BE345655A - - Google Patents

Description

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  39si  i"7.ex3ble pour véhiculée. cette invention concerne les   essieux,-des   véhicules et particulièrement des automobiles, et elle a pour but d'at- ténuer le rebondissement des roues sur le sol, afin   d'amé-   liorer la suspension, d'augmenter l'adhérence des roues au sol et, dans les automobiles de supprimer l'effet de réac- tion des roues avant sur la direction qui est connu sous le nom de "Shimmy". 



   Elle consiste à cet effet à rendre les extrémités de l'essieu flexibles dans le plan vertical, de fagon à donner aux roues une certaine indépendance mutuelle et relativement à la partie médiane de l'essieu   à   laquelle les ressorts de suspension du véhicule sont fixés de la manière habituelle. 



  Chacune des roues   peuainsi   épouser les petites dénivellations du terrain sans influencer la partie médiane de l'essieu ni la roue opposée et sans que les ressorts de suspension aient 

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   à   intervenir. De la sorte, les petits mouvements verticaux des roues, au lieu de mettre en jeu la lourde masse de l'es- sieu et des ressorts de suspension, sont limités aux roues elles-mèmes qui, n'ayant pas un poids très considérable ni, par conséquent, une grande inertie, ont beaucoup moins de tendance à rebondir que quand l'inertie de l'essieu et des ressorts s'ajoute à la leur, comme c'est le cas   dans   les constructions courantes. Cet essieu flexible peut être substitué facilement aux essieux rigides des automo- biles existantes pour faire bénéficier celles-ci de ses avantages. 



   Le mode de réalisation préféré de l'invention consiste   a. interposer   entre l'essieu proprement dit et les organes qui supportent les roues , ses extrémités, un paquet de minces lames d'acier à ressort superposées horizontalement etséparées entre elles par des cales pour leur pemettre de fléchir librement. Ces lames de ressort sont relative- ment courtes et larges et elles sont fixées par des bou- lons à des équerres respectivement solidaires de l'essieu et des organes portant les roues. 



   Sur le dessin annexé qui représente à titre d'exemple l'invention   appliquée à   un essieu avant d'automobile. 



     Fig.l-   est une vue en élévation de face d'une   extré-   mité de l'essieu flexible, et 
Fig.2- est une vue en plan correspondante. 



   Les deux extrémités de l'essieu étant semblables, la description ne portera que sur celle que le dessin repré- sente. 



   L'essieu proprement dit 1, qui peut avoir toute forme ou profil appropries, est pourvu à son extrémité d'une équerre verticale 2 tournée vers l'extérieur, tandis que 

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 la chape 3,, qui peut aussi avoir toute forme appropriée, est munie d'une équerre semblable 4 tournée vers l'intérieur. 



   Des lames d'acier horizontales 5,5, très minces, assez cour- tes et relativement larges relient la chape 3   à   l'essieu 1 et sont fixées aux équerres 2 et 4 par des boulons 6,7 et des brides   à   encoches 8,9, Ces lames sont séparées entre elles par des cales 10 en une matière non compressible et légère telle que la fibre de bois par exemple et forment un paquet, assemblé par de longues vis 11 ou de toute autre manière, que l'on peut insérer d'une pièce entre les équerres 2,4. Des brides métalliques   intermédiaires   8',9' semblables aux brides 8,9 peuvent remplacer certaines des cales 10 pour relier plus solidement le paquet de lames aux équerres et empêcher les boulons 6,7 de se déformer. 



   Le paquet de lames 5,5 forme un ensemble capable de fléchir élastiquement dans le plan vertical, mais absolument rigide dans le plan horizontal et résistant à la torsion, de sorte qu'il   permet   à la roue portée par la chape 3 de se déplacer verticalement par rapport à l'essieu 1, mais trans- met intégralement à cet essieu les efforts exercés axialement par la roue dans les virages et les efforts de torsion ré- sultant du freinage, quand cette roue est munie d'un frein, 
L'invention peut être appliquée sensiblement de la même manière aux essieux arrière des automobiles, disposant les lames 5 de fagon à ne pas gêner la transmission du mouvement aux roues, par exemple au moyen de joints de cardan interpo- sés entre celles-ci et leurs arbres de commande. 



   Bien entendu l'invention ntest pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et l'on pourrait par exemple remplacer les lames d'acier 5,5 par des plaques ou un bloc de matière élastique appropriée, en prévoyant, si c'est né- 

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 cessaire, des organes de guidage destinés à donner la rigi- dité voulue dans le plan horizontal et la résistance à la torsion. 



   D'autres modifications de détail pourraient encore être apportées à l'essieu décrit et représenté sans que l'on s'écarte de la présente invention. 



   REVENDICATIONS. 



   1.- Essieu de véhicule, caractérisé en ce que ses extré- mités sont flexibles dans le plan vertical pour permettre aux roues de se déplacer verticalement dans une certaine mesure par rapport au corps rigide de l'essieu qui est   re-   lié au châssis par les ressorts de suspension habituels.

Claims (1)

1. 2.- Essieu suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les organes portant les roues sont reliés à l'essieu proprement dit par un ou plusieurs paquets de minces lames d'acier superposées horizontalement et fixées par une extré- laité à l'organe portant la roue et par l'autre extrémité à l'essieu.

   3.- Essieu suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les lames sont séparées par des cales et sont reliées par des boulons et des brides à encoches à deux équerres respectivement solidaires de l'organe portant la roue et de l'essieu.

   4.- Essieu de véhicule, en substance comme ci-dessus décrit avec référence au dessin annexé.