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Perffectionnements aux chaussures les. présente invention se rapporte à des perfectionnements aux chaussures; elle a pour objet de procurer, le long du talon et de la semelle une pièce intérieure de renforcement, en partie rigide et en partie flexible, supportant le poids du corps de la personne chaussée et distribuant également ce poids sur le talon et sur la semelle. La structure représentée permet de main- tenir la voûte en alignement avec le talon, cette voûte et ce talon étant alignés avec la semelle, et de maintenir ainsi le pied de la personne pour que l'équilibre normal du soulier ne soit pas dérangé et que le soulier ne s'écule pas en causant de la fatigue au pied.
Le dispositif a une partie plate à l'endroit du talon, sui- vant un principe absolument opposé à la pratique générale qui consiste à donner à la surface intérieure du talon une forme ' plus ou moins concave, comme il est indiqué dans le brevet an- térieur N 1,243,693 du 23 Octobre 1917 Un creux au talon, si peu prononcé qu'il soit, est toujours mauvais pour la mar- cher il peut blesser le talon de la personne, en le déformant et en le faisant reposer hors,de la. position normale.
'Bans un pied humain normal l'os du talon a une forme hémisphérique,il est entouré d'une épaisseur de chair assez considérable maintenue en place par divers mulcles et ligaments.
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La partie charnue inférieure, quand elle n'est pas comprimée sous le poids du corps, est arrondiemais quand le poids du corps porte sur elle, comme pendant la marche, elle s'aplatit plus ou moins..
(Pend la personne chaussée a son talon dans le creux for- mé- d'ordinaire à l'intérieur du soulier,la chair comprimée par le poids du corps de bas en haut, sa. voisinage du centre du talon, jusqu'au bord extérieur, est soutenue dansune posi- tion plus élevée que la position normale d'appuie La chair et l'os du talon étant placés constamment, dans des positions re- latives anormales, la base du talon s'enfonce dans la chair, et la touche inférieure de chair a uneépaisseur moindre que l'épaisseur normale, c'est-à-dire inférieure à 1 ''épaisseur de la couche charnue qui porte sur le sol quand on marche par exemple pieds nus sur une surface dure, ou quand on se sert d'une enveloppe flexible pour le pied, telle que le moccssin,
C'est cette déformation de l'enveloppe charnue de l'os du talon qui est la cause des malaises ou souffrances qu'oh éprou- ve dans cette partie des pieds.
Certains genres de souliers sont faits sans semelle ex- térieure pour la partie du soulier qui reçoit le talon. Dans ce cas, la partie supérieure qui forme le siège du talon joue le rôle de la semelle extérieure*
Les dessins ci-annexes représentent: fig.l, une coupe longitudnals centrale d'un soulier confec- tionné suivant la présente invention; fig.2, une vue en plan de la surface supérieure de la semelle extérieure avec l'élément de renforcement mis en place; fig.3, une coupe transversale de l'élément de renforcement, suçant la ligne 3-3 de la figure s; fig.4, une coupe verticale médiane longitudinale du talon d'un soulier établi suivant l'invention; fig.5, une coupe verticale transversale de ce talon.
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L'élément de renforcement de la plaque A comprend une par- tie non flexible ,5 découpée suivant la forme du talon et ayant son bord extérieur épaisse par un rebord tombant 6 ou par un autre moyen de renforcement; la section 5 se continuar une languette élastique-ou flexible 7 formée à l'avant, et dont le contour est indiqué par la figure 2,
Une dépression centrale 8 partant d'un point situé au- dessous du talon s'étend jusqu'à un point situé un peu en ar- rière de la languette 7, Sur la figure 2,, la plan de la paroi antérieure du talon est indiqué par la ligne ponctuée 9-9. et la dépression 8 est représentée comme s'étendant sur une plus grande longueur à droite de la.
ligne 9-9qu'à gauche ou à lar-= rière de cette ligne.,..
La plaque Aa des dents 10 formées à l'étampe sur la par- tie arrière, e t abaissées et engagées dans la, semelle extérieu- re, tandis qu'à la base ou près de la base de la languette 7, une perforation 12 reçoit le rivet 13 par lequel la plaque A est fi- xée à la semelle extérieure 11, en un point situé au-dessous de , l'arc longitudinal ou la, plante du pied,
Le contour du bord arrière de la plaque de renforcement A (figure 2), est tel qu'il s'ajuste dans la ligne de clous ou de chevilles qui unissent le talon au soulier, Le clou qu' on voit en 14 sur la figure 1 passe à l'extérieur et au-delà de la plaque,A
Bans un soulier établisuivant l'invention,
le talon de la personne chaussée porte air une surface plane et forme un support équilibré pour les parties longitudinales intérieure et extérieure de la voûte de la plante des pieds, près du ta- lon; le support a assez de'largeur et de force pour porter le poids d'une voûte déformée ou brisée.
Le dispositif de l'invention procure un appui pour le ta- lon et pour le dessous du pied, dans des conditions aussirap- prochées de l'état naturel que le permet la hauteur particuliè- re du talon de soulier. Pour cela le talon de la personne repose
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