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pour : Corps de friction pour accouplement et dispositif analogue et procédé pour la fabrication de ce corps de friction.
Dans les accouplements modernes on emploie de plus en plus comme garniture de friction un tissu formé de matières fibreuses organiques ou inorganiques et imprégné de laque, de résine artificielle, d'un sili- cate etc.., puis durci par dessication et action de la pression et de la chaleur. L'adaptation de ces garnitu- res sur leurs supports se faisait généralement jusqu'ici par rivetage. On a aussi déjà proposé, dans les accou- plements à disques juxtaposés, de provoquer la liaison ae la garniture avec son support, qui est constitué gé- néralement par un disque de tôle d'acier, en ménageant des trous dans le disque d'acier, et en introduisant dans ces trous des morceaux isolés qui.............
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|# mm ## w ont été découpés par estampage dans le tissu imprégné a- vant durcissement. Ces morceaux sont-ensuite fixés au dis- que de tôle par refoulement et durcissement postérieur.
En dehors de sa complication, ce procédé a le défaut de ne pas utiliser complètement pour la friction la totalité de la surface disponible pour des dimensions déterminées du disque supporta En effet les diverses per- forations qui reçoivent les morceaux de la matière de garniture, ne peuvent pas être placés trop près les uns des autres, afin de ne pas trop affaiblir le disque dont surtout
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la résistance repose Inril'i *M 1 rualtk simplement sur le ré- seau des parties de tôle relativement étroites qui demeu- rent entre les trous. Un autre inconvénient du disque de friction fabriqué d'après les procédés connus consiste en ce que ,lorsque les morceaux de la matière de friction s'usent fortement, ils perdent rapidement leur tenue dans le disque support, ce qui donne lieu à des avaries.
Conformément à la présente invention, ces incon- vénients sont évités en adaptant au disque la garniture de friction a l'état de masse plastique, en une couche continue, qui occupe -pratiquement la surface totale du disque support, la fixation avec le disque étant assurée par refoulement de la masse dans les trous ménagés dans le disque, Bette fixation se fait avantageusement en gar- nissant le disque des deux côtés de la matière de friction de faon que les deux couches puissent se réunir à tra- vers les trous ménagés dans le disque, ce qui assure une liaison particulièrement résistante avec le disque.
Deux modes d'exécution de l'objet de la présente invention ont été représentés à titre d'exemple aux des- sins annexés dans lesquels :
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La figure 1 montre un disque :de friction fa- briqué suivant le nouveau procédé; il est en élévation dans la moitié inférieure, tandis que la moitié supérieur re laisse voir la partie du disque support qui n'est pas encore recouverte par la garniture de friction.
La/figure 2 montre le disque en coupe suivant la ligne 11-11 de la figure 1.
La figure 3 est un détail à plus grande échelle.
La figure 4 montre une partie d'un corps de friction également conforme à l'invention, mais d'une forme plus annulaire, la partie médiane étant en élévation tandis que latéralement le disque annulaire apparait sans garniture.
La figure 5 est une coupe suivant la ligne V-V
La figure 6 une coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 4. et la figure 7 représente en coupe et en élévation latérale le mode de liaison de deux morceaux de garniture avec le disque support placé entre eux.
Dans le mode d'exécution des figures 1 à 3, dans lequel le support est constitué par un disque circulaire présentant une ouverture centrale relativement petite, l'a- daptation de la garniture de friotion se fait avantageuse- ment en plaçant une matière de friction 3 des deux côtés du disque 2 formé d'une tôle d'acier relativement mince et percéed'un assez grand nombre de trous 1. Cette gar- niture consiste, dans le mode d'exécution préféré du pro¯ cédé, en un mélange de fibres d'amiante avec un liant,par exemple la bakélite ou une résine artificielle analogue obtenue par la condensation d'un phénol avec l'aldéhyde formique ce liant étant mélangé à l'état dissous aux fi- bres d'amiante.
Cette masse qui est placée survie disque
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support de préférence sous forme de disques annulaires correspondant àux dimensions définitves que doit avoir la garniture, mais en tout cas en grande surface continue, est encore , avant le durcissement du liant, absolument plastique, de sorte qu'on peut la refouler aisément dans les trous 1 du disque 2. Comme on le voit en figure 5,les deux couches viennent en contact intime à l'intérieur des trous , et se collent solidement l'une à l'autre.
Après durcissement de la masse, qui a lieu de lamanière habituel- le, en élevant la température, de préférence en maintenant la pression qui a été utilisée pour le refoulement, les deux couches sont soudées l'une à l'autre d'une manière si intime qu'il est impossible quelles se détachent à l'u- sage, même sous l'action des efforts les plus vigoureux.
Après durcissement de la garniture.le disque de friction est avantageusement aplani sur les deux faces par polissage, afin d'assurer une action intime de friction avec les dis- que 3 voisins de l'accouplement, disques qui sont d'ordinaire formés d'acier, nu Ainsi on obtient une construction ayant des dimensions axiales aussi faibles que possible.
Au lieu du mélange plastique indiqué ci-dessus et formé de fibres d'amiante et de bakélite, on peut emplo- yer également des masses de friction composées d'autres matières fibreuses et d'autres liants.On peut également utiliser une matière de friction sous la forme d'un tissu imprégné du corps à durcir car, avant le durcissement, la masse est suffisamment plastique même sous cette forme, pour remplir, sous l'effet de la pression, les perforations du disque support, et se souder, le cas échéant,avec la couche de tissu qui a été refoulée à partir de l'autre face.
A la place d'amiante on pourrait employer des matières fi- breuses d'un autre genre, telles que le coton,le chanvre, @
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ou encore des fils de laiton ou d'un métal analogue, seuls ou mélangés les uns avec les autres. Dans certai- nes circonstances il peut être recommandable de or'ne' ler les bords des perforations 1, qui, bien entendu, n'ont nullement besoin d'être absolument circulaires.
Cette disposition se recommande, lorsqu'on fait le gar- nissage sur une seule face, pour améliorer l'adhérence de la masse de fraction à son support.
Il est clair, sans avoir besoin de plus amples explications, que dans un disque de friction fabriqué suivant le procédé décrit, la surface disponible est notablement mieux tilisée, que dans les sytèmes connus, ou, seuls les morceaux de matière qui ont été introduits dans les trous des disques, exercent une action de fric- tion. Un autre avantage consiste en ce que, même lorsque les garnitures sont fortement usées,on n'a pas à craindre qu'elles se détachent, même si, à certains endroits, la couche frottante était uséepresque jusqu'au support. En effet une tenue suffisante de toute la surface frottante est assurée, par la continuité de ces endroits avec les parties voisines, qui sont elles-mêmes retenues par le passage de la matière dans les trous du disque.
Dans le mode d'exécution représenté aux figures 4 à 7, la garniture de friction n'est pas adaptée à l'état de surface continue, mais en morceaux isolés ayant la for- me de secteurs, mais ces morceaux se complètent lesuns les autres pour former une surface annulaire presque fermée qui couvre, d'une manière pratiquement complète le support annulaire 11 en tôle d'acier. Le support annulaire il pré- sente un assez grand nombre de groupes de trous. Chaque groupe, dans le cas particulier qui a été représenté à ti- tre d'exemple, comprend cinq trous, dont les quatre plus
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petits 12 occupent environ les sommets d'un trapézoide, tandis qu'an trou plus grand 13 est/disposé au milieu, Gomme or le voit aux figures 5 et 6, les morceaux de garniture
14,14a sont disposés par paires.
Ils ont la for::.a d'un secteur annulaire, et sont placés, comme le montre la figure 4 ,à de très faibles distances périphériques entre eux.
En correspondance avec 1=: disposition des trous
12 et 13, on a prévu , sur les faces tournées l'une vers l'autre, des morceaux de garniture 14,14a, des saillies 15, 15a ett 1C. Ces saillies sont moulées au moment du coulage des morceaux de garniture, qui sont fabriquée à partir des matières indiquées ci-dessus.La hauteur des saillies 15, et 15a est déterminée suivant l'épaisseur du disque support 11, de telle façon que les surfaces terminales de ces saillies viennent en contact les unes avec les autres.
Par contre la saillie médiane 13 est notablement plus longue; sa longueur correspond à peu près à la somme des épaisseurs du disque support et du morceau 14a de garniture placé en face du morceau 14. Ce morceau 14a présente, vis à. vis de la saillie 16, une ouverture correspondante dans laquelle la saillie pénètre au monta-6. Lecbords des trous lz, 13 du disque sont comme le fion voir les figures 5 et 6, de préférence un peu arrondie .,
La réunion des morceaux de garniture avec le disque support se fait de la manière suivante :
Les mor- ecc.ux qui ont été munis des saillies 15,15a et 16 par l'action de la pression à froid sur la niasse fibreuse imprégnée, avant que le durcissement du produit d'imnré- -nation se produise, sont adaptée, des deux côtés sur le disque support il, les saillies étant introduites dans les
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trous 12, 13.Bien entendu les trous doivent correspondre exactement aux saillies.
Lorsque tous lesmorceaux de gar- niture ont été adaptés de cette façon,'les saillies 15 15a étant en contact les unes avec les autres par leurs faces terminales , tandis que les saillies 16 pénètrent dans les perforations des morceaux de garniture opposés, tout le disque est porté sous une presse hydraulique et soumis à l'influence d'une forte pression-. Dans cet état on pro.. duit le durcissement de la matière comme de coutume par l'effet ,-le la chaleur de sorte que les merceaux de garni- tures 14, 14a qui se trouvent les uns en face des autres se soudent complètement les uns aux autres.
Avant de pla- cor les morceaux, il est avantageux de les enduire, ainsi que le disque support 11, du liant qui a été utilisé polir fabriquer la masse flottante elle-même. De cette façon on rend particulièrement infime la liaison des morceaux de garniture avec le disque 11.
Bien entendu il n'est pas nécessaire que les deux morceaux de garniture d'une même paire soient munis de saillies s'étendant préciâément jusqu'au milieu du disque support, comme on l'a admis dans le mode d'exécution re- présenté. Les saillies pourraient aussi bien traverser entièrement les trous du disque support, en partant alter- nativement par exemple de l'un des côtés ou de l'autre; ce qui est essentiel c'est que ces saillies puissent se réunir avec la matière du morceau de garniture opposé.
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