the invention, and more especially according to those of the embodiments of these various parts to which it seems that preference should be given, proposing to manufacture a carburized hydrogen gas, the procedure is as follows , or analogously ..
It is immersed, cold, in a mixture, contained in an autoclave, of water and industrial alcohol in the proportion of 30 to 50% depending on the quality of this alcohol and the decomposition rate that is desired. get, pieces of calcium carbide. The operation must be carried out in such a way that the gas thus obtained, which can be compressed in the autoclave, without any limit other than that permitted by the resistance of said autoclave (compression which can go as far as liquefaction), is sufficiently cooled during its. production, in order to avoid modifying the nature of said gas, its polymerization and its molecular transformation which could lead to spontaneous combustion followed by the explosion of the gaseous mass.
The device in which the operation is carried out can be constituted! as shown in the drawing, that is to say by said autoclave µ¯ itself constituted for example by a cylindrical capacity with a vertical axis, penetrating, by its base, a certain quantity in a sealed envelope b , for example also cylindrical, with an interior volume notably greater than the interior volume of the autoclave, leaving an appropriate gap between it and said casing, and made integral with the latter in a manner, also suitable, for example by sealed welding, which autoclave is placed in communication, by its part located outside the casing, with the exterior
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through a pipe ± fitted with a tap d and, with the upper part of the said casing,
by a pipe e also fitted with a tap f.
The apparatus thus formed can be used to manufacture a new carburized hydrogen gas, after having introduced therein the products necessary for this manufacture, which products are as follows and which will be distributed as will be explained.
We take pieces g of calcium carbide which could be introduced directly into the autoclave, but which, preferably, are introduced into a cylinder h capable of being introduced axially and freely into the autoclave and of forming, with the latter, communicating vessels for the liquid which will also be introduced into said autoclave;
the pieces of carbide - which preferably are enclosed in a canvas bag i or in a metal basket - being supported by a grid j. integral with said cylinder above a kind of bowl k made itself integral with the grid and resting on the bottom of the autoclave, which cylinder h is closed at its upper end by a removable stopper 1, suitably secured to the cylinder and pierced with a small hole m, stopper which is advantageously fitted with a handle n to be able to conveniently put in place said packed cylinder and remove it to remove it. the manufacturing residues and replace the used materials, said plug forming, preferably, on its external face, a sort of bowl o,
established at a lower level than those of the points where the pipes eet ± open into the autoclave and intended to receive liquid to be contained in said autoclave, so as to cool the gas which will exit through hole m, wash it and rid it of the few particles, sulfur and lime, which it may still contain.
Is introduced, in addition, into the autoclave a, until the pieces of carbide are drowned, but without reaching the hole m of the stopper 1, the liquid just mentioned and @
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consisting of an alcohol solution. in water, in the proportion of alcohol of about 30 to 50%.
And we introduce into the envelope b, through an ad hoc opening p made in its upper wall and provided with a suitably secured stopper, fragments of a porous or spongy material r which is soaked with a liquid such as that which is used to absorb acetylene, for example acetone, which fragments almost completely fill said envelope.
The whole being thus established, the apparatus loaded as we have just said, the valve closed and the valve ± open, there is produced inside the autoclave a new gas coming from the decomposition of the gas. carbide and the volatilization of the liquid in which the said carbide immerses and comprising hydrogen and oxygen contained in water and intimately mixed with carburized hydrogen. supplied by the decomposition of the carbide and with vapors of 'alcohol.
This gas, produced in the autoclave, passes, as it is produced, into the casing b and dissolves in the acetone that the latter contains, so that if the capacity of said casing is sufficiently large compared to. that of the autoclave, at the same time as a generator of the gas produced, an accumulator of this gas will have been constituted; the outlet of the said gas through the hole m taking place at high pressure and without appreciable heating, waiting for the heat given off in the autoclave to evaporate the liquid contained in the receptacle b, evaporation which then produces a cooling effect at the surface of the inner envelope.
When the acetone is saturated with the gas that it has been made to absorb, the pressure of the gaseous mass leaving the autoclave is established at a determined value, but the gas which continues to be produced inside the cylinder] He,
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having difficulty getting out through the small hole m of the plug increases. pressure in said cylinder and repels part of the liquid contained therein in the interval between said cylinder and the autoclave, liquid which then discovers a certain quantity of carbide, or even, if the whole is judiciously combined, all of this carbide, hence, depending on pressure, slowing down or stopping the production of gas.
This arrangement is of the greatest importance given that certain carbides are constituted by elements giving a very rapid release of gas and, consequently, an intense heating of the material, release of gas and heating maintained and limited, in said arrangement. , in a fair proportion that avoids these drawbacks.
The apparatus is then ready to be used for the intended purpose, either for lighting, or for heating, or for power in an internal combustion engine, or for charging ac containers. - accumulators established in the manner of dissolved acetylene cylinders. With the ± valve remaining open, it suffices to open the valve d., The gas produced then escaping through the pipes e and c, to get to the chosen point of use.
When you want to renew the charge of the autoclave, it suffices to uncover the latter, to remove, by gripping it by the handle n ,, the cylinder h, to extract the residues coming from the decomposition of the carbide, load the bag i with fresh carbide, replace the vaporized liquid and put everything in place; operation which can be carried out at any time without appreciable loss of gas, if care has been taken to close the valve f before opening the autoclave.
The new gas obtained has a characteristic odor of alcohol and not an odor of hydrogen fuel, this odor being very different from that of acetylene. He is inex-
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plosible when there is no air mixture, even under strong compression reaching the degree of liquefaction. It is endowed with qualities superior to those of acetylene from a calorific point of view and, when used in an internal combustion engine, the quality of air which is necessary for its complete combustion is lower than that. necessary for ordinary fuel, eg petroleum gasoline. It also has the advantage over acetylene of being less hazardous, more manageable and more compressible, and it can advantageously replace acetylene in all its applications.
And, either one is satisfied to proceed - as it was said in the preceding, or else, and better, one has recourse to the two following provisions which are used preferably at the same time as the principal provision, but can be used independently, in whole or in part.
The first provision consists of the following.
The treatment, described above, of the calcium carbide in the autoclave, by the mixture of water and alcohol, is sufficient in itself to obtain the above gas. However, the decomposition of the carbide by the simple solution of water and alcohol has the disadvantage that, during this decomposition, there is production of an infinite number of tiny gas bubbles coming out of the carbide stone, without however this stone disintegrates deeply, because the sandy material, which constitutes the waste of the carbide, is opposed by remaining adherent, especially if the stone is large, to a penetration in the heart of. decomposing and easily released from the gas formed.
In the particular case of or. large chunks of general-grade carbide are used, which is the best and cheapest, as in the case of using bars of carbide sizes, there is a serious inconvenience which is remedied :
by immersing the calcium carbide, before use and previously heated to 35 C., in a solution
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hot fuel oil, or better still fluid tar oil, and then allowing said carbide to drain in the open air, which determines, over the entire surface of this carbide, the formation of a layer of varnish s' opposing, as long as it exists, to the attack of air and to that of humidity, so that the carbide thus coated can be transported, packaged or not, and handled in factories, without fear of disintegration in the open air, the above preliminary heating of the carbide being intended to drive off the surface moisture from the carbide and to allow better fixing and regularization of the layer of varnish;
and by constituting the solution to be introduced into the autoclave so that, in addition to the constituents mentioned above, it contains a product such that it can slowly dissolve the varnish coating the carbide, this product being, for example example, sodium hydroxide in appropriate proportions, for example saturating the solution contained in the autoclave and introduced therein before addition of alcohol, the introduction of sodium hydroxide not increasing the volume of the solution which, with or without adding sodium hydroxide, corresponds, for 2 kgs of said solution, to approximately 1 kg of carbide.
This provision - which is also applicable to all apparatus using the action of a liquid on calcium carbonate, for example for the. production of acetylene - allows the complete disintegration of said carbide, which then decomposes gradually by separating from it the decomposed material constituted by a sandy granule falling to the bottom of the container in which one operates. This arrangement makes it possible to reduce the quantity of alcohol to be used by about 1/3, for the same result in the yield and quality of the gas produced, owing to the easier contact of the compounds and decomposition agents.
The second arrangement consists, instead of using in the envelope, for the dissolution of the gas, the porous or absorbent material formed, as usual,
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by rare earths, cotton, kapock, charcoal, etc., to use soft sawdust (e.g. fir or pitchpine), which sawdust is prepared by spreading it over a metal tray, to a thickness of 2 cms at most, after having immersed it in rubbing alcohol, having made it drain for about half an hour in the open air, and having lit it and outbreak.
Thanks to this arrangement, the resinous materials separate from the wood fiber and there remains a material composed of spongy granulated wood fiber, very light and very porous, having a great absorption power and the particles of which remain. divided without noticeable agglutination.
This provision is also applicable to all devices producing hydrogenated carburized gases, for example acetylene, for example. absorb in a liquid, eg acetone.
As goes without saying, and as moreover already emerges from the foregoing, the invention is in no way limited to those of the embodiments which have been more specifically. indicated; it embraces, on the contrary, all the variants thereof, in particular those where ,,, instead of using calcium carbide, one would use another solid carbide, for example. magnesium carbide *
ABSTRACT.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.